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(22/10/2008 14:52:05)
Trimestriels : le bénéfice de Wipro au point mort
Après Infosys, c'est au tour de son compatriote Wipro d'annoncer des résultats trimestriels en demi-teintes. La troisième SSII indienne a réalisé un chiffre d'affaires de 1,36 Md$ lors de son deuxième trimestre fiscal, en hausse de 36% par rapport à l'année dernière, mais le bénéfice stagne à 177 M$, soit à peine 1% de plus que le deuxième trimestre 2007. Comme d'autres SSII indiennes , Wipro subit la crise économique observé notamment aux Etats-Unis, où la société compte la majorité de sa clientèle. La SSII a par ailleurs souffert de l'augmentation des salaires en Inde, ce qui l'a poussée à ralentir sa politique de recrutement. Elle compte actuellement près de 100 000 employés. Prudent, Wipro note que « l'environnement économique mondial s'est dégradé de manière significative ces derniers mois, nos prévisions restent donc prudentes à court terme ». Wipro a récemment annoncé qu'il allait structurer sa présence en Europe, en créant des filiales par pays, afin de mieux s'adapter aux besoins spécifiques de sa clientèle, alors qu'auparavant tout était centralisé. La SSII a commencé par nommerun directeur général en France, Christophe Martinoli. (...)
(17/10/2008 14:44:11)Wipro nomme un directeur général France pour accroître sa visibilité dans l'Hexagone
Depuis le 1er octobre dernier, Christophe Martinoli est directeur général de la SSII indienne Wipro en France. C'est une création de poste. Jusqu'alors, Ayan Mukerji le directeur Europe, pilotait la France et tous les autres pays du continent en direct. Mais l'essentiel de l'organisation se faisait par métier et depuis le siège en Inde. Wipro était donc très centralisée et n'était visible que par ses filières : industrie, retail, banque/assurance. La société s'est rendu compte des limites de son modèle, l'Europe étant plus compliquée que les pays dont elle avait l'habitude. C'est la raison de la création d'une direction générale par pays. Le développement et les ambitions de la SSII en Europe nécessitent une autre organisation pour mieux s'adapter aux clients. La France donne le coup d'envoi, l'Allemagne devrait suivre. C'est ainsi que Christophe Martinoli est devenu directeur général pour l'Hexagone. Il a passé dix huit ans dans les technologies essentiellement dans les services, par exemple chez Atos, et chez des constructeurs tels que Sun et Alcatel. Depuis trois ans et demi, il était responsable du secteur industriel de Wipro France. Trois centres de services créés en France [[page]] Désormais, il va devoir rendre Wipro plus visible en France. La filiale française a été créée en 2001. Depuis deux ans, plusieurs succès commerciaux l'ont médiatisée : Michelin, et selon notre confrère Les Echos, SFR . « Wipro va s'engager dans un deuxième palier d'organisation avec plus de maturité » nous explique Christophe Martinoli. Un centre de services est créé en Bretagne pour le secteur télécoms. Wipro compte deux autres centres, un à Clermont-Ferrand pour le compte Michelin, un à Sophia Antipolis en R&D sur la téléphonie sans fil et design semi conducteurs. « En terme d'offres, nous sommes au même niveau que nos grands confrères, précise Christophe Martinoli. En France, nous avons sélectionné quatre activités que nous mettons en avant : la maintenance applicative, les téléservices, les nouvelles technologies, le testing. » Christophe Martinoli veut encore renforcer les capacités de Wipro France en matière de consulting. Il compte aussi sur le concept de « global delivery model » de Wipro que ses confrères, selon lui, sont en train d'apprendre. Il s'agit de profiter de la couverture mondiale de Wipro en centres de services pour pouvoir accompagner un client à l'international ou au plus près de ses besoins en local. La SSII dispose de tels centres de services partout dans le monde, en Inde et en Chine principalement, mais aussi en nearshore comme les trois qui sont en France. D'autres existent au Caire, au Mexique, à Budapest. Ils regroupent chacun des managers, des directeurs de projet, des experts. A terme, Wipro aura aussi recours en France à la croissance externe. Pour l'heure, après la période d'apprentissage, elle entame le deuxième palier de structuration avec des centres de services et un directeur général. (...)
