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Formation
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(22/06/2007 17:18:05)
Des bacheliers et des BTS formés à PHP
L'Education nationale, par le biais des ressources pédagogiques mises à la disposition des lycées, vient d'avaliser l'usage de l'open source dans le programme et les épreuves pratiques du bac technologique section STG-GSI (Sciences et techniques de gestion - Gestion des systèmes d'information). Après les premiers bacheliers-développeurs en PHP cette année, en 2008, ce sera le tour des candidats au BTS Informatique de gestion de se préparer puis de plancher sur une épreuve recourant notamment à l'environnement Open Source PHP. Depuis mars, en vertu d'un accord entre Zend Technologies et le réseau Certa qui mutualise, pour l'Education nationale, les ressources pédagogiques nécessaires à l'enseignement de l'informatique de gestion des bac technologiques et des BTS informatique, les professeurs de ces sections ont à leur disposition des licences gratuites du Zend Studio standard. Ainsi que l'accès à la bibliothèque de composants de ce promoteur de la communauté PHP. Le réseau Certa (dont le siège historique est à Dijon) est constitué d'enseignants de toute la France, contributeurs d'outils et de supports pédagogiques. Et au vu du programme révisé des cursus « informatique de gestion » des classes de première (depuis la rentrée 2005) et de terminale (depuis cette année scolaire), ces enseignants n'ont pas attendu cet accord pour puiser largement dans l'Open Source (Linux, easyPHP, MySQL, etc). Mais pour Eric Deschaintre, professeur responsable du Certa et enseignant à Strasbourg, « la popularité de PHP et son rôle stratégique dans les systèmes d'information (SI) des entreprises rend son apprentissage particulièrement pertinent pour les jeunes engagés dans un cursus d'études menant vers la gestion des SI ». L'épreuve du bac 2007 portait sur une étude de cas, durant cinq heures, avec l'analyse d'un contexte de système d'information et d'un processus de gestion d'une entreprise, la description d'une application et une incursion dans un morceau de code de cette application, avec possibilité de modifier une partie de ce code. Applications à vocation pédagogique Rendu public le 21 juin, le récent accord avec la filiale française de Zend ne prévoit pas de support technique direct, mais une concertation au sujet de l'équipement adapté, pour la réalisation de supports de formation et pour la création d'applications à vocation pédagogique bâties avec les technologies PHP. L'accord de partenariat Certa/Zend est conclu pour une durée de trois ans. Il s'applique aux enseignants des 200 classes de terminale et 400 sections de BTS des lycées de l'enseignement public et privé (sous contrat avec l'Etat) « clients », et éventuellement contributeurs, des services du Certa. Une touche de plus pour Zend, dans sa mission évangélisatrice de « PHP Company ». Sur le même sujet : - MySQL est utilisé à 70% en dehors du Web - Lancement d'une campagne de certification PHP (...)
