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(16/03/2007 16:07:04)

Il faut sauver la filière Télécoms

Hier, jeudi 15 mars, le ministre délégué à l'Emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes, Gérard Larcher, et son homologue délégué à l'Industrie, François Loos, ont mis en place le tant attendu groupe de travail sur les perspectives du secteur des télécommunications en France et en Europe. Initié par le gouvernement suite à l'annonce du vaste plan de restructuration d'Alcatel-Lucent, ce groupe de travail a pour objectif de dresser un état des lieux du secteur et d'exprimer un certain nombre de recommandations stratégiques, visant notamment à ancrer les emplois de R&D du secteur sur le territoire européen. Il est présidé par Pascal Faure, vice président du conseil général des Technologies de l'Information, et est constitué de 14 membres. Y siègent des représentants des équipementiers (Nortel, Alcatel-Lucent, Nokia, Ericsson), des syndicats (FO, CDFT, CGT, CFE-CGC) et des experts du secteur (IDATE, SUPELEC, HSBC, EICTA..). Le premier rapport est attendu pour le 12 avril. L'Etat entend ainsi jouer un rôle moteur face aux mutations du secteur ; il n'envisage pas de rester inactif, sans pour autant se substituer au dialogue social. Ce n'est qu'avec des acteurs forts, opérateurs et équipementiers, que l'Europe numérique pourra se construire. (...)

(16/03/2007 11:31:36)

Viveo invoque l'argument du DIF et de la mobilité pour recruter

Pour assurer une centaine d'embauches de consultants, concepteurs et chefs de projet dans l'année, le groupe Viveo (500 personnes) oeuvrant sur le créneau particulièrement concurrentiel de l'informatique bancaire, a choisi de faire la différence avec une politique volontariste de formation. Et de mise en exergue du droit individuel à la formation (DIF). Pour Véronique Gentet, DRH de Viveo, la nomination de son entreprise parmi les cinq PME retenues pour recevoir le Trophée du DIF de cette catégorie, ce 15 mars au soir, n'est pas une surprise. « Dans l'abondant dossier mis en forme pour postuler à ce trophée, nous avons pu faire état de l'évolution parallèle de notre plan de formation et de la mise en place du DIF, ainsi que les résultats obtenus », explique-t-elle. En tant qu' « outil supplémentaire », et non pas en remplacement du dispositif organisant les formations d'adaptation au poste de travail, le DIF a permis, pour les 330 salariés de l'entité française de Viveo, de bénéficier de formations destinées à « élargir leur vision du métier », précise la DRH. Formation métier hors plan de formation Exemple : en tant que prestataire-partenaire des banques et établissements financiers, le personnel informaticien de Viveo évolue principalement dans un environnement cobol/mainframe. Une des quatre formations suggérées, en 2006, au titre du DIF (et hors plan de formation), était une session de trois jours de synthèse-état de l'art des nouvelles technologies. Deux autres formations visaient à « savoir décrypter l'information économique », et « la connaissance des marchés financiers ». Le quatrième thème étant le renforcement des compétences en anglais. Un renforcement de culture générale, donc, « pour mieux appréhender leur environnement de travail » par lequel, en 2006, 21% des salariés ont ainsi amorcé leur utilisation du DIF (vingt heures par an). Avec l'espoir, pour la DRH, qu'en 2007, l'initiative de la demande de formation vienne plus du côté des salariés (comme le veut la philosophie du DIF). Et avec le soutien volontariste de la direction : entre 2005 et 2006, le budget de formation a augmenté de 57%, dont 30% de cette hausse dus au DIF. Le rapport avec l'embauche ? « C'est un argument qui peut nous démarquer de la concurrence. Au-delà de la croissance, et de la diversité des activités, qui permet d'organiser la mobilité interne. La politique de formation est un critère qualitatif important pour se distinguer des grands groupes qui interviennent sur ce même marché », commente Véronique Gentet. « En tant que structure à taille humaine, l'on souhaite que les personnes qui intègrent la société comprennent qu'elles vont bénéficier d'un cursus qui, sur le plan de leurs compétences, va les enrichir personnellement ». Un engagement affirmé, dans le communiqué d'annonce de la centaine d'embauches prévues pour l'année, par le directeur général adjoint, Martin Hubert en ces termes : « Cette campagne de recrutements s'inscrit dans la stratégie du groupe, de conforter son positionnement de leader dans l'Hexagone et de consolider son rayonnement européen. Interlocuteur stratégique des directions générales du monde de la banque, nous nous devons en permanence d'étoffer notre vivier de compétences et d'expertises afin d'anticiper et d'accompagner nos clients dans toutes leurs mutations comme la mise en oeuvre de la réforme Bâle II, de la directive MIF (Marchés d'Instruments Financiers)... » (...)

