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(02/09/2011 12:40:43)

TomorrowNow : Oracle pourrait faire appel de la décision favorable à SAP

Un juge fédéral a annulé, jeudi, le jugement du tribunal qui avait accordé 1,3 milliard de dollars de dommages à Oracle, dans l'affaire TomorrowNow, ancienne filiale de SAP. La société de Larry Ellison reprochait à SAP le téléchargement illicite de logiciels et d'éléments utilisés pour le support technique de produits commercialisés par Oracle, TomorrowNow proposant des services de maintenance à moindre coût aux clients d'Oracle. SAP avait reconnu sa responsabilité, mais avait contesté le montant des dommages et intérêts accordé par le jury, le considérant « beaucoup trop élevé. » La juge Phyllis Hamilton a estimé que la demande de SAP, selon laquelle Oracle devrait accepter un dédommagement de 272 millions de dollars, était recevable. Ce qui annulerait par la même la nécessité d'un autre procès.

A l'époque du jugement, Oracle avait fait valoir que SAP devait payer des dommages à hauteur de ce que le groupe allemand aurait eu à payer pour s'acquitter du droit de licence des logiciels. Dans son jugement, la juge Phyllis Hamilton a vivement remis en cause ce raisonnement et a estimé que la somme accordée par le jury était « tout à fait » excessive. « Le tribunal constate que le verdict accordant 1,3 milliard de dollars au plaignant n'est pas en accord avec le poids de la preuve », a-t-elle écrit. 

« Au lieu de fournir la preuve de l'utilisation réelle par SAP des oeuvres protégées, et d'indiquer un nombre objectivement vérifiable de clients perdus, Oracle a présenté la preuve de la valeur supposée de la propriété intellectuelle dans son ensemble, agrémentée par les témoignages de ses dirigeants pour justifier le prix qu'ils auraient exigé dans une négociation, certes fictive, et l'estimation de leur expert en dommages, basée essentiellement sur les attentes des parties. » La juge a poursuivi en déclarant que « dans le même temps, Oracle avait exhorté le jury à ne pas considérer les preuves attestant de la perte réelle de clients pour Oracle en conséquence du délit. » Selon elle, il en résulte que « le verdict a considérablement surestimé le préjudice réel d'Oracle en termes de perte de clientèle, chiffré à 408,7 millions de dollars par les experts d'Oracle, voire à 272 millions dollars, et à 28 millions de dollars par l'expert de SAP. » 

Oracle ne va pas en rester là

Phyllis Hamilton ajoute cependant qu'Oracle « est toujours en droit de recevoir une indemnisation de la part de SAP, étant donné que l'éditeur a déjà admis sa responsabilité. Mais le montant des dommages doit être estimé en fonction de la perte de profits pour Oracle ou des bénéfices acquis par le contrefacteur ». Selon la juge, « une autre décision serait injuste et constituerait un déni de justice. »

Oracle a déjà fait savoir qu'il pourrait faire appel de cette décision. « Nous avons fourni une très importante quantité de preuves attestant de ce vol à grande échelle, établissant la claire responsabilité des dirigeants de SAP et l'immense valeur de la propriété intellectuelle subtilisée. Nous pensons que la décision du jury était juste et nous avons l'intention de demander la totalité des dommages qui nous sont dus », a déclaré une porte-parole d'Oracle. Alors qu'à l'inverse, bien sûr, un porte-parole de SAP a déclaré que l'entreprise se réjouissait de la décision du Tribunal. « Nous estimions que la décision du jury était injuste et nous sommes heureux de cette réduction significative du montant des dommages et intérêts. Nous espérons que l'action de la Cour va permettre de mener cette affaire à son terme. SAP préfère se consacrer à ses clients et à l'innovation plutôt que de passer du temps en litiges. »

