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Fusions/Acquisitions

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(14/05/2010 17:28:24)
SAP/Sybase : des points clés du rachat dans la mobilité, la BI et le cloud
Quels avantages SAP va-t-il tirer du rachat de Sybase et, à l'inverse, quelles difficultés risque-t-il de rencontrer ? L'acquisition de l'éditeur californien peut être appréhendée suivant différents axes. « Le volet mobilité de l'acquisition me semble être le plus important, car il n'y a pas encore d'acteurs vraiment installés sur ce terrain dans le secteur informatique, estime Jean-Michel Franco, directeur des offres chez Business & Decision. Il y a des places à prendre pour les acteurs du logiciel dans ce domaine. En atteste l'agitation actuelle autour des technologies Adobe sur le mobile. » Il constate que les trois grands acteurs face à SAP (Oracle, IBM, Microsoft) ne sont toujours pas parvenus à se positionner comme des acteurs incontournables sur les équipements mobiles. « Or, il va y avoir un besoin croissant dans ce domaine, que ce soit en termes d'applications (m-commerce, CRM...) que de business intelligence (moteurs de recommandation par exemple). »
Ce rachat peut, à terme, perturber le marché des bases de données
En revanche, Jean-Michel Franco considère que le volet bases de données de l'opération apparaît plus compliqué. « Le marché des SGBD est concentré sur Oracle, IBM et Microsoft et c'est un domaine assez conservateur. Sur la partie BI, il y a certes un besoin croissant de bases spécialisées, en particulier des bases axées sur le stockage en colonnes. Sybase IQ y a sa place, de même que la technologie in memory de SAP. Encore faudra-t-il faire converger ces deux technologies pour vraiment faire la différence. »
Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
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On constate d'ailleurs un certain scepticisme parmi les réactions suscitées par le rachat de Sybase. Jean-Michel Franco relève que certains acteurs plus récents sur le marché, comme Workday (créé fin 2006 par Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft), considèrent par exemple que la technologie SGBD de Sybase est relativement ancienne, et que le cloud computing nécessite des changements plus radicaux. « Ce qui peut être intéressant, c'est que ce rachat va mettre un peu de pression sur les trois acteurs principaux des bases de données. Sur la Business Intelligence, ceux-ci sont concurrencés par Teradata, Sybase et quelques nouveaux venus. Jusqu'à présent leur réponse passait par le hardware -Exadata pour Oracle, Smart Analytics pour IBM ou le rachat de Datallegro par Microsoft. Cette acquisition peut les amener à s'interroger sur leur stratégie... »
De fait, attaquer la question de l'optimisation des traitements par la base de données n'est pas une mauvaise idée. Le directeur des offres chez Business & Décision rappelle que les bases de données relationnelles reposent sur des technologies qui ont 25 ans et que, par ailleurs, les budgets de maintenance ne sont pas négligeables. « On peut penser, effectivement, qu'il existe là des éléments qui peuvent remettre en cause le marché des bases de données dans les prochaines années », considère-t-il. [[page]]
Pour SAP, sur les applications décisionnelles, Sybase IQ pourrait constituer une des options pour son application de datawarehouse BW. C'est, d'après Jean-Michel Franco, ancien collaborateur de SAP, quelque chose qui pourrait se faire assez vite. La base de données colonnes viendrait au-dessus de la base de données principale. « C'est ce qui semble le plus évident dans la probable feuille de route de SAP. Ensuite, il pourrait y avoir une solution hybride entre BW Accelerator et Sybase IQ. Toutefois, faire converger les deux technologies pourrait s'avérer plus compliqué. Il y a un intérêt à le faire, mais cela représente beaucoup de travail. »
Enfin, un autre aspect intéressant de l'acquisition de Sybase par SAP réside dans les développements réalisés par Sybase pour supporter les technologies de cloud. C'est un point que souligne notamment l'analyste Ray Wang, d'Altimeter, en rappelant que l'éditeur californien a noué un partenariat autour d'Amazon EC2. « Or, la possibilité d'avoir une application SAP qui fonctionne en mode IaaS (infrastructure as a server) pourrait faire basculer les clients SAP vers des bases de données différentes de celles qu'ils utilisent historiquement, fait remarquer Jean-Michel. Dans les quatre à cinq ans, cela peut perturber le marché. On voit bien actuellement que tous les fournisseurs de cloud ne sont pas sur des bases relationnelles parce qu'elles manquent de puissance dans les montées en charge. » Les acteurs de l'Internet, comme Twitter ou Digg, misent aussi sur des bases NoSQL.
