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Fusions/Acquisitions

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(03/06/2010 11:51:05)
Sonic Solutions acquiert Divx
L'opération est estimée à 322 millions de dollars et devrait être finalisée en septembre prochain. Sonic Solutions va proposer aux actionnaires de DivX un échange d'une action DivX contre 3,75 dollars et 0,514 action Sonic. L'acquisition va lui permettre d'intégrer les technologies de compression de la vidéo au sein de son catalogue de services, mais surtout de fonctionner sur un plus grand nombre de terminaux.
Pour mémoire, DivX a été créé aux alentours de 1999 à Montpellier par le Français Jérôme Rota (connu sous le pseudonyme de Gej). Le codec de Microsoft, initialement prévu pour l'encapsulation dans un format de streaming ASF a été transformé pour permettre son stockage à l'intérieur de fichiers AVI - c'est le codec DivX 3.11. L'entreprise créée par Jérôme Rota, DivXNetworks, Inc., a par la suite produit une version 4 du codec totalement indépendante du codec de Microsoft (et de sa version 3.11).
L'investisseur Carl Icahn s'intéresse à Lawson Software
L'éditeur d'ERP Lawson Software constitue-t-il une cible potentielle pour un prochain rachat ? C'est la question que l'on peut se poser à la lecture d'un document récemment adressé par l'un des fonds d'investissement pilotés par l'Américain Carl Icahn (en photo). On y apprend que celui-ci aimerait s'entretenir avec les dirigeants de la société basée à Saint Paul (Minnesota) afin d'améliorer la valeur de l'action.
Engagé dans plusieurs fonds d'investissement, l'homme est connu pour donner de la voix et faire monter les enchères lors de négociations de rachat stratégiques. On se souvient de ses interventions au cours des discussions entre Yahoo et Microsoft, ou encore à la suite de l'offre faite par Oracle à BEA. Carl Icahn porte généralement un regard critique sur les décisions managériales des sociétés dans lesquelles il détient des intérêts. Or, il vient d'entrer au capital de Lawson Software, à hauteur de 8,5% (13,8 millions d'actions). Fin 2009, l'investisseur figurait au 22e rang des plus grosses fortunes aux Etats-Unis.
+28% sur les ventes de licences entre décembre et février
Sur son troisième trimestre fiscal, clos fin février 2010, l'éditeur d'ERP a enregistré une augmentation de 28% sur ses ventes de licences, à 31,87 M$ sur un chiffre d'affaires total de 186,2 M$, en hausse de 7%. Avec la maintenance, les revenus issus des logiciels se sont élevés à 121 M$ (+9%). En revanche, la marge opérationnelle du groupe ne dépasse pas 6,6% du chiffre d'affaires. Le bénéfice net se monte à 1,8 M$ sur le trimestre (+71%).
En janvier dernier, Lawson Software a acquis HealthVision Software, un acteur spécialisé dans les applications et services destinés au secteur hospitalier. L'intégration de la société s'est bien déroulée. Le groupe de Saint Paul a par ailleurs récemment annoncé une offre de déploiement de ses solutions de gestion dans le cloud EC2 d'Amazon.
Illustration : Carl Icahn (crédit photo : The Icahn Report) (...)
McAfee sécurise les smartphones en achetant Trust Digital (MAJ)
Pour Dave DeWalt, PDG de McAfee « l'acquisition de Trust Digital, société en pointe dans les solutions de gestion de la mobilité en entreprise doit étendre notre gamme actuelle et en particulier pour le marché de la sécurité des mobiles en pleine croissance » et d'ajouter « la force des deux entreprises réduira les risques de vulnérabilité et de malveillance lors du téléchargement d'applications par les collaborateurs ».
Trust Digital s'est spécialisé sur quelques systèmes d'exploitation mobile, comprenant iPhone OS, Android, WebOS, Windows Mobile et Symbian. Mark Shull, PDG de Trust Digital, explique « ensemble, nous pourrons aider les responsables IT des entreprises à dire « oui » à l'iPhone et aux mobiles Android ». La société comprend une douzaine de clients grands comptes et emploie 50 salariés, qui devraient rejoindre McAfee. Brian Foster, vice-président des produits chez l'éditeur de solutions de sécurité, souligne que la stratégie est d'améliorer la gestion des smartphones dans l'entreprise, en intégrant les capacités d'administration et de cryptage de Trust Digital pour Android (par exemple) et les différentes solutions de sécurité proposées par McAfee. Dans le plan, il est également prévu d'intégrer les produits de Trust Digital dans la console de gestion de l'éditeur, ePolicy Orchestrator.
