Flux RSS

Fusions/Acquisitions

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

545 documents trouvés, affichage des résultats 171 à 180.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(06/05/2011 15:56:10)

Sophos acquiert Astaro, spécialiste des appliances UTM

La concentration dans le domaine de la sécurité se poursuit. L'acquisition d'Astaro par Sophos s'inscrit dans cette démarche. L'éditeur de logiciel a annoncé le rachat du quatrième fournisseur mondial spécialisé dans les appliances UTM. Astaro est basée à Wilmington au Massachusetts et dispose aussi d'un établissement à Karlsruhe en Allemagne. Il affiche des revenus de 56 millions de dollars et 30% de croissance en 2010. Aucun montant n'a été donné pour cette transaction.

Pour la concurrence, François Lavaste, président de Netasq estime que « cette acquisition est une bonne nouvelle.  Elle démontre l'attractivité stratégique de la sécurité réseau et l'importance croissante des solutions unifiées. Elle est aussi la confirmation des tendances de fond de la  convergence dans le secteur de la sécurité, poussées à la fois par les acteurs eux-mêmes et par les besoins clients. »

(...)

(06/05/2011 14:45:02)

Gestion de parcs IT : Kaseya rachète Intellipool AB

L'éditeur suisse Kaseya, spécialisé sur les solutions de gestion des infrastructures informatiques, a racheté le Suédois Intellipool AB, fournisseur de solutions de surveillance de réseaux et contrôle des performances. Il récupère ainsi le produit Intellipool Network Monitor (capture d'écran ci-dessus) qui permet de suivre jusqu'à des milliers d'équipements réseaux, mais peut aussi se borner à n'en gérer que quelques-uns. Cette offre supporte une vingtaine de systèmes d'exploitation. Dans un premier temps, son acquéreur proposera ce logiciel comme une extension à sa gamme de modules, avant de l'intégrer complètement dans sa plateforme Kaseya 2 d'ici la fin de l'année.

Si la suite modulaire de Kaseya s'adresse naturellement aux départements informatiques des entreprises, elle est aussi très adaptée aux besoins des prestataires de services IT. Disponible en version « on-premise » et en mode hébergé, elle rassemble des outils de sauvegarde, de migration de postes de travail, de surveillance, de gestion des patchs, d'audit et d'inventaire, d'anti-virus, de monitoring réseau, d'accès à distance, de service desk et de gestion des interventions (ticketing). En s'appuyant sur cette solution pour agir de façon préventive sur les équipements de leurs clients, les SSII et revendeurs à valeur ajoutée (VAR) peuvent leur garantir un niveau de services et, dès lors, vendre aux entreprises un engagement de résultat, explique Stéphane Hauray, directeur général de Kaseya France. Sur les 10 000 prestataires informatiques présents en France, outre 300 grandes sociétés et 3 000 de taille moyenne, on dénombre une majorité de petites sociétés ne gérant souvent qu'une centaine de machines, rappelle le DG. La solution de Kaseya permet aux prestataires de services managés de prendre en charge davantage d'équipements en générant une rentabilité supérieure (x 2,5 environ) à celle d'un contrat classique.

Auditer avant de s'engager

Sur les dix nouveaux clients signés par la filiale française au cours de ce premier trimestre, 7 sur 10 étaient des prestataires de services IT et les 3 autres, des entreprises, détaille Stéphane Hauray pour illustrer l'intérêt croissant des professionnels de l'infogérance pour les outils qu'il commercialise. « L'un des gros problèmes des prestataires est le surstaffing », rappelle Stéphane Hauray. Avec une solution d'automatisation et de détection préventive des pannes, ils sont en mesure de gérer deux fois plus de machines, estime le directeur général. Il constate qu'il y a une prise de conscience des SSII et des VARs de l'importance d'un outil adapté pour s'engager sur un résultat. « A chaque nouveau client, le prestataire installe Kaseya en mode audit et le rapport qu'il obtient le renseigne sur l'état de santé du réseau et des besoins en maintenance ». Quelle est la proportion de machines anciennes, quels types d'interventions prévoit-il, quels serveurs vaut-il mieux changer d'emblée ou bien assortir d'une maintenance plus coûteuse. Le VAR ajuste au mieux le contrat qu'il va proposer en ayant une visibilité complète de l'état du parc avant de s'engager, car il est difficile de revenir ensuite sur les conditions offertes. « On mesure les risques et on limite les mauvaises surprises en connaissant bien l'infrastructure du client. Tout doit être intégré dans la rentabilité ».