Support moins coûteux : un moyen d'attirer de nouveaux clients

Le support vendu par des tierces-parties est un enjeu important pour les vendeurs de logiciels comme SAP et Oracle, dans la mesure où cette activité procure des marges bénéficiaires confortables et renouvelées tous les trimestres, même si les ventes de licences de logiciels stagnent. Avec TomorrowNow, SAP espérait, à terme, inciter les clients d'Oracle à migrer vers ses propres systèmes de CRM (gestion de relation client) et ERP (entreprise ressource planning), via un programme baptisé Safe Passage. Le support technique vendu par des tiers attire surtout les clients qui exploitent d'anciennes versions, stables, d'une application, et sont donc moins tentés de payer le prix fort pour bénéficier du support du vendeur. Parmi les vendeurs de support tiers, on trouve Rimini Street, fondé par l'ancien dirigeant de TomorrowNow, Ravin Seth. Oracle a aussi porté plainte contre Rimini Street, au motif que l'entreprise avait reproduit les pratiques « illégales» de TomorrowNow. Rimini Street affirme respecter les lois et les pratiques en matière de droit vis à vis de ses clients.

De l'avis de l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, l'argument d'Oracle pour défendre l'usage supposé de sa licence présentait une « faille fondamentale ». La juste valeur marchande ne peut être déterminée sur la base du prix catalogue du logiciel, étant donné que, dans les négociations de vente, la remise peut atteindre jusqu'à 90 % du tarif affiché », a-t-il rappelé. « Il y a de la place sur le marché pour de la maintenance effectuée par des entreprises tierces, à condition qu'elles le fassent correctement, c'est à dire qu'elles respectent la propriété intellectuelle de l'éditeur de logiciels », souligne Ray Wang.

Crédit illustration : D.R.

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(29/08/2011 10:29:05)

Marcelo Alé (LeShop.ch) : La distribution à l'heure de la mobilité et du cloud

Vous avez débuté votre carrière en Argentine; comment avez-vous rejoint l'aventure LeShop?

L'histoire n'est pas aussi mystérieuse qu'elle n'en a l'air. A la fin des années 90, je travaillais pour LeShop en Argentine, dont j'ai été le premier employé et où je m'occupais de la logistique et des systèmes. Nous avons commencé à partir de rien, alors que l'entreprise en Suisse était déjà opérationnelle, avec quelques dizaines de commandes quotidiennes. C'était l'époque de la nouvelle économie, les gens étaient ambitieux et les financements abondants. C'est aussi à cette époque que j'ai rencontré Christian Wanner, co-fondateur de LeShop. Ensuite il y a eu l'explosion de la bulle Internet et LeShop a fini par abandonner ses activités à l'étranger. LeShop Argentine a trouvé d'autres investisseurs et a continué d'opérer. Début 2002, l'Argentine a vécu une crise, similaire à celle que connaît la Grèce actuellement, et il a fallu investir pour maintenir l'entreprise à flot. J'ai alors décidé de rejoindre LeShop Suisse qui était justement à la recherche d'un CIO et qui s'intéressait aux systèmes logistiques que nous avions développés en Argentine.

Quelles étaient les particularités de ce système logistique?

Au début, LeShop en Suisse était très focalisé sur Internet. Tout tournait autour du site web - c'est l'époque qui voulait ça. On pensait que le profit allait venir de la personnalisation des prix et des commandes en fonction du client, la logistique jouant un rôle secondaire. LeShop employait d'ailleurs à l'époque la plateforme Broadvision, qui était plus conçue pour la publication que pour l'e-commerce. Le système avait donc des limites. Il permettait d'imprimer les picking lists utilisées par les manutentionnaires, mais l'ordre des produits reposait sur un simple circuit en U au sein des stocks. Autre exemple, la plateforme ne prévoyait pas le suivi de l'état des stocks, de sorte qu'on avait simplement ajouté une colonne dans le descriptif des produits ou les stocks étaient saisis manuellement. En Argentine, nous avions pris des libertés et privilégié une autre approche, en concentrant dès le départ nos efforts sur l'optimisation de la logistique, y compris au niveau informatique. Il nous a fallu du temps pour nous rendre compte que c'était là que résidait en fait notre coeur de métier. Il y avait un blocage; l'idée de se focaliser sur des processus physiques n'était guère séduisante et semblait venir d'une époque révolue d'avant internet.

