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(06/02/2007 15:35:22)

L'industrie des jeux vidéo dessine l'informatique de demain

L'informatique ubiquitaire, les objets intelligents, le groupware en «grande largeur», mais aussi une économie de projet et une organisation spécifiques, sur fond de méthodes agiles : autant d'avancées caractéristiques de la conception vidéoludique dont s'inspirent désormais, volontairement ou indirectement, les acteurs de l'informatique en général. Telle est la démonstration ouverte au débat, par les spécialistes des jeux vidéo et du « Serious Game » (type Second Life), lors de la soirée du 12 février (18h30) à la maison des arts et métiers (Paris 16e). A l'heure où nos parlementaires approuvent la décision gouvernementale d'un crédit d'impôt soutenant la création de jeu vidéo, cette conférence-débat organisée à l'initiative des anciens élèves de trois écoles spécialisées se présente comme une contribution à la reconnaissance respective de secteurs grands consommateurs de technologies. Comme en témoignent, par ailleurs, les attributs professionnels des intervenants de cette réunion : Stéphane Natkin, directeur de l'école du jeu et des médias interactifs (Enjmin) et professeur au Cnam (Laboratoire Cedric, équipe Réseaux, systèmes et multimedia), Pascal Estraillier, directeur du laboratoire d'informatique et d'imagerie industrielle à la Rochelle, mais aussi les chefs d'entreprises José Sanchis, DG de Lexis Numérique (agence de communication interactive), Geoffroy Sardin, DG d'Ubisoft (éditeur de jeux), Olivier Lombart, dirigeant de NetDivision (Web Design et e-marketing). Avec l'ancrage un peu plus affirmé de ce secteur dans l'économie nationale (pôle de compétitivité, partenariats technologiques divers), ce type d'échanges informels contribue à lever un peu plus les barrières entre secteurs producteurs d'innovations. Les enseignants-chercheurs en informatique ne s'y trompent d'ailleurs pas. C'est ainsi que le dernier congrès annuel du Specif (association des personnels-enseignants chercheurs en informatique), réuni à Bordeaux les 11 et 12 janvier, s'est intéressé aux « nouvelles frontières de l'informatique » afin de « démêler dans tout ce qui se fait, ce qui est (encore) du ressort des informaticiens, et ce qui est désormais du ressort d'autres disciplines ». Avec, au coeur de cette réflexion, une visite guidée (par Stéphane Natkin) de « l'univers des jeux vidéo » en tant que révélateur d'usages de plus en plus sophistiqués des technologies qui se retrouvent dans d'autres industries (architecture de réseaux collaboratifs, synthèse d'images et de sons, interfaces, systèmes génératifs, etc.). (...)

(05/02/2007 17:04:12)

La sécurisation des parcours professionnels au coeur de la réflexion gouvernementale

Il y a les déclarations qui indiquent à la fois que le chômage est en baisse , et le doute lorsque sur le terrain on découvre une situation nettement moins favorable : seule une PME sur dix aurait recruté au dernier semestre 2006. Les effets à venir du « papy boom » et de la mondialisation conjugués à cette crise de l'emploi, ont conduit les pouvoirs publics à s'interroger sur la professionnalisation tout au long de la vie et à innover en instaurant le Dif par exemple. De leur côté, des professionnels comme Microsoft se sont également penchés sur la question de la formation nécessaire au cours de toute carrière. Nouvel épisode : un colloque se déroulera le 13 février 2007 sur la sécurisation des parcours professionnels, en présence du Ministre délégué Gérard Larcher. La motivation des pouvoirs publics est claire : « l'idée d'un besoin de sécurisation des parcours professionnels est née de la nécessité de concilier la mobilité croissante du marché de l'emploi et la sécurité des salariés. Le sentiment d'insécurité professionnelle est grandissant dans notre pays, alimenté par les évolutions du marché du travail. L'emploi est en effet moins stable aujourd'hui qu'hier : les mobilités professionnelles (changements d'employeur, entrées et sorties du chômage) se sont fortement accrues sur les trente dernières années, particulièrement pour les non qualifiés ; le passage par le chômage est plus fréquent et particulièrement long dans notre pays. De relativement rectilignes dans le passé, les trajectoires professionnelles sont devenues davantage heurtées. » Un an après l'échec du CPE (Contrat Première Embauche), le changement de stratégie du Gouvernement montre à l'évidence que des propositions sont actuellement étudiées pour rassurer les personnes en activité, ou non. (...)