(15/03/2007 16:42:59)

En février, les régions l'emportent sur Paris pour la relance de l'emploi

Encourageante, la remontée - de 33 points entre janvier et février 2007 - de l'indice Monster de l'offre d'emploi en ligne concerne tous les secteurs d'activité, mais avec des nuances. L'effet de rattrapage est flagrant. Ainsi, l'activité de recrutement en ligne du secteur banque-finance-assurance, tous métiers confondus, a repris après la baisse des deux derniers mois. Plus nette encore, la différence de tendance entre les régions et Paris-Ile-de-France. Alors que le mois dernier, l'offre d'emploi en ligne a progressé dans toutes les régions, avec une relance plus franche pour la région Est (+43 points) et pour la région Méditerranée (+26 points), l'indice continue de régresser pour l'Ile-de-France (de vingt points par rapport à décembre 2006, où l'indice était revenu au niveau du début de l'année). Le beau fixe pour l'informatique Pour le secteur informatique, au niveau national, l'indice reste au beau fixe, sur une bonne moyenne (+3 points en février). Mais il est vrai que pour les informaticiens, la reprise date de plus d'un an. Au fil des mois, et avec quelques légers pics (saisonniers) en février 2006, puis en juillet et en décembre, l'indice Monster de la fonction flirte avec la stabilité. Et comme la région Ile-de-France reste la principale localisation de l'emploi informatique, ceci explique cela : la stabilité de cette fonction n'alimente pas, en février du moins, la dynamique de l'emploi en région parisienne. Parmi les régions les plus actives, pour la région Méditerranée, c'est le secteur du conseil et du management, et celui des télécommunications qui ont le plus contribué à la montée de l'indice. Contrairement à l'informatique, plutôt en berne ! Autre signe de l'effet de rattrapage, au niveau national, l'indice de l'offre en ligne a nettement progressé pour les cadres supérieurs et les membres de l'exécutif. (+58 points), une catégorie en retrait depuis juillet dernier. Enfin, en comparaison avec les tendances enregistrées dans les autres pays d'Europe (indice global en hausse de sept points en février, après la baisse saisonnière de janvier, le regain de dynamisme de la France, avec sa hausse de 33 points, devance largement celui des autres pays (Royaume-Uni et Suède : +19 points, Allemagne et Pays-Bas : statu-quo) (...)

(14/03/2007 16:54:11)