(24/09/2008 13:53:22)Le coup de froid se confirme dans les SSII indiennes
Les SSII indiennes sont touchées par la crise financière qui sévit Outre-Atlantique. Ce n'est pas un scoop, en avril dernier quelques grandes sociétés de services revoyaient déjà leurs prévisions à la baisse, et le syndicat indien des entreprises du logiciel et des services informatiques (Nasscom) avait anticipé un ralentissement de la croissance à l'automne. Les SSII indiennes sont toutefois prises de court par l'ampleur des retombées négatives sur leur business. Certaines d'entre elles réalisent jusqu'aux deux tiers de leur chiffre d'affaires aux Etats-Unis, dans les secteurs des banques, de la finance et des assurances, de surcroît. Pas étonnant donc que les remous financiers américains les atteignent de plein fouet. Les dernières catastrophes bancaires (faillite de Lehman Brothers, rachat de Merrill Lynch) ont précipité les événements. Légère réduction des effectifs Accentuée par la chute du dollar, qui gèle les exportations indiennes, ainsi que par la hausse des salaires en Inde, la crise conduit les SSII à se délester d'une partie de leur masse salariale. Après Wipro et Tata Consulting Services, c'est Satyam, quatrième SSII indienne, qui a récemment annoncé la suppression de 4 500 emplois, soit 9% de ses effectifs. Les résultats financiers publiés par ces SSII restent dans le vert, mais ils sont moins exceptionnels que les années précédentes. Sur le site du Nasscom, le président du syndicat indien Som Mittal ne cache pas son inquiétude. «Les incertitudes mondiales ont atteint leur paroxysme, [avec la combinaison de plusieurs facteurs] : la fluctuation des monnaies, la hausse sans précédent des tarifs du pétrole, la crise alimentaire et l'approche des élections américaines », écrit-il dans un message. Cap sur l'Europe continentale Si les SSII indiennes souhaitent se sortir de la crise, elles ont tout intérêt à ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Il y a près d'un an, avant même que la crise américaine ne fasse autant de ravages, le cabinet Forrester désignait la France comme futur Eldorado de l'offshore indien. Certaines SSII indiennes commencent d'ailleurs à lorgner vers l'Europe, qui ne représente « que » 30,1% de leurs exportations (dont 17,8% en Grande-Bretagne). Infosys a, par exemple, racheté Axon, le spécialiste britannique de l'univers SAP. (...)
(22/07/2008 12:36:13)Michelin se recentre sur quatre fournisseurs
Le groupe Michelin a choisi les quatre fournisseurs à qui il confiera la maintenance et le développement de ses applications informatiques. Il s'agit d'IBM, associé à Sopra, de Logica, de Wipro et du consortium Accenture/Atos Origin. Les heureux gagnants de l'appel d'offres étaient déjà tous fournisseurs de Michelin. Ils participent à l'effort d'optimisation du numéro un mondial des pneumatiques qui réduit de "quelques dizaines" à quatre le nombre de ses fournisseurs. Aucun transfert de personnel n'est prévu. Les contrats ont été signés pour trois ans. Un contrat qui s'appuie sur une forme de co-gérance Michelin, réputé pour sa discrétion, semble avoir particulièrement insisté sur une économie du contrat fondée sur ce que l'on pourrait qualifier de "co-gérance". Non seulement la DSI reste très impliquée dans les projets, mais tous les contractants sont appelés à travailler ensemble. Le but : éviter un écueil classique dans les contrats avec plusieurs sous-traitants, quand chacun se défausse en incriminant l'autre. La répartition des missions se fait comme suit : - Le consortium Accenture / Atos Origin aura en charge le décisionnel, la R&D et le manufacturing. - IBM et Sopra s'occuperont des finances et des achats opérationnels. Ils sont aussi les partenaires pour la zone Amérique du Sud. - Logica s'est vu confier les domaines finance et achat, le reporting groupe, le supply chain management, le marketing et les ventes (CRM) ainsi que la gestion commerciale. - Wipro fournira les services d'intégration entre applications informatiques pour l'ensemble du groupe, ceux du domaine "Groupes Services", ainsi que la prise en charge des zones Asie Pacifique et Chine. (...)