(05/02/2007 17:02:57)

Les gazelles partenaires de centres de recherche publique vont très loin dans l'innovation

« Notre petite société n'a de raison d'être que par l'innovation. N'importe qui peut nous copier. Innover une fois, c'est facile, mais ensuite ? Comment structurer l'innovation ? » Ces réflexions sont résumées par Marc Alcantara, directeur stratégie et développement chez Préceptel, entreprise innovante en télécoms de Sophia-Antipolis née en 2003. Cette « gazelle » azuréenne possède le statut de Jeune Entreprise Innovante, une labellisation FCPI (Fonds Commun de Placement de l'Innovation, permettant de bénéficier de la qualification d'entreprise innovante, et de réductions fiscales) ainsi qu'un soutien financier auprès de l'Anvar et du Conseil Général des Alpes Maritimes. Pour se développer, ses dirigeants vont également frapper à la porte du laboratoire I3S (Informatique Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis) pour leur proposer un partenariat. Par pur hasard, le laboratoire se situe à quelques encablures de leurs bureaux. Surtout, I3S est l'unique laboratoire de l'Université de Nice - Sophia Antipolis dans les domaines de l'informatique, du traitement des signaux et de la théorie des systèmes, qui constituent ensemble la composante numérique des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (STIC). Cette unité mixte de recherche associée au CNRS regroupe, au 1er octobre 2006, 135 permanents dont 18 chercheurs et directeurs de recherches du CNRS, 10 de l'Inria et 80 enseignants chercheurs de ces disciplines dans toutes les UFR concernées de l'Université : Faculté des Sciences, École Polytechnique Universitaire, IUT. Un partenariat « gagnant-gagnant » Le professeur Michel Riveill dirige l'équipe Rainbow au sein de ce laboratoire. Il répond immédiatement par la positive à la demande de Préceptel qui fournit, à l'été 2006, des cartes UMTS et SIM au laboratoire. En échange, un doctorant de l'université a obtenu une bourse Cifre (dont le but est de renforcer les capacités technologiques d'une entreprise en faisant réaliser un programme de R&D par un jeune chercheur en liaison avec une équipe de recherche extérieure à l'entreprise ; cette convention est financée par le ministère de la Recherche) et travaille régulièrement chez Préceptel sur le projet Génécom. Autre accord : des modules de conseil vont être donnés à l'entreprise. Marc Alcantara précise aussi que des « proof of concept » (ou preuve du concept, étape classique en matière de projets de R&D, consistant à faire travailler pendant quelques jours une équipe de spécialistes, en l'occurrence ceux d'I3S, sur une problématique soumise par Préceptel) font partie du protocole d'accord. Les deux parties, enfin, collaborent avec d'autres partenaires à l'Ubiquarium Informatique de Polytech'Nice-Sophia (du latin ubique : « lieu ou structure dans laquelle l'informatique est en toute chose ou tout être »). Elles sont donc parties prenantes au projet de plateforme d'étude et de prototypage des usages de l'Informatique Mobile en Environnement Simulé, co-financé par différentes collectivités. Désormais, des projets communs entre la recherche publique et l'industrie azuréennes En 6 mois, la collaboration a porté ses fruits. A tel point que les deux partenaires répondent en ce moment ensemble à un appel d'offres dans le domaine des télécoms, avec de nombreux composants. Est-ce une victoire des pouvoirs publics et une première application du rapport Hetzel qui préconise le rapprochement entre universités et entreprises ? Pas vraiment. Le professeur Riveill précise en effet qu'il travaille depuis plus de 20 ans avec des entreprises de tailles différentes, participe à un réseau d'universités françaises et étrangères, sans exclusive. « Il faut arrêter le mythe des universitaires qui ne collaborent pas avec les entreprises, il y a de la place pour tous les types de recherche. Dans le rapport quotidien avec nos partenaires, chaque partie apporte à l'autre pour progresser, et chacun reste à sa place ». En d'autres termes, à I3S la recherche et à Préceptel le développement pour une collaboration en R&D protéiforme. Visiblement la synergie fonctionne, les moyens intellectuels conditionnant l'apport de moyens financiers. Qui a dit que les gazelles et la recherche publique française manquaient de souffle ? (...)