Le salon MSEmploi dédié aux technologies Microsoft ouvre ses portes le 20 mars

Pour la sixième édition du salon emploi dédié aux technologies Microsoft, une innovation majeure : des conférences d'une durée de 45 minutes chacune. Elles accompagnent les 1 000 visiteurs attendus par les organisateurs : - « faire financer sa formation », thème cher à l'éditeur qui milite en ce sens depuis plusieurs mois ; - « administrateurs, comment profiter des nouvelles technologies Vista, Exchanges 2007 et SharePoint 2007 pour booster sa carrière » ; - « développeurs, acquérir les compétences et se certifier .Net » ; - ERP/PGI, devenir consultant fonctionnel. Laurent Pénisson, responsable de l'activité formation et certification chez Microsoft France, suit de près l'organisation de cette journée et se réjouit de la participation déjà importante : « lors des premiers salons, il y avait une majorité de personnes en recherche d'emploi qui venaient rencontrer les entreprises, alors qu'aujourd'hui, il y a 50% des visiteurs qui sont en activité et cherchent visiblement à évoluer. La tension sur le marché du recrutement, sur les technologies Microsoft, et en particulier .Net, est confirmée. Lancée l'année dernière, Université.Net est une réussite. Aujourd'hui, 18 200 CV sont répertoriés sur le site MSEmploi. » 4 secteurs très demandés Les visiteurs qui se croiseront dans les allées du salon emploi ont tous des motivations différentes : les uns sont invités (via le système de pré-inscription) à rencontrer les entreprises présentes, les autres viennent spontanément à ce rendez-vous placé sous les signe de Microsoft. Outre les développeurs compétents en .Net qui forment sans doute la population la plus recherchée, Laurent Pénisson indique d'autres profils particulièrement visés : des DBA et des spécialistes en analyse décisionnelle (BI), « un secteur qui progresse énormément » autour de la base de données SQL Server. Pour le travail collaboratif, des experts en technique et en fonctionnel. Enfin, dans le domaine des ERP, des consultants, des avant-vente techniques et des commerciaux. L'an dernier, trois salons avaient été organisés et c'est sur une base identique que l'année 2007 devrait être envisagée. Sur le même sujet : -Microsoft France veut vaincre le chômage des informaticiens par la formation -Universinet : une bonne piste pour évoluer (...)

(12/03/2007 15:24:40)

Une feuille de route à 5 ans pour les 98 000 emplois du logiciel embarqué

Le logiciel embarqué a tenu ses premières assises en France. C'était le 7 mars dernier, à l'instigation du Syntec, tout à sa volonté de montrer à tous le dynamisme du secteur. Aujourd'hui atomisée, cloisonnée par grands secteurs (aéronautique, automobile, défense, télécommunications, loisirs numériques, équipement électrique, etc.), mais particulièrement prometteuse, et cruciale pour la compétitivité de la plupart des secteurs d'activité, l'industrie du logiciel embarqué aborde un épisode critique de son essor en France. Selon la cartographie du secteur dressée à la demande du ministère délégué à l'Industrie, de Syntec informatique et du réseau RNTL (Technologies logicielles), aux côtés des grands industriels (63 000 emplois concernés par les systèmes embarqués), s'activent quelque 2100 entreprises, éditeurs de logiciels et prestataires de services inclus, qui emploient 35 000 personnes. Pour autant, le secteur fait preuve d'un réel dynamisme avec un chiffre d'affaires en croissance de 13% en 2006 (750 ME pour les 400 éditeurs, 3300 ME pour 1700 sociétés de services). Un secteur jeune, porteur de forte croissance Près de la moitié de ces entreprises (42%) sont nées après 1995. Autant dire que la plupart de ces entreprises ne disposent pas de la taille critique qui leur permette d'investir pour accéder à la visibilité internationale. Mais « contrairement à l'industrie du logiciel traditionnelle, les grands industriels y jouent encore un rôle déterminant », précise le rapport accompagnant cette cartographie. Vis-à-vis du foisonnement de fournisseurs de technologie, ces grands donneurs d'ordre et contributeurs se posent en promoteurs d'un décloisonnement (transversalité des solutions) qui doit porter autant sur les outils de développement que sur les systèmes d'exploitation (OS), le middleware, les bases de données. Poussé par la standardisation des composants de base (processeurs, mémoires, bus), ce décloisonnement n'est encore qu'embryonnaire. D'où la feuille de route envisagée pour les cinq ans à venir par les animateurs de ce secteur, dont les réseaux de recherche et d'innovation technologique (RNTL), les pôles de compétitivité (douze pôles cités dans la cartographie), les pouvoirs publics et Syntec informatique. Selon le Livre blanc publié le 7 mars, les cinq plans d'action qui seront élaborés d'ici à la fin de l'année 2007 portent sur : - l'ouverture et le développement du marché (décloisonnement, exigences d'interopérabilité, etc) ; - la structuration et la consolidation des fournisseurs de technologie (renforcement des fonds propres, soutien juridique, organisation des réseaux d'acteurs, etc) ; - les transferts technologiques et essaimages ; - les compétences et la formation (adéquation et/ou écart entre l'offre de formation existante et prévue à moyen terme, attractivité du secteur) ; - l'anticipation des ruptures technologiques (renforcer l'écosystème de R&D, depuis la recherche publique jusqu'à la participation aux programmes européens). (...)

