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(26/09/2011 10:01:33)
Licenciements prévus pour l'éditeur Generix Group
Actuellement composé de 515 collaborateurs, l'effectif de l'éditeur français d'ERP pourrait être amputé de 50 d'entre eux selon le plan de licenciement présenté par la direction au comité d'entreprise cette semaine. Ces départs font partie d'un plan de réorganisation plus large de l'entreprise. Il prévoit également le rapprochement des équipes Edition et Services de l'ERP Generix Collaborative Enterprise, la baisse et l'optimisation des investissements en R&D et la réduction des frais généraux et administratifs. L'ensemble de ces mesures est accompagné par le renforcement des dispositifs de contrôle des dépenses.
Dans le rouge depuis trois ans
Depuis trois ans maintenant, Generix Group souffre d'une situation financière difficile. Lors de son exercice 2008/2009, le résultat net part du groupe se situait à -3,7 M€. L'an dernier, les pertes ont atteint 5,7 M€. De fait, l'éditeur voit dans sa réorganisation « le corolaire indispensable à la poursuite de la stratégie engagée depuis 2007 qui vise à s'adapter à la coexistence d'un modèle de vente sous forme de licence et en mode SaaS ». Les revenus de l'éditeur dans ce dernier domaine progressent à un rythme de 30% mais ne compensent pas la baisse du chiffre d'affaires issu des ventes de licences.
C'est dans ce contexte que l'assemblée générale de Generix Group a voté une augmentation de capital comprise entre 8,1 et 8,3 M€. Pléiade Investissement, l'un de ses actionnaires (29,3% du capital), s'est engagé à souscrire à 100% du montant de l'opération.
(...)
SAP s'offre Crossgate, un spécialiste de l'EDI
SAP a annoncé qu'il allait acquérir Crossgate, un intégrateur de services B2B, pour un montant non divulgué. Partenaire de longue date de l'éditeur de progiciels allemand, Crossgate, dont le siège est situé à Munich, revendique quelque 40 000 partenaires et compte des entreprises comme BASF, Olivetti et Mobile telco 3 parmi ses clients. Ses solutions permettent aux entreprises de communiquer avec leurs partenaires, clients ou fournisseurs, par le biais d'échange de données électroniques (EDI).
En procédant à ce rachat, SAP entend offrir davantage de valeur ajoutée à ses clients qui cherchent à collaborer, partager des données et automatiser les processus. Crossgate propose des services de facturation électronique qui couvrent les signatures, la surveillance de la conformité, l'intégration avec les systèmes de back-office des clients et les processus financiers.
Un accord de distribution passé en 2008
En 2008, SAP avait investi dans cet intégrateur, avant de conclure un accord de distribution qui avait lui avait permis d'inclure, en extension, le moteur B2B Content Engine de Crossgate dans ses applications.
SAP a aussi revendu le produit "SAP E-Invoicing for Compliance application by Crossgate". Ce dernier donnait la possibilité aux entreprises d'envoyer et de recevoir, de façon électronique, des factures EDI ou compatibles PDF, assorties d'une signature numérique.
Peter Maier, directeur général, responsable de la division solutions d'entreprises de SAP a déclaré, « En acquérant les solutions très spécifiques de Crossgate, nous aidons les utilisateurs à étendre leurs processus métier de bout en bout que ce soient pour leurs clients ou leurs partenaires. »
L'opération devrait être finalisée d'ici au 1er novembre.
Illustration : la solution de Crossgate permet de synchroniser les données et documents de différents formats à travers un réseau interentreprises (source graphique : Crossgate)
(...)
Les ERP doivent améliorer leur richesse fonctionnelle
Les solutions de gestion intégrées seraient elle en retard sur leur époque ? C'est en tous cas ce que suggère une étude de Markess International publiée en préalable à la tenue du salon ERP des 4 aux 6 octobres prochain à Paris La Défense. En effet, 90% des décideurs interrogés pas le cabinet d'études estiment que les solutions de gestion intégrées qu'ils utilisent doivent évoluer pour intégrer à leur périphérie des fonctionnalités additionnelles : reporting et tableaux de bord, dématérialisation des documents sortants, signature électronique, archivage électronique, gestion des processus...
Pour autant, signale Markess, l'intérêt des décideurs pour les solutions de gestion intégrées perdure. La plupart du temps, ils concentrent l'usage de ce type de progiciels sur la gestion des processus comptables et financiers, d'achat, de gestion commerciale et de gestion de la chaîne logistique. En France, selon Markess, 34% des entreprises de plus de 50 salariés ont recours à ce type de solution. Elles devraient être 38% en 2013. La progression devrait être particulièrement sensible sur les segments des Entreprises de taille intermédiaire (de 57% en 2011 à 60% en 2013) et des PME (de 25% en 2011 à 29% en 2013).
Bouygues modernise son système de gestion avec Qualiac
Créé en 1952, Bouygues est un groupe très diversifié, présent dans le BTP (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), les télécoms (Bouygues Telecom) et les médias (TF1...). Le groupe disposait de trois outils maison pour gérer la comptabilité, les engagements et le contrôle budgétaire. Ces outils étaient devenus obsolètes et Bouygues souhaitait opter pour un progiciel plus fiable mais parfaitement adapté à des besoins précis. Si la technique devait évoluer, les procédures acquises devaient, elles, rester autant que possible inchangées.