Nous avons donc développé notre propre système logistique à partir des bases, en essayant de minimiser les mouvements et les kilomètres parcourus, en différenciant les produits selon leur rotation pour éloigner les moins fréquemment achetés du chemin principal parcouru par les manutentionnaires lors de l'assemblage des commandes. Ces choix se sont avérés avantageux et, lorsque j'ai rejoint LeShop en Suisse, nous avons redéveloppé un système logistique entièrement en Java - tout comme notre site web - en nous inspirant de ces expériences, à l'instar de l'emploi de terminaux RF par les manutentionnaires.

Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici

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(27/07/2011 11:01:06)

Trimestriels SAP : Résultats en hausse et prévisions relevées

Franck Cohen, président SAP pour la zone EMEA, qualifie de « bons résultats » la publication des éléments financiers du second trimestre et du premier semestre 2011. Les revenus tirés des logiciels progressent de 26% à 802 millions d'euros pour le trimestre et de 1,385 milliards d'euros sur le semestre. La partie support augmente de 10% à 1,7 milliards d'euros au 2ème trimestre et de 14% à 4,9 milliards d'euros sur le 1er semestre 2011. En ce qui concerne le chiffre d'affaires global, le 2ème  trimestre a vu les revenus progresser de 14% à 3,3 milliards d'euros et sur le 1er semestre de 17% à 6,3 milliards d'euros. Le résultat d'exploitation affiche une hausse de 10% sur le trimestre à 857 millions d'euros et de 9% sur le semestre à 1,45 milliards d'euros.

Franck Cohen voit dans ces résultats « le début d'une période d'investissements de la part des entreprises vers le software. Le cloud va libérer des capacités financières et devrait profiter aux logiciels ». Interrogé sur la répartition de la croissance en fonction des régions, le dirigeant EMEA précise que la hausse est uniforme aux Etats-Unis, en Europe et dans la zone Asie-Pacifique. Sur les différentes gammes de produits de SAP, Franck Cohen donne des indications de croissance « la Business Intelligence a des revenus en forte progression de 40%, la Business Line (qui regroupe le CRM, le supply chain et les logiciels de ressources humaines) de 30%. » Les bons résultats impactent aussi le recrutement de nouveaux clients, Franck Cohen précise que ceux-ci sont en croissance de 30% et de revoir à la hausse ses estimations sur la partie grands comptes et sur les PME-PMI.

Fort de ces bons résultats, SAP a relevé ses ambitions pour le reste de l'année 2011. La firme de Walldorf confirme la fourchette de croissance des revenus issus des logiciels et des services associés entre 10 et 14%. Elle estime que les résultats seront dans le haut de la fourchette. Idem pour le résultat d'exploitation qui est prévu entre 4,45 et 4,65 milliards d'euros.

Illustration: Franck Cohen, président SAP EMEA

Crédit Photo: D.R

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(30/05/2011 15:30:41)

Témoignage : L'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière gère ses achats avec Business ByDesign

C'est dans l'enceinte du groupe hospitalier la Pitié-Salpêtrière, à Paris, que se dresse le remarquable immeuble tout de verre de l'ICM, l'Institut du cerveau et de la moelle épinière.  Ce centre international de recherche en neurosciences de 22 000 m2 réunit en son sein des malades, des médecins et des chercheurs. Son édification a été achevée en avril 2010 et les 400 chercheurs qui l'ont déjà rejoint (600 à terme, du monde entier) accèdent à des plateformes techniques mutualisées, équipées de matériel de pointe (*). Pour réaliser leurs travaux, ces équipes sont dotées de fonds provenant de financements publics, de dons privés et du mécénat. Elles ont besoin de suivre au plus près leurs investissements et savoir en temps réel de combien d'argent elles disposent encore.

En septembre 2010, la Direction des systèmes d'information (DSI) et la DAF de l'ICM se voient confier la mise en place d'un outil informatique permettant aux chercheurs de saisir leurs demandes d'achats, parmi lesquels figurent du matériel de recherche, quelquefois très coûteux, et des consommables. Le logiciel devra être en production au printemps 2011. Il servira aussi au suivi budgétaire et analytique. Les dépenses engagées seront contrôlées par l'édition de tableaux de bord récapitulatifs. Ces informations, nécessaires à la Direction, peuvent aussi être communiquées à des industriels ou à des fondations qui ont alloué des fonds, explique Dominique Bayle, directeur du SI de l'ICM. Elles seront également transmises aux membres fondateurs de l'Institut, parmi lesquels Jean Todt, président de la FIA, et Gérard Saillant, Professeur de chirurgie orthopédique et traumatologique (**).