Un module de facturation centralisé

Le mois dernier, Kaseya a ajouté à sa suite intégrée un module de facturation, Service Billing 1.0. Celui-ci permet aux fournisseurs de services d'infogérance d'automatiser leur facturation depuis une console centralisée. L'outil leur procure une vision complète de leurs activités pour les différents clients. Il leur permet aussi d'améliorer leur rentabilité et d'optimiser leur trésorerie. L'éditeur a également mis à jour son module Service Desk. Dans sa version 1.3, celui-ci intègre principalement  un compteur de session pour les besoins de facturation sur tous les tickets et bons d'intervention ouverts, la création de listes de tâches pour les techniciens pour chaque ticket ouvert.
Kaseya Service Billing, module de facturation
Illustration ci-dessus : le module de facturation Kaseya Service Billing, KSB - (cliquer ici pour agrandir l'image)

Illustration d'ouverture : logiciel de surveillance des équipements réseau et de contrôle de performance Intellipool Network Monitor, d'Intellipool AB (cliquer ici pour agrandir l'image)
Intellipool Network Monitor
(...)

(05/05/2011 15:23:20)

Skype objet des attentions de Facebook et Google

Skype, spécialiste de la voix sur IP, est face à plusieurs hypothèses pour son avenir. La société, fondée par Niklas Zennstrom, pense depuis longtemps à entrer en bourse. Or, selon Reuters, deux autres alternatives sont possibles. La première est le rachat. Facebook serait le principal intéressé. L'agence de presse rapporte que Mark Zuckerberg aurait  rencontré les dirigeants de Skype pour discuter d'une éventuelle acquisition.

Autre orientation, un rapprochement avec Google pour la création d'une entreprise commune. La firme de Mountain View dispose d'un outil de voix sur IP via Google Voice. Un partenariat renforcé avec Skype pourrait lui permettre d'améliorer son service, de baisser la concurrence entre les deux acteurs et de mieux négocier le prix des appels. La valorisation de Skype est estimée entre 3 et 4 milliards de dollars. Il reste au PDG de l'entreprise, Tony Bates, ex-vice-président de Cisco Systems, arrivé à la tête de Skype en octobre dernier, de faire ses choix.

(...)

(29/04/2011 12:51:27)

Performances des applications web : BMC rachète Coradiant

Avec le rachat de l'éditeur Coradiant, annoncé hier, BMC Software récupère des outils permettant de surveiller les performances des applications web. En les ajoutant à sa plateforme Business Service Management, le spécialiste américain de la gestion des services métiers considère qu'il dispose ainsi de la solution la plus complète pour suivre et intervenir de façon proactive sur les performances applicatives offertes aux utilisateurs.

La technologie de Coradiant surveille les performances des applications à la fois « on-premise » (installées dans l'entreprise), accessibles dans un environnement virtualisé ou dans le cloud. Sur le marché, on trouve des offres concurrentes chez Keynote, Opnet et Compuware. Le monitoring d'applications comporte deux volets. D'une part, il aide le département IT à localiser les problèmes risquant d'entraver la fluidité des applications d'entreprise et de réduire la productivité des utilisateurs. D'autre part, ces outils sont mis à profit pour contrôler la disponibilité et le bon fonctionnement des portails publics et des sites de e-commerce.

La gamme TrueSight de Coradiant se décline en plusieurs produits : Enterprise Edition, End User Monitor et le service « on-demand » Performance Reporting Service. L'éditeur a également développé TrueSight Cloud Visibility Edition for Akamai, une appliance virtuelle pour vérifier en temps réel les performances des applications web accélérées par Akamai.

Une visibilité de bout en bout sur les applications

La nouvelle solution BMC End User Exeperience Management, basée sur la technologie de Coradiant, aidera à comprendre comment la performance des applications peut affecter le comportement des utilisateurs et, par ricochet, l'activité de l'entreprise. Elle fournira en temps réel une visibilité de bout en bout sur les applications (en mode SaaS, dans le cloud ou déployées en interne). BMC souligne que la compétitivité des entreprises est de plus en plus tributaire d'applications en ligne et rappelle qu'avec le développement des datacenters virtualisés, du cloud et des technologies Web 2.0, les applications, extrêmement complexes, sont de plus en plus distribuées.