(02/02/2007 17:53:33)

Imagina met le cap sur les applications métiers de la 3D

Avec les débouchés de la 3D dans l'industrie automobile, dans l'aménagement du territoire et l'architecture, mais aussi, plus classique, dans l'animation numérique, le cinéma et la télévision (VFX), le salon Imagina qui s'est tenu du 31 janvier au 2 février sur le rocher de Monaco a fait le plein d'un nouveau mélange d'exposants, de visiteurs, de conférenciers... et d'acheteurs. L'objectif du changement de cap donné à cette 25e édition du rendez-vous monégasque étant d'en faire un rendez-vous du marché de la 3D (de la pré-production jusqu'à la post-production) et de ses applications métiers. Une des nouveautés de l'édition 2007 est la focalisation sur les apports de la visualisation et simulation 3D au secteur de l'automobile, avec la participation, notamment, de Renault, Virtools, Autodesk et Oktal (spécialiste de la simulation en réalité virtuelle, pour les études techniques et la formation, implanté sur trois sites à Toulouse, Paris et Aix-en-Provence). Le milieu du BTP (les grands projets) et de l'architecture (bâtiments et paysage) y trouve aussi une plateforme d'échanges avec des délégations venues de toute l'Europe. Un second souffle Lancé l'an dernier, le Forum européen de la Visualisation 3D qui occupe une bonne partie des trois journées d'Imagina 2007, donne ainsi un second souffle à ce salon qui vient de traverser une période de crise. L'Ina (Institut national de l'audiovisuel) s'étant désengagé après l'édition 2000. Le monde des loisirs, et surtout l'industrie des jeux vidéo, forte d'un marché estimé à 24 milliards de dollars (20 millions d'abonnés aux jeux en ligne en 2005), ne sont pas délaissés par ailleurs. D'autant plus que la relève est assurée, comme en témoigne, également, du fait de l'attrait de la diversification des débouchés, la forte représentation des écoles et instituts de formation à cette manifestation annuelle. Sachant que pour ces écoles, une partie minoritaire de leurs « promos » trouve employeurs dans les secteurs utilisateurs de 3D les plus divers. La France reste, de fait, un des territoires de prédilection - et d'exportation - des créateurs d'images, avec de plus, désormais, deux pôles de compétitivité (Cap Digital en Ile-de-France, 30 000 emplois directs annoncés, et Lyon Game). (...)

(02/02/2007 17:25:09)