Commandes et facturations internes

Depuis janvier 2011, l'Institut est entré dans une phase de démarrage. Il compte environ 400 personnes et les prochains déménagements se feront en juin/juillet car de gros équipements vont alors arriver.  Avant la construction du bâtiment, chaque équipe de chercheurs avait son propre laboratoire avec ses plateformes de tests, de biologie, de microscopes, de séquençage, etc. Désormais, ces plateformes sont mutualisées au centre des différents étages de l'ICM. Les chercheurs, répartis dans les bureaux périphériques, viennent y faire leurs manipulations. « Cela génère une quantité considérable d'achats », souligne Dominique Bayle (en photo). Le projet SAP table, par mois, sur 40 demandes d'achats, 50 à 100 commandes, 50 à 100 factures fournisseurs, 10 à 100 refacturations internes aux différentes entités de l'ICM (suivant la façon de facturer les différentes entités).

Cliquer sur ce lien pour lire la suite de l'article

(*) cf « L'ICM, une aventure humaine... pour vous, avec vous », de Noëlle Herrenschmidt (un ouvrage qui relate le projet de l'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière, édité par l'ICM).

 

(**) Jean Todt et Gérard Saillant sont  respectivement vice-président et président  de l'Institut et à l'origine de l'initiative. A leurs côtés, Yves Agid, Professeur de neurologie et de neurosciences,  dirige le projet scientifique de l'ICM.

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(08/07/2011 10:04:29)

Ciel se dote d'une nouvelle directrice générale

Joséphine Ray était jusqu'alors directrice de la stratégie et du marketing produits et services de Sage UK. Elle est entrée chez Sage en 1996, où elle a notamment exercé les fonctions de directrice générale de la « small business division » pendant 5 ans et dernièrement de « product marketing and strategy director ».

Joséphine Ray a débuté sa carrière chez Condense Book (groupe Reader's Digest) où elle a passé huit années. Elle est diplômée de l'université de Bradford.

Parfaitement francophone, elle prend les rênes de Ciel.

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(06/07/2011 16:32:51)

Business One : une offre hébergée pour les partenaires SAP

La suite Business One est exclusivement distribuée par ces partenaires, certains ayant déjà hébergé la suite et commercialisé une offre à des utilisateurs finaux en appliquant eux-mêmes leurs conditions de souscription. « Mais ces partenaires devaient auparavant acheter des licences Business One à SAP, pour les revendre à leurs clients à des tarifs variables, » a déclaré la porte-parole de l'éditeur, Astrid Poelchen. « Désormais, les partenaires seront en mesure de louer des licences à la firme allemande sur une base mensuelle, et de les proposer ensuite à des conditions équivalentes à leurs clients, » a t-elle ajouté. « C'est un vrai modèle pay-as-you-go. »

Certes, « les partenaires pourraient continuer à acheter des licences, mais les nouvelles modalités devraient leur faire faire des économies, » a ajouté Astrid Poelchen. « Avec le prochain système, les partenaires pourront également proposer des tarifs d'abonnement plus attrayant pour les clients, » a-t-elle déclaré. « Le fait que l'opération soit soutenue par SAP peut également contribuer à mieux informer les clients sur les options de souscription, ce qu'un partenaire individuel aurait plus de mal à faire seul, » a t-elle affirmé. Le futur mode d'hébergement sera déployé en plusieurs phases cette année. Mais il est d'ores et déjà disponible en Chine, en France, en Allemagne, en Inde, en Italie, en Asie du Sud-Est, en Espagne et au Royaume-Uni. D'autres pays, y compris les États-Unis, seront ajoutés à cette liste un peu plus tard.