BMC disposera donc de fonctionnalités de monitoring pour analyser finement le comportement des utilisateurs face à leur interface applicative. En reliant ces données à la performance applicative, il sera possible de fournir un compte-rendu détaillé des problèmes survenus pendant chaque visite d'internaute, explique l'éditeur. L'acquisition de Coradiant lui apporte une brique de plus pour alimenter la concurrence avec les trois autres acteurs du « Big Four » de l'administration de systèmes (CA Technologies, Hewlett-Packard et IBM), dans lequel BMC Software constitue le quatrième protagoniste.

Illustration :  le service "on-demand" TrueSight Performance Reporting
(...)

(28/04/2011 17:40:55)

Trimestriels SAP : +15% sur les licences en France

Bon premier trimestre 2011 pour l'éditeur SAP qui a augmenté ses ventes de logiciels de 26%, au niveau mondial, à 583 millions d'euros, par rapport aux trois premiers mois de 2010. Son chiffre d'affaires global a progressé de 21% sur la période, à 3,024 milliards d'euros (en incluant les activités de Sybase), dont 2,327 Md€ pour la partie licences et services associés.

En France, sa filiale affiche une croissance organique de 15% sur les ventes de licences (le chiffre d'affaires n'est pas communiqué) et de 9% au total. Une progression qui, contrairement aux résultats globaux, n'inclut pas Sybase, pointe Nicolas Sekkaki (en photo), directeur général de SAP France, pour souligner la performance réalisée par ses équipes « sur l'ensemble des secteurs et des produits », avec un bémol sur l'industrie et l'offre Business Analytics(*). Sur le trimestre, l'Hexagone se retrouve donc en phase avec les ventes de licences réalisées sur le marché EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ce dernier affichant une progression de 15% à taux de change courant et de 14% à taux de change constant, sur les trois derniers mois.

Six contrats dépassant le million d'euros

Ce matin, lors de la présentation des résultats trimestriels pour la France, Nicolas Sekkaki a rappelé les restructurations engagées sur l'approche commerciale des clients. Les comptes-clés (key accounts), qui regroupent les sociétés « ayant la volonté de mettre SAP au coeur de leur stratégie de développement », sont désormais au nombre de 44. Ce segment a enregistré une croissance de 21% sur la période. « Nous avons réalisé six affaires supérieures à 1 million d'euros, soit en un trimestre autant que la moitié de l'an dernier », indique le directeur général. Ces contrats ont à la fois porté sur des extensions de périmètre des applications installées (davantage d'utilisateurs), sur de nouveaux modules applicatifs pour de nouveaux usages et, pour certains, il s'agit de « winback » remportés sur Oracle.

Secteur public en poupe pour SAP France

Le secteur public a constitué l'un des points forts de la filiale sur le trimestre écoulé, dans trois domaines plus particulièrement. Le ministère des finances a d'abord confirmé l'extension du nombre d'utilisateurs sur le projet Chorus. SAP a par ailleurs poursuivi son avancée sur le terrain universitaire (pilotage de performances, mais aussi bientôt gestion de la vie scolaire et des étudiants) et dans le monde de la santé avec l'une de ses références majeures, l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).

[[page]]

« L'autre secteur qui nous a ravi ce trimestre, c'est celui de la finance/assurance sur lequel SAP est devenu incontournable », n'hésite pas à affirmer Nicolas Sekkaki. Sur ce terrain comme sur bien d'autres, l'éditeur a mis à l'oeuvre la fameuse « co-innovation » qu'il prône avec ses clients. Ensemble ils développent des fonctions qui permettront aux entreprises de faire la différence avec leurs concurrents. Le dirigeant de SAP France cite le cas de PostBank avec lequel un configurateur de produits a été réalisé. Autre exemple de co-innovation, dans l'agro-alimentaire cette fois, avec Danone, sur la traçabilité de l'empreinte carbone de chaque article.

Co-innovation, la propriété intellectuelle reste chez SAP

Sur ces opérations de co-innovation qui contribuent à apporter un avantage concurrentiel au client, quid de la propriété intellectuelle ? « Elle appartient à SAP », clarifie sans hésitation Nicolas Sekkaki. Sur les 10% du co-développement qui permettent à nos clients de se différencier, ils nous demandent de garder 12 à 18 mois d'avance » [avant que les innovations soient intégrées aux applications métiers s'adressant à tous les autres clients].