Le produit devait couvrir les besoins d'une dizaine de comptables, de deux contrôleurs de gestion, d'une quarantaine d'utilisateurs, d'une cinquantaine d'utilisateurs des données de contrôle budgétaire, d'une cinquantaine de gestionnaires de comptes, de 80 approbateurs... 4 sites et 25 sociétés étaient concernés par la refonte. En lançant l'appel d'offres en juin 2010, le groupe rédige un cahier d'interrogation des éditeurs comportant 400 questions. Bouygues a également été très sensible à la question de la sécurité des données.
Une enquête in situ et une maquette préparatoire
Intéressés par l'approche et l'ergonomie du PGI Qualiac RIA Web 2.0, les responsables du groupe Bouygues ont voulu rencontrer des clients de l'éditeur Qualiac en phase d'implémentation. Satisfaits, ils ont alors fait créer une maquette qui a été testée par des utilisateurs finaux après une journée de formation. En janvier 2011, le groupe choisit définitivement cette solution. Le déploiement a eu lieu en mars.
Les interfaces homme-machine sont conçues en interne au groupe Bouygues avec l'assistance de l'éditeur, incluse dans la licence. Après la période de test et de paramétrage, les comptes seront publiés pour de bon avec le nouvel outil à compter de l'exercice 2012.
L'extension du périmètre confié à Qualiac est envisagée par Bouygues.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Illustration: Siège de Bouygues
Crédit Photo : ETDE
(...)(07/09/2011 11:32:27)SAP acquiert Right Hemisphere, spécialiste de la visualisation 3D
SAP a justifié dans un communiqué le rachat de Right Hemisphere « les informations d'entreprises et l'imagerie en 3D formeront une combinaison gagnante, apportant aux salariés des moyens de coopérer et de communiquer plus facilement en utilisant le sens humain le plus puissant - la vision ». La technologie de visualisation 3D sera appliquée à l'ERP Business Suite de SAP, par exemple en fournissant aux différents intervenants (fournisseurs et clients) des éléments animés ou avec un « accès visuel intuitif » sur la liste des stocks. Les deux sociétés disposent de nombreux clients communs, selon un communiqué.
SAP a également l'intention d'intégrer les capacités de Right Hemisphere dans sa gamme de logiciels pour la mobilité, issue du rachat de Sybase. Par ailleurs, SAP travaille beaucoup sur l'analytique à travers les appliances in-memory HANA, ainsi que sur plusieurs applications spécialisées sur ce sujet. La technologie Right Hemisphere pourrait éventuellement s'intégrer à ces travaux.
Une alternative à la CAO traditionnelle
Cette opération constitue un grand pas pour SAP dans la visualisation en 3D. Les clients de l'éditeur allemand avaient l'habitude de combiner l'ERP avec leur logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) en 3D. SAP estime que la solution de Right Hemisphere constitue une alternative moins chère que la CAO 3D. Un de ses produits, Deep Exploration, permet aux utilisateurs de convertir des éléments de CAO en « commande 3D et interactive ». Cela concerne aussi les documents PDF, Powerpoint, HTML, etc.
Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.
Winshuttle ajoute un add-on de SharePoint à ses outils de saisie dans SAP
Winshuttle édite une gamme d'outils destinée à faciliter la saisie de données dans les applications de gestion SAP, à partir de logiciels tels qu'Excel et SharePoint, ou de formulaires web. La société, installée à Bothell, dans l'Etat de Washington, a racheté cet été l'éditeur californien ShareVis. Ce dernier a développé des fonctions de workflow et de suivi du cycle de vie d'un document qui reposent également sur l'environnement SharePoint, de Microsoft.
Lewis Carpenter, PDG de Winshuttle, considère que les deux sociétés partagent la même vision en concevant des produits qui permettent « à des utilisateurs sans connaissances informatiques particulières » de bâtir des solutions pour améliorer les processus autour de leurs applications d'entreprise. La technologie de ShareVis va être intégrée immédiatement dans la solution de formulaires de son acquéreur.
Mises à jour massive sur les données
Au catalogue de Winshuttle figure quatre logiciels distincts, par ailleurs intégrés dans la suite Studio. Transaction sert à automatiser la saisie dans SAP en améliorant la qualité des données. Query permet d'extraire et de compléter les données SAP via Excel, puis de les analyser, toujours avec l'interface du tableur ou bien avec Access. Ces deux outils peuvent être utilisés lorsqu'il faut procéder à des mises à jour massives sur les données, à des fins de maintenance.
Avec Forms, l'entreprise peut créer des formulaires pour récupérer des données auprès des salariés, clients et fournisseurs. Enfin, Direct fournit un accès aux API (interfaces de programmation) et aux RFM (remote function modules) de SAP.
L'an dernier, Winshuttle a levé 12 millions de dollars en capital-développement auprès de Summit Partners pour soutenir l'extension de ses activités à l'international.
Illustration : La suite Studio inclut le logiciel Transaction (crédit : Winshuttle)
Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess
Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. « Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».
La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile. Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes- et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information.
Des ERP de plus en plus interdépendants
Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups. (.../...)
Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.
(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.
(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]
L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%).
La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.
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« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications. C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.
Passer à un modèle orienté services
Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs. Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).
Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».
Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.
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