Une visibilité tarifaire appréciée


Selon l'analyste Ray Wang, CEO de Constellation Research, SAP a pris la bonne décision. « Des abonnements tarifés, c'est ce que recherchent les petites entreprises, et c'est ce que le marché recherche en général », a déclaré l'analyste. Dans un communiqué publié mardi, SAP a annoncé qu'un certain nombre de « solutions de démarrage » pour Business One étaient disponibles. Les forfaits sont proposés à tarif fixe comprenant «  la gestion financière de base, la gestion des ventes et des achats, la gestion des relations clients et les bases de données d'inventaire, des fonctions de gestion courantes utilisées dans les petites entreprises, » a déclaré SAP.

Ces solutions sont également disponibles sous forme d'implémentations pour cinq utilisateurs maximum. « Elles peuvent être opérationnelles en trois jours maximum, en fonction de la complexité de la tâche, » a affirmé SAP. Selon l'éditeur, les clients qui démarrent avec une solution au forfait peuvent passer à l'édition standard de Business One quand ils le souhaitent, sans avoir à reconfigurer l'application. Avec les forfaits de départ, SAP cherche notamment à capter des clients qui utilisent QuickBooks, ou d'autres logiciels de comptabilité, mais ont besoin de plus de fonctionnalités à mesure que la taille de leur entreprise augmente.

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(30/06/2011 09:34:25)

Mode SaaS : Sage doit faire face à la grogne de ses partenaires

Il est rare que les revendeurs Sage prennent l'initiative de se réunir en nombre et tout aussi rare que ce type de rencontre débouche sur un large consensus. Alors, autant dire que les 15 centres de compétences Sage (CCS) qui se sont rassemblés le 18 mars dernier, la veille de Sage Expo, à Paris avaient une bonne raison de le faire. En l'occurrence, il s'agissait pour eux d'échanger leurs points de vue sur le DSU (droit de souscription à l'usage). Lancé au mois de février par l'éditeur, ce nouveau mode de facturation permet aux entreprises de louer certains de ses logiciels, qu'ils soient délivrés en SaaS ou sur site. Or, son mode de mise en oeuvre suscite une véritable levée de boucliers des partenaires Sage et par les moindres.

« Avec le développement du SaaS et de son mode de facturation locatif, la mise en place du DSU va dans le sens de l'histoire. Mais les conditions et les modalités proposées par Sage devraient être largement amendées », explique un des revendeurs qui reprend ainsi l'avis général de ses homologues présents lors de la réunion. Pour les partenaires de Sage, le bât blesse à plusieurs niveaux en commençant par la marge que leur alloue Sage sur le DSU. Celle-ci ne s'élève qu'à 40% des loyers payés par les entreprises alors qu'elle atteint 52% lorsque les clients choisissent le mode de tarification classique de Sage (Droit d'entrée logiciels + Droit d'utilisation annuel). Ayant déjà fait face à cette récrimination, Sage explique que le DSU revient finalement plus cher aux clients que le modèle DEL + DUA, ce qui permet à ses revendeurs d'obtenir une marge équivalente au bout de 36 mois. « Faux, rétorque un partenaire Sage. Si l'on prend l'exemple de Sage 100 Entreprises, au bout de quatre ans la marge brute d'un revendeur reste encore inférieure de 8,5% à celle qu'il aurait touché si le logiciel avait été facturé selon le modèle classique de Sage ». Précisons que dans le calcul qui l'amène à ce résultat, ce revendeur n'a pas pris en compte une éventuelle remise accordée au client...

Un risque de volatilité des clients

De plus, rien ne garantit qu'un revendeur garde son client quatre ans, ni même quelques mois. Tel qu'il a été conçu, le DSU permet en effet à une entreprise de ne pas s'engager au-delà d'un mois. « Dans ce cas, le revendeur qui a réalisé tout l'effort commercial peut voir un autre de ses concurrents le récupérer », explique un revendeur Sage. En outre, dans le cas de certains logiciels de Sage, ce droit de rétractation pourrait « pousser les client au crime ». « Un client qui souscrit à une application telle que Sage 100 Etats Comptables et Fiscaux pour réaliser ses liasses fiscales une fois par an n'a pas de raison d'y souscrire plus de deux à trois mois », poursuit le partenaire.