(21/06/2007 18:03:35)Verifdiploma, nouvelle arme pour traquer les CV embellis
Certains recruteurs en rêvaient, Verifdiploma l'a réalisé : la nouvelle version de son service de recrutement est opérationnelle. Elle offre, entre autres fonctionnalités, la possibilité de vérifier les dires des candidats, à savoir qu'ils détiennent bien le diplôme qu'ils affirment avoir. La SA Diploma est née en 2000 et a ouvert son service en 2002. « Verifdiploma permet d'intégrer de façon systématique la vérification des diplômes dans votre process de sélection des candidats », peut-on lire sur le site. Le service dit donner accès à une information exacte souvent difficile à obtenir et protéger l'entreprise d'éventuels conflits avec un collaborateur que la jurisprudence protège. « En effet, celle-ci impose à l'employeur, s'il en a les moyens, de vérifier les informations fournies par le candidat avant son embauche ». Moyennant un abonnement au service, une entreprise peut savoir si le candidat figure parmi les « 1 998 438 diplômés » répertoriés, ou s'il appartient bien aux 336 650 personnes certifiées en TOEIC (avec notification du score obtenu). Le système a ses limites, notamment dans le domaine informatique. Les jeunes diplômés, par exemple, sont de plus en plus « pré-embauchés » lors du stage de dernière année, alors qu'ils sont encore dans leur école. Ils font leur choix par le biais des offres arrivées dans leur établissement. Il en est de même pour les ingénieurs en poste, « chassés » par des cabinets pour le compte de grandes sociétés de services dans un marché que l'on dit en pénurie. Enfin, la plupart des recrutements passent par différentes étapes, une fois le CV validé par le service RH : des experts techniques interroge le candidat, des tests technologiques peuvent être demandés et il paraîtrait aberrant de se proclamer expert d'une technologie que l'on ne maîtrise pas. Quant à la pratique d'une ou de plusieurs langues étrangères, un simple entretien dans la langue de Shakespeare ou de Lao-Tseu permet, aux plus suspicieux, de se faire une idée du potentiel du candidat. Jusqu'où peut-on et doit-on vérifier les informations données par un candidat ? « Protection supplémentaire des titres remis à leurs diplômés : c'est un moyen de mettre en valeur leurs diplômes, devant le nombre croissant de candidats qui s'affirment en possession d'un diplôme qu'ils n'ont pas (35 % d'après une étude du cabinet Florian Mantione de juin 2000) », indique Verifdiploma. Présentée ainsi, la méthode pourrait donc être légitime, même s'il n'existe pas de statistiques pour déterminer le nombre de CV truqués ni la graduation de « mensonges », chaque cabinet possédant ses propres chiffres... et ses propres méthodes de vérification. [[page]] On pourrait aussi rapprocher la démarche du système des concours dans la Fonction publique qui exige, pour tout candidat, le dépôt d'un dossier complet avec photocopies des diplômes (autrefois certifiées conformes) et un extrait du casier judiciaire. Mais c'est sur cette comparaison avec le public qu'il faut montrer les limites du système : une personne recrutée dans le privé n'est pas fonctionnaire. Elle n'a ni les mêmes droits, ni les mêmes devoirs, ni le même employeur. De plus, de nombreux recruteurs ont aujourd'hui affiné leurs méthodes pour déceler les péchés mortels ou véniels dans un CV et par ailleurs, si les mots-clés dans une candidature ne sont pas conformes, le progiciel la rejette automatiquement. Enfin, un travail de simple vérification ou de police (selon l'interprétation faite par les uns ou les autres) pose le problème de la confidentialité des données qui concerne chaque personne, candidate à un poste, ou non. Cette notion de préservation des données confidentielles doit être normée afin de ne pas être liberticide en ouvrant le champ à d'autres vérifications et qui pourraient concerner la vie privée, les éventuelles condamnations pénales ou la santé. Un problème de transparence vis-à-vis des candidats ? La loi est stricte, selon le code du travail, articles L 121-6 à L 121-8, tout recruteur a obligation d'informer le candidat qu'il aura recours à des vérifications s'il veut les faire. La Cnil reprend cette recommandation (21 mars 2002) : « La collecte de références auprès de l'environnement professionnel du candidat (supérieurs hiérarchiques, collègues, maîtres de stages, clients fournisseurs ...) n'est pas contraire aux dispositions de l'article 25 de la loi du 6 janvier 1978 dès lors qu'elle n'est pas faite à l'insu du candidat. En revanche, la collecte du nom et de l'adresse de références personnelles aux fins de diligenter une enquête dite « de moralité » serait excessive et contraire à la loi. » Enfin, on peut se poser la question de l'accord des diplômés sur la transmission de leur diplôme et sur la nature de cette transmission : fac-similé ou recherche à partir d'une publication au Journal Officiel ? Et que les universités ou écoles qui transmettent ces informations perçoivent-elles ? (...)
(21/06/2007 12:13:00)Le programme Netacad de Cisco étoffe son offre de formation
Netacad (programme de formation créé par Cisco il y a 10 ans) a décidé de renforcer les fondamentaux des technologies de l'information en lançant le module « IT Essentials, PC Hardware and Software 4.0 », destiné aux étudiants qui suivent le programme Cisco Networking Academy au sein de l'enseignement secondaire, supérieur ou universitaire. Le but de cette formation est de préparer les étudiants à un premier niveau de connaissances utiles dans différents environnements de l'entreprise. Ils peuvent ainsi découvrir les composants des ordinateurs portables et de bureau en apprenant les procédures correctes pour l'installation des logiciels et matériels (brancher une imprimante en réseau par exemple), les mises à jour et les dépannages. « Dans un monde où les liaisons par le réseau prennent toujours plus d'importance, les étudiants doivent absolument connaître les bases de l'informatique, indique Christophe Dolinsek , responsable du programme Netacad en France. Nous avons mis à jour la formation PC Hardware and Software pour répondre aux besoins actuels et au Web 2.0. Son objectif est d'apporter une connaissance approfondie des compétences pratiques qui sont essentielles à toute carrière dans l'informatique. Les étudiants peuvent passer les certifications professionnelles Comptia et CCNA s'ils le souhaitent, mais ce n'est pas obligatoire. Le premier niveau permet par exemple une reconversion professionnelle en approchant de manière pragmatique les aspects informatique et réseau. Le second niveau est adapté aux problématiques technologiques rencontrées dans les PME-PMI. » La formation PC Hardware and Software 4.0 est organisée en deux parties : la première prépare les étudiants au Computing Technology Industry Association (CompTIA) A+ Essentials, et met l'accent sur la sécurité de l'information, la sûreté, les problèmes liés à l'environnement et les savoirs comportementaux. La seconde prépare les étudiants aux certifications CompTIA : IT Technician (technicien en informatique), Remote Support Technician (technicien d'assistance à distance) et Depot Technician. Enfin, un troisième niveau (formation diplômante autour des routeurs et commutateurs) existant déjà chez Netacad, sera lancé la semaine prochaine sous forme de « cours à la carte. » (...)
(18/06/2007 17:13:20)Salaires : les informaticiens des SSII au bas de l'échelle des ingénieurs
Un peu plus que l'agriculture, à peine mieux que l'administration : le barème de salaires appliqué par les SSII à leurs ingénieurs reste notoirement inférieur à celui des autres secteurs d'activité. Et ce, quelle que soit la tranche d'âge. Selon l'édition 2007 de l'étude socio-économique du CNISF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), avec un salaire médian de 43 805 euros en 2006, les ingénieurs du secteur informatique (SSII et éditeurs) gagnent près de 8000 euros de moins (en brut annuel) que leurs collègues d'autres secteurs. Cette valeur médiane, avec 50% des personnes qui gagnent plus et 50% qui gagnent moins, menant, selon le CNISF, à un classement des secteurs plus fidèle à la réalité que celui obtenu avec la comparaison du salaire moyen. Ce qui donne du grain à moudre aux revendications du Munci (association d'informaticiens) qui relève, notamment, qu'en dépit de la relance de l'activité et d'un début de rattrapage salarial, la situation reste sensiblement inchangée (salaire médian 2005 en SSII, selon le CNISF : 44 000 euros). Le rajeunissement des troupes, avec l'embauche massive de ces derniers mois, joue certes dans le sens de la volonté de maîtrise de la masse salariale affichée par les SSII. Mais la pression sur les prix des prestations se répercute à tous les échelons des grilles de salaires. Pour les moins de 30 ans, le salaire médian de 34 000 euros (brut) des jeunes cadres de SSII est légèrement inférieur à celui obtenu dans l'industrie (35 800), nettement en dessous de celui du secteur banque-finance (41 700). Pour la tranche d'âge des 30-44 ans, les SSII rétribuent à hauteur de 50 000 euros, là où le salaire médian atteint 55 000 euros dans l'industrie, 62 000 euros dans le secteur bancaire, et près de 54 000 euros tous secteurs confondus. Au delà de 45 ans, seule l'administration paye moins les seniors (salaire médian : 61 000) que les SSII (70 000 euros). En croissance de 6,2% Le contraste avec l'industrie, le BTP ou les autres composantes du secteur tertiaire, plus généreuses avec leurs ingénieurs, est d'autant plus flagrant qu'au même moment, selon les statistiques officielles concernant l'activité des services marchands, ce sont les nouvelles technologies qui « portent la croissance ». Près de 98 000 emplois ont été créés en 2006 dans les services marchands, soit une augmentation de 2%. Selon l'Insee, la production du tertiaire marchand, en progression de 3,1% (2,4% pour l'ensemble de l'économie) est tirée par le dynamisme des activités liées aux services informatiques (+6,2%) et au secteur télécoms (+6%). Mais, corrélativement, les prix de production progressent de façon beaucoup plus modérée (+2,3% pour l'ensemble des services marchands), le prix de l'immobilier biaisant de plus le tableau avec une progression de 4%. Pour les services aux entreprises (services informatiques inclus), les prix de production ont augmenté de 1,2%. Ceci expliquant cela : un souci de maîtrise de la masse salariale qui, pour les SSII, rime quasiment avec blocage. Sur le même sujet Des salaires quasi équivalents en SSII et chez les utilisateurs (...)
(18/06/2007 16:00:15)Une relance du DIF, du CIF et des périodes de professionnalisation chaudement recommandée
Il est urgent de renforcer l'articulation entre formation et emploi. En tant que moyens d'accéder à des parcours qualifiants, les dispositifs du DIF (droit individuel à la formation), du CIF (congé individuel de formation) et des périodes de professionnalisation, méritent d'être mieux accompagnés. Telles sont les consignes sur lesquelles se rejoignent l'analyse du CAS (Centre d'analyse stratégique, organe de veille stratégique du gouvernement) et les initiatives de certains organismes paritaires. Dont le Fafiec, fonds de formation de la branche Syntec. Pour les SSII, sociétés de conseil et bureaux d'études, après une rapide montée en charge des demandes de financement de formations longues correspondant à la formule de périodes de professionnalisation, le soufflé est aussi vite retombé. A mi-2007, selon le Fafiec, c'est le calme plat sur ce front de la demande. Sans doute du fait « d'une forte activité des entreprises qui rend plus difficile la réalisation de formations longues ». Et de rappeler que ce mode d'investissement dans le développement des compétences a, néanmoins, commencé à faire ses preuves. Et que le financement par la branche de ces périodes d'alternance (formation et terrain), à raison de 50 euros de l'heure, peut aller jusqu'à 600 heures de formation pour les salariés de plus de quarante ans ou ceux préparant un diplôme ou une certification (CQP). La dictature du court-terme La même insistance sur « l'investissement fort » dans des parcours qualifiants , tous métiers et tous secteurs confondus, se retrouve dans l'analyse du CAS présentée dans la note de veille datée du 11 juin. Principal grief : l'accès à la formation continue reste très inégal, « traduisant la tendance des entreprises à concentrer la formation sur les catégories dont elles peuvent attendre le meilleur retour sur investissement ». Priorité au court-terme. Avec, pour conséquence, une contre-performance notoire : « la formation ne profite guère à ceux dont les mobilités sur le marché du travail seraient les moins sécurisées ». Les informaticiens s'y reconnaîtront. Plus généralement, face aux critiques récurrentes soulignant le manque d'efficacité du dispositif de formation professionnelle français, le CAS relève cependant que les réformes récentes ont posé certains jalons: avec le DIF (crédit d'heures de formation cumulable) qui accorde au salarié une part d'initiative, avec la VAE (validation des acquis de l'expérience) qui enchaîne sur la prise en charge de périodes de professionnalisation; avec le CIF (40 000 bénéficiaires en 2005). Des dispositifs insuffisamment exploités jusqu'à présent, et dont l'extension, insistent les analystes du CAS, « mériterait d'être encouragée par un abondement des fonds publics » et par de meilleures garanties au sujet des qualifications-cibles. Nos dossiers à lire sur le sujet : - SSII et salariés s'approprient enfin le DIF - Les périodes de professionnalisation : une opportunité de doper la formation continue (...)
