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Fusions/Acquisitions
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(02/11/2010 16:49:58)
Avec ATG, Oracle se paie un des pionniers du e-commerce
Oracle va débourser 1 milliard de dollars pour s'offrir Art Technology Group, que l'on connait plus couramment sous le nom d'ATG. Ce pionnier des applications de commerce électronique, installé à Cambridge (Massachussetts) a généré un chiffre d'affaires de 50,3 millions de dollars (M$) au troisième trimestre 2010, en progression de 16% par rapport à l'an dernier. Il affiche un bénéfice net de 4,2 M$ (+5%). Sur neuf mois, son chiffre d'affaires progresse de 11% à 129,7 M$.
Le groupe de Larry Ellison lui propose 6 dollars par action, soit un bonus de 46% par rapport à la valeur du titre ATG à la fermeture de la Bourse lundi soir. Cette valorisation n'avait pas été atteinte par la société depuis 2001 alors que se dégonflait la bulle Internet. ATG a survécu à l'éclatement. L'éditeur a continué à développer ses solutions axées sur les moyens de convertir en clients les visiteurs des sites web, de les fidéliser et d'augmenter la valeur de leurs transactions.
Personnalisation des interactions avec le client
Outre sa plateforme de commerce électronique (catalogue, panier d'achat, moteur de personnalisation, gestion de contenus...) permettant de gérer plusieurs sites de façon centralisée, ATG dispose d'une offre OnDemand, de solutions de merchandising et de gestion des campagnes marketing et de solutions analytiques. Il propose aussi une large palette d'outils pour optimiser les interactions avec les clients sur les différents canaux de vente, médias sociaux inclus (suivi des contacts, gestion des réponses électroniques, appels sur un clic depuis un site web ou une vidéo...). L'éditeur a par ailleurs développé le programme Catalyst qui favorise, entre ses clients et partenaires, l'échange de code et de modules d'extension à sa suite d'e-commerce. Parmi ses clients figurent notamment Best Buy, l'une des grandes chaînes de magasins spécialisés aux Etats-Unis, mais aussi Tommy Hilfiger, Louis Vuitton, Vodafone, Expedia.com, T-Mobile, Continental Airlines et AT&T.
A noter que la suite e-commerce d'ATG se complète aussi d'un module B-to-B (Business-to-Business) pour les fournisseurs qui vendent aux entreprises ou en mode indirect aux consommateurs. En mai dernier, IBM avait de son côté racheté Sterling Commerce, spécialiste des solutions d'échanges interentreprises qui possède également des solutions de gestion des ventes et de la logistique.
Des solutions complémentaires au CRM
Oracle considère que l'offre d'ATG est très complémentaire de ses logiciels de gestion de la relation client (CRM), mais aussi de ses progiciels intégrés (ERP), de ses solutions spécialisées sur le secteur de la distribution, en particulier celle de Retek, et ses logiciels de gestion de la chaîne logistique (SCM). Les produits collent aussi avec ses technologies middleware et décisionnelles. Pour Thomas Kurian, vice-président exécutif d'Oracle pour le développement, le rapprochement de ces technologies complémentaires débouchera sur la prochaine génération de solutions unifiées de commerce cross-canal et de CRM.
Open Text rachète StreamServe pour 71 millions de dollars
L'éditeur canadien Open Text, spécialiste des solutions de gestion de contenus d'entreprise (ECM), acquiert la société américaine StreamServe et ses logiciels de gestion des processus documentaires (solutions d'output management, notamment). La transaction s'élève à 71 millions de dollars environ.
L'offre de StreamServe devrait venir compléter la suite ECM d'Open Text en automatisant certains processus entre les entreprises (BtoB) et vers les consommateurs, par exemple dans le secteur des services financiers, des télécommunications et de la fourniture d'énergie, ainsi que dans le secteur public. Les logiciels rachetés permettent en particulier de gérer et de personnaliser l'édition et l'envoi de factures vers les abonnés, sous différentes formes (courrier électronique ou papier, fax...). Ils bénéficient déjà d'une forte intégration avec plusieurs progiciels intégrés dont celui de SAP. Or ce dernier travaille depuis de nombreuses années en partenariat étroit avec Open Text dont il revend les solutions.
Créé en 1991, l'éditeur canadien Open Text compte 46 000 clients et occupe la deuxième place sur le marché mondial de la gestion de contenus d'entreprise, derrière IBM (avec l'offre Filenet) et EMC (avec Documentum). Son PDG depuis 2005, John Shackleton, a rejoint la société en 1999.
Illustration : John Shackleton, PDG d'Open Text (crédit photo : D.R.)
(...)
Software AG met la main sur Data Foundations, spécialiste du MDM
En rachetant Data Foundations et sa solution de MDM, l'éditeur allemand Software AG compte intégrer cette technologie à son offre de produits de BPM (Business process management ou gestion des processus métiers) et à ses solutions middleware. Cette acquisition est la dernière en date d'une série sur le marché du MDM, réduisant peu à peu les rangs des fournisseurs indépendants. En février dernier, IBM mettait la main sur Initiate Systems, alors que de son côté Informatica s'apprêtait à racheter Siperian.
Les données de référence s'appliquent à des entités telles que des produits ou des clients qui ont des applications multiples en commun. Les entreprises utilisent des solutions de MDM pour s'assurer que ces informations sont constantes et correctes, alors que des données de référence défectueuses peuvent causer des problèmes variés relatifs aux commandes ou aux déclarations d'expédition.
Associer MDM et BPM
Sofware AG envisage de relier les outils de Data Foundations à ses offres de BPM webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost, CTO de l'entreprise. Les outils de BPM sont utilisés pour concevoir des processus métiers, comme la façon dont les employés sont recrutés ou les approvisionnements sont effectués. « La gestion des données de référence possède une valeur en tant qu'outil qui fonctionne seul et Data Foundations est en mesure d'offrir cela », a précisé le directeur technique et d'ajouter : « Cependant la réelle valeur réside dans l'intégration du MDM avec le BPM. Et nous aurons l'opportunité de montrer à quel point le MDM et le BPM sont capables de fonctionner ensemble. »
L'éditeur de Darmstadt semble avoir décidé, dans un premier temps, de regarder le potentiel du MDM apporté dans le cadre de cette acquisition, plutôt que de développer organiquement sa propre technologie. Cette stratégie n'a rien de nouveau pour le fournisseur qui a récemment racheté la société webMethods et l'éditeur des outils Aris IDS Scheer. La firme a décrit l'acquisition de Data Foundations comme « un rachat technologique », et non pas comme une stratégie qui pourrait lui permettre de gagner des parts de marché. Le fournisseur allemand compte dévoiler ses nouvelles offres, l'année prochaine, à l'occasion du prochain Cebit de Hanovre.
Illustration : Wolfram Jost, CTO de Software AG
(...)(18/10/2010 17:38:15)
L'action EMC réagit bien à une rumeur de rachat par Oracle
Qu'Oracle puisse s'intéresser à EMC est une hypothèse qui a semblé plaire au marché. Bien que plusieurs analystes aient jugé fort improbable une acquisition du spécialiste du stockage par le groupe de Larry Ellison, cette rumeur a fait grimper de près de 5% l'action d'EMC en milieu de semaine dernière. Jeudi 14 octobre, le Wall Street Journal indiquait que le titre avait pris 4,88%, à 21,29 dollars, en début de séance. Il est monté à 21,57 dollars à 10 :56 pour retomber à 21,21 dollars en fin de la journée. Dans le même temps, l'action d'Oracle baissait légèrement.
Aujourd'hui 18 octobre, le titre EMC affichait 20,60 dollars en début de séance. Dirigé par Joe Tucci, le groupe EMC possède également VMware, numéro un de la virtualisation.
Il semble, selon nos confrères de Network World, que la rumeur d'acquisition ait été lancée à la suite d'une note de recherche de l'analyste Walter Pritchard de Citigroup qui a listé les cibles d'acquisition potentielles d'Oracle. Ce dernier a déjà fort à faire avec l'absorption de Sun Microsystems, racheté en début d'année. Celui-ci a notamment apporté à l'éditeur une activité de constructeur (processeurs Sparc, serveurs, systèmes de stockage).
L'analyste Walter Pritchard lui-même jugeait apparemment improbable un rachat d'EMC, ajoutant que BMC Software, Cerner ou Mellanox constituaient des cibles plus crédibles. D'autres rumeurs signalées par TheStreet ont vu en Microsoft un autre acquéreur d'EMC, ce qui semble tout aussi peu plausible.
AOL lorgnerait sur Yahoo
Les discussions sont encore à un stade très précoce et n'impliquent même pas Yahoo, selon le quotidien économique américain. Deux fonds d'investissement - Silver Lake Partners et Blackstone Group - « ont exprimé leur intérêt de faire équipe avec AOL pour acquérir le portail Internet ou tenter de l'acheter en direct », indique le journal, citant des sources anonymes. Si cette information se concrétise, ce serait la deuxième tentative majeure pour reprendre Yahoo. En 2008, Microsoft a tenté, sans succès, d'acheter la société dirigée par son co-fondateur Jerry Yang, avec une offre évaluée à plus de 40 milliards de dollars.
Depuis, Yahoo a changé de PDG et a vu sa valorisation déclinée. Sa capitalisation boursière atteint maintenant un peu plus de 20 milliards. Yahoo et AOL sont à la recherche de moyens pour rivaliser avec des concurrents Internet à croissance rapide tels que Google et Facebook. Le Wall Street Journal indique qu'il existe plusieurs scénarios pour le rachat. Dans l'un, Yahoo serait vendu par appartement à des sociétés différentes, y compris Alibaba Group en Chine. Dans un autre, AOL et Yahoo fusionneraient, après avoir vendu la participation de 40% dans Alibaba.
Le blog du journal « All Things D » a indiqué que d'autres prétendants, comme News Corp, s'intéressent également de près à un rachat de Yahoo. Le cours de l'action de ce dernier a fortement progressé (+10%, à 16,63 dollars) à la suite de ces rumeurs.
Yahoo a refusé de commenter, tout comme AOL qui n'a pas pu être joint. (...)
Oracle ouvert à une acquisition dans le domaine des processeurs
Le mois dernier, lors d'un événement analyste, Larry Ellison avait indiqué qu'Oracle était ouvert à l'achat d'un fabricant de puces. Cette annonce avait relancé les spéculations sur une éventuelle opération avec AMD. Le dirigeant a tenu à préciser sa pensée lors d'une réunion des actionnaires d'Oracle. Il serait plus enclin à acquérir une technologie innovante sur les processeurs plutôt que des parts de marché importantes. « ce qui nous intéresse, c'est l'achat de propriété intellectuelle » a-t-il déclaré et d'ajouter « dans la mesure où les semi-conducteurs comprennent de la propriété intellectuelle... nous serions intéressés par certains types de sociétés dans ce domaine. ». « Par exemple, même si Oracle conçoit les puces Sparc à travers Sun Microsystems, elles sont fabriquées ailleurs » souligne-t-il.
« Nous sommes créateur et acheteur de propriété intellectuelle, plutôt que d'essayer d'étendre nos activités par l'achat d'un grand nombre d'entreprises de services » a-t-il ajouté. Cette remarque contraste avec certaines spéculations récentes. Le co-président, Mark Hurd va certainement peser pour cette orientation vers les services. « Je suis convaincu que le marché des services est en pleine mutation ». L'enjeu est de combiner matériel et logiciels pour les clients. C'est ce qu'Oracle est en train de faire avec les systèmes intégrés au sein d'une même boîte», a dit Mark Hurd. Oracle explique le succès de son offre intégrée Exadata. Les prévisions de ventes d'Exadata s'élèvent à 1,5 milliard de dollars, précise Larry Ellison et d'ajouter que les concurrents tentent de répondre à cette offre comme le montre le rachat de Netezza par IBM.
Un humour toujours caustique
Au cours d'une séance de questions-réponses, un actionnaire est revenu sur la rivalité entre Larry Ellison et Marc Benioff, PDG de Salesforce.com. Le CEO d'Oracle, fidèle à son habitude, a répondu de manière ironique. « Lorsque Salesforce.com s'est déclarée la première société à faire du SaaS (software as a service), Amazon a lancé son Elastic Compute Cloud (EC2). Salesforce.com a dit alors : Whoaou , le cloud c'est plus cool que le SaaS ! Ouais, ouais! Nous sommes cloud! Donc, dans les 40 secondes, ils sont passés du mode SaaS au vrai cloud computing », s'amuse le dirigeant. Le même actionnaire proposait que les deux hommes se réunissent autour d'un café et aplanissent leurs différends. Larry Ellison a déclaré « je ne suis pas sûr que le café soit la meilleure boisson pour une réunion » et de compléter « Ces piques contre Marc Benioff ne sont pas personnelles, c'est juste du business. Salesforce.com est notre concurrent et nous souhaitons les battre ».
Un autre actionnaire est revenu sur le procès contre Google autour de prétendues violations de brevets Java dans le système d'exploitation Android. Ellison n'a fait aucune remarque supplémentaire, mais brièvement résumé la position d'Oracle et dit, « nous cherchons des réparations et une indemnisation devant les tribunaux. »
(...)
IFS acquiert un spécialiste de la planification de ressources
L'éditeur suédois de progiciels intégrés IFS vient de racheter l'intégralité du capital de 360 Scheduling, un éditeur britannique spécialisé dans les logiciels d'optimisation et les solutions de planification des équipes itinérantes. Cet acteur est également implanté en France et aux Etats-Unis. Il a terminé son exercice fin août sur un chiffre d'affaires de 2,7 M£ (3,09 millions d'euros) dont près de 90% ont été réalisés avec la vente de produits.
Sur le site de 360 Scheduling, on apprend que la société a longtemps eu des liens avec l'Université de Nottingham. Elle a été créée en 2002, mais en 1990 déjà, ses fondateurs avaient développé une solution de planification pour les services d'urgence (pompiers, police, ambulances), afin de les aider à optimiser l'organisation de leurs ressources et à intervenir le plus rapidement possible, conformément à leurs obligations. Par exemple, en faisant attendre les ambulances à des endroits stratégiques plutôt que de les maintenir stationnées sur leur parking.
Planifier les interventions sur le terrain
La société a été constituée pour développer un nouvel environnement logiciel axé sur les services de dépannage ou d'entretien s'effectuant sur le terrain, avec l'objectif de respecter les délais d'intervention des contrats de services. Son offre 360 DSE (pour Dynamic Scheduling Engine) s'interface avec les autres applications utilisées par l'intermédiaire de services web. Elle peut s'installer en interne dans l'entreprise ou être hébergée dans un datacenter externe. Le nombre de serveurs requis dépend de l'importance de la force itinérante de l'entreprise et de la complexité des besoins de planification.
Dirigé par Laurent Othacéhé, 360 Scheduling compte 45 clients répartis entre le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. IFS prévoit d'intégrer ces applications à son offre ERP (Enterprise Resource Planning), mais également de continuer à la vendre de façon autonome.
Fourniture d'énergie, secteur de prédilection pour IFS
En 2009, le groupe suédois a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de couronnes suédoises (279,6 millions d'euros). En France, les ventes de l'éditeur ont affiché une forte hausse l'an dernier. Le chiffre d'affaires de la filiale s'est élevé à 12,47 millions d'euros (+32,7% par rapport à 2008), dans un contexte difficile. IFS France a surtout réussi à faire progresser ses ventes de licences de 50% sur la période. « Ce n'est pas un épiphénomène, commentait alors Amor Bekrar, PDG d'IFS France. La filiale française enregistre une progression annuelle de 30% depuis trois ans. IFS a un positionnement stratégique qui commence à payer. Nous ne sommes pas un éditeur généraliste, mais spécialiste, qui a choisi des segments de marché très précis comme le secteur de la fourniture d'énergie et les entreprises qui ont déployé des infrastructures stratégiques, comme le secteur des télécommunications. »
Parmi les autres marchés de prédilection de l'éditeur de logiciels ERP figurent aussi celui de la Défense, de l'aviation civile, de l'ingénierie et de la constuction [EPCI- Engineering, Procurement, Construction & Installation]. « Toutes nos forces R&D vont vers ces marchés-là. Ces clients sont des sociétés d'ingénieurs qui ont besoin de systèmes très complexes », expliquait Amor Bekrar en ajoutant qu'IFS visait aussi les secteurs plus classiques de l'automobile, de l'industrie manufacturière, de l'industrie de process et de la distribution.
Illustration : la solution 360 Scheduling (crédit photo : D.R.)
BMC achète l'activité logicielle de Neptuny Software
BMC prévoit d'inclure la ligne de logiciels de capacity management, Caplan, de Neptuny dans son propre portefeuille de BSM et dans ses offres de gestion cloud. La division Business Consulting Services de Neptuny ne fait pas partie de la transaction, mais a retrouvé un statut de société indépendante sous la marque Moviri. « La grande précision des outils de gestion de capacités de Neptuny permet aux entreprises d'adapter précisément leurs ressources en fonction de leurs besoins spécifiques, et d'éviter des investissements matériels inutiles," a déclaré dans un communiqué Kia Behnia, responsable technique chez BMC.
Le logiciel de Neptuny traduit des données classiques de mesures de performance relevées au niveau des datacenters, comme l'utilisation de la CPU, en un langage qui facilite l'évaluation des unités d'affaires. Cela peut permettre aux entreprises de mieux planifier leurs besoins en ressources pour mener à bien leurs processus. « Avec l'utilisation croissante de la virtualisation, cette estimation s'avère encore plus nécessaire, et cette planification incontournable, pour s'assurer d'une utilisation efficace des moyens informatiques, » indique BMC.
« Cette acquisition renforce le portefeuille Capacity Management de BMC à un moment où les entreprises demandent des produits de planification de plus en plus en sophistiqués et prenant en compte leurs exigences commerciales, les performances des applications, mais aussi de l'analyse précise des infrastructures, » a souligné Mary Johnston Turner, directrice de recherche en systèmes de gestion d'entreprise chez IDC. Le logiciel sera particulièrement utile pour les systèmes distribués et l'optimisation cloud, des domaines pour lesquels BMC offrait une combinaison de logiciels maisons, associés à des solutions partenaires.
Une orchestration du cloud pour BMC
Les services de Neptuny couvrent un large éventail de fonctions réalisées au sein des datacenters, comme le calcul, le réseau, le stockage, l'alimentation, et les performances en matière de refroidissement. En plus du logiciel de gestion des capacités, l'entreprise possédait également une ligne de solutions de gestion de la virtualisation ainsi que des produits dédiés à la comptabilité.
« Au total, cette acquisition s'avère positive pour BMC, » a déclaré Milind Govekar, vice-président de la recherche chez Gartner Research, spécialisé dans la gestion des opérations IT. Les produits distribués par BMC « manquaient d'ampleur et étaient parfois perçus comme difficiles à utiliser et à déployer, » fait-il remarquer. Gartner pense que BMC continuera à investir dans Caplan, et soutiendra l'équipe de développement italienne. Les clients utilisant les outils de BMC dans un environnement de systèmes distribués devraient demander à BMC une feuille de route pour l'intégration, et, si cela s'avère nécessaire, d'obtenir un échange de licence pour utiliser Caplan. Selon IDC, Neptuny comptait environ 30 clients Caplan, parmi lesquels Accenture, Computer Sciences Corp, Deutsche Bank, Expedia, et Vodafone. Quant à BMC, l'entreprise affichait, au dernier exercice financier se terminant au 30 juin 2010, un chiffre d'affaires de 1,92 milliard de dollars.
Avec BlindType, Google simplifiera la saisie sous Android
Google vient d'acquérir la start-up BlindType qui développe des applications facilitant la saisie sur les écrans tactiles des terminaux mobiles. C'est ce qu'a annoncé en fin de semaine dernière la petite société britannique gérée par Kostas Eleftheriou et Panos Petropoulos. Début août, elle a présenté une version Android de son logiciel, initialement développé pour le système d'exploitation iOS d'Apple.
Il est souvent difficile de saisir un texte sur les claviers virtuels des mobiles parce que les utilisateurs n'ont pas de retour sur leur frappe qui leur permette de vérifier si les doigts ont bien atteint la cible visée. Le logiciel de BlindType essaie de deviner ce qu'ils ont voulu saisir en comparant avec les touches environnantes. Il n'est plus nécessaire d'être précis dans sa frappe pour être compris par le logiciel.
Les fondateurs de BlindType n'ont pas précisé combien Google avait déboursé pour acquérir leur société. On ne sait pas non plus ce qu'il adviendra de la version du logiciel pour iPhone et iPad.
Cette année, la société de Sergey Brin et Larry Page a procédé à plus de vingt acquisitions, mais celle qu'elle vient d'effectuer n'est que la troisième dans le domaine des logiciels pour terminaux mobiles. En août, le groupe avait notamment racheté Socialdeck, un éditeur qui développe des jeux pour les smartphones et les PC.
CA Technologies s'empare d'Hyperformix
«La virtualisation de la gestion des capacités répond à un besoin critique des clients », déclare Roger Pilc, directeur général des solutions pour entreprises d'automation et de virtualisation chez CA. La plupart des clients de l'éditeur ont besoin d'aide dans les premières étapes de la virtualisation et avec la montée en puissance, il deviendra de plus en plus important de gérer l'infrastructure et de d'anticiper les futurs usages, a ajouté Andi Mann, responsable marketing des produits de virtualisation, dans un post sur un blog.
Les solutions Hyperformix donnera aux utilisateurs la possibilité de réduire le nombre de machine virtuelle inutiles, tout en libérant des capacités de stockage et des ressources serveurs, explique Andi Mann. La société, basée à Austin, est spécialisée dans les logiciels de gestion automatisée des capacités des infrastructures IT dans le cloud. Le logiciel recense l'utilisation des différentes ressources, met en évidence l'inefficacité, aide à une allocation efficiente des capacités et donne des indications sur les prospectives d'architecture IT.
Les deux sociétés prévoient de conclure la transaction d'ici la fin de l'année. Les salariés d'Hyperformix intégreront la business unit « Virtualization and Automation » de CA Technologies.
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