« Je ne sais pas si Sybase dispose d'une véritable avance dans ce domaine, mais, si c'est le cas, cela pourrait aussi expliquer le rachat par SAP. Jim Hagemann Snabe a encore rappelé, il y a peu que SAP comptait être un leader dans le SaaS dans les cinq ans. Sybase constitue-t-il un pas en avant dans ce sens ? ».
Spring Source, filiale de VMware acquiert Gemstone
Avec cette opération, l'éditeur de solutions de virtualisation, filiale d'EMC, obtient des technologies et une expertise sur un goulet d'étranglement du cloud computing, l'évolutivité des bases de données. « Gemstone devrait régler une part importante de ce problème. Si vous élaborez une application, qui nécessite des ressources au sein de l'entreprise ou une migration vers le cloud, elle sera amenée à évoluer sans nécessairement changer votre architecture » souligne Rod Johnson, directeur général de Spring Source.
Le produit phare de Gemstone se nomme GemFire Entreprise, un gestionnaire de cache des bases de données en mémoire pour les plate-formes distribuées. Cette technologie stocke entièrement une base au sein d'une mémoire dédiée, éliminant ou en retardant les procédures chronophages comme l'écriture ou la lecture de la base sur un disque. « Concrètement, le logiciel va pouvoir travailler sur la donnée au niveau de la couche middleware et interagir en temps réel avec des applications Java. A la fin de la journée, la donnée traitée est alors replacée dans le circuit de la base ou alors enregistrée de manière asynchrone » explique Richard Lamb, président de Gemstone.
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Cette technologie est souvent utilisée par les communautés financières, qui utilisent des systèmes de grid computing. Le département de la défense américaine utilise également cette solution pour les commandes distribuées et les systèmes de contrôle. Au total, Gemstone apporte ses offres à 200 entreprises.
Faire sauter les verrous du cloud
Sur le marché des mémoires primaires des bases de données, plusieurs fournisseurs sont en compétition, comme Oracle avec Times Ten In-Memory Databade 11G. L'avantage de Gemstone est de fonctionner sur une architecture distribuée, plutôt qu'un dans une structure symétrique multiprocesseurs, explique Richard Lamb. Cette approche facilite le déploiement d'applications sur les datacenters distants. En complément de cette annonce, VMware semble s'intéresser à une base de donnée, connue, sous le nom de code NoSQL, pour les porter dans le cloud. En mars dernier, il a embauché le développeur en chef de Redis Open Source, spécialiste en mémoire primaire de base de données non relationnelle. Pour autant, Paul Maritz, CEO de VMware a expliqué lors de la présentation des résultats « nous n'essayons pas d'entrer sur le marché de la base de données, nous cherchons simplement d'accompagner nos clients qui portent leurs applications dans le cloud, public ou privé ».
Gemstone est basée à Beaverton dans l'Oregon et comprend 100 salariés. Elle devrait être intégrée dans SpringSource et garder son nom. L'acquéreur s'est engagé à poursuivre les fonctions de supports sur les autres produits de Gemstone. Par contre, les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
Divalto acquiert Idylis pour enrichir son offre SaaS
Divalto, qui diffuse l'ERP du même nom, rachète Idylis spécialiste de la gestion comptable, concurrent direct de Ciel et d'EBP, mais en mode Saas. La société Idylis devient une filiale à 100% de Divalto et prend le nom de Divalto Idylis. Elle apporte à l'éditeur trois atouts : des compétences en SaaS, une présence sur le marché des logiciels de gestion et surtout l'entrée sur le secteur des TPE et petites PME (moins de 20 salariés) dont Divalto était absent.