Inquiétude des salariés d'Altis Semi Conductor à Corbeil-Essonnes

Depuis dix mois, suite à l'annonce du retrait d'IBM et d'Infineon, à l'horizon 2009, de leur filiale conjointe Altis Semi Conductor, les 1850 salariés de l'usine de Corbeil-Essonnes vivent dans l'attente des décisions concernant le plan social (PSE) annoncé en guise de préparation à l'arrivée d'un repreneur. «Actionnaires et clients exclusifs d'Altis, IBM et Infineon sont doublement responsables de la pérennité de l'activité d'Altis et de l'avenir industriel du site», rappelle un communique du syndicat CFE-CGC. Une première réduction d'effectifs a visé les CDD (une centaine de postes). Pour le site français estimé surdimensionné par rapport à la demande (utilisé à 75%, avec des coûts de production supérieurs de 30% à la fourchette de compétitivité du marché mondial), la solution envisagée par la direction consiste à s'aligner sur le modèle horaire d'organisation des usines d'IBM aux Etats-Unis et d'Infineon à Dresde. A savoir un passage de cinq équipes travaillant 8 heures (pour assurer le 24x7), à quatre équipes travaillant douze heures d'affilée. Une adaptation qui contribuerait, selon la direction, à une réduction d'effectif de 323 postes, assortie d'un dispositif de départ volontaire et d'accompagnement social adapté à la pyramide d'âge des salariés. Mais ce changement de temps de travail passant par une négociation syndicale est devenu le point de blocage. «Le PSE, au stade du livre 4, n'est toujours pas ouvert. Nous nous refusons à signer un chèque en blanc à la direction, sur la base de ces contraintes horaires, en l'absence de toute éventualité de reprise», explique Jean-Paul Brun, délégué syndical CFE-CGC. Selon les représentants du personnel (CFE-CGC et CFDT qui se sont retirés de la discussion en cours), «après de longues négociations, et alors qu'il existe des alternatives crédibles, la direction d'Altis vient de mettre fin à la négociation en liant la totalité du processus (la GPEC et «la définition de l'arrivée d'un repreneur») à l'aménagement des horaires. Ce que dément formellement la direction d'Altis Semiconductor en ces termes publiés dans un communiqué : «Avec le support de ses actionnaires et d'une entreprise spécialisée, Altis a engagé, depuis maintenant 6 mois, une recherche active de nouveaux partenaires. Celle-ci nous a permis de rencontrer plusieurs entreprises intéressées par le site et ses activités. Aujourd'hui les discussions continuent avec plusieurs d'entre elles et la direction reste plus que jamais mobilisée sur le sujet ». Dont acte. (...)

(01/02/2007 17:15:48)

L'Ile de France, Rhône-Alpes et Paca toujours en tête du recrutement informatique en 2006

Les bonnes nouvelles semblent s'accumuler dans le domaine de l'emploi : selon le ministère de l'Emploi, le taux de chômage s'établit à 8,6% au sens du BIT fin décembre 2006, la baisse étant de 10% sur l'année. Mieux : l'année aurait été particulièrement favorable aux informaticiens. Les études de cabinets privés vont dans un sens similaire : selon Advancers Executive par exemple, plus de 41% d'offres d'emplois ont été proposées aux informaticiens sur 2006, avec une très forte accélération sur le dernier trimestre. Une augmentation de 5% des CDI Le baromètre du 4e trimestre 2006 de l'ANPE indique encore que 276 000 offres en CDI ont été recueillies, représentant une croissance de 5% par rapport au 4e trimestre 2005. Les CDI représentent 35% des offres d'emploi, contre 33% au 4e trimestre 2005. Dans le même temps, les contrats courts de moins d'un mois sont en diminution de 4,8% et totalisent 109 600 offres. A noter également que les annonces destinées aux cadres ont progressé de 5,7% et de 21,2% pour les agents de maîtrise. Selon les analystes de l'ANPE, « deux secteurs ont particulièrement dynamisé les offres cadres et agents de maîtrise : les offres cadres du BTP avec 10 400 offres et de l'informatique avec 9 600 offres. » Enfin, les 5 régions qui ont le plus progressé en terme de propositions d'emploi sont Rhône-Alpes (+7 000 offres), Pays de la Loire, Aquitaine, Alsace et Bourgogne. Mais les trois régions proposant le plus d'offres (en particulier dans le domaine informatique) restent l'Ile-de-France (185 500 offres), Rhône-Alpes (86 872 offres) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (64 610 offres). Ces bons résultats nécessitent néanmoins des bémols : le collectif Adac (autres chiffres du chômage) a lancé un pavé dans la mare de l'emploi en remettant en cause les dernières statistiques ministérielles, tandis que l'INSEE stoppait la publication d'une enquête annuelle sur le chômage, la remettant sine die. Quant aux spécialistes des RH dans l'informatique, ils affirment tous qu'une annonce n'est pas égale à une embauche. D'ailleurs, en raison même des réalités du monde informatique et de la mise en concurrence des SSII avant l'obtention de tout contrat, des équipes virtuelles sont constituées sur des projets qui ne sont pas gagnés. Résultat : s'il est indéniable que les annonces sont en progression, nulle trace probante d'une véritable envolée de l'emploi lorsqu'on s'attache à faire le bilan de l'année 2006. (...)