(15/06/2007 12:48:27)L'ENST Bretagne ouvre son campus virtuel sur Second Life
D'ici à 2011, 80% des internautes et les entreprises les plus importantes auront une seconde vie virtuelle, prévoient certains analystes. Déjà, Second Life, en tant qu'agence de recrutement, intéresse les entreprises du secteur, comme Accenture, Capgemini et Unilog (groupe Logica CMG), et les cabinets spécialisés tels Expectra. Désormais, c'est au tour des établissements de l'enseignement supérieur de leur emboîter le pas. Après l'Insead et l'institut Ingémédia de l'université de Toulon, l'École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (ENST Bretagne), à la fois grande école et centre de recherche, ouvre son premier campus virtuel sur Second Life. L'île Telecom Bretagne, qui sera inauguré le 25 juin prochain, s'est fixée pour ambition de devenir un véritable lieu d'échanges virtuel pour les futurs candidats, les étudiants, les enseignants-chercheurs et les entreprises. Dans un premier temps, les lauréats du concours d'entrée pourront visiter le campus, s'entretenir avec professeurs et étudiants, et ainsi obtenir tous les éléments d'information nécessaires avant d'effectuer leur inscription. L'accès en 3D à des bâtiments dédiés à la recherche permettra également aux visiteurs de consulter les travaux des chercheurs et des thésards de l'école, de télécharger des documents, ou de diffuser des vidéos. Par la suite, les élèves seront amenés à développer des activités propres sur le campus Second Life : organisation de soirées, rencontres sportives. Ils développeront eux-mêmes les modules informatiques nécessaires à leurs activités. À terme, l'établissement développera des dispositifs de formations initiales et continues sur le principe de l'univers virtuel. Il faudra se connecter pour obtenir un suivi et un retour d'expérience. (...)
(15/06/2007 12:42:09)Seulement 10% des formations sont consacrées à l'informatique et à la bureautique
Le secteur de la formation va plutôt bien... en dehors de l'informatique. La FFP (Fédération de la formation professionnelle) publie chaque année son observatoire. D'un point de vue général, les nouvelles sont donc bonnes, puisqu'en 2005, les organismes de formation ont réalisé un milliard d'euros de CA. L'analyse indique en outre « une progression de 4,3% pour 2005 et une évolution moyenne de 2,9% par an depuis 10 ans, à périmètre constant ». Pour ce qui est de l'activité en revanche, les résultats sont plus mitigés dans le secteur informatique : les fonctions administratives, bureautiques et informatiques représentent 10% de l'activité, classées au cinquième rang. Ces chiffres sont toutefois à relativiser puisqu'on trouve en tête, avec 27%, les formations spécifiques à des métiers, dans lesquelles on retrouve de manière transversale des modules pour les métiers de l'informatique. Ces résultats sont malgré tout très encourageants. Résultent-ils, au moins en partie, de la politique de « la formation tout au long de la vie » mise en place par Jean-Louis Borloo dans le précédent gouvernement ? La part de la VAE (validation des acquis de l'expérience) par exemple est en forte augmentation : en 2005, 32% des organismes ont reçu des demandes de VAE, soit 4 points de plus qu'en 2004. A noter que ces demandes émanent toujours en priorité des particuliers (61% contre 39% pour les entreprises). Mais des manques subsistent : sans grande surprise, le DIF (droit individuel de formation) reste marginal par rapport aux autres formations : sa part n'est que de 1,2%. Cependant pour 2006, elle passe à 2,2% et les organismes pensent qu'elle sera de 5,8% en 2007. Logiquement, sa part devrait continuer à croître chaque année. Les informaticiens, jusqu'alors réticents, résisteront-ils encore longtemps à l'appel que leur lancent les centres de formation ? (...)
(14/06/2007 17:42:03)Les mastères spécialisés : un léger plus pour l'insertion professionnelle
Comparativement aux Sup de Co et autres étudiants en gestion, les élèves-ingénieurs (ou assimilés) sont plus enclins au cumul des diplômes. Voire au retour sur les bancs des campus après quelques années de vie active. C'est vérifié pour les études doctorales. Et la partie de l'enquête annuelle sur l'insertion des jeunes issus des grandes écoles dédiée aux diplômés de mastères spécialisés (MS) le confirme. Avec ce volet d'enquête ajouté, pour la première fois, à son étude traditionnelle, la Conférence des grandes écoles (CGE) entendait cerner autant que possible l'impact de ce complément d'études sur l'insertion professionnelle. Au vu du taux de réponses à l'enquête (12% des diplômés de mastères spécialisés de 2005), la synthèse de cette ébauche de radioscopie présentée par la CGE se veut plus qualitative - et générale - que quantitative. Et reste à affiner lors des prochaines éditions de l'enquête d'insertion. Ces précautions liminaires étant prises, selon l'analyse de la CGE, cette première enquête établit déjà une nette distinction des profils d'étudiants inscrits aux MS et de leurs « stratégies » selon le type d'école concernée : les MS préparés en école d'ingénieur s'adressent le plus souvent à un public ingénieur alors que ceux préparés en école de management s'adressent à un public de formation antérieure plus diversifiée (master, bac+4 et expérience professionnelle, école d'ingénieur ou de management). Le MS en école d'ingénieurs correspond de façon générale à une stratégie de spécialisation, et en école de management à une optique d'élargissement des compétences. Dans les deux cas, le taux d'insertion après MS dépasse les 85% (et 7% poursuivent leur activité antérieure). Avec un taux net d'emploi dépassant les 93%, l'effet MS sur l'insertion reste cependant difficile à évaluer puisqu'il est équivalent à celui des promos 2005 (deux ans après la sortie de l'école). Un élargissement des fonctions occupées La répartition des débouchés ouverts aux MS ne se distingue guère de celle des diplômés de formation initiale (bac+5). Les emplois occupés relèvent plutôt de grandes entreprises (plus de la moitié dans des firmes de plus de 2000 salariés), à un statut de cadre (95%), avec une proportion tout à fait comparable de diplômés trouvant un emploi à l'étranger (15%). Les trois grandes fonctions occupées pour les ingénieurs mastériens sont les fonctions de R&D, d'études-conseil et de production (40% des emplois, contre 48% pour les jeunes diplômés non mastériens). L'élargissement des fonctions occupées est plus net pour les diplômés des MS en école de management. Avec un élargissement également pour les secteurs d'activité des employeurs et des points de chute en termes de lieu géographique. Enfin, l'effet sur les salaires, là encore du fait du taux limité de réponses, est difficile à appréhender. Le salaire actuel moyen est de 35 740 euros, quasiment identique pour les MS ingénieurs ou les MS de management. Avec l'habituel delta entre hommes (36 500 euros) et femmes (34 100 euros). Le diplômé MS-type gagne 7 % de plus que les diplômés bac+5 de 2005, 13% de plus que les diplômés bac+5 de 2006. Mais sachant que ces candidats aux mastères correspondent à une population mélangée (2/3 en poursuite de formation initale, 1/3 en reprise d'étude), il est vraisemblable que cette moyenne des salaires soit tirée vers le haut par les plus expérimentés. « Il semblerait que le salaire moyen des jeunes MS sortants soit de même niveau que celui des sortants de formation initiale bac+5 », conclut l'analyse de la CGE. Pas d'effet salaire bien net, donc, alors que le « plus » apporté au CV se traduit dans l'intérêt des employeurs à accueillir ces bac+5/+6 à des fonctions plus diversifiées. (...)
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