Flux RSS

Emploi

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1541 documents trouvés, affichage des résultats 1121 à 1130.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(16/02/2007 11:16:07)

Le Pacte PME revu par ses initiateurs, version campagne électorale

« Ce n'est pas avec une politique égalitariste de soutien aux PME que peuvent émerger des champions nationaux ». En présentant le nouveau livre blanc du Comité Richelieu, d'emblée, Emmanuel Leprince, son délégué général, met en exergue l'apport mais aussi les limites du Pacte PME, et autre plan « gazelles » visant à soutenir la croissance des petites structures. Le premier retour d'expérience du Pacte, avec treize organisations professionnelles signataires (dont le Cigref et la fédération Syntec), onze pôles de compétitivité, une trentaine de grands comptes et près d'un millier de PME, indique déjà un fort intérêt pour un tel dispositif d'intensification des contacts entre grands donneurs d'ordre et PME. Mais « il faut aller plus loin », martèle ce représentant du Comité initiateur de ce Pacte avec Oseo-Anvar. Aller plus directement vers un « Small Business Act » à l'échelle européenne. Car suivre l'indicateur achat (part des PME dans les achats des grands comptes) comme le veut le Pacte à la française, n'amène pas forcément à reconnaître le rôle-clé de la R&D de ces structures. « Il suffirait qu'une centaine d'entreprises accède au rang de leaders mondiaux, jugés au poids de leur investissement en R&D, en cinq ans, pour que la France rattrape son retard », résume Emmanuel Leprince. Ce raisonnement part du constat d'un tissu économique, porteur de R&D, beaucoup plus clairsemé en Europe (0,72 entreprise par million d'habitants, parmi le Top 1000 des acteurs R&D établi par le ministère de l'industrie britannique), qu'aux Etats-Unis (le taux est de 1,44) ou au Japon (1,62). Mobilisation positive Un objectif à cinq ans ! C'est la durée d'un mandat présidentiel et, donc, la borne d'étape suggérée pour une politique qui viserait à faire grimper dans le classement mondial une poignée de champions nationaux. Une politique qui miserait sur une « mobilisation positive » de tout l'écosystème autour des meilleures PME innovantes. Car mobilisation ne signifie pas discrimination positive (un point particulièrement sensible pour l'accès des PME aux marchés publics) qui serait contraire au principe de l'OMC. L'Europe des 27 prend d'ailleurs la voie d'un traitement privilégié pour les PME, les ministres des Affaires étrangères de l'Union ayant adopté ce lundi 12 février un texte dit « de compromis » à cet égard, entre les pays favorables et les pays opposés à ce type de dispositif (selon Le Monde, 14/02/07). Sur cette même ligne, les sept étapes préconisées par le Livre Blanc du Comité Richelieu visent autant l'élargissement du Pacte PME à d'autres acteurs (banques, investisseurs, laboratoires publics) que la part prise (ou à prendre) par les pouvoirs publics dans cette mobilisation positive. Tout en insistant sur la nécessité d'une sélection plus stricte des PME concernées, pour mieux cibler et éviter l'écueil du saupoudrage. Le label d'entreprises gazelles, sur la base de deux années successives de croissance, est déjà un signe de volonté de croissance de la part de l'entreprise. Mais ce critère reste fort limité pour cerner un potentiel de « champion national » fondé sur l'investissement en R&D. La dynamique des pôles de compétitivité, associant des PME à des projets, parfois en chefs de file, peut être un des mécanismes de repérage de ces graines de champions. Avec Oseo, comme acteur central, « naturel puisque déjà organisme porteur du Pacte PME », suggère le livre blanc. (...)