(01/02/2007 17:15:15)

Les informaticiens de Sophia-Antipolis mieux payés qu'à Marseille mais moins qu'à Paris

A la confluence du cabinet de recrutement classique et de la spécialisation de chasseur de tête, le cabinet Pac s'est orienté vers le sourcing informatique, télécoms et IT. « Notre activité a commencé à Marseille en 2003, et en janvier 2007 nous venons d'ouvrir une antenne à Villeurbanne. La prochaine étape est le cabinet parisien, cette année », indique Lindo Casagrande, PDG de Pac-Recrutement. Une société supplémentaire en ressources humaines qui rejoint la cohorte des sites spécialisés dans l'emploi informatique, des grosses enseignes d'intérim et des cabinets de recrutement ? Pas exactement, car la forte implantation régionale qui a commencé en Paca permet à l'équipe de Pac-Recrutement d'affiner les profils recherchés. Ainsi, à Toulon le tissu entrepreunarial est fortement corrélé à la Direction des Constructions Navales (DCN), qui favorise la sous-traitance et des emplois spécialisés dans l'informatique technique. Autre enseignement : à compétences égales, les informaticiens de Sophia-Antipolis sont moins payés que les Parisiens mais davantage que les Marseillais. Quant à ces derniers qui montent travailler en région parisienne, ils conservent un pied-à-terre dans la cité phocéenne alors que les Franciliens qui font le chemin inverse partent souvent avec leur conjoint(e) pour s'installer définitivement dans le sud. Mais la valeur ajoutée de Pac-Recrutement est son positionnement qui favorise la double confidentialité des candidats et des entreprises recruteuses. « Notre serveur est chez nous et nous utilisons le protocole https pour une sécurité maximale. En outre, nous ne proposons un candidat à une entreprise que si nous sommes sûrs qu'il peut correspondre », confie Lindo Casagrande. Et de conclure : « les commerciaux en téléservices sont des profils en devenir ». Et ce, à Paris, Lyon ou Marseille. (...)

(26/01/2007 17:45:52)

JRES : il est temps de se préparer aux journées réseaux

Les journées réseaux (JRES), qui réunissent tous les deux ans les ingénieurs et techniciens de l'enseignement supérieur et de la recherche, auront lieu cette année à Strasbourg. Ces rencontres sont l'occasion pour ces professionnels d'échanger et de s'informer sur les sujets primordiaux de leur domaine d'activité. Elles sont organisées sous le parrainage des ministères de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elles se déroulent également à l'initiative du Réseau National de télécommunications pour la Technologie, l'Enseignement et la Recherche (Renater), de l'Unité Réseaux du CNRS (Urec) et du Comité Réseau des Universités (CRU). Ce septième rendez-vous des JRES se déroulera à Strasbourg du 20 au 23 novembre 2007 au Palais de la Musique et des Congrès. Néanmoins, pour ceux qui souhaitent s'exprimer et suivre en amont cette rencontre de haute qualité, le dépôt de proposition est ouvert jusqu'au 9 mars 2007. Programme des JRES et appel à propositions (...)

(25/01/2007 17:10:55)