(08/07/2008 09:25:06)Le Gartner identifie sept risques dans le 'cloud computing'
Pour le Gartner Group, l'ampleur de l'impact du 'cloud computing' sur les DSI aura une magnitude similaire à celle qu'a le commerce électronique. Cette prédiction n'empêche pas le cabinet d'analystes d'alerter sur les risques inhérents à l'utilisation de ressources et de services informatiques mis à disposition par des tiers, via Internet. Il énumère sept points clés à clarifier avant de signer avec un fournisseur. 1) La qualité des superviseurs Sous-traiter ses données les plus sensibles ne peut s'envisager que si l'on a la certitude que les informaticiens du sous-traitant sont dignes de confiance et que leurs faits et gestes sont contrôlés. Le Gartner recommande un droit de regard et de contrôle sur les personnels du fournisseur. De là à dire qu'un contrat de 'cloud computing' doit être signé "intuitu personae", en fonction des personnes qui pourraient avoir accès aux ressources et aux services fournis... 2) Conformités légales Au final, c'est le propriétaire des données qui est tenu responsable en cas d'infraction à la législation. Les fournisseurs de 'cloud computing' doivent se plier à toutes les demandes d'audit externes et disposer de toutes les certifications de sécurité nécessaires pour que leurs clients aient la certitude d'être couverts. 3) Localisation des données L'utilisation de sites de stockage multiples fait partie des points forts du 'cloud computing', mais aussi de ses points faibles. En effet, la dématérialisation touche à ses limites lorsqu'on s'intéresse au lieu où se trouve implanté un site de stockage. Les données qu'il contient relèvent alors du régime juridique local. Autant savoir sous lequel peuvent se trouver ses données. [[page]] 4) Isolement des données Par définition, le 'cloud computing' rime avec partage des ressources. Cela engendre une menace sur la confidentialité des données. Il faut s'assurer de leur cryptage correct et qu'il est possible de les isoler. Ce point est crucial. Un cryptage qui ne respecte pas les règles de l'art peut déboucher sur une perte irréversible. 5) Récupération Ignorer où se trouvent ses données ne veut pas dire que l'on ne puisse pas avoir l'assurance des moyens mis en place pour leur sauvegarde en cas de problème majeur. La réplication sur plusieurs sites distants est un impératif. Une restauration complète dans des délais contractuels l'est aussi. 6) Collaboration avec la justice Une architecture en 'cloud computing' ne doit pas empêcher de répondre aux injonctions de la justice, que ce soit pour des raisons fiscales ou d'autres d'ordre juridique. La traçabilité de l'accès aux données, en particulier, peut être une gageure pour le fournisseur. Un accord contractuel voire, dans l'idéal, la démonstration qu'il a été répondu facilement aux demandes lors d'une précédente enquête, s'imposent. 7) Viabilité à long terme Le fournisseur idéal de 'cloud computing' ne défaille jamais et gagne suffisamment bien sa vie pour, d'une part, ne pas déposer le bilan et, d'autre part, ne pas devenir une cible et être absorbé. Quoi qu'il en soit, les données de ses clients doivent traverser ces éventuels aléas sans en être affectées et, surtout, pouvoir être restituées. La description précise de cette restitution (conditions, délais, formats) doit figurer dans le contrat originel. Après, il sera trop tard. (...)
(22/05/2008 11:42:16)770 informaticiens de la Société Générale travaillent déjà en Inde
Des syndicalistes de la Société Générale s'interrogent sur les conséquences des délocalisations menées depuis quelques années par l'établissement bancaire. Selon le SNB, le syndicat national de la banque affilié à la CFE CGC, la Société Générale a déployé cette stratégie en développant, en Inde, une activité de maintenance informatique qui ne cesse de croître : actuellement 770 salariés interviennent sur le site de la banque à Bangalore. Et ce chiffre pourrait bien augmenter : selon le syndicat, la direction aurait annoncé la continuité du développement des délocalisations. La Commission économique du CCUES (comité central de l'unité économique et sociale) s'inquiète elle aussi d'une externalisation programmée de certaines des activités informatiques de la banque sur ce centre. Réponse de la direction : il s'agit simplement de gérer la croissance de ce secteur en utilisant des compétences locales. La question des diminutions de coûts semble avoir été soigneusement évitée. (...)
(07/05/2008 09:49:03)Le fondateur de TomorrowNow s'attaque au support de SAP R/3
Des prestations de maintenance autour des applications de gestion SAP R/3 qui diviseraient par deux les dépenses annuelles consacrées à ce poste. C'est l'offre que vient de constituer, aux Etats-Unis, la société Rimini Street en profitant, pour l'annoncer discrètement, de la tenue concomitante à Orlando de la conférence utilisateurs Sapphire de l'éditeur allemand SAP (04-07 mai 2008). Rimini Street a été créée en 2005 par Seth Ravin, qui n'est pas un inconnu pour SAP. C'est lui qui, cette année-là, avait revendu à l'éditeur allemand la société TomorrowNow, spécialisée dans la maintenance des applications Oracle. Une acquisition qui, par la suite, devait causer bien des tracas à SAP, accusé par Oracle de vol d'informations par son intermédiaire (l'instruction est en cours). La société dirigée par Henning Kagermann aimerait bien, depuis quelques mois, se séparer d'une filiale devenue plutôt embarrassante. Une prestation à prix cassé alors que SAP augmente ses tarifs En s'attaquant au support de SAP R/3, Rimini Street espère tirer profit de la récente décision de SAP de supprimer son option de « Basic Support » tarifée à 17%, en faveur d'une option plus complète, proposée à 22%. Prévue pour démarrer début 2009, la prestation de support de Rimini Street vise en effet les entreprises qui répugnent à lâcher des versions de progiciels qui leur conviennent encore parfaitement, même si elles commencent à dater. Des utilisateurs qui, toutefois, ne sont pas prêts à débourser plus que de raison pour conserver ces applications. (...)
(05/05/2008 14:01:37)Peu de chance d'attirer les talents en Inde pour 320 euros par mois
[mise à jour] L'offre d'emploi défraie la chronique depuis deux jours. Publiée le 23 avril sur le site de l'ANPE, elle propose un poste d'informaticien à pourvoir à Pondichery, ancien comptoir français en Inde. Le recruteur recherche un développeur Java pour un contrat à durée indéterminée. Si les débutants, titulaires d'un BTS ou d'un DUT informatique, sont acceptés, on leur demande d'avoir d'« Excellentes connaissances de Java et C++, Visual Interface et DLL dans l'environnement Microsoft (98 et Vista) ». Là où le bât blesse, c'est que le candidat se voit offrir un contrat de droit local. Le salaire indicatif oscille entre 10 000 et 20 000 roupies par mois, soit 160 à 320 euros mensuels pour 40 heures hebdomadaires. En France, les salaires pour ces postes démarrent à 25 000 euros (voir notre « Enquête salaires 2008 » tout juste publié). Plus encore, ce qui a soulevé l'indignation des syndicats français, c'est la mention « Protection sociale et avantages à négocier » qui figure sur cette petite annonce. Cette dernière émanerait, selon France Inter, d'une Web agency française qui se serait cassé les dents dans l'Hexagone et souhaiterait se relancer en Inde (alors qu'il est indiqué sur le site de l'ANPE que l'entreprise compte plus de 5 000 salariés). Un informaticien formé en France ne partira pas dans ces conditions « Il y a longtemps que plus personne ne va en Inde en se limitant à des critères de coût », considère Laurent Py, PDG de Leirios, éditeur d'une solution d'industrialisation des tests logiciels interrogé par www.lemondeinformatique.fr. Leirios a justement lancé un projet d'implantation sur le sous-continent indien avec l'assistance de la société Qualitree. [[page]]« Les entreprises qui s'installent en Inde y vont plutôt pour rechercher des compétences. On y trouve une main d'oeuvre qualifiée et mature. » Le dirigeant français souligne que les salaires y ont progressé. Il note une inflation de 15 à 30% sur ceux des consultants seniors. « Le plus difficile sur place, c'est le recrutement, estime le fondateur de Leirios. Il y a désormais une vraie pénurie de compétences. Les ressources humaines constituent le point clé qui fait qu'une société allant là-bas réussit ou échoue : il y a une vraie lutte pour attirer les talents. » Et si Leirios envoie un collaborateur français dans sa filiale indienne, celui-ci partira avec un statut d'expatrié. Laurent Py note que si les 20 000 roupies proposées dans l'offre relayée par l'ANPE correspondent à un salaire de junior (les seniors sont rétribués de 40 000 à 80 000 roupies), les recrues risquent de partir au bout d'un an si on ne leur octroie pas 40% d'augmentation. Montrée du doigt, l'ANPE s'était défendue en expliquant que l'offre pouvait intéresser un candidat à l'expatriation. Laurent Py n'y croit guère. « Les chances de succès de recruter des collaborateurs de cette façon-là sont voisines de zéro, conclut-il. Un Français ne partira pas dans ces conditions, un informaticien indien ayant été formé en France non plus. » [mise à jour] 300 euros par mois pour tester la qualité logicielle Autre éditeur français implanté en Inde, GeoConcept, spécialiste de la cartographie décisionnelle, emploie neuf personnes à Chennai, dans l'Est du pays.[[page]] Les rémunérations de ces employés (quatre testeurs et cinq développeurs) s'échelonnent entre 300 euros et 730 euros mensuels, suivant les fonctions occupées. Le salaire des personnes chargées de tester la qualité logicielle est moins élevé que celui des développeurs. Par comparaison, la rémunération (160 à 320 euros) proposée sur le site de l'ANPE pour un poste de développeur Java se situe visiblement au-dessous de ce qui est proposé pour cette fonction sur le marché indien. Interrogé sur la mention « Protection sociale à négocier » de l'annonce incriminée, Eric Lanzi, président de GeoConcept, confirme que les assurances ne sont pas obligatoires en Inde. Mais pour le dirigeant, qui affiche son ambition de conserver à long terme ses salariés indiens (recrutés il y a un an et demi), « la protection sociale fait partie des éléments essentiels à leur offrir ». Cette année, l'éditeur français devrait par ailleurs proposer en moyenne des augmentations de salaire allant de 10 à 15% pour conserver ces collaborateurs qu'il a formés à ses produits. (...)