La complexité administrative du DSU figure également dans la liste fournie des griefs des partenaires de Sage. Un exemple : pour être payé, Sage prélève tous les mois ses revendeurs qui doivent prélever à leur tour leurs clients. « En cas d'impayé, comment cela se passe-t-il ? », s'interroge un revendeur. Ce dernier regrette en outre que l'éditeur ait supprimé dans cadre du DSU le délai de latence de deux mois qu'il laisse habituellement à ses revendeurs entre le moment ou un client renouvelle son contrat et le moment ou le revendeur doit régler son achat de licence à Sage. « Ce délai de latence nous permet de ne pas avoir à demander à Sage de nous rembourser l'achat de la licence d'un client qui aurait oublié de résilier son contrat en temps et en heure », explique un partenaire Sage.

Un groupe Facebook pour discuter entre revendeurs Sage


Dans le but de faire avancer leur cause, les partenaires de Sage ont demandé à la direction de l'éditeur de les recevoir. Cette réunion devrait avoir lieu dans une semaine « dans un état d'esprit constructif ». En effet, les principaux partenaires de Sage assurent ne pas vouloir chercher l'opposition frontale avec l'éditeur. De son côté, celui-ci serait bien inspiré des les écouter afin de calmer le jeu. Car dans l'entre temps, les rangs des mécontents se remplissent. Sept autres CCS Sage ont en effet rejoint les participants à la réunion du 18 mars. A terme, le collectif espère en rassembler une quarantaine. Un objectif qu'il réalisera peut-être en partie grâce à la page facebook « Esprit Sage » qu'il a crée pour approfondir les discussions entre partenaires de l'éditeur.

(...)

(28/06/2011 15:18:31)

Oracle révèle le prix des Fusion Applications, sans date de sortie

Les Fusion Applications combinent les meilleures fonctions des divers ERP (Enterprise Resource Planning) et CRM (Customer Relationship Management) d'Oracle pour créer une suite disponible sur site ou dans le cloud.

La liste publiée indique les prix des modules Fusion pour les finances, l'approvisionnement, le management de portefeuille de projets (PPM pour Project Portfolio Management), les ressources humaines (HCM pour Human Capital Management), la logistique (SCM pour Supply Chain Management), la relation client (CRM pour Customer Relationship Management), les relations partenaires (PRM pour Partner Relationship Management) et la gouvernance, les risques et la conformité aux réglementation (GRC pour Governance, Risk and Compliance). Dans de nombreux cas, il semble que les Fusion Applications sont vendues au même prix que les modules correspondants à d'autres suites ERP d'Oracle. Par exemple, le prix de la licence utilisateur pour Fusion Financials et E-Business Suite Financials est de 4 595 dollars. Mais le prix de licence de Fusion CRM Base est affiché à 4 910 dollars par utilisateur, contre 3 750 dollars pour une licence Siebel CRM Base.

Des fonctionnalités de BI payantes


Par ailleurs, Oracle a fortement insisté sur le fait que les Fusion Applications disposeraient de fonctionnalités BI (business intelligence) omniprésentes pour accompagner de manière permanente l'expérience utilisateur. Mais il semblerait que ces fonctions doivent être achetées séparément. Plusieurs applications de la liste, qualifiées de « business intelligence transactionnelle », sont tarifées 2 000 dollars par licence et par utilisateur. De plus, il est difficile de comparer l'ensemble des tarifs, étant donné que certains modules utilisés pour les Fusion Applications ont changé de noms, et que d'autres proposent des fonctionnalités entièrement nouvelles.