A propos du marché de la banque, Nicolas Sekkaki tient à rappeler que l'offre de SAP a évolué entre 2000 et 2003 vers une architecture orientée services, ce qui permet aux clients de ne choisir que certaines briques et de les intégrer avec leurs applications métiers internes. « C'est ce que nous avons fait à la Société Générale » qui a engagé un plan de refonte de sa filière financière avec l'objectif d'avoir une vision globale sur l'ensemble de ses filiales. « Nous avons signé au premier trimestre le démarrage de ce projet ».

(*) Sur le secteur de l'industrie et les produits de Business Analytics, SAP France enregistre une baisse à deux chiffres sur ses ventes.

Illustration : Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.
(...)

(28/04/2011 11:51:24)

Les fondateurs de YouTube rachètent Delicious

Chad Hurley et Steve Chen ont acheté à Yahoo le service de partage de liens Delicious. En décembre dernier, la firme avait indiqué qu'elle se préparait à mettre fin aux activités de plusieurs services, dont Delicious. Le site fera donc partie d'Avos, la structure créée par les fondateurs de YouTube. « Chad Hurley et Steve Chen veulent rendre le site facile à utiliser et plus amusant », ont indiqué Avos et Yahoo, dans un communiqué publié hier. « Ils souhaitent également affiner sa capacité à gérer la surcharge d'informations. »

En se focalisant uniquement sur Delicious, ses nouveaux propriétaires seront probablement en mesure de relancer et de développer davantage, ce site, qui a été apprécié par les utilisateurs, mais négligé par Yahoo, prévoit Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence.

Partager ses favoris en ligne

Fondé en 2003 par Joshua Schachter, qui n'est plus dans la partie, Delicious a contribué à l'ère  des applications en ligne du web 2.0, avec Flickr, également racheté par Yahoo, et d'autres. Le site permet de sauvegarder, de tagger, d'annoter et de partager des liens en se basant sur une approche cloud computing (en ligne tout simplement) à l'opposé des traditionnels signets stockés via des navigateurs Web dans des PC. Il y aura une période de transition pour que Delicious soit intégré à Avos, mais les signets seront maintenus. Les utilisateurs  auront l'opportunité d'ouvrir de nouveaux comptes auprès d'Avos.

Lancé en 2005, YouTube est un autre exemple de succès des applications du web 2.0, conçu pour permettre aux internautes  de télécharger, partager, tag et commenter des vidéos. Google se l'était offert en 2006, et, pendant des années, YouTube a été le site vidéo le plus connu du monde.

Il est intéressant de noter que Chad Hurley et Steve Chen vont oeuvrer à la construction d'un produit qui finira par être en concurrence indirecte avec certains services de Google, a considéré  Greg Sterling par e-mail.

(...)

(27/04/2011 16:25:25)

Nokia dégraisse et cède Symbian à Accenture

Le géant finlandais Nokia a annoncé qu'il allait externaliser ses activités logicielles Symbian à la société de conseil Accenture. 3 000 salariés affectés à Symbian seront transférés dans le cadre de ce processus, Cette annonce témoigne du détachement de Nokia pour sa plate-forme mobile au profit de l'OS Microsoft Windows Phone. Le constructeur va également fermer certains de ses sites de recherche et développement et supprimer 4 000 emplois supplémentaires d'ici la fin de l'année prochaine. Il a annoncé vouloir réduire ses coûts opérationnels d'un milliard d'euros d'ici 2013, en ayant recours à un plan de restructuration interne et à des suppressions de postes. La plupart des coupes auront lieu au Danemark, en Finlande et au Royaume-Uni.


Accenture fournira d'abord à Nokia le développement de logiciels et les services de support autour de la plate-forme mobile Symbian, et plus tard des outils et services autour de Windows Phone.
Les salariés transférés chez Accenture proviendront des filiales de Nokia en Chine, en Finlande, en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Après être fournis à Nokia, les services liés au logiciel Symbian seront recyclés et redéployés ver d'autres activités.

Plus de 160 salariés Symbian déplacés en 2009

Les deux firmes n'ont pas indiqué si Accenture payerait pour reprendre l'activité du finlandais, ni si Nokia indemniserait Accenture pour l'avoir reprise...

