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(23/06/2011 09:48:47)
Les logiciels d'entreprise retrouvent le sourire selon Gartner
Segment le plus important du marché, celui des logiciels d'infrastructures devrait connaître une progression de 9% cette année et atteindre ainsi un chiffre d'affaires de 153,3 milliards de dollars. Les systèmes d'exploitation sont les principaux contributeurs aux revenus de ce sous ensemble (32,6 milliards de dollars prévus en 2011), suivis des systèmes de gestion de bases de données (25,5 milliards de dollars).
Les ERP toujours drivers
De leur côté, les solutions applicatives devraient avoir généré 114,4 milliards de dollars de facturations à la fin de l'année. Elles afficheraient ainsi une progression de 10,2% sur un an. Les ERP, qui constituent la plus forte source de revenus de ce segment de marché, devraient générer 23,3 Md$ de chiffre d'affaires, suivis par les suites bureautiques dont les ventes atteindront 15,7 Md$, selon Gartner.
S'agissant de l'Amérique du Nord, le cabinet d'études prévoit que le marché des logiciels d'entreprise dans son ensemble représentera 121,2 Md$ de revenus en 2011, soit une hausse de 7,3% comparé à 2010. Pour le marché plus dynamique de l'Europe de l'Ouest, il anticipe une progression de 11% environ à 78,3 Md$.
Le club des utilisateurs francophones de SAP se met en ordre de bataille
« En un an, l'USF [Utilisateurs Francophones de SAP], est passé de club des grands utilisateurs du PGI de SAP au club de tous les utilisateurs francophones de toutes les solutions SAP, notamment en fusionnant avec le club des utilisateurs BO » s'est réjoui Claude Molly-Mitton, président de cette association. Le bilan 2010-2011 est, il est vrai, particulièrement riche en initiatives : livre blanc pour guider les négociations avec l'éditeur (voir ci-dessous), programme d'influence internationale initié par le Sugen (club international des dirigeants de clubs d'utilisateurs), et bien entendu convention nationale en octobre 2011.
Cette dernière aura lieu à Strasbourg les 5 et 6 octobre sur le thème générique de la prévention et de l'appréhension des risques dans l'entreprise et le rôle du SI dans cela. Géographiquement proche du siège historique de SAP en Allemagne et au coeur de l'Europe, cette convention sera largement ouverte à l'international avec, pour la première fois, un parcours en Anglais (avec traduction simultanée) de 8 ateliers animés par des clubs d'utilisateurs européens. Cette convention abritera 66 stands de partenaires-sponsors, dont un village BO. Plusieurs intervenants ouvriront la convention à des sujets connexes à la seule informatique : Alain Juillet (ex-haut fonctionnaire à l'Intelligence Economique, aujourd'hui président du CDSE, le club des directeur de la sécurité d'entreprise), l'alpiniste Catherine Destivelle... En tout, il sera proposé aux participants deux matinées de plénières et 80 ateliers de retours d'expériences (dont 10 gérés par SAP qui présentera notamment le seul client « In Memory » français, Casino).
Une influence à court, moyen et long terme
Mais l'USF a aussi un autre sujet de satisfaction : l'aboutissement du programme d'influence voulu par le Sugen. Il s'agit pour les clubs d'utilisateurs, dans le cadre d'un partenariat avec SAP, d'avoir enfin voix au chapitre sur l'évolution à court (améliorations quotidiennes des produits), moyen (innovation) et long (concepts stratégiques) termes des offres de l'éditeur.
Cela se traduira notamment par un accès généralisé aux roadmaps avec la capacité à les critiquer. Pour les demandes d'évolutions à court terme, un portail collaboratif va être mis en place pour remplacer l'ancienne procédure des « development requests » : les clubs nationaux auront pour tâche de trier les demandes des utilisateurs, de les créer sur le portail et, après discussion interne, de les prioriser. Le risque évident de cette nouvelle procédure est que la transparence accrue pour les utilisateurs se paye en délais supplémentaires. Ce point sera bien sûr un objet particulier d'attention pour l'USF. SAP devrait communiquer sous peu les modalités du lancement de ce portail.