(15/02/2007 17:03:09)

600 000 informaticiens en 2015 (selon CAS/Darés)

Le rapport « Les métiers en 2015 » co-écrit par le CAS (Centre d'analyse stratégiques) et la Darés (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) examine en détail une vingtaine de domaines professionnels sous l'angle de la demande et de l'offre de travail. Sans réelle surprise si l'on s'en réfère aux dernières analyses d'emploi dans l'informatique, qui montrent d'excellents chiffres en 2006 et des perspectives sur des bases semblables voire meilleures en 2007, cette étude indique que dans huit ans, la France devrait compter un peu plus de 600 000 informaticiens, alors qu'ils n'étaient que 200 000 en 1985, près de 300 000 dix ans plus tard et que la barre des 500 000 devrait être franchie en 2010. Ces chiffres sont très encourageants pour les collégiens et étudiants qui cherchent une carrière aux perspectives florissantes. Moins de cadres et plus de techniciens Sur l'ensemble du secteur, 224 000 créations nettes d'emplois seraient faites, réparties en 149 000 pour les « informaticiens », 60 000 dans la filière « personnels études et recherche » et 15 000 seulement dans celle « ingénieurs et cadres de l'industrie ». A noter toutefois qu'il n'y a pas de grands projets créateurs d'emplois de cadres en vue, comme ce fut le cas il y a quelques années avec le passage à l'an 2000 ou à l'euro. De plus, beaucoup d'entreprises sont maintenant équipées en informatique : on s'orienterait plutôt vers des activités de maintenance et moins vers du développement. Et contrairement à la tendance actuelle, on pourrait avoir à l'avenir moins de cadres et davantage de techniciens. A court terme cependant, le rapport souligne que les recrutements se focalisent « sur les jeunes diplômés de niveau Bac+5 et parfois uniquement les diplômés de certaines écoles d'ingénieurs. Si les employeurs ne diversifient pas leurs profils de recrutement, des difficultés à recruter pourraient surgir. » Enfin, si ce rapport montre explicitement que l'informatique continuera de recruter, il indique également que seules les personnes dotées d'un excellent bagage universitaire ou sortant des meilleures écoles pourront prétendre aux fonctions de cadres. La promotion pourrait être beaucoup plus difficile qu'aujourd'hui. Et la sélection, conditionnant ensuite la carrière, pourrait se faire dès le départ, à la fois par le choix des études et par l'obtention d'un bon diplôme d'une grande école. (...)

(15/02/2007 17:08:11)

Alcatel-Lucent : au débrayage prévu, succède la grève

Suite à l'annonce de la suppression d'emplois chez Alcatel-Lucent, avec la fermeture de ses deux sites de Rennes et des activités regroupées à Orvault et Lannion, l'intersyndicale (5 syndicats) qui avait prévu un débrayage de deux heures, a transformé ce mouvement en grève sur plusieurs sites. « Ce ne sont pas 1 468 postes qui vont être supprimés, mais au moins 1 800 car il ne faut pas oublier les intérimaires, CDD et sous-traitants. La direction ne prend pas en compte les emplois indirects », indique Jean-Pierre Clavaud, délégué CGT sur le site d'Orvault. Les raisons de cette colère sont multiples. Mais la principale est « cette politique de suppression d'emploi financière, car le secteur n'est absolument pas menacé. Le groupe veut procéder à des transferts dans des pays à bas coûts, c'est scandaleux », poursuit Jean-Pierre Clavaud. Ironie tragique de ce bras de fer : à l'heure où, sous le choc, les salariés réfléchissaient à leur avenir et aux suites à donner à leur mouvement, un communiqué de presse était publié sur le site de l'opérateur, annonçant un important contrat : « Barcelone, le 15 février 2007 - Alcatel-Lucent a signé un contrat avec T-Mobile, la branche mobile de Deutsche Telekom, un des plus grands fournisseurs de services au niveau mondial, pour moderniser son réseau GSM avec les dernières technologies radio GSM/Edge et améliorer de manière spectaculaire sa vitesse. (...) Selon les termes de l'accord, Alcatel-Lucent remplacera plusieurs milliers de stations de base GSM installées dans le réseau de T-Mobile par ses dernières stations de base multistandards 9100 MBS. » (...)