« Cette opération a du sens pour McAfee, il peut ainsi répondre à une demande » développe John Giraud, analyste chez Gartner « la problématique de protéger les informations devient de plus en plus importante, sur l'iPhone et les smartphones Android en particulier. C'est un sujet d'actualité pour beaucoup de gens ». Il note également que Trust Digital était une acquisition abordable pour McAfee. Par contre, le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
Cisco se renforce dans les réseaux optiques
C'est la seconde annonce de ce genre, publiée récemment, par Cisco, puisqu'elle fait suite à celle de l'acquisition de Moto Development Group consultant et concepteur de produits grand public, pour un montant qui, cette fois, n'a pas été divulgué.
CoreOptics apportera à l'équipementier une expérience dans le Digital Asic Design, les formats de modulation avancés, les systèmes optiques, ainsi que dans les applications et l'architecture réseau. Cisco a indiqué que la société lui permettra de fournir « une technologie de transmission à 100 Gbit/s très avancée » aux prestataires de service pour acheminer de la vidéo sur IP, transporter les services mobiles et les services cloud. Citant ses propres recherches, Cisco estime que, comparé à 2008, le trafic IP global sera multiplié par cinq d'ici à 2013, avec un taux de croissance annuel moyen de 40%. L'entreprise pense que la prochaine génération de réseaux optiques prendra en charge des formats de modulation complexes et des technologies de pointe DSP permettant une transmission efficace de grandes quantités de données sur le réseau optique existant. « De cette manière, les fournisseurs de services pourront aussi moduler leurs dépenses essentielles en adaptant l'augmentation du trafic en fonction de l'infrastructure existante » commente l'équipementier.
Basée à San José (comme son acquéreur), Californie, CoreOptics exerce l'essentiel de son activité à Nuremberg et à Gerlingen, en Allemagne, où se trouvent d'ailleurs la plupart de ses employés, lesquels, au terme de l'acquisition, intègreront le groupe Cisco Service Provider Technology et travailleront aussi bien avec les équipes d'ingénieurs en optique de Monza, en Italie, de Bangalore, en Inde, ou de Richardson, au Texas.
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En plus des 99 millions de dollars cash, Cisco offrira des primes pour retenir les salariés en échange de l'ensemble des actions de l'entreprise. L'acquisition devrait être finalisée au second semestre de cette année.
Une tradition dans l'optique
L'historique des achats de la firme de San José dans le domaine des réseaux optiques a été fluctuant. En 1999, la société a versé 7,4 milliards de dollars pour Cerent, un fabricant de matériel de transmission pour le réseau urbain et Monterey Networks, un fabricant de commutateurs optiques. En 2001, Cisco a abandonné les commutateurs de Monterey et a régulièrement perdu des parts de marché et son expertise dans le domaine des plates-formes de provisionnement optique multiservices Sonet / SDH (MSPP), un marché de 6 milliards de dollars sur lequel est positionné la plate-forme de Cerent. En 1999, elle a également acquis la division de matériels de multiplexage à Pirelli Systems et en particulier une ligne de produits ONS 15808, toujours disponible.
L'équipementier déclare que, avec ces acquisitions, il entend capturer un marché en transition et se placer en première ou en seconde position. Reste que, selon Dell'Oro Group, Cisco demeure en dixième position sur le marché du MSPP. Infonetics Research note cependant que Cisco et Fujitsu ont fait état de gains de part de marché importants au premier trimestre dans le secteur du Packet Optical Networking, sans doute le domaine où sera employée la technologie achetée à CoreOptics.
IBM rachète Sterling Commerce pour 1,4 milliard de dollars
Au début du mois, Sam Palmisano, le PDG d'IBM, avait déclaré que sa société prévoyait de débourser 20 milliards de dollars dans des opérations d'acquisition au cours des cinq prochaines années. La première de ses transactions porte sur l'éditeur américain Sterling Commerce et s'élève à 1,4 milliard de dollars en numéraire. Cette filiale d'AT&T est spécialisée dans les solutions d'intégration entre applications et les échanges de données interentreprises (transferts de fichiers EDI notamment). Sur ce terrain, elle est en concurrence avec des acteurs comme Axway (fort de Tumbleweed), filiale de la SSII française Sopra qui doit acquérir son autonomie cette année. Elle rencontre aussi des sociétés comme Inovis et le numéro un GXS (Global eXchange Services), à qui IBM avait vendu deux activités portant sur les échanges B-to-B en 2004.
Sterling Commerce édite aussi des suites de gestion logistique (Sterling Order Management, Supply Chain Visibility...) et de gestion des ventes (Sterling Catalog and Offer Management...). La société, dont le siège social se trouve à Dublin, dans l'Ohio, est présente en France.
Sterling Commerce compte 18 000 clients au niveau mondial, dans les services financiers, la distribution, l'industrie manufacturière et plusieurs autres secteurs.
Une offre elle-même constituée par rachat
Il est prévu que l'acquisition par IBM soit réalisée au second semestre de cette année. Environ 2 500 collaborateurs de Sterling Commerce devraient rejoindre la division WebSphere qui gère le large catalogue d'outils d'intégration d'IBM. Le choix de la société rachetée s'est fait sur la base de ses résultats et du niveau de satisfaction de ses clients, a expliqué Craig Hayman, directeur général de l'entité WebSphere, lors d'une conférence téléphonique. Sterling Commerce s'est elle-même constituée par rachat, ayant notamment acquis Yantra, en 2005, spécialisé sur la gestion logistique, et Nistevo, en 2006, éditeur de logiciels de gestion du transport.
IBM prévoit de combiner les technologies rachetées avec les siennes avec l'objectif de supporter ce que les clients de Sterling Commerce ont installé et d'apporter à ses propres utilisateurs ce qu'ils souhaitent mettre en place, a déclaré Craig Hayman.
Pour la société dirigée par Sam Palmisano, c'est le 57e rachat depuis 2003. Le dernier en date, début mai, est celui de Cast Iron Systems. Selon Ken Vollmer, analyste chez Forrester Research, cette transaction était pressentie depuis quelques temps. Il considère que Sterling Commerce est un « solide numéro deux » sur le secteur des solutions B2B, derrière GXS, et qu'il pourrait y avoir d'autres acquisitions sur ce marché dans les prochains mois.
Oracle acquiert Secerno et ses pare-feu pour bases de données
Le dernier rachat en date d'Oracle porte sur un fournisseur de produits de sécurité. La société britannique Secerno conçoit des solutions matérielles et logicielles destinées à contrôler l'accès aux bases de données. Son offre DataWall utilise un moteur, Synoptiq, conçu pour détecter et stopper les attaques en temps réel. Celui-ci repose sur des recherches issues du laboratoire informatique de l'Université d'Oxford. Datawall peut fonctionner avec les bases Oracle, ainsi qu'avec Microsoft SQL Server et Sybase ASE.
La demande augmente autour des solutions de protection des données, souligne l'acquéreur, dans une lettre postée sur son site web. Les entreprises qui perdent des données ou dont les bases sont piratées risquent de se voir infliger des amendes par les régulateurs et de perdre la confiance de leurs clients. Le spécialiste des bases de données indique qu'en combinant cette offre avec ses propres technologies de sécurité, il escompte réduire le coût et la complexité de la sécurisation des informations gérées dans l'entreprise en créant un périmètre de protection autour des bases Oracle et non Oracle.
Pour assurer une transition sans heurts, la société de Larry Ellison continuera, dans un premier temps, à honorer les accords de partenariat signés par Secerno.
Symantec acquiert l'activité authentification de VeriSign (MAJ)
La presse américaine se fait l'écho d'une possible prise de contrôle par Symantec de l'activité authentification de Verisign, qui génère 410 millions de dollars de chiffre d'affaires par an. Cette division propose notamment des services et des technologies de cryptage. L'opération est évaluée par les analystes à 1,3 milliards de dollars. Les deux sociétés se sont refusées à tout commentaire. Pour mémoire, Verisign est également connu pour être un « registrar », en charge de la gestion du .com.
Cette rumeur s'est concrétisée par un communiqué de presse de Symantec. Il s'agit donc pour le spécialiste de la sécurité d'une brique supplémentaire dans son portefeuille. Il y a quelques semaines, il avait annoncé l'acquisition de PGP et Guardian Edge. Pour VeriSign, le recentrage d'activité continue. En octobre dernier, la société avait cédée sa division Global Security Consulting à AT&T, pour un montant non communiqué.
Dans une conférence téléphonique, les dirigeants des deux sociétés ont expliqué les raisons de cette opération. Pour Enrique Salem, CEO de Symantec " il y a un réel besoin de savoir qui est l'utilisateur et à quels accès, il est éligible, mais sans le contrôle de l'identité, nous ne pouvions pas fournir des solutions complètes, cela sera le cas maintenant". Pour Mark MacLaughlin, CEO de Verisign " si vous voulez réussir sur ce marché, vous devez disposer de beaucoup de services, d'une bonne plate-forme, de canaux de distribution, beaucoup de choses que Symantec a".
Un actionnaire de Sybase juge insuffisante l'offre de SAP
Si d'aucun trouvait que SAP payait trop cher pour s'offrir Sybase, tout le monde n'est pas du même avis. Le bonus proposé par la société allemande sur le cours de l'action de l'éditeur californien (+44% par rapport au cours moyen sur les trois derniers mois) n'est pas du goût du New-yorkais Stephen Alberti. Cet actionnaire de Sybase vient d'intenter une action auprès d'un tribunal californien pour bloquer la poursuite de la transaction. Il espère être suivi par d'autres actionnaires pour mener une action collective. L'accord passé entre Sybase par SAP comporterait des dispositions propres à dissuader les potentielles surenchères, estiment les plaignants. Des rumeurs spéculatives ont circulé autour de l'intérêt que HP aurait manifesté pour Sybase.
L'action met en cause les deux sociétés et plusieurs de leurs responsables parmi lesquels le PDG de Sybase, John Chen (en photo ci-dessus). La démarche de Stephen Alberti pourrait ne pas être la seule. Hier, le cabinet d'avocats Finkelstein Thompson a annoncé qu'il se mettait en quête d'éventuelles réclamations pour le compte d'actionnaires de Sybase.
Caliséo se sécurise en rachetant Claritis
Caliséo, intégrateur réseaux basé à Lyon, souhaite atteindre une couverture nationale. En 2007, il rachetait TelData, devenue une agence régionale en Ile-de-France, baptisée Caliséo IDF. Aujourd'hui, il reprend son homologue lyonnais Claritis, qui évolue également sur la Bourgogne et la Franche Conté, sur des prestations de sécurité.
« Nous sommes très complémentaires, souligne Eric Lefresne, Pdg de Caliséo. Nous avions déjà une activité sécurité chez Caliséo, mais Claritis nous apporte ses compétences en sécurité des applications et des données et dans le domaine de l'optimisation des flux ».
Caliséo se donne plusieurs mois pour intégrer Claritis. Pour des raisons juridiques, puisque l'exercice annuel de Claritis s'achève au 31 juillet, celui de Caliséo l'étant au 30 juin. Après ces clôtures de comptes, au cours de l'été prochain, l'intégration se concrétisera. Au plan géographique, cette intégration se réalisera dans les locaux de Caliséo. En terme d'organisation, les équipes de Claritis rejoindront les équipes réseaux et sécurité de Caliséo, qui compte au total une cinquantaine de salariés.
Pour la suite, l'exercice 2010-2011, Eric Lefresne souhaite s'engager sur plusieurs axes de développement. En augmentant l'activité en Ile-de-France qui ne représente encore que 20% des on chiffre d'affaires. En développant ses activités de services, qui représentent 35% du CA et devraient passer à 40% aussi bien en maintenance qu'en analyse et déploiement. Enfin, Caliséo compte se renforcer dans le grand sud pour devenir vraiment un acteur d'ampleur national.
Evolution capitalistique de Neyrial informatique
Entreprise familiale depuis sa création voilà plus de 30 ans, Neyrial Informatique restera donc une entreprise familiale. Concrètement, la société, qui était auparavant détenue par le groupe Neyrial Haute Technologie, présidé par Philippe Neyrial, vient d'être rachetée par son frère, Jean-Michel Neyrial.
S'il ne s'agit pas d'un changement radical au niveau de l'actionnariat, cette évolution entérine le recentrage de l'entreprise. En 2007, Neyrial Informatique avait cédé l'entité Neyrial Grand Est pour se focaliser sur son territoire d'origine (l'Auvergne et les départements limitrophes) et s'était progressivement séparée de ses activités de « niche », comme les applications dédiées aux pharmacies. En trois ans, l'effectif de l'entreprise est ainsi passé de 75 à 42 personnes, pour un chiffre d'affaires de 5,5 millions d'euros.
Durant cette phase de réorganisation, l'entreprise a connu deux exercices déficitaires, en 2007/2008 et 2008/2009 (elle clôture au 30 septembre). « Le plan de relance de l'entreprise commence à porter ses fruits mais l'année 2009 a été marquée par de nombreux reports d'achats chez nos clients, explique Jean-Michel Neyrial, son Président. Nous renouerons avec les bénéfices dès le prochain exercice, c'est-à-dire pour la période 2010/2011. »
Dans ce contexte, Neyrial a fixé deux priorités. La première concerne le développement d'une salle blanche, hébergée dans ses locaux de Clermont-Ferrand. « Nous avons récemment triplé sa capacité, ce qui explique qu'elle ne soit pour l'instant utilisée qu'à 30% de son potentiel », précise Jean-Michel Neyrial. La seconde priorité est son activité très haut débit, notamment en tant qu'opérateur de réseaux fibre optique. (...)
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