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(15/04/2008 15:22:27)
Annuels Infosys : la crise américaine ralentit l'activité
La SSII indienne Infosys Technologies a publié aujourd'hui des résultats annuels positifs, mais légèrement en dessous des attentes. Le chiffre d'affaires s'établit à 4,18 Md$, en hausse de 35%, contre 44% l'an dernier. Même constat pour le bénéfice net, également en progression de 36% à 1,4 Md$, contre 53% il y a un an. Ce ralentissement est particulièrement flagrant pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal. Le bénéfice net ne progresse que de 9,2%, pour atteindre les 312,4 M$. Il s'agit de la hausse la plus faible enregistrée par la société depuis sa création. Comme d'autres SSII indiennes, Infosys est frappée par la crise américaine liée aux crédits immobiliers à taux variable (subprimes). On observe par exemple que son activité en Amérique du Nord est passée de 62,3% à 60,7% entre décembre 2007 et mars 2008, alors qu'elle a légèrement progressé en Europe. Infosys est également victime de l'augmentation des salaires en Inde (+15%) ainsi que de la chute de la valeur du dollar. La société emploie 91 187 personnes dans le monde. (...)
(14/04/2008 16:15:22)Les SSII indiennes sont victimes de la crise américaine
Le ralentissement économique engendré par la crise des subprimes (crise liée aux crédits immobiliers à taux variable) aux Etats-Unis fait également des victimes en Inde. Les SSII - même les plus grosses, comme Wipro ou Infosys - et les éditeurs revoient en effet leurs prévisions à la baisse. « Cette tendance n'est pas près de changer, du moins à moyen terme », détaille Harit Shah, analyste chez Angel Broking. Les SSII indiennes sont en effet fortement positionnées sur le marché américain de l'externalisation de processus métier, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elles souffrent de la récession qui frappe le pays. Infosys publiera demain ses résultats pour le quatrième trimestre de l'année. Le bénéfice net s'établirait à 316 M$, selon Businessweek, en hausse de 10,4% par rapport à l'an dernier, et de 2,6% par rapport au trimestre précédent. La croissance de Wipro serait de 2,2% et celle de Tata Consultancy Services de 17,2%. Ces chiffres sont toujours dans le vert, mais nettement inférieurs aux flambées du CA et du bénéfice net (parfois plus de 40%) il y a un an. D'après Frédéric Giron, directeur de PAC (Pierre Audoin Consultants), les SSII et éditeurs français ne devraient pas être touchés d'une manière aussi drastique par la crise américaine : « Infosys par exemple a de nombreux contrats avec des banques aux Etats-Unis, notamment avec la Bear Streams, l'une des dernières à avoir fait faillite, d'où un impact direct sur la société indienne », explique-t-il. De son côté, la direction de Tata a déclaré le mois dernier que deux de ses quinze plus grands clients avaient gelé des projets de grande envergure. En France, Frédéric Giron préfère parler de décélération, et non pas de récession : « les carnets de commande des éditeurs et des SSII sont bien remplis pour 2008. La problématique de ces sociétés est surtout de recruter des profils qualifiés, pas de trouver des projets ». Pour 2009, Frédéric Giron se montre toutefois plus prudent. « Si la crise américaine se poursuit, elle finira par avoir une incidence en France », prévient-il. (...)