Depuis trois ans, Divalto avait bien une déclinaison en Saas de ses logiciels. Commercialement, elle restait à l'état embryonnaire, représentant seulement 5 000 euros de chiffre d'affaires par mois (sur 9,9 millions d'euros de CA en 2009 pour l'éditeur). Idylis, pour sa part, diffuse un PGI avec 19 modules différents et trois versions : entreprises, experts comptables, éducation.
Les deux éditeurs vont mettre en oeuvre leur rapprochement sur deux points principaux : la technologie et la distribution. Sur le 1er point, ils veulent assurer des passerelles entre leurs différentes gammes, en mode traditionnel ou en SaaS et mutualiser les développements (avec une plate forme en offshore au Brésil) et les supports.
Objectif 10 000 clients
Côté distribution, les deux sociétés sont à l'opposé. Idylis a commercialisé ses solutions par Internet et à l'aide d'apporteur d'affaires. Divalto, au contraire, est 100% en indirect, avec 140 partenaires. Parmi eux, son offre en Saas compte quelques partenaires comme Prodware ou Cogeser. Divalto Idylis sera diffusé par de nouveaux partenaires à recruter : prescripteurs, intégrateurs-revendeurs, éditeurs, experts comptables.
Avare de chiffres sur ce rachat (le CA d'Idylis n'est pas communiqué), Divalto annonce 50 000 utilisateurs en 2015 en Saas. Actuellement, Idylis en compte 6 000 (pour 2 500 clients), Divalto estime pouvoir atteindre les 10 000 fin 2010.
Créée en 2004, Idylis a été lancée par Philippe Amand, ancien co-fondateur de Ciel (qu'il a revendu à Sage). Idylis s'est créée avec des FCPI ( Seventure Partners, CapDecisif) ) qui ont revendu au terme prévu. Philippe Amand étant actionnaire minoritaire. « On ne voulait pas se vendre à un opportuniste » souligne ce dernier, Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto explique de son côté : « Idylis n'a pas d'équivalent sur le marché dans l'informatique à la demande pour les petites entreprises ». (...)
Google poursuit ses acquisitions à un rythme record avec le rachat de BumpTop
L'annonce de la transaction a été rendue publique par BumpTop dès vendredi. «Aujourd'hui, nous avons une communication importante à faire : nous avons été racheté par Google ! Cela signifie aussi que les versions Windows et Mac de BumpTop ne seront plus disponibles à la vente et qu'aucune mise à jour de ces produits n'est aujourd'hui prévue. » Plus tôt dans la semaine, Google avait acheté LabPixies, un créateur de widgets utilisés dans la page d'accueil personnalisable iGoogle. Selon certains, Google a dû débourser pas moins de 25 millions de dollars pour LabPixies qui développe aussi des applications de jeu comme Flood It! Pro.
Google essaye par ailleurs de boucler certaines de ses acquisitions 2009, en particulier son offre de rachat d'AdMob, un fournisseur de publicité aux opérateurs de téléphonie mobile, toujours examinée par la Federal Trade Commission (FTC) et qui pourrait poser des problèmes de concurrence. Compte tenu de la bonne santé financière de l'entreprise - Google vient de publier un Q1 2010 affichant des recettes en hausse de 23% par rapport à la même période en 2009 - il n'y a aucun doute que l'entreprise va poursuivre sa politique de rachats très active. Ses dirigeants ont d'ailleurs indiqué que l'entreprise envisageait de réaliser au moins un rachat par mois. Compte tenu du pactole de 26,5 milliards de dollars en cash, quasi-espèces et titres négociables à court terme (à compter de la fin mars) dont dispose Google, peu d'entreprises se trouvent hors de portée du géant de l'Internet.
Voici un aperçu des entreprises achetées par Google cette année, parmi les 60 acquisitions réalisées et rendues publiques :
- Aardvark : sa technologie de recherche spécialisée dans les réseaux sociaux permet d'obtenir des réponses à ses questions de la part des personnes les plus expertes du cercle social en ligne auquel l'utilisateur appartient. Google aurait déboursé 50 millions de dollars pour cette entreprise.
- reMail : a développé une application pour iPhone qui permet de rechercher des comptes de messagerie Gmail et IMAP. Le fondateur de l'entreprise faisait parti de l'équipe Gmail de Google. Le voilà de retour au bercail.
Illustration Bureau BumpTop, crédits D.R.
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- Picnik : vend une technologie de retouche d'image sur le Web, laquelle fonctionne avec d'autres outils de traitement de photos en ligne comme Picasa de Google.
- DocVerse : supporte le partage collaboratif de documents avec les fichiers Microsoft Office. Cet achat de 25 millions de dollars renforce le portefeuille de Google Docs, alors que l'entreprise fait monter d'un cran sa compétition avec Microsoft sur le marché de la gestion de documents en ligne.
- Episodic : un fournisseur de technologie de streaming video en direct Live qui devrait compléter l'offre de YouTube.
- Plink : une start-up anglaise dont les deux fondateurs se sont fait remarquer avec une application pour téléphone mobile capable d'identifier des oeuvres d'art et permettant aux utilisateurs d'en commander un tirage papier.
- Agnilux, une start-up discrète créée par d'anciens d'Apple et de PA Semi qui travaille sur le design des architectures des puces Arm
(...)(29/04/2010 15:41:50)Pourquoi HP achète-t-il Palm 1,2 milliard de dollars ?
L'an dernier, Palm avait voulu innover avec son système d'exploitation WebOS, compatible actuellement avec deux modèles de téléphone seulement, le Pre et le Pixi. Mais, face à la concurrence féroce de l'iPhone d'Apple et des téléphones sous Android de Google, Palm a eu du mal à vendre ses mobiles. Ainsi, lors de son dernier bilan, l'entreprise a fait savoir qu'elle disposait d'un large stock de téléphones invendus et que ses bénéfices à venir seraient moins élevés que prévus. Dans ce contexte, la vente de Palm pourrait apporter l'argent nécessaire pour maintenir le développement de ses technologies. « L'entreprise va se concentrer sur le financement des téléphones et sur les technologies dont ils sont actuellement dotés, » a déclaré Chris Hazelton, analyste au sein du groupe 451. HP a déclaré qu'il augmenterait l'allocation en recherche et développement de Palm de 190 millions de dollars par an, et qu'il financerait en plus les activités de ventes et de marketing. « Nous avons l'intention d'investir massivement dans le développement de produits et les capacités go-to-market pour avancer sur ce marché, » a déclaré Todd Bradley, vice-président du groupe « systèmes personnels » de HP et ancien PDG de Palm, au cours d'une conférence téléphonique ayant pour objet la transaction.
Si HP compte gagner une part encore plus grosse du marché toujours en croissance des smartphones, l'entreprise espère également que la technologie de Palm pourra l'aider à faire des percées sur le nouveau marché des tablettes tactiles. « Nous voyons des opportunités supplémentaires au-delà des smartphones, » a déclaré Todd Bradley, mentionnant les ardoises ou tablettes tactiles. « Le marché de l'ardoise pourrait être un domaine de croissance clé pour HP, » a déclaré Jack Gold, analyste de J. Gold Associates. « Dans la mesure où les tablettes sont essentiellement destinées à l'usage Internet, cela permet à HP de déployer de nombreux services à base de cloud à partir desquels il peut générer des revenus, y compris ceux d'un App Store, de services de streaming, etc, » a t-il déclaré. L'utilisation de WebOS de Palm, qui ne fonctionne actuellement que sur les téléphones, à la place de Windows sur une tablette HP représenterait une concurrence nouvelle pour Microsoft même si HP a déjà indiqué que sa première tablette tactile tournerait sous Seven.
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HP qui vend également des téléphones Windows Mobile, occupe globalement une place très réduite sur ce marché. «Le marché Windows Mobile de HP est en train de s'éteindre rapidement, » souligne Jack Gold. Todd Bradley a vaguement déclaré pour sa part que HP continuera à être un partenaire stratégique pour Microsoft, mais sans préciser s'il s'agit de l'activité de téléphonie mobile ou uniquement de celle du PC. « Acheter Palm pour renforcer son activité de téléphonie, plutôt que de concevoir de nouveaux téléphones tournant avec le dernier système d'exploitation de Microsoft ou de choisir Android, aurait pu faire gagner du temps et de l'argent à HP, » estime Jack Gold. « Mais Palm apporte à HP une plate-forme moderne et compétitive déjà existante, opérationnelle et en production. Cela permet à HP d'économiser beaucoup d'argent en R & D de même que cela accélère considérablement les délais de commercialisation, » a t-il expliqué. Palm apporte « une technologie précieuse pouvant être exploitée dans de futurs produits, » a déclaré Charles King, analyste principal chez Pund-IT Research. Selon lui HP prend « un risque relativement faible pour un rendement potentiellement élevé. » Si HP réussit à édifier un Palm fort, il deviendra un « concurrent de premier plan » pour Google, HTC et Nokia, a déclaré Jack Gold. «Quant à [Research In Motion] et son BlackBerry et à l'iPhone d'Apple, ils seront relativement peu affectés par cette acquisition, au moins dans un avenir prévisible. Ceux-ci disposent de leurs bases d'utilisateurs et occupent des segments de marché peu susceptibles de trouver WebOS convaincant, » a t-il estimé. « Cependant, HP peut faire jouer sa forte présence auprès des entreprises, où il trouvera des opportunités de vendre le Palm, » a t-il dit.
Cependant, tous les analystes ne pensent pas que l'acquisition de Palm par HP est une bonne chose. « HP a besoin d'une forte présence dans le mobile que Palm ne lui apporte pas, » dit Charles Golvin, analyste chez Forrester Research. Selon lui, « HP aurait mieux fait d'essayer de débaucher des gens de Palm individuellement et à meilleur prix. » De plus, HP achète la marque Palm et la propriété intellectuelle de ses produits, « ce dont HP n'a pas besoin, » a t-il ajouté. En outre, il ne pense pas que la plate-forme WebOS soit « viable à long terme face à la concurrence. »
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HP compte sur la taille de son entreprise et son influence internationale pour aider à faire baisser le coût des appareils sous WebOS et pour stimuler leurs ventes. L'entreprise espère également encourager la communauté des développeurs WebOS à créer plus d'applications pour la plate-forme qui totalise actuellement 2.000 applications. « L'OS de Palm et ses matériels sont solides, » a déclaré Chris Hazelton, « mais une série de faux pas et un mauvais timing a mis l'entreprise dans l'obligation de recourir à un bailleur de fonds. Ses nouveaux téléphones ont été introduits alors que l'iPhone avait déjà un fort pourvoir d'attraction sur le marché et les appareils tournant sous Android étaient déjà vendus. «Ensuite [Palm] s'est associé avec le mauvais opérateur. Si Palm avait été promu par Verizon, les téléphones seraient sortis dans les jours ou les semaines, voire un mois ou deux après leur annonce, et cela aurait été bien plus favorable pour eux,» a déclaré Chris Hazelton. Au lieu de cela, Palm a été lancé avec Sprint, auquel on a reproché de ne pas avoir fait une bonne promotion du Pre, le premier portable de Palm doté du nouveau système d'exploitation. Palm a annoncé le nouveau logiciel en janvier l'année dernière et la commercialisation a démarré en juin.
Chris Hazelton pense que HP conservera la marque Palm, et donnera peut-être à la société une certaine autonomie pour fonctionner essentiellement comme une entité indépendante. HP a d'ailleurs déclaré que Palm deviendrait une unité commerciale au sein de l'entreprise. Palm a gagné sa notoriété essentiellement avec la création du PDA (assistant numérique personnel), avec l'emblématique Palm Pilot. La société a commencé à perdre pied lorsque le marché des PDA s'est s'essoufflé et sa transition vers le smartphone a été lente. Le dernier de ses fondateurs encore en poste, Ed Colligan, a quitté la compagnie en juin dernier. Jon Rubinstein, actuel PDG de Palm, peut-être mieux connu pour son rôle dans le développement de l'iPod d'Apple, restera avec l'entreprise. HP n'a toutefois présenté aucun programme qui obligerait Jon Rubinstein à rester une fois l'opération de rachat terminée.
Symantec acquiert PGP et GuardianEdge pour étoffer son portefeuille sécurité
Bien connues pour leurs outils de cryptage de données et d'emails, ces deux sociétés viendront renforcer les solutions de Symantec dans le domaine de la gestion des informations. Francis de Souza, vice-président de la division Enterprise Security Group de Symantec a simplement précisé dans un communiqué de presse qu' « avec ces acquisitions, nous pouvons mieux protéger les informations en utilisant le cryptage de manière intelligente pour donner les bons droits d'accès aux utilisateurs et permettre aux individus et aux organisations de travailler en toute confiance (...) ».
Une fois les acquisitions entérinées, Symantec a l'intention de réunir les principales fonctionnalités de chaque entreprise et de standardiser la plate-forme de gestion de clés PGP afin de proposer des solutions de chiffrement dans une suite dédiée à la sécurité. Symantec a également l'intention d'intégrer l'outil de chiffrement PGP dans sa solution Protection Center qui réunit une console de sécurité et des tableaux de bord pour prévenir les pertes de données sensibles.
(...)(29/04/2010 11:12:17)HP acquiert Palm pour 1,2 milliard de dollars
L'acquisition se fera en liquide, HP payant 5,70 $ par action de Palm. Les actionnaires devraient être particulièrement intéressés par le prix proposé selon l'avis de John Rubinstein, actuel président de Palm. Les dirigeants de HP déclarent qu'ils achètent Palm pour le système d'exploitation WebOS et les équipes d'engineering qui l'accompagnent. Ce dernier point est important car HP parle d'un programme "étendu de conservation" du personnel. L'annonce est intervenue juste après que la bourse américaine ait fermé mercredi 28 avril, à la suite de rumeurs cette semaine qu'un certain nombre de prétendants, dont Lenovo et HTC, étaient en lice pour acheter la marque emblématique.
Palm l'année dernière a publié un nouveau système d'exploitation, WebOS, qui fonctionne sur deux modèles de téléphone, le Pre et le Pix, lancés en France par SFR mardi dernier. Mais face à la concurrence féroce de l'iPhone d'Apple et des téléphones Android de Google, Palm a du mal à vendre ses téléphones. La situation est difficile et les ventes ne sont pas aussi bonnes que prévues admet Palm. L'acquisition par HP devrait fournir une perfusion du point de vue financier pour maintenir le développement des technologies de Palm. Les produits de Palm apparaissent solides selon plusieurs analystes mais une série de faux pas et un mauvais timing ont amené Palm à avoir absolument besoin d'un groupe sur lequel s'adosser.
Il y a comme une ironie dans le rachat de Palm par HP. Il y a peu HP a acheté 3Com ancien propriétaire de Palm et qui n'avait pas su développer la marque. HP annonce qu'il investira plus que les 180 millions de dollars en recherche et développement que Palm dépense habituellement chaque année, et qu'il investira également dans le commercial et le marketing.
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Apple met la main sur Intrinsity, spécialisé dans le design de puces
Après PA Semi, le fabricant de la puce A4 de l'iPad acquis en 2008 pour la somme de 278 millions de dollars, Apple poursuit ses emplettes dans le domaine des semi-conducteurs avec le rachat d'Intrinsity. Basée à Austin au Texas, cette société ne fabrique pas directement de microprocesseur mais travaille sur le design des architectures pour les plates-formes mobiles. En fait, son produit principal est un ensemble d'outils de conception, baptisé Fast14, qui mettent en oeuvre des techniques et des algorithmes sophistiqués pour améliorer l'efficacité des processeurs basés sur différentes architectures, dont celle de la famille ARM au coeur de bon nombre des appareils mobiles d'Apple. Elle est d'ailleurs à l'origine du design de la puce A4.
Comme à son accoutumée, Apple a simplement confirmé l'achat, bien que beaucoup d'employés d'Intrinsity aient déjà changé leurs profils en ligne sur le réseau social LinkedIn pour tenir compte de leur prochaine intégration par le géant Cupertino. Apple n'a toutefois pas précisé le côut de l'opération ou comment elle envisage d'utiliser les technologies de ce concepteur puce. Le porte-parole de la compagnie, Steve Dowling, a déclaré au New York Times que "Apple achète de temps à autre de petites sociétés de technologies, et nous ne faisons pas de commentaires pas sur nos objectifs ou nos plans." Le journal cite cependant un expert de l'industrie qui fait valoir que cette acquisition couterait 121 millions de dollars à Apple - de la menue monnaie pour une entreprise qui a terminé son deuxième trimestre fiscal avec un bas de laine de 41,7 milliards de dollars.
Enfin, l'opération est également une réponse au récent rachat par Google d'Agnilux, une société fondée par des anciens de PA Semi. Agnilux s'était spécialisée dans la conception de processeurs à basse consommation.
(...)(22/04/2010 18:22:55)Apple s'offrirait ARM ? (MAJ)
Dans les milieux financiers anglais, on prête à la firme de Cupertino de vouloir lancer une offre d'achat d'ARM. L'opération pour acquérir le fondeur est estimée entre 7 et 8 milliards de dollars. Quel est l'intérêt d'un tel projet ? Il est double. En premier lieu, Apple a pris le pari d'équiper les iPad de processeurs fabriqués en interne, le A4, que certains soupçonnent d'être une déclinaison d'une puce ARM. En s'offrant le fabricant de puces, la société dirigée par Steve Jobs acquiert une expertise et une compétence dans des composants clés pour l'avenir des futurs terminaux. Traitement graphique, puissance de calcul, les prochaines évolutions des tablettes par exemple, vont nécessiter des puces plus élaborées.
Dans un deuxième temps, ce rachat serait une réponse à la récente acquisition par Google de Agnilux, spécialiste dans les processeurs à basse consommation. Pour l'anecdote, cette société a été créée par des anciens de PA Semi, racheté par Apple et qui ont développé le processeur A4. En sachant, qu'ARM équipe une grande partie des téléphones mobiles concurrents de l'iPhone, comme ceux fonctionnant sous Android l'OS de Google. Cela ne sera pas sans poser quelques problèmes de concurrence soumis à la sagacité des autorités de régulation.
Richard Holway, analyste de Techmarketview, ne se prononce pas sur la validité d'une telle rumeur, mais il estime que "cette opération aurait du sens, car Apple qui a élaboré sa propre puce, n'a pas envie de voir sa technologie utilisée par des concurrents"
Rappelons néanmoins qu'il s'agit pour l'instant d'une rumeur, mais avec l'épisode de l'iPhone V4 en début de semaine, il arrive parfois que le virtuel rencontre la réalité. A suivre...
(MAJ)
La rumeur aura eu une faible durée de vie, hier la City, bruissait d'une potentielle OPA d'Apple sur le fabricant de processeurs ARM. Et bien, Warren East, dirigeant du fondeur a été catégorique dans un entretien accordé au Guardian « personne n'achètera la société » et d'ajouter « même si cela est flatteur de voir le cours de bourse grimper sur des rumeurs, l'objectif de notre entreprise est de travailler sur des produits standards pour tous les acteurs ».
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