(09/03/2007 15:52:28)

Vote ouvert pour le Prix Excellencia 2007 des femmes ingénieurs high-tech

En dépit de la journée du 8 mars, force est de constater que peu de femmes accèdent aux très hautes fonctions. C'est donc pour récompenser les spécialistes les plus reconnues dans 5 domaines des nouvelles technologies que pour la troisième fois, les Français vont élire « les femmes high-tech de l'année ». Un vote en ligne a été ouvert lors de la journée des femmes ; il sera clos en juin. Les trophées seront remis le 15 octobre 2007 pour ces femmes ayant démontré une certaine réussite à la fois sur les plans professionnel et personnel. Les 5 catégories concernent la recherche fondamentale et la recherche appliquée (ingénieur en centre de recherche) ; recherche, développement, marketing de l'innovation (ingénieur chez un fournisseur) ; gestion, production et projets innovants (ingénieur chez l'utilisateur). La dernière catégorie n'est pas la moins intéressante puisqu'elle valorise les étudiantes ou les jeunes filles « ayant pour projet professionnel de s'orienter vers la high-tech ». C'est une manière d'attirer l'attention sur une réalité inquiétante : la proportion de candidates aux concours d'entrée dans les écoles d'ingénieurs ne dépasse pas les 25% ces dernières années. Et une fois diplômées, bon nombre d'entre elles s'éloignent des métiers de l'ingénieur. Et même si selon Eurostat, la France se situe dans le peloton de tête en Europe pour l'éducation des jeunes filles et dépasse sensiblement ses concurrents économiques immédiats (Royaume Uni et Allemagne), selon Excellencia « tous les observateurs s'accordent pour souligner la grande différence avec les pays les plus dynamiques économiquement dans le monde high-tech (Chine, Inde, pays de la zone Pacifique). La forte féminisation des métiers high-tech et des cursus d'ingénieurs y est particulièrement forte et constitue un atout non négligeable pour l'avenir économique de ces nouveaux concurrents. » (...)

(08/03/2007 16:00:17)