(14/02/2007 16:46:48)

DevCamp: les «pros» du logiciel libre préparent un système pré-configuré pour Emmaüs

Durant une semaine, du 18 au 23 février, une trentaine de développeurs venus des quatre coins d'Europe prend ses quartiers à Soissons pour un DevCamp inédit, destiné à mettre la touche finale à un projet déjà bien avancé. A savoir: la production et la diffusion (libre) d'un système pré-configuré adapté aux besoins des écoles et des enseignants (animation, production de documents multimédia, bureautique, découverte de l'informatique, etc). Une première étape de production est déjà franchie, sous la bannière de Debian-edu/Skolelinux, communauté de bénévoles à l'origine de la diffusion en milieu scolaire d'outils Gnu-Linux autour du système noyau Linux. L'association hôte de cet atelier intensif, le Cetril (centre européen de transfert et de recherche en informatique libre), a aussi organisé la suite de l'opération en y associant les communautés Emmaüs de Soissons et de Forbach (un autre haut-lieu de la production de logiciels libres avec le groupe SchlossGul). Car, précise Matthieu Duplouy, organisateur technique de la semaine (pour le Cetril), «l'atout majeur de ce projet est de viser la réutilisation de matériel informatique ancien, en tant que client léger, et de le faire fonctionner avec des performances identiques à des postes tout neufs ». Autant dire, rendre accessible cet équipement à tous types d'écoles, même et surtout sans grands moyens. Mais pour mettre la touche finale à ce projet, multilingue et soumis à de nombreuses contraintes logistiques (production d'un CD d'installation plug and play, documentation), les développeurs-concepteurs, rompus au travail collaboratif à distance, ont besoin de se rencontrer. Dont acte. Ce DevCamp de cinq jours, accueilli à Sainte-Croix de Belleu, est financé par les partenaires de Cetril (un budget de moins de 10000 euros, selon Marie-Laure Daïnesi, directrice du centre). Et dans la foulée, les trente comparses pourront poursuivre leurs échanges au Fosdem (Free & OpenSource developer European Meeting) à Bruxelles, les 24 et 25 février. (...)

(14/02/2007 16:43:01)

Pour l'emploi informatique, l'année 2007 s'annonce plus chaude encore que 2006

«Mieux encore qu'en 2006» : selon le panel Apec (11 000 employeurs interrogés en fin d'année), les entreprises prévoient de recruter de 38 000 à 45 000 informaticiens cette année. L'an dernier, la fourchette était de 36 800 à 39 800. Estimation qui s'est concrétisée avec 35 300 embauches effectives. Soit une hausse des recrutements réalisés de 28% sur 2005. Cette année, les plus optimistes envisagent de poursuivre à ce rythme (+27%), les plus mitigés se fiant à une progression de 8%. C'est d'ailleurs la tonalité du marché de l'emploi pour l'ensemble des cadres, atteignant des records historiques en volume d'embauches cadres (plus de 200 000 en 2006), et dont la croissance s'avère «solide et durable», estime l'Apec. Divers facteurs concordent en ce sens. D'abord, une fourchette basse de prévision de postes ouverts pour 2007 nettement supérieure aux embauches réalisées en 2006. «Comme dans les années 1999-2000», précise l'Apec. En informatique, durant ces années de surchauffe, les prévisions allaient jusqu'à 55 000 embauches pour près de 45 000 postes effectivement pourvus. Mais cette année, l'offre d'emploi cadres est orientée à la hausse pour tous les secteurs et presque toutes les fonctions. Et, l'effet retard jouant, en 2007, c'est la fonction « Etudes, Recherche et développement » (porte d'entrée traditionnelle des débutants) qui devrait le plus progresser (jusqu'à +30%, haut de la fourchette de prévision d'embauche). La phase ascendante d'un cycle La confiance des entreprises en cette relance solide se manifeste aussi dans la nette remontée d'intérêt pour les jeunes cadres (de +9% à +25%) et surtout pour les profils débutants (jusqu'à 10% de postes ouverts en plus par rapport à 2006). Et ce n'est qu'un début. Selon l'Apec, au vu des deux précédents cycles qu'a connu depuis vingt ans le marché de l'emploi, la phase ascendante de ce troisième cycle qui a débuté en 2004, progresse régulièrement vers de niveaux élevés. Elle semble beaucoup moins erratique que lors des précédentes bouffées (celle de 1999-2000, notamment) et pourrait bien, du coup, durer encore quelques années. Mais non sans le retour d'une certaine tension. Car, rappelle Catherine Martin, présidente de l'Apec, « dans ce contexte porteur, le risque reste de voir coexister un chômage alimenté par des formations de base insuffisantes, et des difficultés croissantes à recruter les compétences voulues... sur un marché plus que jamais hyperconcurrentiel ». Pour le secteur informatique (accaparant le quart des prévisions d'embauche cadres), c'est déjà le cas. (...)