600 embauches, en 2007 comme en 2006, à l'Inria

La croissance à deux chiffres se confirme pour les effectifs de l'Inria, tant pour les postes de chercheurs (+20%) que pour leur environnement (ingénieurs, administratifs). Les 170 équipes de recherche de l'Inria (Institut de recherche en informatique et automatique) devraient s'étoffer cette année de 585 chercheurs de tous grades (pour 2 800 scientifiques en poste actuellement). Aux 125 chercheurs permanents recrutés sur concours aux grades de chargés de recherche débutants et confirmés ou de directeurs de recherche, s'ajoutent 460 postes de doctorants et de post-doc (en priorité ceux ayant préparé tout ou partie de leur thèse à l'étranger). En 2007, l'une des priorités de l'institut est de préparer le terrain pour l'essor des trois unités de Saclay, Bordeaux et Lille, en incubation depuis trois ans dans l'unité de recherche « Futurs» qui côtoient les cinq anciennes (Nancy, Grenoble, Rocquencourt, Sophia Antipolis, Rennes). D'où la primauté accordée aux renforcement des fonctions supports des équipes-projets des trois nouvelles implantations. Au total, ce sont 150 postes d'ingénieurs informaticiens et spécialistes réseaux destinés à couvrir les besoins de développement et d'infrastructure liés aux contrats et projets de recherche qui sont ouverts à l'embauche en CDD. Sachant que, parmi ces dits-ingénieurs, les bac+8 (docteurs es sciences) sont les bienvenus. S'y ajoutent 90 postes de techniciens et administratifs. Une partie de ces emplois fait l'objet d'une opération séduction en direction de fonctionnaires en poste, sous couvert d'une offre de mobilité inter-fonction publique. Et ce, tant pour les enseignants-chercheurs (en délégation ou en détachement) que pour les métiers de support (80 postes à pourvoir ainsi). En termes de débouchés pour les « promos » sortantes de docteurs et docteurs-ingénieurs, même s'il convient de les relativiser, au regard des autres procédures ouvertes à concours dans l'enseignement supérieur et au CNRS (environ 130 qualifications par an pour le premier niveau d'embauche d'enseignant-chercheur), la progression de l'embauche de l'Inria reste de même tenue que celle de 2006. Cette année, 30 postes de chargé de recherche débutant (CR2) sont ouverts pour les six unités (contre 27 en 2006). L'an dernier, sur les 27 postes de CR2 à pourvoir, 50% des recrues étaient déjà à l'Inria (thèse et post-doc), les autres 50% issus de polytechnique, des ENS, de Centrale et de l'Ensimag. C'est donc, cette année encore, sur l'accueil des « thésards » et « post-doc » que porte l'amplification de l'accueil (temporaire) des jeunes chercheurs. Les autres débouchés à l'Inria ouverts aux docteurs diplômés sont d'une part les post-doc (130 l'an dernier), dont 70 couverts par des allocations ministérielles (70% de ces allocations pour ceux ayant soutenues leur thèse à l'étranger) ; et d'autre part les postes d'ingénieurs experts (20 des 60 recrues R&D de l'Inria en 2006). Pour mémoire : l'enseignement supérieur français enregistre environ mille thèses de doctorat en informatique par an. (...)

(24/01/2007 17:16:22)

Les internautes détestent que leur candidature reste sans réponse

« Nous avons constaté que les internautes ne supportent pas de rester sans réponse à une offre publiée sur un site d'emploi. Ils redoutent aussi de répondre plusieurs fois à la même annonce et les plus expérimentés craignent l'absence d'anonymat. Rien de plus désagréable en effet, lorsqu'on est en poste et qu'on cherche ailleurs, d'apprendre que tout le monde est au courant ! » Michel Doric n'est pas sociologue mais il est à la tête de DGME Finances, société financière d'investissement capital risque, jusqu'alors positionnée chez les éditeurs de logiciels. Il y a trois mois, évolution de stratégie : DGME Finances fait l'acquisition de Contact-emploi, site d'emploi généraliste et orienté PME, quelques mois après l'annonce de la fusion géante Cadremploi/Keljob/Explorimmo et la reprise de E-recrut et RecruLex par Lesjeudis. Les deux entreprises sont en concurrence entre elles et avec un troisième acteur d'envergure internationale, Monster. Mais pourquoi les financiers s'intéressent-ils de plus en plus aux sites d'emploi ? « Le marché est encore très atomisé, répond Michel Doric, qui a pris la présidence du pôle emploi de DGME Finances et qui a également fait l'acquisition du site pharmaservice. Les analystes de Contact-emploi sont persuadés du retournement de l'emploi. Ces dernières années, il y avait davantage de candidats que de postes. La tendance va s'inverser. Et pour que ces sites remplissent leur rôle et que les candidats continuent à les fréquenter, il faut mettre en place des règles éthiques, refuser par exemple la multidiffusion et intensifier les annonces exclusives ». DGME Finance annonce que Contact-emploi a multiplié par 3,5 son audience depuis trois mois. En tentant de bousculer la hiérarchie par la carte de l'éthique pour séduire les professionnels, ce site entrera-t-il dans le tiercé gagnant des sites d'emplois reconnus ? (...)

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