Sage serait en discussion avec IBM et SAP
Outre-Manche, le site Computing fait état de rumeurs de discussions entre Sage, IBM et SAP, qui lui font envisager une potentielle acquisition de l'éditeur britannique de solutions de gestion. Une source interne à Sage a confié au site d'information spécialisé dans la IT que sa société discutait à la fois avec les groupes américain et allemand, en ajoutant qu'appartenir à une structure plus importante pourrait profiter à ses activités. L'interlocuteur a confié à nos confrères anglais que Sage était dans une période de réflexion, rappelant que l'objectif était de doubler la base de clients sur cinq ans, ce qui représentait un défi important d'un point de vue organisationnel. « La structure de l'organisation nous retient et nous trouverions certainement avantage à disposer de garanties et de capacités d'investissement supérieures », cite Computing.
IBM, bien que doté d'un riche catalogue applicatif, ne possède pas encore d'applications de gestion, mais il a déjà noué des partenariats avec Sage. En revanche, l'éventuel intérêt de SAP apparaît plus étonnant. Numéro un des solutions de gestion au niveau mondial, l'éditeur allemand a jusqu'à présent procédé plutôt à des acquisitions portant sur des technologies ou des compétences métiers dont il ne disposait pas : Business Objects sur la BI, Sybase dans la mobilité et les bases de données, ou précédemment TopTier sur les portails, TopManage sur les offres PME, Highdeal sur la facturation complexe, etc.
SAP a réalisé des efforts très conséquents au cours des six ou sept dernières années pour disposer d'une offre PME crédible. Il propose aujourd'hui trois solutions sur ce marché : BusinessOne, All-in-One et Business ByDesign, application en mode SaaS (software as a service) qu'il héberge lui-même et sur laquelle il a effectué d'énormes investissements. Sage de son côté envisage essentiellement le mode SaaS sous la forme de fonctions complémentaires à son offre actuelle.
13 000 collaborateurs dans le monde dans 24 pays
Il y a deux semaines, Guy Berruyer (en photo), CEO de Sage, a fait un point sur l'activité de son groupe à l'occasion d'une web conférence annonçant la version 6.2 de l'offre ERP X3 que l'éditeur commercialise au niveau mondial. Fin mars 2011, le chiffre d'affaires semestriel de l'éditeur s'est élevé à 183,5 millions de Livres, soit une progression de 4% par rapport à la même période l'an dernier. Il avait réalisé un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de Livres sur son exercice fiscal précédent clos fin septembre 2010 (66% de ses revenus viennent des contrats de support).
Sage se distingue de ses concurrents par la nature de son offre. Le groupe s'est constitué par rachats successifs, pays par pays, d'éditeurs locaux de logiciels de gestion (comptabilité, paie, fonctions achats/ventes/stocks...). Chaque filiale continue à développer localement les logiciels qu'elle commercialise sur son marché. Parallèlement, Sage a commencé à distribuer de façon globale certains produits, d'abord ses offres de CRM, Saleslogix, puis plus récemment l'ERP X3 racheté il y a quelques années à l'éditeur français Adonix. Avec ce produit, il compte étendre sa base installée dans les entreprises de taille moyenne d'envergure internationale.
Sage compte 6,3 millions de clients dans le monde parmi lesquels une majorité de PME et TPE. Il rassemble 13 000 collaborateurs dans 24 pays. L'an dernier, l'éditeur a réorganisé sa direction, Guy Berruyer prenant la tête du groupe en juillet 2010. En France, Antoine Henry a succédé à Pascal Houillon au poste de directeur général.
Ce ne sont pas les premières rumeurs qui circulent sur la société. Il y a quelques mois, SAP avait déjà été évoqué pour un éventuel rachat de Sage, de même que Microsoft.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage (crédit : DR) (...)
4èmes Assises du M.E.S. : comment déployer un système de production
Les directions industrielles et informatiques sont attendues la semaine prochaine aux 4èmes Assises du M.E.S. organisées à Paris le mardi 7 juin (*). Une journée consacrée au Manufacturing Execution System, logiciel de contrôle et de suivi de production, complémentaire à l'ERP. Au programme de cette journée, plusieurs témoignages sont prévus sur les meilleures façons de déployer un Manufacturing Execution System (MES) dans différents secteurs d'activité : la production de vitrage, la fabrication de produits de verre résistant à la chaleur, l'agro-alimentaire, la pharmacie, l'activité combustible.