(13/02/2007 10:58:15)

C'est après la pause café du matin que les internautes consultent les sites d'emploi

Qu'elles soient au chômage ou en poste, les personnes qui cherchent à travailler ou à évoluer professionnellement obéissent toutes à un rite immuable : elles se connectent juste après la pause café du matin sur leurs sites d'emplois préférés. Ensuite, de chez eux, d'un web-café ou du travail, elles surfent allégrement tout au long de la journée ; leurs connexions diminuent pendant la sacro-sainte pause déjeuner, remontent à 15h au même niveau qu'à 11h pour décroître ensuite à partir de 18h. Wilhelm Laligant, directeur général du cabinet de recrutement Advancers Executive s'est livré à une enquête qui met à mal certaines théories de médias-planners ou organisateurs de « chats en direct » : pour avoir du trafic sur l'emploi, inutile d'imaginer un rendez-vous en dehors des horaires de travail, puisque les pics de connexion sont calqués dessus. « Mieux, indique Wilhelm Laligant, les gens ne regardent pas les annonces le week-end, jours visiblement consacrés au repos ! En revanche, on observe des pointes les lundi et jeudi. De même, j'ai constaté 6 fois moins de fréquentation le 25 décembre 2006 qu'en période normale et 8 fois moins de fréquentation le 31 décembre ! » Enfin, le DG d'Advancers Executive souligne une fréquentation annuelle cyclique, « en M », avec des sommets aux mois de mars et octobre. Pour évoluer avant l'été, il faut vraiment envoyer ses candidatures avant les vacances de Pâques ! » 2007 obéira-t-elle à ces mêmes règles ? On peut le penser, d'autant qu'il y a un mois, les prévisions d'Advancers Excecutive en matière d'emplois en informatique étaient excellentes. « On risque la surchauffe, renchérit Wilhelm Laligant dont le cabinet publie mensuellement un baromètre du recrutement des cadres. Ce secteur fait un bond de 64% par rapport à janvier 2006. L'année dernière a été marquée par le boom du secteur Banque-Assurance, 2007 devrait être l'année IT. Nous revivons actuellement les situations des années 1999-2000, avec un marché non pas d'employeurs mais de candidats. » (...)

(12/02/2007 17:27:31)

Les chercheurs (re)prennent date avec les candidats à la présidentielle

«Sans appartenance politique partisane», les docteurs es sciences cherchent à faire entendre leur cause dans le concert d'interpellations faites aux présidentiables. Donnant ainsi écho aux promesses électorales de relance des investissements dans l'innovation et la recherche en tant que vecteurs essentiels du développement économique, un colloque est organisé par la confédération des jeunes chercheurs (CJC) vendredi prochain, 16 février, à Strasbourg, auquel est annoncée la participation de François Bayrou, de Corinne Lepage, de Ségolène Royal et, sous réserve, de l'UMP. Alors qu'un jeune docteur sur quatre (seulement) trouve place dans la recherche publique et l'enseignement supérieur, cette relance implique de toute évidence de ne pas cantonner le débat au seul financement par l'Etat de la recherche. Ni même aux suites à donner au « Pacte pour la Recherche » et à la mobilisation des chercheurs (Etats généraux de Grenoble de 2004). Comme le rappellent les chercheurs du mouvement «Sauvons la recherche », «le retard de l'innovation et de la recherche industrielle en France et en Europe est indiscutable... En proportion du PIB, la dépense nationale de R&D des entreprises a baissé de 7% depuis 2002 ». Une lettre ouverte de l'association nationale des docteurs es sciences (Andès, partenaire de la conférence du 16 février) enfonce le clou du retard de la France dans tous les domaines ayant grand besoin du recours de la médiation scientifique (services fondés sur la gestion de la connaissance, ou Knowledge-Intensive-Based-Services). Plus généralement, cette faiblesse aux interfaces du monde de la recherche et de l'entreprise et ce retard français ont «des causes multiples», comme le commente le collectif Sauvons la recherche. «Très peu de nos cadres et dirigeants industriels ont eu une formation par la recherche. Ce sont en général des ingénieurs, qui préfèrent recruter d'autres ingénieurs sortis des mêmes écoles professionnelles plutôt que des docteurs, alors qu'au niveau international, l'expérience en recherche est valorisée par le simple fait que le diplôme de référence est le doctorat. Plus généralement, il y a une dichotomie marquée entre les cultures de recherche et d'entreprise dans notre pays ». Mais que peuvent les politiques à cette relative indifférence du monde des entreprises? Aux uns et aux autres d'esquisser des réponses lors de ce colloque. En poste en entreprise Les «bac+8 et plus» en informatique, électronique et autres disciplines scientifiques associées (sciences de l'ingénieur, maths appliquées), plutôt mieux lotis que d'autres spécialités, puisque 51% se retrouvent en poste en entreprise trois ans après la thèse (étude Cereq 2005), n'échappent cependant pas à la menace de sous-emploi. Concernant ce secteur, l'Andès a répondu favorablement à la sollicitation de la fédération Syntec: « Nous prévoyons de participer avec le Medef à une opération « tour de France de l'innovation", qui s'étalera sur 3 ans, et qui devrait permettre de communiquer largement et efficacement auprès des entreprises sur l'intérêt de la recherche et des docteurs», confie Benoît Braïda, vice-président de l'Andès. A suivre. (...)

(09/02/2007 18:05:01)

L'organisateur du salon E-commerce lance un forum E-marketing

Après avoir proposé un salon du E-Commerce en septembre 2006 qui, pour sa troisième édition, a accueilli 6 000 visiteurs et 250 intervenant, E-Business Info récidive en proposant le premier Forum E-Marketing qui se déroulera à la Cité des Sciences de Paris, les 12 et 13 février 2007. Alain Laidet, commissaire général du Forum Marketing, résume les enjeux de ce rendez-vous : « La convention de septembre est consacrée au E-commerce au sens large. Depuis deux ans, nous réfléchissions à une autre manifestation pour compléter ce cycle de conférences. Nous souhaitions qu'elle soit plus orientée E-marketing, car Internet capte aujourd'hui 10% des budgets marketing des entreprises. Il s'agit de leur présenter toutes les techniques de promotion, d'acquisition et de fidélisation que l'on peut mettre en oeuvre en ligne. » Cette initiative devrait permettre aux professionnels de se rencontrer et d'explorer de nouvelles voies : désormais, la vente sur Internet atteint des sommets. L'étude réalisée en septembre dernier par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour le compte de la Fevad (Fédération des entreprises de la vente à distance) et de La Poste indiquait que 41% des Français qui achètent à distance font leurs achats sur la toile et que « les cyberacheteurs ont un rythme de consommation plus élevé que la moyenne des acheteurs à distance. » Depuis, les études ont confirmé cette tendance : une autre enquête Fevad/Direct Panel menée début janvier montre que 68% d'internautes ayant fait un achat au cours des deux derniers mois de l'année avaient l'intention de faire les soldes sur Internet (alors que 31% d'entre eux disaient avoir fait les soldes sur Internet en 2006). Mais le marketing s'adresse aussi aux entreprises qui veulent davantage de visibilité ou qui s'interrogent sur la sécurité et le paiement en ligne. Deux jours sont donc prévus pour faire le tour d'un sujet qui devrait devenir récurrent. L'accès au salon et aux conférences sont gratuits (pré-inscription nécessaire), mais les formations qui y seront dispensées sont payantes. Programme et inscription sur ebusiness.info (...)