(08/04/2008 16:57:13)Dell se lance dans le support d'infrastructure en SaaS
Dell va proposer aux petites et moyennes entreprises (moins de 1000 employés) de les soulager de la fastidieuse et coûteuse gestion de leurs infrastructures matérielles et logicielles. Certes, il n'est pas le premier à se targuer de ce type d'intentions fort louables. Mais c'est avec sa réponse que le Texan se distingue puisqu'il s'inspire, pour la gestion d'infrastructure, du modèle Salesforce. Le modèle Salesforce appliqué à la gestion d'infrastructure C'est un ensemble de services en ligne qui assurera la surveillance et la maintenance des machines et des logiciels. Dell proposera en mode SaaS une liste de fonctions telles que la gestion de la sécurité, l'archivage des mails, l'installation des patchs, la récupération de données, la surveillance de la performance, etc. Selon le constructeur, dans 70% des cas, les problèmes seront résolus automatiquement et à distance, sans intervention humaine. Mais dans le cas contraire, un technicien prendra systématiquement le relais pour prévenir l'entreprise et l'aider à résoudre son problème. Suivant le choix du client, le système enverra une alerte à l'équipe informatique de l'entreprise, à son revendeur ou au support direct Dell. [[page]]Les revendeurs pourront ainsi définir et packager leur propre offre en fonction de leur spécificité et de leur clientèle. Enfin, des consultants Dell auront aussi accès à ces outils pour réaliser des inventaires détaillés de parcs et procéder à des migrations complexes (stockage, environnements Microsoft, Datacenters, postes clients) par le biais de règles de décision. « Les deux tiers du coût d'une infrastructure proviennent du support et de la maintenance, affirme Stephen Schuckenbrock, président de Global Services et DSI de Dell. Les entreprises, en particulier petites et moyennes, veulent réduire ces coûts sans pour autant passer par de lourds et coûteux contrats de service. » Un service à la carte Ce service est complètement configurable : nombre de fonctions choisies, liste de fonctions différente suivant les utilisateurs, SLA de 2, 4 ou 8h, support assuré par le service informatique, un revendeur ou Dell directement, etc. Toutes les combinaisons sont possibles. Le tarif variera suivant les choix mais s'appuiera sur le principe d'une location mensuelle d'un ensemble de services. Dell s'est appuyé sur les outils des sociétés Everdream et Silverback, qui proposaient une plateforme d'administration de systèmes et d'analyse et d'anticipation des problèmes. A ce jour, seuls douze grands clients américain sont abonnés à ce nouveau service. Mais celui-ci sera rapidement étendu sur tous les Etats-Unis avant d'être déployé en Europe et en Asie avant la fin de l'année. Dell compte bien trouver une importante source de revenu en développant ses activités de service. Elles représentent déjà 6 Md$ et Stephen Schuckenbrock les verrait bien grossir avec sa nouvelle offre. Cet ancien de EDS a pris en charge les services il y a un peu plus d'un an. Et il a profité de son passage en Europe pour détailler cette toute nouvelle offre. En revanche, pas plus que son PDG Michael Dell, il n'a commenté la perspective peu reluisante de licenciements plus nombreux que prévus . Il faut dire que ceux-ci devaient déjà concerner 8800 personnes, soit plus de 10% des effectifs. (...)
(22/02/2008 15:29:11)Steria ouvre une entité nearshore au Maroc
Steria renforce son offre nearshore avec le lancement de Medshore, une entité située à Casablanca au Maroc, en partenariat avec FinanceCom. La SSII française possède déjà une solide assise dans l'offshore en Inde et en Pologne, notamment grâce au rachat du britannique Xansa en juillet dernier
(06/02/2008 17:48:32)
Rififi en vue entre le Munci et la Cnil autour de l'offshore
Le Munci, association professionnelle française regroupant les membres des professions informatiques et télécoms (IT) dénonce avec virulence les propos tenus par Alex Türk, président de la Cnil (commission nationale de l'informatique et des libertés) et sénateur du Nord, lors de sa visite au Maroc le 24 janvier dernier. Si le Munci approuve la première partie du discours (à savoir le retard qu'accuse le Maroc en termes de protection des données), il fustige le reste. Alex Türk a en effet déclaré au journal marocain L'Economiste : « le patronat nous a expliqué que le pays compte passer le seuil des 100 000 emplois dans le domaine de l'offshore à l'échéance 2012 (contre 20 000 actuellement). C'est une excellente chose. Et la Cnil est là pour accompagner ce développement ». Le Munci s'est montré extrêmement surpris par cette dernière phrase. « Ce n'est pas le rôle d'un sénateur ni d'un représentant de la Cnil d'encourager implicitement l'offshore, que ce soit au Maroc ou dans un autre pays », s'indigne Régis Granarolo, président du Munci. Ces déclarations sont jugées comme « totalement irresponsables » par l'association, et ont suscité de vives réactions dans la communauté informaticienne. Le Munci rappelle également que l'offshore - qu'il s'agisse de délocalisations ou de relocalisations de postes - représente dans la plupart des cas [[page]]une « concurrence humaine sauvage, inacceptable et mal vécue par les informaticiens français, plus particulièrement vis à vis des jeunes diplômés de niveau bac+2 à bac+5 ». Régis Granarolo n'hésite pas à parler de « préjudice moral pour l'ensemble des professionnels IT français ». Le Munci a adressé aujourd'hui une lettre à Alex Türk, afin de lui demander des explications sur les propos qu'il a tenus au Maroc. En cas de réponse insatisfaisante, l'association se dit prête à monter au créneau, en organisant une campagne publique de courriers de mécontentement des informaticiens auprès de la Cnil et du Sénat, voire organiser une manifestation devant le siège de la Cnil et alerter le gouvernement. Ce bras de fer n'est pas sans rappeler l'affaire qui a opposé le Munci à Jean-Pierre Raffarin en 2003. L'ancien premier Ministre avait en effet remis la médaille d'or de la « personnalité indienne ou française dont l'action a contribué à renforcer les liens entre ces deux pays » au président d'Infosys, l'un des plus grands spécialistes indiens de l'offshore. (...)