(29/04/2008 18:56:15)Orange crée un forfait logiciels inspiré du forfait téléphonique
Orange Business Services a formalisé une offre de virtualisation des logiciels sur les postes de travail de l'entreprise, dont la facturation est en tout point comparable à celle de ses forfaits de téléphonie mobile. Concrètement, les applications et les données sont hébergées par les centres informatiques d'Orange et le forfait inclut la connexion, quelle que soit la technologie (ADSL, 3G, WiFi, VPN, etc) et le terminal (micro-ordinateur, client léger, PDA...). La virtualisation permet de retrouver son environnement à distance, lorsqu'on se déplace dans un cybercafé par exemple. L'utilisateur accède à ses outils bureautiques (le principal partenaire étant Microsoft), sa messagerie et ses applications métiers. Une offre tournée en priorité vers les TPE et les PME Le lancement de cette solution est une conséquence directe du rachat par Orange à l'automne 2006 de la SSII Neocles, spécialisée dans la virtualisation. « Nous ciblons d'abord les TPE et les PME, soit les entreprises dont les effectifs vont de 3 à 800 personnes. Nous leur donnons les moyens de se passer de serveurs et de postes clients lourds en mettant les centres informatiques du groupe à leur disposition. Le forfait de base, qui intègre l'assistance téléphonique, est de 99 € par mois. Cette formule répond aussi à une attente forte des PME, d'avoir un interlocuteur unique. Plusieurs cabinets d'étude, tels qu'IDC, le Yankee Group, Ovum ou Forrester estiment que c'est la seule offre forfaitaire complète et qu'elle est beaucoup plus simple que les formules de type ASP ou Software as a Service, affirme Benoît Delanoë, Responsable du Forfait Informatique chez Orange Business Services. [[page]]Dans le cadre du pack de base facturé 99 € par mois, l'utilisateur dispose de 500 Mo d'espace de stockage sécurisé, de Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint) et d'outils complémentaires standards de bureautique (WordPad, PdfMaker, Acrobat Reader, compresseur, Viewer Access). L'option messagerie est facturée 16 €/mois et par utilisateur. Elle comprend un client Outlook Exchange et une capacité de 500 Mo. La messagerie est protégée par anti-spam et anti-virus et le système réalise les sauvegardes. Quant à l'option application métier, elle coûtera 6 €/mois et par utilisateur, à partir d'un minimum de 25 utilisateurs. Des extensions sont prévues telles que l'ajout d'espace disque au coût de 1 Go pour 2 €/mois et l'accès à MS Project, Vision et Access. De même, on peut étendre l'espace de stockage pour la messagerie ou l'application métier. (...)
(22/04/2008 17:28:45)Trois entreprises françaises sur dix sous-traitent leur TIC
« En 2006, 29% des entreprises françaises d'au moins dix salariés ont confié à des prestataires extérieurs des fonctions requérant des personnels spécialisés dans les technologies de l'information et de la communication (TIC). » C'est ce qui ressort d'une enquête conduite par l'Insee auprès de 14 600 entreprises. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, ce taux de près de 30% place la France parmi les pays de la Communauté européenne où l'appel à la sous-traitance informatique est le moins utilisé. La moyenne de l'Union européenne se situe à 44% des entreprises qui sous-traitent, avec le Danemark en tête (76%) et la Hongrie en queue de peloton (20%). Seulement 3% de la sous-traitance effectuée hors de l'UE L'Insee constate que la propension à la sous-traitance augmente avec la taille des entreprises. En effet, 72% des entreprises de 250 salariés ou plus ont sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC alors que ce n'est le cas que dans une entreprise de 10 à 19 salariés sur cinq. Les sous-traitants auxquels il est fait appel sont aussi basés en France. Seulement 8% des entreprises qui sous-traitent s'adressent à un prestataire basé à l'étranger, dont seulement 3% hors de l'espace européen. Il est intéressant de noter que nombre d'entreprises qui font appel à de la sous-traitance en dehors de nos frontières sont elles-mêmes actives sur le secteur des TIC. Le management de SI concerné dans un cas de sous-traitance sur cinq [[page]] Parmi les entreprises ayant sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC, 85% ont sous-traité les opérations courantes et 78% des fonctions de développement (logiciels, sites Web, etc.), sachant qu'une entreprise peut avoir sous-traité à la fois plusieurs types de tâches (développement, opérations courantes, management). Seulement 22% ont confié à l'extérieur des fonctions de management des systèmes d'information. Les deux secteurs qui font le plus appel à la sous-traitance pour les TIC sont les entreprises du secteur de l'énergie (74%) et des activités financières (69%). Enfin, l'Insee relève que c'est le dynamisme des activités liées aux technologies de l'information et de la communication (TIC) qui soutient la croissance de l'économie française. « La bonne santé des services marchands en 2006 est due en grande partie à la forte progression des activités de services informatiques et de télécommunications (+ 6 % de progression de la production en volume en 2006). » (...)
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