Se pose également la question de savoir si cette liste de prix est vraiment significative, compte tenu des très fortes remises généralement accordées au moment de la négociation des contrats. Selon Ray Wang, analyste et PDG de Constellation Research, tempère ces affirmations « les clients ne doivent pas compter obtenir de bons prix sur les Fusion Applications. Actuellement, les prix sont plutôt à la hausse. »

Des incertitudes tarifaires

Selon plusieurs utilisateurs, Oracle a fait savoir à ses clients actuels, que les prix seraient établis en fonction des solutions déjà acquises lors de la mise à jour vers Fusion Applications. « La vraie question est de savoir quels droits de licence les clients pourront conserver au moment de la migration, » a déclaré l'analyste. « Plusieurs scénarios sont possibles, » a t-il ajouté. «  Les nouveaux clients vont négocier avec Oracle comme ils se feraient pour tout nouveau contrat. Les clients ayant déjà certains modules voudront connaitre le montant de la remise à laquelle ils pourront prétendre pour mettre leurs droits de licence à niveau et quelles fonctionnalités sont incluses. Les clients de la Full-suite d'Oracle voudront déterminer quelles fonctionnalités équivalentes bénéficient d'un upgrade. » On ne sait pas non plus combien de clients existants Oracle parviendra à migrer vers les Fusion Applications. Selon Larry Ellison, le PDG d'Oracle, les utilisateurs de E-Business Suite, de PeopleSoft et de JD Edwards peuvent passer à Fusion quant ils le souhaitent. Toutefois, ce point de vue doit être replacé dans son contexte puisque Oracle va continuer à percevoir de la part des clients qui conserveront leurs solutions, des frais d'abonnements très conséquents pour la maintenance annuelle de leurs systèmes.

Plus récemment, le PDG d'Oracle a déclaré qu'il s'attendait assez vite à de grosses ventes de Fusion Applications. « Nous pensons que la vente de ces dernières sera génératrice de revenu pour l'entreprise cette année, l'année prochaine et l'année suivante. Cela va nous permettre de prendre une part importante du marché SAP, mais aussi à nos amis et rivaux Salesforce.com, » a t-il déclaré la semaine dernière, lors de la conférence au cours de laquelle ont été communiqués les résultats financiers du quatrième trimestre. (...)

(24/06/2011 15:01:37)

Oracle : ventes de logiciels en hausse, matériel en baisse au 4e trimestre

Confortée par la croissance de son activité logicielle, Oracle a présenté les résultats de son quatrième  trimestre fiscal 2011 clos le 31 mai montrant une hausse de 36% de son bénéfice net à 3,2 milliards de dollars  par rapport à l'exercice fiscal précédent. Le total du chiffre d'affaires pour le trimestre a augmenté de 13% à 10,8 milliards de dollars. Les ventes de licences logicielles, qui sont considérées comme un indicateur clé de la bonne santé du marché ont augmenté de 19% pour atteindre 3,7 milliards de dollars. En revanche, le chiffre d'affaires de la branche matérielle a diminué de 6% et s'élève à 1,2 milliard de dollars. Cette baisse sur les revenus du matériel a affecté le cours de l'action d'Oracle, hier jeudi. Celui-ci est ensuite remonté.

Sur l'ensemble de l'exercice fiscal, le bénéfice net a bondi de 39% à 8,5 milliards de dollars et le chiffre d'affaires de l'éditeur a atteint les 35,6 milliards de dollars, soit une hausse de 33%.
Safra Catz, co-présidente et directrice financière d'Oracle, a tenu à souligner dans un communiqué que la croissance des ventes de logiciels pour le quatrième trimestre avait été réalisée sans l'aide, pratiquement (ou dans une moindre mesure), des acquisitions.

Plus de 1 000 Exadata dans le monde

L'éditeur s'est résolument tourné vers le hardware avec l'intégration de Sun Microsystems. Il a livré des systèmes tels que les Exadata, des serveurs de stockage dédiés aux bases de données Oracle. « Ces systèmes ont fortement contribué à notre croissance au cours du quatrième trimestre », a pour sa part indiqué Mark Hurd, co président d'Oracle. « Aujourd'hui il existe plus de 1 000 Exadata installées dans le monde. Notre objectif est de tripler ce nombre au cours de l'exercice fiscal 2012 ».

Les Exadata sont toutefois confrontés à la concurrence d'IBM, avec sa division Netezza, et de SAP, qui a lancé HANA, son appliance d'analyse en mémoire. Les traitements « In-memory » s'effectuent en mémoire vive, ce qui dope la performance par rapport aux systèmes devant lire les données sur disques. Lors de la conférence téléphonique de commentaires des résultats, Larry Ellison, PDG d'Oracle a indiqué que son groupe prévoyait d'annoncer un accélérateur « in-memory » pour Exadata, lors de son événement annuel OpenWorld (à San Francisco, en octobre prochain), ainsi qu'un accélérateur pour les Big Data, mettant en oeuvre le framework open-source de programmation Hadoop. 

« Un accélérateur in-memory peut signifier différentes choses », a estimé Curt Monash, analyste chez  Monash Research  «Gérer des données en mémoire en étant relié à un système de gestion reposant sur des disques est un peu plus difficile que de simplement gérer des données en mémoire ». Le projet d'Oracle concernant un produit reposant sur Hadoop est peu surprenant compte tenu de l'attention généralisée manifestée pour cette technologie ces derniers temps par les acteurs du datawarehouse et du décisionnel. En attendant, les ventes d'Exadata et du serveur Exalogic se portent à merveille, a affirmé Mark Hurd durant la conférence téléphonique. Le lancement d'Exalogic se déroule même encore mieux que celui d'Exadata.

Matériel: le revenu du support augmente

Alors que les ventes de matériels ont baissé sur le trimestre, les revenus du support associés ont augmenté, à la faveur de meilleurs taux de souscription enregistrés sur les nouvelles ventes, a expliqué le co-président. Oracle vend aussi moins de systèmes avec des marges plus élevées. C'est, selon lui, fondamental pour disposer d'une activité matérielle solide.

Illustration : Safra Catz, directrice financière d'Oracle et co-présidente, sur OpenWorld 2010 (crédit : MG)[[page]]
« Oracle se débrouille bien pour pousser du matériel vers sa base installée de clients, remarque l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, dans une interview accordée à nos confrères d'IDG News Service hier, juste avant l'annonce des résultats. « Cela a commencé avec Exadata et il apprend doucement à se comporter comme un fournisseur de matériel. » Pour lui, ce n'est pas une compétence facile à acquérir pour un groupe qui n'évolue pas traditionnellement sur ce terrain.

L'analyste, qui aide les acheteurs de logiciels à négocier leurs contrats avec les vendeurs, a constaté l'agitation habituelle des discounts de fin d'année [NDLR : fiscale] sur les contrats du quatrième trimestre réalisés par Oracle. Mais celle-ci n'a toutefois pas été aussi forte que l'an dernier.«  Sans aucun doute, Oracle progresse du côté de son activité applications, mais à l'instar des autres éditeurs, cette croissance vient des solutions complémentaires, pas des applications centrées sur l'ERP en soi ».

Quels clients vont aller vers Fusion Applications ?

Après une longue attente, Oracle est finalement prêt pour livre sa nouvelle génération Fusion Applications, supposée combiner le meilleur de chacune des lignes de produits que l'éditeur a acquises. Les clients appréhendent de différentes façons cette offre, selon leurs situations particulières, note Ray Wang. Les clients Oracle « purs et durs » qui ont déjà lourdement investi dans les technologies de la firme au logo rouge migrent pour la plupart vers la E-Business Suite 12, puis se dirigeront vers Fusion Applications. Tandis que les clients utilisant des logiciels rachetés par Oracle adoptent plutôt une attitude attentiste, de type « wait and see ». Il y a aussi des utilisateurs de longue date, clients depuis les années 90, qui jettent un oeil vers SAP, ajoute Ray Wang.

Un certain nombre de clients Fusion Applications sont désormais en production, a indiqué Larry Ellison au cours de la conférence téléphonique. La suite logicielle sera disponible dans l'infrastructure cloud d'Oracle de même qu'en clouds privés, a-t-il ajouté. Le cloud d'Oracle offrira aux clients un niveau plus élevé de sécurité que ceux des concurrents tels que Salesforce.com, n'a-t-il pas craint d'affirmer.

Par ailleurs, Oracle prévoit d'embaucher davantage de commerciaux et modifie la façon dont ces forces de vente sont réparties, a indiqué Mark Hurd. « Il devrait y avoir un vendeur pour vingt clients, a-t-il précisé. Nous pensons que ce commercial a l'opportunité de vendre autant de logiciels qu'à cinq clients ». (...)

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