La femme est (aussi) l'avenir de l'informatique

Cette fois, la cause est défendue sur tous les fronts. Des enseignants et directeurs d'écoles jusqu'à l'Apec, en passant par les officines conseillant nos dirigeants. « Dans un monde où les femmes contrôlent ou influencent 80% des décisions de dépenses, alors que 90% des produits et services sont conçus par des hommes, le hiatus est devenu trop important pour que l'on se permette de négliger son impact sur la marche et les résultats des entreprises », dit le Gartner. L'écho est donné par la Conférence des grandes écoles qui soutient l'argument « Ingénieures : un avenir au féminin » avec une campagne de sensibilisation amorcée aujourd'hui 8 mars, à Paris, à l'ESIEA (école d'ingénieurs informatique et électronique) et à l'Estaca (Levallois, école d'ingénieurs des industries du transport). Jusqu'au 13 avril s'enchaîneront ainsi une dizaine de rencontres-débats avec les parties concernées : conseillers d'orientation, parents d'élèves, enseignants, associations de femmes ingénieurs, anciens des écoles... Parmi les établissements impliqués, se retrouvent la plupart de ceux qui alimentent le vivier des futurs informaticiens et consultants intervenant dans le secteur des technologies de l'information : le 15 mars à l'ENST Bretagne (SupTélécom), le 21 mars à l'institut d'optique (pour les écoles de Paris-Sud, Polytechnique, Supelec, HEC, Ifips d'Orsay), le 21 mars à l'Estaca de Laval, le 24 mars à l'école d'ingénieurs informatique, automatique, électronique de Valenciennes et le 27 mars à Bordeaux, le 29 mars aux Arts et Métiers de Paris (avec l'EPF de Sceaux, l'école d'ingénieurs des technologies de l'information et du management de Villejuif, l'ESIEA d'Ivry, Telecom INT et INT Management), le 31 mars à l'ENS Chimie de Lille et le 13 avril à l'Esigelec de Rouen. De même, la conférence des directeurs des écoles d'ingénieurs (CDEFI) fait de la valorisation des carrières professionnelles des femmes son cheval de bataille pour conforter le taux de féminisation des cohortes d'ingénieurs (20% au début des années 90, 25% en 2005). Le projet européen Prometea que pilote la CDEFI pendant 26 mois (jusqu'en décembre 2007) est une étude qualitative axée sur une comparaison des parcours professionnels des hommes et des femmes dans la recherche et en R&D dans 13 pays du continent, avec la contribution de 18 partenaires académiques, industriels et associatifs. En octobre prochain (les 26-27), un colloque fera le point sur ce thème, avant la publication des résultats de l'enquête prévue pour décembre, à destination des acteurs concernés (pouvoirs publics, financeurs, comités scientifiques, départements R&D des entreprises). 21% de femmes en informatique, 44% dans le secteur études-conseil Pour l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres) qui s'est intéressée au sort des femmes de 40-45 ans, celles-ci ont une nette tendance à relativiser l'effet « plafond de verre » qui se traduit par un taux voisin de 10% de femmes aux postes de dirigeants. Elles assument en bloc et en général : - le rejet du carriérisme, ce qui fait de leur parcours une accumulation d'expériences et d'apprentissages plutôt qu'une course à la réussite, une notion qu'elles assimilent d'ailleurs plus à un équilibre entre sphère professionnelle et sphère personnelle ; - des parcours le plus souvent non linéaires, fruit du hasard ou d'un choix au feeling plus que résultat d'un choix stratégique ; - l'importance de leur propre attitude, qu'elles se reconnaissent dans l'un des trois catégories repérées : les pro-actives, les opportunistes ou les suiveuses. Il reste que, d'après le palmarès des taux de féminisation des emplois cadres selon les secteurs d'activité, l'informatique tire encore trop peu parti de cet apport. A l'embauche, la profession compte une femme informaticienne (21%) pour quatre hommes. Pour l'industrie pharmaceutique, le taux est de 54% ; et de 44%, pour la fonction études et conseil. Selon le Gartner, en Europe, à peine 6% des services informatiques des entreprises sont dirigés par des femmes, contre 20% en Amérique du Nord. Et à l'horizon 2012, si rien ne change dans les comportements, 40% des femmes travaillant dans le secteur des technologies de l'information se seront éloignées des voies classiques d'évolution de carrière de ce secteur (chef de projet, etc.). De quoi susciter des actions et réactions... jusqu'au 8 mars 2008 et la prochaine journée des femmes. (...)