Le cycle de conférences prévoit également d'évoquer l'apport du MES dans la démarche d'amélioration continue et l'intérêt de faire converger MES et système qualité. Parmi les autres sujets abordés au cours de la journée figurent la remontée d'indicateurs de performance à travers un tableau de bord accessible aux différents utilisateurs, les moyens de capitaliser le savoir-faire des usines à travers le paramétrage du système ou, encore, le MES comme outil de traçabilité complète des produits. L'après-midi, les ateliers proposés sont regroupés autour de trois parcours : le premier portant sur l'amélioration continue et le savoir-faire métier, le deuxième sur le MES dans le système d'information et le troisième, sur la performance en atelier.
La fonction production en première ligne
En amont de ces 4èmes Assises, une enquête préliminaire a été réalisée par l'organisateur de l'événement, Premium Contact, auprès des utilisateurs potentiels de MES pour mieux cerner leurs besoins et leurs attentes. Sur les 68 répondants, ils ne sont que 10% à estimer avoir une excellente connaissance du principe général de fonctionnement de ces solutions de gestion de pilotage de production et 29% à la juger insuffisante. Entre les deux, 28% trouvent que leur connaissance du sujet est bonne et 32% moyenne. Ils appréhendent dans des proportions équivalentes les principaux domaines d'application du MES. Assez naturellement, les répondants évoluant dans la fonction Production estiment plus souvent avoir une bonne connaissance de ces outils « métiers », par comparaison avec les personnes évoluant dans la fonction Informatique. Et lorsqu'il s'agit de prendre la décision d'intégrer une solution MES dans l'entreprise, c'est à la direction industrielle qu'elle revient, dans 38% des cas, contre 4% à la direction informatique seule. Malgré tout, dans 58% des cas, la décision est prise à la fois par les deux directions.
L'enquête fait apparaître par ailleurs que les acteurs du marché des MES sont encore mal connus des utilisateurs. Entre 46% et 54% des personnes ayant répondu au questionnaire se perçoivent insuffisamment informés à leur sujet, qu'il s'agisse des cabinets de conseil spécialisés (seuls 9% des répondants jugent qu'ils les connaissent bien), des éditeurs de MES (47% estiment en avoir une connaissance moyenne à bonne) ou des intégrateurs de ces solutions (finalement les mieux connus, 52% en additionnant les réponses moyennes et bonnes).
(*) Lieu : Les salons de l'Aveyron à Paris-Bercy Village, 17 rue de l'Aubrac, 75012 Paris.
Illustration : les Assises du M.E.S.
(...)(31/05/2011 11:20:47)Sage vise des déploiements étendus avec son ERP X3
La solution de gestion Sage ERP X3 poursuit sa conquête internationale. Il y a un peu plus d'un an, cette suite intégrée d'origine française a été choisie pour porter les couleurs du groupe britannique Sage sur les différents continents, auprès d'entreprises de taille moyenne. Avec un certain succès si l'on en juge par les 3 000 clients revendiqués à ce jour par l'éditeur. Celui-ci va continuer à développer cette offre sur son actuelle base installée, en étendant son périmètre d'utilisation.
Il veut aussi la faire croître auprès des entreprises ayant des visées mondiales, sur le haut du segment visé, le « upper midmarket », ainsi que le désigne Guy Berruyer, CEO de Sage depuis juillet 2010. « C'est un marché encore très fragmenté », contrairement aux segments des grands comptes et des TPE/PME, où certains acteurs sont localement très bien implantés [Sage en particulier, dans les petites structures], a-t-il rappelé la semaine, lors de la conférence web présentant la version 6.2 de l'offre ERP X3.
Une conférence tenue en anglais et orchestrée « à l'américaine », tambour battant au cours de laquelle Guy Berruyer a annoncé que sa société avait réalisé une progression à deux chiffres sur son activité ERP X3. Christophe Letellier, directeur général de l'offre au niveau mondial, décompte une centaine de nouveaux clients chaque trimestre, soit deux fois plus qu'il y a un an. Pour doper ce développement, Sage confirme sa volonté d'attirer de nouveaux partenaires (il en compte 200 à ce jour, soit un tiers de plus que l'an dernier), qu'il s'agisse de revendeurs, d'intégrateurs, de consultants ou d'éditeurs indépendants (ISV).
Au passage, Christophe Letellier a tenu à insister sur le niveau d'exigence apporté à ce recrutement. « Nous avons réalisé une forte progression aux Etats-Unis et au Royaume-Uni », a-t-il précisé. Un nouveau programme de certification de partenaires est mis en place au niveau mondial, avec notamment l'objectif de constituer des offres axées sur certains secteurs d'activité, en particulier la distribution, les industries (d'assemblage et de flux/process) et les entreprises de services, en complément des fonctions métiers déjà disponibles dans ERP X3. La première offre verticale à être livrée s'adressera au secteur des services.
Un support « premium » au niveau mondial
Les ISV peuvent développer des solutions métiers en s'appuyant sur la plateforme technologique SAFE X3 sur laquelle repose la suite de gestion ERP X3. SAFE X3 donne accès aux mécanismes de workflow, ainsi qu'à des fonctions de Business Intelligence. Dans la version 6.2 de l'offre, cette plateforme s'enrichit d'une méthodologie pour exposer les services web et d'une infrastructure de portail.
Parmi les autres initiatives de Sage figure la disponibilité d'un service de support « premium » pour ERP X3, complété d'une méthodologie de déploiement de sa solution à l'échelle mondiale (*) et, là aussi, d'un programme de certification de consultants.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)[[page]]
Du côté de l'ERP proprement dit, des améliorations fonctionnelles ont été apportées à plusieurs modules, principalement la finance, le suivi de production et la gestion commerciale. La version 6.2 est disponible pour l'édition Standard de l'offre, en Europe et aux Etats-Unis (la Standard Edition est destinée aux entreprises déployant l'ERP localement et aux filiales de groupe).
Lors de la conférence web, Emmanuel Obadia, vice-président senior de Sage ERP X3, a annoncé ou rappelé les différents accords OEM noués avec les éditeurs français Talend, Netvibes et Exalead (filiale de Dassault Systèmes), respectivement spécialisés dans l'intégration de données, la personnalisation de tableaux de bord (avec agrégation de widgets) et les moteurs de recherche. La technologie Exalead CloudView a été choisie par Sage pour l'option de recherche qu'il propose dans ERP X3 6.2, sous la forme d'un widget s'insérant dans son portail (ce dernier étant intégré à SAFE X3). A partir de cette fenêtre de saisie, les utilisateurs pourront effectuer des requêtes en langage naturel pour retrouver des informations gérées dans les bases Sage (données et métadonnées).
ERP X3 peut fonctionner avec Oracle Exadata
La collaboration avec Netvibes, plus ancienne, avait déjà débouché sur la mise à disposition du composant Enterprise Webtop, sous la forme d'un service en ligne. Celui-ci permet de se connecter de façon sécurisée à ERP X3 et à ses workflows, à partir de tableaux de bord personnalisés qui comporteront aussi des informations venant de flux RSS et de médias sociaux (affichés à travers des widgets). L'intérêt est de pouvoir donner accès à l'ERP à partir d'un terminal mobile, non seulement aux collaborateurs, mais également aux fournisseurs ou partenaires. Guy Berruyer a rappelé que la stratégie cloud de Sage ne consistait pas à réécrire ses applications mais à proposer à ses clients des extensions fonctionnelles dans le cloud.
Quant à Talend, il travaille autour du protocole de communication SData2 (**) destiné à relier entre elles les applications de Sage. Dans ce domaine, la dernière intégration en date rapproche ERP X3 et la solution de CRM SalesLogix. Un autre accord OEM, avec l'éditeur Version One, permet désormais à Sage de proposer une solution de gestion électronique de document (EDM), sous la forme d'une extension à sa suite intégrée.
Enfin, le groupe britannique a annoncé la semaine dernière qu'il avait renforcé l'intégration de Sage ERP X3 avec la base de données Oracle 11g et que son offre pouvait être installée sur la plateforme de stockage Oracle Exadata, optimisée à la fois pour les applications de datawarehouse et transactionnelles.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)
(**) SData (Sage Data) permet aussi l'intégration avec le web. Il s'appuie sur HTML et le format de syndication ATOM apparenté à XML.
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