(04/02/2008 12:58:45)SAP vise 1 000 clients sur Business ByDesign d'ici à fin 2008
SAP table sur un millier de clients d'ici à la fin de l'année sur son offre de gestion hébergée Business ByDesign destinée aux PME. Un nombre que Léo Apotheker, PDG délégué de l'éditeur allemand, juge « suffisant » pour prouver que SAP est un véritable acteur sur le marché des applications fournies en ligne (un mode de diffusion des logiciels également désigné sous l'acronyme SaaS, pour « software as a service », par opposition à la mise en place de l'application sur un serveur interne à l'entreprise cliente). Le PDG délégué n'a en revanche pas souhaité préciser l'objectif de SAP sur le nombre d'utilisateurs susceptibles d'exploiter l'offre à cette date. Business ByDesign est un progiciel de gestion intégré (PGI) complet. Il s'adresse aux entreprises de 100 à 700 salariés souscrivant un abonnement pour 25 utilisateurs au minimum. L'Inde en ligne de mire D'ici au mois de décembre, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir ce service applicatif sur plus de vingt pays, dont l'Inde. « Notre intention est d'aller d'abord sur les plus grands marchés, a expliqué Léo Apotheker. Et l'Inde est un marché très important pour un produit comme Business ByDesign. » Lancé en septembre, le PGI en ligne, tarifé sur la base d'un abonnement mensuel (149 dollars par utilisateur), est actuellement testé ou utilisé par 150 entreprises dans cinq pays : les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Chine. Chaque trimestre, [[page]]SAP lancera le service dans de nouveaux pays. L'arrivée en Inde est prévue pour le deuxième trimestre. ByDesign ne cannibalise ni All-in-One, ni Business One, selon SAP Business ByDesign n'est pas le seul PGI pour PME du catalogue SAP. Ce dernier comporte également Business One, pour les PME de moins de cent personnes, et All-in-One pour les entreprises à l'organisation plus sophistiquée. Deux produits qui s'installent de façon classique sur les serveurs des clients. Des offres qui ne sont pas remises en cause par le lancement de SAP Business ByDesign, surtout si l'on considère que certaines zones géographiques ne sont pas encore familiarisées avec la notion d'application fournie comme un service. « La Chine est un marché où le strict modèle « à la demande » est encore considéré avec circonspection », cite en exemple Léo Apotheker qui balaie le risque de cannibalisation de All-in-One et Business One par Business ByDesign en soulignant l'augmentation significative de la base installée globale pour ces deux offres en 2007. (...)
(01/02/2008 16:44:56)Baisse des investissements TIC dans les entreprises en 2008, selon PAC
L'Observatoire des TIC, qui regroupe PAC (Pierre Audoin Consultants), l'Idate et Coe-Rexecode, a publié fin janvier un rapport concernant la croissance des investissements informatiques des entreprises en France, en Europe et dans le monde. Son analyse confirme des signaux déjà observés fin 2007, et prévoit une décélération de la croissance pour 2008 : 3% en Europe de l'Ouest et seulement 2,5% en France.
Dans une interview accordée au mondeinformatique.fr, Frédéric Girou, directeur chez PAC, nous rappelle que des secteurs comme la banque et la finance, gros investisseurs en 2007, seront en retrait en 2008, en raison de l'incertitude économique qui règne actuellement aux Etats-Unis. Divers projets pourraient être gelés, dans le CRM ou le décisionnel par exemple. L'outsourcing et le offshore ne devraient pas être touchés par ce ralentissement, car ces contrats permettent aux entreprises de réduire leurs coûts.
Lire l'interview complète de Frédéric Girou, directeur chez PAC
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