(07/03/2007 15:30:01)

Plus de femmes dans l'informatique mais peu avec des responsabilités

La société a donné une journée aux femmes, le 8 mars, dont la présence au sein de la population française se monte à 51%. Une étude de la WWWICT (Widening Women's Work in Information and Communication Technology) parue en 2004, montre cependant que la féminisation dans l'informatique est en constants progrès, puisqu'elles occupent des postes dans toute la chaîne. Il est de moins en moins rare de voir des femmes faire du développement, être chef de projet ou occuper un poste lié aux activités en ligne. Reste que les postes à responsabilité semblent leur être toujours fermés. Selon une étude de la Darès (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) datant de 2002, elles occuperaient dans l'informatique 20% des postes de cadres. Ainsi, à la question : "Pensez-vous que les femmes ont les mêmes chances d'occuper un poste à responsabilité que les hommes ?", posée sur le sites Monster.fr et feminin.monster.fr, 76% de femmes ont répondu par la négative ! De même, pour un tiers des femmes qui ont accepté de répondre à ce sondage, il est difficile de concilier vie professionnelle et vie privée. Enfin, Monster indique qu'elles sont 51% à répondre qu'il existe un écart de salaire de 20% entre elles et les hommes, une internaute sur quatre estimant même que "dans le contexte actuel, l'écart se creuse à 25%". Quant à la journée de la femme, 15% des femmes répondent que cela permet une prise de conscience des inégalités hommes/femmes. (...)

(06/03/2007 17:18:17)

Innovation et technologies de l'information contribuent à la croissance de la productivité... et de l'emploi

Plus les entreprises utilisent les technologies de l'information, meilleure est leur productivité. Et plus elles innovent, plus elles contribuent à la création d'emplois. Cette fois, ce sont les données chiffrées qui le disent. Selon les études du Sessi (Service des études et des statistiques industrielles) de la Direction générale des entreprises, la productivité des entreprises croît effectivement avec la sophistication des équipements. Entre firmes équipées de progiciels, d'extranet, de centres d'appels, et celles qui s'en passent, le différentiel de productivité est net (environ 11%). Les entreprises dont plus de la moitié des salariés utilisent le courrier électronique ont une productivité supérieure de 17% (en 2004). Le recueil d'information sur les clients via un site Web procure un avantage de performance allant jusqu'à 5%. Cette analyse économétrique porte sur 2312 entreprises sur la base de neuf indicateurs « TIC » : de l'utilisation d'un outil logiciel avancé (ERP, outil de travail collaboratif, outil décisionnel, etc.) jusqu'à l'utilisation des réseaux (Internet, intranet, site Web, commerce électronique, etc.). Selon une autre étude de la même Sessi (comparaison de données recueillies auprès de 8000 entreprises entre 2002 et 2004), un bon tiers des entreprises industrielles (36%) de dix salariés et plus ont été engagées dans des activités d'innovation de produit ou de procédé. Le taux monte même à 54% s'il est tenu compte des innovations organisationnelles et de marketing. Et là encore, le recours aux technologies de l'information et de la communication est omniprésent. Sans surprise, les secteurs de l'automobile, de la pharmacie, des équipements électroniques et électriques sont parmi les plus innovants. La taille de l'entreprise joue en faveur de la capacité à innover. Toutefois, les PME qui fournissent un effort en R&D comparable à celui des grandes entreprises (environ 5% du chiffre d'affaires) réussissent à transformer cet effort en innovation puis en chiffre d'affaires, avec un rendement similaire à celui des grandes. Fait corrélatif, selon la DGE, les petites entreprises bénéficient moins souvent d'aides fiscales à l'innovation (8% d'entre elles) que les grandes. Un constat en forme d'aveu (insuffisance de considération pour les PME) d'autant plus que, statistiques à l'appui, les entreprises innovantes (toutes tailles confondues) créent davantage d'emplois. Entre 2002 et 2004, l'emploi a progressé de 2,3% dans les entreprises industrielles reconnues comme innovantes (selon les critères de la DGE/Sessi) et de 0,7% pour les entreprises en panne d'innovation. Ce qui, en plus, ne prend en compte ni les entreprises qui ont disparu (pour avoir pris un risque trop grand ou pour avoir été distancé par les concurrents), ni celles créées durant cette période. (...)

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