Ce n'est pas la première fois qu' Accenture prend le  relais du finlandais en nouant et dénouant ses relations  avec Symbian. Après des années en tant qu'actionnaire minoritaire de Symbian, la société britannique ayant développé le système d'exploitation, Nokia avait finalement racheté la société en 2008, en annonçant  immédiatement son intention de développer la  plate-forme en Open Source. Comme Symbian était tombé en disgrâce auprès des autres fabricants de téléphone et qu'en même temps,  Nokia n'avait guère besoin de cette business unit qui leur fournissait un support technique, le finlandais avait cédé ses 165 employés à Accenture en octobre 2009. Sony Ericsson a finalement abandonné le système d'exploitation pour sa gamme de produits en octobre dernier.

Nokia et Accenture devraient parvenir à un accord définitif sur le dernier transfert au cours du troisième trimestre 2011, et achever de déplacer les 3 000 salariés d'ici la fin de l'année. Accenture emploie actuellement 215 000 personnes. De son côté, Nokia comptait un effectif de 132 427 collaborateurs à la fin de 2010, selon son dernier rapport annuel.

Illustration : le siège de Nokia à Espoo. Crédit photo: D.R

(...)

(26/04/2011 15:15:25)

Lawson accepte l'offre de 2 milliards de dollars d'Infor

Deux milliards de dollars. C'est le montant finalement arrêté pour le rachat de Lawson Software par GGC Software Holdings, une société affiliée à l'éditeur Infor. Ainsi renforcé, ce dernier devance Microsoft et Sage pour occuper le rang de troisième éditeur mondial de solutions de gestion intégrées, derrière SAP et Oracle. Il récupère en particulier l'expertise de Lawson sur le secteur de la santé.

La première offre d'acquisition (non sollicitée) faite par Infor remonte à six semaines. Elle se montait à 1,8 Md de dollars. De nombreux observateurs du marché s'attendaient à des surenchères de la part d'autres groupes, notamment d'Oracle. S'il y en a eu, aucune n'a été faite publiquement. Toutefois, dans un communiqué publié aujourd'hui, Lawson Software indique qu'il a procédé à une évaluation complète du marché et contacté d'autres acquéreurs potentiels parmi lesquels des concurrents d'envergure mondiale et des investisseurs financiers. Mais cette démarche n'a pas débouché sur une proposition supérieure. « Nous sommes satisfaits de nous engager dans une transaction qui offrira aux actionnaires de Lawson une valorisation intéressante », estime donc Harry Debes, PDG de Lawson.

2,736 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé

Infor est un éditeur privé détenu par  le groupe financier Golden Gate Capital tout comme la société GGC Software Holdings. Il communique depuis plusieurs années sur le même chiffre d'affaires annuel : environ 2 milliards de dollars. Depuis quelques mois, son PDG est Charles Phillips, ancien président d'Oracle. On porte au crédit de ce celui-ci d'avoir joué un rôle clé dans les acquisitions réalisées des dernières années par la société de Larry Ellison. De son côté, Lawson Software a réalisé un chiffre d'affaires de 736,4 millions de dollars sur son exercice fiscal 2010.

« Lawson est un partenaire stratégique naturel pour Infor, apportant des solutions logicielles complémentaires qui vont étendre notre portefeuille, en particulier dans des domaines tels que la santé, le secteur public, l'industrie et la gestion du capital humain », a déclaré Charles Phillips dans un communiqué. On s'attendait à cette annonce de rachat, non seulement en raison de la première offre lancée en mars, mais aussi parce qu'un communiqué informant de cette transaction avait été prématurément publié hier sur le site web d'Infor. (...)

(26/04/2011 10:35:08)

La SSII Icare Informatique intègre le GIE VDN

La SSII et éditrice strasbourgeoise Icare Informatique rejoint le GIE (Groupement d'intérêt économique) VDN  compte désormais 19 adhérents. Créée en 1993, Icare Informatique affiche plusieurs spécialités : le bâtiment avec un progiciel de gestion de chantier, Onya, la santé avec un progiciel de saisie d'actes, l'industrie avec un progiciel de gestion de production, les points de vente là encore avec un produit spécifique. Icare déploie également des compétences télécoms, internet et en formation.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >