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Fusions/Acquisitions
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(18/11/2010 11:04:10)
Silicon Valley 2010 : Petit détour à Seattle pour visiter Isilon (3e partie)
EMC a récemment manifesté son intention d'acquérir Isilon Systems pour un montant de 2,25 milliards de dollars. Comme Pillar Data Systems ou Compellent, cette dernière faisait partie des sociétés « opéables » comme nous vous l'expliquions dans un précédent papier suite à la bataille entre Dell et HP pour le contrôle de 3Par. Au siège de la firme à Seattle, nous avons donc rencontré Sujal Patel, le CEO d'Isilon qui possède 5% du capital de la société. Serein, le dirigeant attend la finalisation du rachat et reste prudent sur l'intégration des produits. En tout état de cause, les baies de stockage Isilon qui reposent sur OneFS 6.0 devraient avantageusement remplacer les équipements Celerra. Mais aujourd'hui, le principal concurrent d'Isilon reste NetApp et toutes les comparaisons techniques et commerciales ont été faites avec la compagnie de Sunnyvale.
Sujal Patel, CEO d'Isilon Systems bientôt rachetée par EMC
Quelle intégration pour Isilon
À la question de savoir quelles vont être les priorités d'Isilon Systems dans les mois à venir, Sujal Patel répond très diplomatiquement qu'il sera question « d'améliorer l'efficacité du stockage pour offrir une meilleure interaction avec les plates-formes virtualisées comme celle de VMware ». Une compagnie qu'EMC détient aujourd'hui à 85%. « Si vous demandez à mon équipe ce qu'il faut faire pour faire évoluer les produits, vous aurez différentes réponses », ajoute, malicieux, le dirigeant. Justement, nous avons ensuite rencontré Brett Helsel, vice-président en charge de la technologie, qui ne dissimule pas son intérêt pour le rapprochement avec EMC. « Si vous regardez les solutions EMC, nous travaillons déjà avec VMware et DataDomain nous intéresse depuis longtemps. Nous sommes enthousiasmés à l'idée de travailler avec EMC à une meilleure intégration de nos produits ». Pour les développements à venir, la limitation des 144 noeuds et des 10 Po dans un volume unique pourrait très bientôt être dépassée avec l'arrivée de nouveaux switchs Infiniband. Rappelons que l'architecture Isilon repose sur des baies de stockage reliées entre elles par des liens InfiniBand et Ethernet. A chaque fois qu'une unité est rajoutée au système, elle s'intègre à l'ensemble avec un rééquilibrage automatique de la charge.
Xavier Guérin, responsable Europe du Sud et Benelux, et Brett Helsel, vice-président technologie chez Isilon
Toujours plus de cloud
Pour revenir à l'intégration prochaine au sein du groupe EMC, Georges Benett, vice-président en charge des opérations monde ajoute que « la plate-forme Isilon est une bonne solution pour le cloud et en 2011 nous aurons une offre encore mieux adaptée, notamment avec l'initiative cloud d'EMC, Atmos. Aux Etats-Unis, il y a un vrai mouvement vers le cloud pour le messagerie et le back-up. La croissance, dans les prochains mois, sera clairement dans les nuages ». Xavier Guerin, responsable Europe du Sud et Benelux chez Isilon était également présent à Seattle pour nous accueillir. L'occasion de refaire un point sur la société en France. « Nous sommes présent chez un grand nombre de sociétés comme DailyMotion, SkyBlog, eTF1, Lagardère Interactive, PhotoBox, le CNG (Génopole), ST Micro et, récemment, Peugeot pour la partie cash test. En terme de prix, nous sommes aujourd'hui comparables à nos concurrents, mais là où nous faisons la différence, c'est sur le prix par gigaoctet utile. On pousse nos clients à calculer la capacité réellement disponible et le nombre de personnes nécessaires à l'administration du stockage. Chez DailyMotion par exemple, il avait à l'origine deux personnes pour s'occuper de 100 To. Aujourd'hui, avec nos solutions, ils sont passés à 2 Po toujours avec deux personnes dédiées ».

Georges Benett, vice-président en charge des opérations monde
Illustration principale : Salle de tests d'Isilon à Seattle
(...)(16/11/2010 16:21:26)Completel-Numericable s'offre Altitude Telecom
Completel est, depuis 2007, la branche entreprise du groupe Altice B2B France. Altice est également actionnaire majoritaire de Numericable, qui opère, lui, sur le marché des particuliers. Altice a redressé ces deux entreprises qui avaient souffert, la première en 2001 lors de la crise internet, la deuxième de problèmes récurrents de qualité de service.
Une nouvelle étape est franchie. Un an après le rachat de B3G, acteur de l'IP centrex en grande difficulté, Completel rachète Altitude Télécom, un opérateur en pleine santé. En 2009, Altitude Télécom réalisait 52,2 millions d'euros (M€) de chiffre d'affaires avec 1,8 M€ de résultat net. Les chiffres 2010 sont de la même veine.
Le nouveau groupe représente 500 ME de CA 2010
Completel veut devenir ainsi le 3ème acteur français sur le marché des télécoms d'entreprise derrière Orange et SFR. En 2009, l'opérateur réalisait 383 M€ de CA avec 12 M€ de résultat net. Le nouveau groupe représente 500 M€ de CA 2010. Ce rachat permet également à Completel de s'implanter dans le grand ouest de la France, point fort du Groupe Altitude, basé près de Rouen. Il conforte aussi sa distribution en indirect.
Opérateur spécialisé dans les solutions IP, les VPN, les solutions d'accès fixes (xDSL, fibre optique) ou bien hertzienne (BLR, Wimax, GSM), Altitude Télécom était une filiale du groupe Altitude. Ce dernier conserve ses autres participations majoritaires : Altitude Infrastructure qui déploie des réseaux d'accès dans les collectivités locales et Wibox, lancé il y a quinze mois qui vend les connexions internet et télécoms aux particuliers dans les zones blanches par Wimax. Wibox est accessible pour le moment dans 17 départements.
Illustration: Jean Paul Rivière, PDG d'Altitude Telecom
(...)(15/11/2010 17:48:14)Logiciels financiers : le Britannique Misys rachète Sophis
Le britannique Misys, sixième éditeur européen selon le Truffle 100, va débourser 435 millions d'euros pour acquérir son concurrent irlandais Sophis : 273 M€ pour la valeur des fonds propres de la société auxquels s'ajoutent 162 M€ pour couvrir le montant de sa dette nette au 30 septembre 2010. En fonction des performances de Sophis, 5 M€ supplémentaire pourraient être ultérieurement payés.
Misys, troisième éditeur du Royaume Uni, derrière Sage et Autonomy, est plus particulièrement implanté sur les solutions destinées aux investisseurs, c'est-à-dire les acteurs du monde financier versant sell-side (banques, courtiers, etc.) qui gèrent les investissements de leurs clients et prennent des commissions sur les ventes de titres. Complémentaire, l'offre de Sophis, est constituée de solutions conçues pour le versant buy-side, c'est-à-dire les acteurs qui recherchent et achètent des produits financiers (fonds de pension, compagnies d'assurance, etc.).
Misys, un survivant, selon le 451 Group
Dans le communiqué publié pour annoncer ce rachat, Misys précise que Sophis est très profitable avec un chiffre d'affaires de 74 millions d'euros et un bénéfice opérationnel avant impôts et intérêts de 30 millions d'euros pour l'exercice clos fin décembre 2009. A noter que le conseil d'administration de Sophis est présidé par Sergio Giacoletto qui fut pendant huit ans vice-président exécutif d'Oracle, responsable de la zone EMEA.
Quant à Misys, fondé en 1979 et actuellement dirigé par Mike Lawrie, c'est un « véritable survivant », selon l'analyste China Martens, du cabinet 451 Group, qui explique à nos confrères d'IDG News Service que la société a recentré son activité à de multiples reprises au fil des années.
Sur le marché français, Murex
Oracle, qui a procédé à une série d'acquisitions d'éditeurs métiers, était potentiellement l'un des acquéreurs possibles de Sophis. Si l'éditeur américain décide de réaliser un achat sur le secteur des solutions bancaires, il pourra se tourner vers l'un des concurrents de la société irlandaise, quelqu'un comme Calypso ou Murex, a également confié China Martens. En août 2005, Oracle a déjà mis la main sur i-flex, devenu depuis Oracle Financial Services Software Limited.
Murex est, toutes catégories de logiciels confondues, le troisième éditeur français, selon le classement Truffle 2010, le deuxième selon le classement EuroSoftware 100, derrière Dassault Systèmes et Sopra Group/Axway. Il a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires total de 265 millions d'euros avec un effectif total de 1 220 personnes. Il occupe la dix-huitième place du classement des éditeurs européens. Début 2010, Viveo, l'un de ses principaux concurrents locaux dans le secteur des logiciels bancaires, a été racheté par le Suisse Temenos. Une opération qui amorçait la consolidation du marché.
Illustration : capture d'écran du logiciel Risk Vision de Misys
Stockage : EMC acquiert Isilon
La consolidation dans le secteur du stockage bat son plein. L'année 2010 a été riche en acquisition et la fin de l'année ne dément pas ce dynamisme. Au coeur des mouvements, EMC revendique depuis 1 semaine la palme de la gourmandise avec deux acquisitions. La plus récente concerne le rachat d'Isilon, spécialiste du stockage en cluster pour des clients à fort volume de données (notamment les chaînes de télévision, mais aussi les scientifiques à travers le décodage du génome par exemple). Le prix de l'acquisition est de 2,25 milliards de dollars. Pour mémoire, HP a racheté 3Par pour 2,4 milliards de dollars au mois de septembre dernier.
Sur les termes financiers, EMC va racheter des actions Isilon au prix de 33,85 dollars. Les discussions pour cet accord avaient été dévoilées par la presse économique américaine au mois d'octobre dernier. Dans le communiqué commun, EMC souhaite que l'opération se finalise avant la fin de cette année. Sur le plan technique, la société de Hopkinton devrait coupler Atmos et les solutions d'Isilon pour fournir une infrastructure de sauvegarde dédiée à la gestion des « Big Data ». Cette activité pourrait représenter jusqu'à 1 milliard de dollars au second semestre 2012. Pour Joe Tucci, PDG d'EMC, « les vagues inéluctables du cloud computing et des données massives, sont une réalité. Les clients recherchent donc de nouveaux moyens pour stocker, protéger, sécuriser et ajouter de l'intelligence à l'énorme quantité d'informations qu'ils accumuleront au cours de la prochaine décennie. EMC, en combinaison avec Isilon, se situe au carrefour de ces tendances avec des produits de premier plan. »
Bus Tech auparavant
Il y a moins d'une semaine, EMC avait annoncé l'acquisition de Bus-Tech. Cette dernière, basée à Bedford, dans le Massachusetts, fournit des VTL (Virtual Tape Library), un système de stockage comprenant un serveur, plusieurs disques et un logiciel émulant cet espace disque en bande magnétique. Bus-Tech propose des solutions à destination des mainframes, elle concurrençait directement IBM dans la sauvegarde des données sur les grands systèmes.
Le montant de cette transaction n'a pas été annoncé. Bus-Tech sera intégré à la division « Backup Recovery System » d'EMC.
Semestriels Avanquest : Résultats en baisse mais CA en hausse
Avanquest publie ses résultats semestriels. Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 40,5 millions d'euros (ME) en hausse de 4,8%. Le résultat net en revanche est négatif de -2,1 ME, il l'était déjà de -1,5 ME lors du 1er semestre du précédent exercice (2009-2010). Le résultat opérationnel courant est négatif de -0,4 ME.
L'activité a été positive pour le online en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que pour l'OEM. Le offline est plus problématique notamment en Europe. Pour compenser des résultats contrastés, Avanquest explique attendre, comme tous les ans, des profits opérationnels sur le second semestre, grâce à l'effet saisonnalité et de nouvelles générations de logiciels.
Par ailleurs, Avanquest annonce le rachat de Micro Application, éditeur grand public, surtout présent en France.
Talend s'offre Sopera et un tour de table à 34 millions de dollars
Sopera a commencé comme un projet interne pour la logistique au sein de la Deutsche Post, pour évoluer vers la création d'une société. Elle dispose maintenant de près de 60 clients, dont l'organisme postal lui-même, a déclaré Yves de Montcheuil, vice-président marketing de Talend.
SOA, qui a disparu comme mot à la mode ces dernières années, se réfère à une approche de conception des systèmes où les applications sont composées de « services » différentes et parfois en mode partagé. L'objectif est d'assurer une meilleure interopérabilité, ainsi qu'une réutilisation de code. Sopera, basée à Bonn, en Allemagne, offre un ESB pour l'orchestration de ces services, ainsi que des outils de développement SOA, ainsi que de gestion et de surveillance. Toutefois, « SOA est un terme largement utilisé qui peut signifier beaucoup de choses et rien en même temps » souligne Yves de Montcheuil. Talend, qui est basé à Suresnes considère que Sopera s'inscrit dans une convergence croissante entre l'intégration des données et celle des marchés d'applications, en particulier les sociétés de IT qui élaborent des infrastructures de cloud privés ou public » a déclaré le PDG de Talend, Bertrand Diard.
La société fournira une feuille de route pour l'intégration des produits Sopera d'ici un mois. Les salariés seront gardés et Talend devrait même embaucher pour renforcer les ventes et services de Sopera.
Un financement à hauteur de 34 millions de dollars
Si cette opération donne à Talend une meilleure place dans les technologies middleware, des incertitudes ont été soulevées par le fait que l'éditeur pouvait être acquis ? Pour répondre à cette interrogation, Talend, a également annoncé aujourd'hui, qu'elle venait de boucler un plan de financement de 34 millions de dollars apporté par le fonds d'investissement Silver Lake Sumeru.
« En outre, de nombreux responsables informatiques envisagent la conception de leurs architectures avec le meilleur des technologies et non pas depuis une plate-forme toute en un comme le propose Oracle ou IBM » précise Yves de Montcheuil.
Néanmoins, Ronald Schmelzer, directeur associé du cabinet d'analystes ZapThink recommande à Talend de minimiser les liens entre Sopera et SOA dans le sens classique du terme. « SOA peut être là, mais de manière invisible » conclut-il.
Gestion des e-mails entrants : Akio rachète App-line
L'éditeur français Akio vient de racheter son compatriote App-line qui a développé, avec sa gamme Sibilo, des applications de centre de contacts multicanal et des serveurs vocaux interactifs, distribués sous forme de licences et en mode SaaS. Ensemble, les deux sociétés rassemblent 47 personnes et près de 200 clients (Akio en compte 150). « Nous allons coupler deux offres matures pour proposer une application vraiment orientée vers l'utilisateur », explique Patrick Giudicelli, fondateur et président d'Akio. Labellisé par Oséo « Entreprise Innovante » et « Oséo Excellence 2010 », sa société a reçu un soutien financier de l'organisme public.
En 2011, le président d'Akio table sur un chiffre d'affaires de 6 à 6,5 millions d'euros avec App-line (entre 4,5 et 5 M€ sur 2010). Il prévoit 5 à 6 embauches l'an prochain sur ses différents métiers (équipe commerciale, R&D, projet...). Sur le marché français, où il se concentre, Akio est l'un des seuls éditeurs, avec Eptica*, qui se soit dès l'origine focalisé sur la gestion des e-mails entrants. Ses autres concurrents directs sont américains, tels eGain, RightNow ou Kana, qui sont relativement peu présents sur l'Hexagone. Sur son terrain, Akio rencontre aussi les tenors des solutions de téléphonie conçues d'abord pour gérer les appels entrants et/ou sortants (Avaya, la filiale d'Alcatel-Lucent Genesys, CosmoCom, etc.), mais qui couvrent également les interactions sur le web.
La suite Akio Interaction Center comprend un module pour chaque canal de contact : e-mail, chat (dialogue en direct), web selfservice (FAQ, recherche thématique ou en langage naturel, agent virtuel), fax et courrier (dématérialisation des flux entrants), SMS, web callback (rappel du client instantané ou différé sur son téléphone), click to talk (prise de contact immédiat sur Internet, par voix sur IP, text ou appel téléphonique).
L'interface utilisateur de la suite Akio Interaction Center
« Au-delà de la technologie, c'est l'usage qui va primer et faire la différence, affirme Patrick Giudicelli, en rappelant que, maintenant, la majorité des solutions sont disponibles sous IP. Nous nous adressons à de grandes entreprises qui ont des besoins très différents des petites structures, même si nous proposons aussi des solutions aux PME avec une tarification adaptée à l'usage et au nombre d'utilisateurs, sans brider les fonctions du produit. » Le président d'Akio explique que ses grands clients ont besoin de fonctionnalités très abouties, très métier. Au nombre des utilisateurs d'Akio figurent des groupes comme Axa Banque, But, DHL, EDF, Europcar, Fortuneo, GDF Suez, Orange, RATP, SNCF, Smartbox et ViaMichelin.
Des logiciels conçus pour le traitement de l'écrit
« Pour les grandes entreprises, les offres des leaders de la téléphonie présentent souvent des insuffisances sur les fonctions que nous développons, explique le président d'Akio. Ces solutions traitent l'e-mail comme un appel et les interfaces, très orientées sur le traitement de la voix, ne sont parfois pas adaptées à l'écrit. Avec le rachat d'App-line, nous allons nous positionner sur une offre mûre sur les deux domaines. »
Les logiciels Sibilo seront accessibles comme un module à partir d'une seule interface utilisateur, celle d'Akio Interaction Center. Avec App-line, Akio compte aussi consolider son produit Contact Manager pour constituer un début d'application de CRM. Parmi ses intégrateurs, Akio compte des SSII tels que Business & Décision, Steria, Atos ou encore GFI. L'offre qu'il constitue avec Akio sera également soutenue par les partenaires SaaS de l'éditeur, parmi lesquels figurent Orange Business Servcies, SFR Business Team ou Prosodie.
Dans le domaine ou évolue Akio, il est intéressant de rappeler qu'Oracle a racheté la semaine dernière l'éditeur américain ATG, certes avant tout spécialisé sur les solutions de e-commerce, mais qui a aussi acquis, au fil du temps, différents spécialistes de l'interaction client sur le web : Prismus, eStara, InstantService.
(*) Eptica, principal concurrent d'Akio en France, est entré en septembre parmi les acteurs de niche du carré magique constitué par Gartner sur les solutions de gestion du service client sur le Web. Ce "Magic Quadrant for Web Customer Service" place dans les leaders RightNow, eGain et Genesys, dans les challengers, SAP et Kana, et dans le groupe des visionnaires, nGenera, ATG, Interactive Intelligence et Presence Technology. Enfin, dans les acteurs de niche figurent aussi Avaya, Artificial Solutions et Oracle-Siebel.
Illustration : Patrick Giudicelli, fondateur et président d'Akio (...)
Open Wide s'ouvre à Java en rachetant Improve Foundation
« Nous n'avons jamais varié », le Pdg d'Open Wide Patrick Bénichou résume ainsi, en une phrase, les dix années d'existence de la société. Née en 2001, après un spin off chez Thales, l'entreprise est depuis sa création un intégrateur de composants Open Source. Ni éditeur de progiciel, ni société de services qui ne ferait que du spécifique, elle réalise du sur mesure avec des composants éprouvés et packagés (*).
Au fil des années, en plus de son métier initial d'intégrateur Open Source, Open Wide a créé plusieurs activités complémentaires. En 2004, elle rachète Accelance devenue une filiale, spécialiste de l'hébergement. Les clients industriels la poussent à créer une entité dédiée à ce secteur, c'est OS4i, preuve que cette orientation nécessite des compétences dédiées et bien identifiées. Dernière opération, en début de semaine, Open Wide rachète une division de la société Improve : Improve Foundations. « Cette activité atteint le même niveau de packaging et de support sur les environnements Java que nous en Open Source » commente Patrick Bénichou. Improve comme Open Wide s'est porté au niveau d'exigence des grands comptes qui veulent disposer de socles communs », explique Patrick Bénichou, « nous les proposons désormais en open source ou en java ». C'est cette expérience et cette complémentarité qu'Open Wide rachète. Improve est une société rentable, mais qui souhaitait se concentrer sur son autre activité, dans le domaine de la santé.
CA : 10 ME prévus pour 2011
Open Wide a réalisé 6,9 millions d'euros de chiffre d'affaires en2009, 7,5 sont prévus pour 2010 (en organique), 10 en 2011. Une croissance due à trois facteurs, selon Patrick Bénichou : la stabilité des équipes, l'équilibre des activités avec 3 et maintenant 4 divisions ou filiales spécialisées, enfin, la rentabilité des activités initiales qui ont atteint leur point mort depuis 2/3 ans.
Au mois de septembre 2009, un LBO a permis aux investisseurs de départ de sortir du capital, Patrick Bénichou contrôle désormais 80% du groupe, le reste appartenant aux salariés.
(*) Open Wide participe au groupement Ploss qui fédère des acteurs et des structures de l'open source, sur Paris et sur Lyon.
(...)(03/11/2010 14:22:58)Microsoft investit dans la détection des mouvements en 3D
Dans un communiqué publié sur son site Internet, Canesta, annonce céder ses technologies ainsi que ses brevets à Microsoft. Cette société californienne détenait jusque-là une quarantaine de brevets (et des dizaines d'autres en cours) portant notamment sur la détection des mouvements en 3D pour l'informatique, les périphériques électroniques ou les jeux vidéo.
Certaines technologies développées par Canesta permettent par exemple de contrôler les applications d'un ordinateur par le doigt ou la main, sans avoir à appuyer sur un écran, ou manipuler un clavier ou une souris. Le rachat de cette entreprise pourrait permettre à Microsoft d'étendre à l'informatique son système de détection de mouvements pour les jeux vidéo qu'il s'apprête à lancer cette semaine avec l'accessoire Kinect pour sa console Xbox 360.
« Il n'y a guère de doute que nous verrons dans la prochaine décennie la généralisation des interfaces utilisateurs naturelles (NUI) pour accéder à toutes sortes de terminaux » a déclaré Jim Spare, PDG de Canesta. « Avec la diversité du champ d'application de Microsoft de l'entreprise au grand public, sa présence sur le marché et son intérêt pour les NUI, nous sommes certains que notre technologie sera adoptée à travers de nombreuses applications ».
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