(08/02/2007 15:52:33)

Le fonds social européen finance la GPEC des pôles de compétitivité

Autour de Grenoble et de son pôle de compétitivité Minalogic, les aléas des industries informatiques et électroniques constituent de fait un thème d'exploration intéressant pour envisager les chambardements socio-économiques, mais aussi les besoins de compétences dues aux mutations technologiques. Avec Grenoble Ecole de Management pour chef de file, une étude est lancée, financée par le Fonds social européen à hauteur de 1,2 M€ (budget total de 1,6 M€) pour mettre sur pied une méthode d'anticipation des transformations industrielles (Matri). En arrière-plan de ce programme, l'observation des mouvements de fond, de redistribution et d'implication des divers types d'acteurs (industrie, recherche, enseignement) suscités par la constitution des pôles de compétitivité et autres clusters européens. L'équipe de ce projet est constituée de partenaires industriels et académiques, dont Capgemini, STMicorelectronics, les syndicats CFE-CGE, FhG Gesellschaft, AEPI (agence de développement de l'Isère), l'INPG (polytechnique Grenoble), Politecnico di Torino, Hebley Management College et Fondazione Istud. A terme, durant l'année 2007, Matri devrait être le nom de baptême d'une plateforme de connaissance accessible en ligne, destinée à diffuser et assister les bonnes pratiques en matière d'anticipation des changements sociaux, organisationnels, humains et des besoins de compétences locales. Avec une base de connaissance, des outils de e-formation, et, pour en préparer l'usage auprès des futures générations de cadres, la mise sur pied d'un programme de formation à destination des élèves des écoles de management et écoles d'ingénieurs. (...)

(06/02/2007 16:59:23)

Transmeta, contraint de vivre au crochet de ses licences, licencie

Vague de licenciements chez Transmeta. Présenté comme le tueur d'Intel lors de sa création en 1995, le groupe n'en finit plus de réduire son champ d'activité. En 2005, il a arrêté la fabrication de ses processeurs pour devenir une société de services classique spécialisée dans l'ingénierie et les processeurs. Deux ans plus tard, les prestations fournies à deux principaux clients - Microsoft et Sony - se sont terminées sans que d'autres n'aient pris la relève. « En conséquence, le temps facturé pour nos ingénieurs a baissé au point que les projets en cours ne suffisent plus pour couvrir les coûts associés à ce business », regrette Lester Crudele, PDG de Transmeta depuis le mois dernier. La société a donc supprimé 75 postes, soit 39 % de ses effectifs, vendredi dernier et devrait se séparer de 25 à 55 autres salariés au cours du prochain trimestre. Elle fermera aussi ses bureaux à Taïwan et à Tokyo. Comment la société compte-t-elle survivre ? En vivant sur les droits intellectuels que lui rapportent les processeurs Crusoe et Efficeon, fabriqués par d'autres vendeurs comme AMD. Fujitsu, Toshiba, Nec et Sony sont également des licenciés de Transmeta. « Nous pensons qu'en consacrant notre temps et nos ressources au développement de nos propriétés intellectuelles, nous sommes mieux à même de servir nos clients intégrateurs, et nous pourrons alors développer de nouveaux produits pour rendre nos technologies accessibles au plus grand nombre », explique Lester Crudele. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >