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Fusions/Acquisitions

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(22/04/2010 12:33:53)
SAP rachète TechniData, spécialiste de la gestion des risques
Avec le rachat de TechniData, c'est un partenaire de quinze ans que SAP accueille au sein de son groupe. C'est en effet avec ce spécialiste des solutions de gestion des risques accidentels et sanitaires que SAP a développé son offre SAP EHS (Environment, Health and Safety) qui s'intègre de façon native avec sa suite de gestion, la Business Suite. Ces logiciels servent notamment à se mettre en conformité avec la réglementation Reach (registration, evaluation and autorisation of chemicals) qui s'applique à l'enregistrement des substances chimiques utilisées dans les processus de fabrication industrielle des produits.
Une démarche de développement durable
L'an dernier, SAP avait déjà manifesté sur plusieurs axes sa volonté de s'engager sur le terrain du développement durable, à la fois en complétant son offre de solutions spécifiques et en agissant lui-même en interne pour réduire son empreinte carbone. En quelques mois, le groupe avait notamment racheté Clear Standards (éditeur d'outils en ligne de calcul des émissions de gaz à effet de serre et de gestion de la consommation d'eau), renforcé son offre SAP EHS, publié ses propres données sociales et environnementales, et nommé Peter Graf au poste de vice-président exécutif responsable du développement durable. Léo Apotheker, alors PDG du groupe, avait été l'un des moteurs de cette démarche globale.
Crédit photo illustration : site de TechniData [[page]]Collecter les données sur l'air, l'eau et les déchets
Outre ses logiciels de gestion de la sécurité sanitaire (Health & Safety) et de la sécurité appliquée aux produits (Product Safety & Stewardship), TechniData a développé avec son offre Environmental Performance (EP) une solution de suivi des émissions polluantes et de collecte de données sur l'air, l'eau et les déchets.
Ses produits couvrent les exigences de nombreux secteurs industriels : l'aéronautique et la défense, l'automobile, la chimie/pharmacie, les biens de consommation, la high-tech, les industries minières, la pétrochimie et l'agro-alimentaire, mais également le secteur public, les transports, la fourniture d'énergie et la distribution.
Le montant déboursé par SAP pour l'acquisition de la société n'a pas été communiqué. Fondée en 1985 et située à Markdorf, près du lac de Constance, TechniData est dirigée par Juergen Schwab et compte environ 500 collaborateurs. Elle a constitué une base installée de plus de 1 600 clients qui rassemble quelque 6 000 utilisateurs de ses logiciels.
STS Group acquiert Deal IT, spécialiste de la location informatique
A peine a-t-il redressé Risc Group, que l'éditeur STS Group prend le contrôle d'un loueur informatique : Deal IT. La situation est aux antipodes, Deal It est une société saine qui a réalisé 12 millions d'euros de chiffre d'affaires lors de son dernier exercice clos le 30 septembre dernier, avec 150 000 euros de bénéfice net. Deal IT devient une filiale de STS Group, ses offres de financement seront complémentaires des offres de Risc, c'est la raison du rachat.
Les dirigeants de STS ne débarquent pas en terre inconnue. Le Pdg lui-même, Bertrand Calvignac, est un ancien de ECS et d'Econocom . Le nouveau président de Deal It, Alain Blaise a évolué chez Arius (groupe BNP Paribas) et dirige les activités de STS au Bénélux ainsi que la partie Business partners de Risc Group, celle des ventes en indirect.Outre cette connaissance du métier de la location informatique, STS Group estime que le financement devient une partie essentielle de l'activité du logiciel. Financer permet d'étaler les paiements, c'est également un moyen de passer au Saas et de conforter la vente et le partenaire en indirect. Intégrer cette activité évite également, tout simplement, de la confier à des tiers.
Ce rachat est donc complémentaire de celui de Risc Group et va prendre tout son sens avec la réorganisation de cette société opérée en quelques semaines par STS. Risc est désormais déployé en trois activités qui pourront toutes faire appel à Deal IT : Inbox (la sauvegarde pour TPE-PME de moins de 100 postes) qui pourra en totalité recourir aux activités de financement, IT Solutions (dédiée aux moyens et grands comptes et introduite en bourse) dont les ventes pourront être re-finançables, business partners (ex MonDsi) qui fait appel à plus de 300 partenaires, potentiellement intéressés par le financement. (...)
Le site d'emploi ITProfil.com change de main
ITProfil.com, portail de recrutement spécialisé dans les profils informatiques, annonce son changement de propriétaire. Auparavant dirigé par Damien Particelli, PDG de l'éditeur de logiciels de CRM en mode SaaS Ogmyos, le site devient à compter de ce jour une marque de la société de portage salarial Posicom, et sera désormais dirigé par Laurent Molinari.
Outre une offre de services orientés vers les candidats autour du portage salarial, de la formation professionnelle, et un espace dédié au recruteur pour effectuer ses commandes en ligne, ITProfil.com envisage de mettre à disposition de ses clients un système de dépôt d'annonces qui devrait permettre d'optimiser les coûts de recrutement et d'abonnement au service. Bientôt mis à disposition, ce service de facturation est, pour l'heure, en phase de test auprès de quelques clients.
Oracle se renforce sur le secteur de la santé avec Phase Forward
Quelques mois après l'absorption de Sun, la société de Larry Ellison met 685 M$ sur la table pour étendre une nouvelle fois son offre, cette fois sur le terrain des progiciels verticaux. Oracle s'offre l'éditeur Phase Forward, spécialisé dans les solutions de gestion de données destinées aux essais cliniques et à la pharmacovigilance. Si l'on exclut celle de Sun (7,4 Md$), cette acquisition est l'une des plus importantes qu'Oracle ait réalisée au cours des derniers mois. Elle confirme sa volonté de renforcer sa présence sur certains secteurs. Dans celui de la santé, Oracle avait déjà racheté Relsys en mars 2009.
Situé sur la côte Est des Etats-Unis, à Waltham (Massachusetts), l'éditeur racheté propose une gamme de solutions en mode hébergé pour suivre le processus de développement des médicaments jusqu'à leur autorisation de mise sur le marché. Ses logiciels ont déjà été utilisés dans quelque 10 000 essais cliniques, notamment par GlaxoSmithKline, Merck Serono, Sanofi-Aventis ou Schering-Plough Research Institute. A son catalogue figurent les produits InformGTM, Clintrial, WebSDM, Phase Forward IRT, LabPas, Empirica, OutcomeLogix et SleepLogix.
Créée en 1997, la société Phase Forward est présidée et dirigée par Bob Weiler. Elle sera intégrée à l'entité Health Sciences d'Oracle. La prochaine conférence de ses utilisateurs européens doit se tenir à Budapest (Hongrie), les 21 et 22 avril 2010.
Son rachat par Oracle devrait être effectif à la fin de ce semestre.
Illustration : la solution Empirica Signal, accessible en ligne pour des applications de pharmacovigilance
Truffle 100 France 2010 : les plus petits éditeurs grossissent mais manquent toujours de soutien
En 2009, le chiffre d'affaires total des cent premiers éditeurs français de logiciels aura tout de même progressé de 5,3%, à 6 milliards d'euros. Truffle Capital, qui vient de mettre à jour son Top 100, fait apparaître une évolution équivalente pour la part de ce CA relevant exclusivement des activités d'édition : 4 Md€ contre 3,8% en 2008.
Le Top 5 réalise 55% du CA Edition, le numéro 1, Dassault Systèmes avec ses 1,25 milliards d'euros, pesant à lui seul 31% du Top 100. Derrière suivent Sopra Group/Axway (317,9 M€), Murex (265 M€), Cegid (219 M€) et Linedata services (144,5 M€). Malgré tout, ce quintet s'est légèrement érodé l'an dernier puisqu'il pesait 56% du Top 100 en 2008. Il est vrai que le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes s'est trouvé quelque peu écorné en 2009.
Le Top 20 représente toujours 75% des revenus générés par le palmarès du Truffle 100, tout comme en 2008. Entre la 21e et la 100e place, les chiffres d'affaires s'étagent entre 5,2 et 27,6 M€. Les petits éditeurs ont globalement progressé en valeur : un an plus tôt, le 100e du classement ne réalisait que 4,5 M€ (3,7 M€ en 2007).
Le secteur résiste mais réduit ses marges
Le secteur a fait donc preuve l'an dernier d'une certaine résistance (fin 2008, les premiers effets de la crise avaient fait reculer le CA total de 1,7%, à 5,7 Md€). Néanmoins, le Top 100 n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2007 (6,3 Md€) lorsque Business Objects faisait encore partie des fleurons de l'industrie hexagonale du logiciel. Depuis trois ans, plusieurs acteurs importants ont quitté le Top 100. Après BO, GL Trade et Ilog ont été rachetés par des éditeurs étrangers. Et l'an dernier encore, Viveo (46 M€ de CA) et Etap-on-Line (7,5 M€) ont quitté le giron français, le premier racheté par le Suisse Temenos, le deuxième par l'Américain Concur.
Par ailleurs, si le chiffre d'affaires total du Top 100 a augmenté en 2009, « les marges sont sous pression », pointe Bernard-Louis Roques, directeur général, co-fondateur de Truffle Capital. De fait, le résultat net consolidé des éditeurs a chuté à 254 M€, contre 432 M€ en 2008, et il ne représente plus que 4,3% du chiffre d'affaires total (7,6% en 2008). En outre, les profits se concentrent davantage encore sur les plus gros acteurs : les cinq premiers du classement s'en octroient 91% (contre 84% un an plus tôt).
Illustration : Répartition du chiffre d'affaires du Truffle 100 en 2009 (Source : Truffle Capital)[[page]]Les effectifs progressent, globalement et en R&D
« La surprise, dans ce contexte difficile, c'est que les éditeurs ont continué à investir massivement en R&D, souligne en revanche Bernard-Louis Roques. Ils ont gardé le cap en raisonnant sur le long terme. Par rapport à d'autres secteurs, ils ont sans doute une meilleure visibilité grâce aux revenus récurrents que constituent d'une part, la maintenance annuelle associée aux logiciels et, d'autre part, les souscriptions. »
En un an, l'effectif total des cent premiers éditeurs français a augmenté de 2 735 personnes, à 53 933 collaborateurs, dont 19,5% employés sur les activités R&D (19,7% en 2008). Ces dernières sont stratégiques et une majorité d'éditeurs, 63%, n'envisagent toujours pas de les délocaliser. Ils sont toutefois un peu moins catégoriques chaque année. En 2008, ils étaient 68% à ne pas vouloir délocaliser leur R&D, 71% en 2007, 73% en 2006. « En grande majorité, les emplois de R&D ne sont pas 'outsourcés', estime Bernard-Louis Roques. Certaines parties non critiques peuvent l'être, mais pas les compétences-clés qui sont conservées en interne pour maintenir la réactivité et ne pas risquer de transférer son savoir-faire à ses concurrents ».
A noter qu'à eux seuls, les cinq premiers éditeurs regroupent 53% des effectifs R&D (10 518 personnes) du Top 100 et 45% de l'effectif total.
Le Crédit Impôt Recherche profite surtout aux plus gros
Toutefois, les petits éditeurs, en progression, peuvent être considérés aujourd'hui comme l'un des moteurs de l'industrie, à un moment où certains leaders souffrent de la crise, soulignent les promoteurs du Truffle 100. Il convient donc de les soutenir. Or, certaines mesures, telles que le Crédit Impôt Recherche (réformé en 2008) profitent surtout aux plus grandes structures. « Le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que 80% du CIR vont aux entreprises de plus de 250 salariés », rappelle notamment Bernard-Louis Roques. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place un Small Business Act à la française qui permettrait de réserver une partie des achats publics aux PME. Les avancées en la matière sont insuffisantes. « Ce combat n'est pas simple parce qu'une partie importante des décideurs politiques n'y est pas encore sensible », regrette le co-fondateur de Truffle Capital qui insiste sur la nécessité d'attirer l'attention, sans relâche, sur ces questions.
NetApp rachète Bycast pour renforcer son stockage "objets"
NetApp envisage d'acquérir Bycast, un éditeur canadien très spécialisé, pour faire évoluer son système de stockage « objets ». Le stockage « objets » est une nouvelle approche pour conserver et accéder rapidement à des données hiérarchisées en fonction du nom des fichiers et des métadonnées enrichies décrivant le contenu en détail. Ce mode opératoire simplifie la tâche du stockage à grande échelle, améliorant et accélérant les fonctions de recherche et de localisation du contenu des données, » a expliqué NetApp dans un communiqué faisant part de l'acquisition de cette entreprise basée à Vancouver et fondée il y a 10 ans.
« Le logiciel de Bycast est «conçu pour gérer des unités abritant jusqu'à 1 000 To de données (pétaoctet). Cela concerne notamment les systèmes de stockage d'images, de vidéo ou encore les données d'entreprises ou de prestataires de services», a indiqué NetApp. Bycast décrit son logiciel StorageGRID comme une solution capable de rassembler dans un seul pool virtuel de multiples éléments dispersés géographiquement dans plusieurs sites. StorageGRID dispose d'une sauvegarde et d'un système de restitution automatiques des données en cas de panne ou de crash, et sait gérer la migration des données d'une génération de matériel à une autre. De même, il est compatible avec des environnements de stockage multiples mis en place par des vendeurs hétérogènes, et sait s'intégrer à des applications professionnelles tournant sous des interfaces standards de type CIFS, NFS et HTTP.
NetApp se rattrape ainsi de son acquisition ratée de Data Domain, qu'il a tenté d'acheter l'an dernier pour 1,5 milliard de dollars. Mais EMC, un habitué des grosses fusions, avait surenchéri sur l'offre de NetApp, remportant Data Domain pour 2,1 milliards de dollars. Historiquement NetApp s'est plutôt axé sur des petites acquisitions lui permettant d'enrichir et de développer ses lignes de produits existantes, et Bycast en fait parti. « Bycast nous aidera à élargir les marchés des médias numériques, du Web 2.0, de la santé et des fournisseurs de services Cloud, » a déclaré NetApp. Le montant de l'acquisition n'a pas été divulgué, mais le communiqué précise que la transaction se fera « au comptant ». La conclusion de l'achat définitif devrait avoir lieu le mois prochain.
(...)(08/04/2010 09:52:43)
Gilem passe dans le giron de Cat-Amania
Habituée des opérations de croissance externe, la SSII ligérienne a réalisé le plus important rachat de ses 10 ans d'histoire le mois dernier. Il s'agit en l'occurrence de celui de sa consoeur francilienne Gilem et de sa centaine de collaborateurs basées au Kremlin-Bicetre. En 2009, la nouvelle acquisition du groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 10 M€ accompagné de pertes. Pour la même période, Cat-Amania revendique quant à elle des revenus, en baisse, de 15 M€ et un effectif d'un peu plus de 200 personnes. Grâce au rachat de Gilem, elle renforce ses positions en Île-de-France où elle exploitait déjà une agence à Boulogne-Billancourt (92). Au delà, Gilem fait également progresser le maillage territorial de Cat-Amania qui est aussi constitué d'agences couvrant les villes de Nantes, Le Mans, Niort, Tour, Bordeaux et Toulouse.
Cat-Amania devient partenaire référencé de Bull
De la même façon, Gilem permet aussi à Cat-Amania de renforcer sa présence sur des marchés qui représentent encore une faible part de son activité. C'est le cas de celui de la grande distribution où Cat-Amania a désormais pour client les magasins Monoprix. Ils s'ajoutent au groupement System U qu'elle avait déjà en portefeuille. Gilem apporte également dans sa corbeille de marié un accord avec Bull qui fait d'elle un des cinq partenaires référencés par le constructeur pour l'accompagner sur des projets dans le domaine de l'industrie. « Nous avions également des clients en commun chez qui nous prenons de fait un poids plus importants, ajoute Philippe Saint-Cast, le dirigeant de Cat-Amania. Par exemple, la Société Générale ou encore BNP Paribas ».
Un chiffre d'affaires très dépendant de la banque assurance
Les acteurs du monde bancaire de l'assurance, et du secteur mutualiste représentent à eux seuls 90% du chiffre d'affaires de Cat-Amania. La SSII leur délivre un panel de prestations allant notamment de la Tierce recette applicative, l'ingénierie classique, l'intervention sur les centres de services ou encore de Tierce Maintenance Applicative. Gilem propose quant à elle un des prestations classiques d'ingénierie. Son intégration au sein du groupe Cat-Amania va donc lui permettre d'élargir son offre. Son intégration au sein du groupe devrait amener ce dernier à réaliser entre 26 et 30 M€ de chiffre d'affaires cette année. (...)
Ares cède à SCC son activité infogérance
En résumé, le chaîniste SCC, dont le siège est situé au Royaume-Uni, absorbe l'activité infogérance du groupe ARES en Paris et à Toulouse. Cela étant dit, le contexte économique conduit à des processus d'acquisition de plus en plus complexes.
Dans ce cas, il ne s'agit pas d'un rachat pur et simple, mais d'une « location-gérance avec option de cession ». Concrètement, SCC reprend avec plus de précaution que de coutume des activités de services qui lui permettent de renforcer son offre.
Le fait est que les modèles économiques de SCC et de cette division du groupe ARES sont pour le moins différents : SCC affiche en effet un ratio « chiffre d'affaires par salarié » de près de 36 000 euros par mois, qui n'est que de 4 300 euros par mois chez Arès. « Cette acquisition nous permet d'avoir une offre complète, explique Jacques Vincent, Directeur Général de SCC France. Il est logique que les ratios soient différents, puisque nous conservons une activité de distribution importante qui n'existe pas dans la division d'Arès que nous reprenons ».
Arès, une peau de chagrin ?
Si l'opération est stratégiquement intéressante pour SCC, elle réduit encore le périmètre du groupe ARES, qui ne représente désormais qu'un dixième de ce qu'il pesait en 2007, soit une quarantaine de millions d'euros, au lieu de 430 trois ans auparavant.
Sachant que la division reprise par SCC représente, en Ile de France et à Toulouse, un effectif de 330 personnes, une des premières interrogations est l'avenir de ces salariés. « Nous n'avons pas lancé cette opération de croissance externe avec l'objectif de réduire les effectifs de cette division d'Arès, explique Jacques Vincent. Au contraire, elle accélère notre évolution vers un profil de SSII, sachant que celles-ci sont désormais nos principaux concurrents directs, en même temps que nos premiers partenaires ».
Dans tous les cas, cette cession en deux temps doit permettre à Arès de répondre aux premières exigences de ses banquiers, dont le renforcement des fonds propres, négatifs à hauteur de 9,6 millions d'euros pour le précédent exercice.
Illustration : Jacques Vincent, Directeur Général de SCC France, D.R.
(...)
Google acquiert une plateforme de diffusion de vidéos
Pour sa cinquième acquisition de l'année, Google absorbe la start-up californienne Episodic qui a développé une plateforme de diffusion de vidéos en direct ou à la demande sur le web. Destinée à des fournisseurs de contenus ou à des agences de marketing, notamment, cette suite logicielle fournit l'ensemble des fonctions pour gérer des vidéos en ligne, les monétiser en recourant à un paiement par carte de crédit, ou encore y insérer des séquences de publicité. Elle inclut un outil d'analyse des consultations des internautes. La visualisation des contenus peut notamment s'effectuer à partir d'un terminal mobile comme l'iPhone.
Basée à San Francisco, Episodic a été co-fondée par Noam Lovinsky et Matias Cudich.
Depuis le début de l'année, la société de Larry Page et Sergey Brin a déjà mis la main sur DocVerse (composant de synchronisation entre des documents en ligne et MS Word), Picnik (retouche photo en ligne), reMail (client de messagerie pour l'iPhone) et Aardvark (outil de recherche pour réseaux sociaux).
Sully Group acquiert IBL et ouvre une activité SAP
La SSII lyonnaise Sully Group applique son plan de marche défini il y a plus d'un an pour la période 2009-2015 en ouvrant une activité SAP. Pour cela, elle a racheté IBL, une société spécialisée dans le monde SAP dont le P-dg, Olivier Carron devient directeur des opérations de la nouvelle activité SAP de Sully Group. « En rachetant IBL, nous avons racheté des compétences dans le monde SAP, tous les comptes clients que nous connaissons ou que nous avons en prospects raisonnent SAP », nous explique Robert Cohen, P-dg de Sully Group.
Sully Group recherchait une entreprise de moins de 30 salariés, IBL en compte 15, et qui soit proche de ses bases. IBL est justement située en région Rhône-Alpes avec un bureau à Paris. Sully compte les deux tiers de ses 210 collaborateurs en Rhône-Alpes, une douzaine sur Strasbourg. « Nous les connaissions depuis plusieurs années, ils voulaient s'adosser à un groupe plus important, le rapprochement était donc naturel », souligne Robert Cohen. L'activité SAP devait croître de 15% par an chez Sully Group, les autres activités (ingénierie, TMA, support fonctionnel et technique, conseil et études) restant proches de 5% de croissance.
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La société Sully Group est implantée sur Lyon, son siège, et compte des agences à Grenoble, Paris, Strasbourg. D'autres implantations locales sont à l'étude, plutôt par croissance externe.
30 salariés, sur 210, détiennent 100% du capital
Sully Group a réalisé 14,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, IBL 1,5. Le nouveau groupe devrait réaliser 16 ME en 2010 dans un contexte de crise. Les deux sociétés ont un long passé. Sully Group a été fondée en 1980 sous le nom de RTI. Le groupe Bossard détenait une participation minoritaire, mais devint majoritaire en 1988 en transformant la société en Bossard Systèmes. En 1994, les dirigeants salariés de Bossard Systèmes rachètent la société. Trois ans plus tard, elle devient Sully Group (du nom du ministre des finances d'Henri IV !). 30 salariés, sur 210, détiennent 100% du capital « ce qui donne à la société une culture très particulière », note Robert Cohen. (...)
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