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Fusions/Acquisitions
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(09/02/2010 12:22:16)
Gouvernance SOA : Oracle rachète le spécialiste AmberPoint
Voilà déjà plusieurs mois que les analystes, Gartner en particulier, prévoyaient le rachat de l'éditeur AmberPoint, l'un des premiers à s'être spécialisé sur les solutions de gouvernance SOA (architecture orientée service). C'est Oracle qui se décide. La société de Larry Ellison, qui vient par ailleurs d'engager le processus d'intégration de Sun, a décidé d'ajouter à son offre Fusion Middleware, déjà bien fournie, l'offre de cette société californienne dirigée par John Hubinger et créée en 2001. Ce ne sont pas les premiers produits de gouvernance SOA qu'elle acquiert. En septembre 2008, Oracle avait mis la main sur ClearApp et ses solutions conçues pour gérer les performances des applications composites dans les architectures orientées services.
Les logiciels d'AmberPoint, présentés par leur acquéreur comme « très complémentaires » aux solutions dont il dispose déjà, vont donc s'ajouter au catalogue composé de la SOA Suite, de SOA Governance et d'Oracle Enterprise Manager. Elles permettront d'augmenter encore le contrôle et la gestion des performances des applications sensibles. Le rachat de la société devrait être effectif à la fin de ce premier semestre. Le montant de la transaction n'a pas été précisé. (...)
MDM : Initiate Systems tombe dans l'escarcelle d'IBM
La gestion des données de référence (MDM, master data management) suscite décidément beaucoup d'intérêt en ce début d'année. IBM vient tout juste d'annoncer le rachat d'un spécialiste du secteur, Initiate Systems, quelques jours à peine après l'acquisition de Siperian par Informatica. Mi-janvier, c'est Talend, éditeur français de solutions en Open Source, qui présentait sa propre solution de MDM et indiquait à cette occasion avoir recruté un ancien collaborateur d'Initiate Systems pour en assurer la promotion. Oracle, de son côté, s'est récemment offert Silver Creek Systems, pour ses outils de nettoyage de données produits utilisés dans ce type de projet. Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel d'entreprise les informations (dédoublonnées et constamment mises à jour) sur les produits, les clients, les fournisseurs, etc. Parmi les points forts d'Initiate Systems, IBM souligne l'expertise acquise par l'éditeur sur les secteurs de la santé et de l'administration publique. Le rachat opéré par Big Blue était prévisible. Ray Wang, associé du cabinet de conseil Altimeter Group, l'avait pronostiqué il y a quelques jours à peine, en réaction à l'acquisition de Siperian par Informatica. Le consultant ajoute qu'IBM va devoir maintenant intégrer la technologie d'Initiate dans ses autres plateformes de MDM, celles-ci comprenant déjà des offres destinées à la gestion des données produits (PIM, Product information management) et à l'intégration des données clients (CDI, customer data integration). Le MDM devient une brique de base du SI Arvind Krishna, directeur général des activités Information Management Software chez IBM, considère de son côté que les projets de MDM peuvent suivre différents scénarios et s'attend à ce que les clients déploient en fin de compte plus d'une solution de MDM. Comme souvent chez IBM, le choix d'une solution devra donc suivre une longue phase de consulting afin de sélectionner l'offre appropriée. De nouvelles absorptions pourraient suivre sur ce marché, Ray Wang citant comme acquéreurs potentiels des sociétés telles qu'EMC, HP, SAP, Microsoft ou Oracle (la plupart disposant d'ailleurs déjà d'une offre). Parmi les spécialistes du MDM figurent notamment des acteurs comme Kalido, ou encore, en France, Orchestra Networks. Pour le consultant d'Altimeter Group, le MDM est en train de devenir une brique de base du système d'information, à un moment où les entreprises cherchent à rapprocher leurs données de celles qui sont gérées plus largement sur Internet. « S'il est question de relier un profil Twitter à un compte client, je vais avoir besoin d'outils s'apparentant à du MDM, cite-t-il en exemple. Cela devient important dès lors que l'entreprise s'ouvre aux outils de réseaux sociaux. » (...)
(05/02/2010 16:45:17)Sybase s'offre le spécialiste du CEP Aleri
Acteur déjà bien implanté dans les marchés financiers, grâce à sa plateforme décisionnelle, Sybase vient de singulièrement renforcer son offre en mettant la main sur Aleri. Ce pionnier du secteur du CEP (Complex event processing, traitement des événements au fil de l'eau) s'appuie en effet sur cette technologie pour fournir des analyses en temps quasi-réel, qu'il s'agisse de renforcer la sécurité (en détectant des enchaînements d'actions indiquant possiblement des fraudes, par exemple) ou d'améliorer l'offre commerciale (en détectant des événements ciblant beaucoup plus finement les besoins et les opportunités). Dans le domaine du CEP, largement dominé par Tibco et Progress, Aleri fait jeu égal avec des IBM ou Oracle depuis qu'il a fusionné avec Coral8. Toutefois, il s'agit d'un rapprochement récent, qui avait enclenché un important processus de fusion et de rationalisation des offres. L'intégration dans l'offre de Sybase prolongera donc cette période délicate. L'assise de l'éditeur de bases de données rassurera au moins les clients sur la pérennité de l'offre et sur son support au niveau mondial. Après les rachats d'AptSoft par IBM et d'Apama par Progress, cette nouvelle acquisition laisse Streambase bien seul parmi les 'pure-players'. Ce que ce dernier s'est bien empressé de signaler sur son blog officiel, en précisant que lui au moins pouvait s'associer à n'importe quels middlewares et bases de données. (...)
(04/02/2010 12:56:22)Le PDG de Sun Jonathan Schwartz annonce son départ par Twitter
Dans un « tweet » diffusé hier soir, mercredi 3 février, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, a annoncé son départ, explicitant sous la forme d'un haïku (forme poétique japonaise) que la crise financière a stoppé net trop de clients : « Financial crisis/Stalled too many customers/CEO no more ».
PDG de Sun depuis avril 2006, lorsqu'il remplaça à ce poste Scott McNealy, co-fondateur de la société, Jonathan Schwartz était déjà président de l'éditeur de Solaris et Java depuis 2004. La probabilité de son départ s'était précisée il y a plusieurs jours. Dans son dernier billet de blog, daté du 27 janvier, il suggérait à ceux que ses prochaines initiatives pourraient intéresser de le suivre sur Twitter, à l'adresse openjonathan. Il fut déjà l'un des premiers dirigeants d'une grande société à tenir son propre blog.
Larry Ellison, PDG fondateur d'Oracle, n'avait pas caché ces derniers temps, qu'il espérait que Jonathan Schwartz allait démissionner plutôt que de le voir jouer un rôle au sein de l'entité fusionnée Oracle/Sun.
Crédit photo : D.R.
L'éditeur DL Software rachète Juxta pour renforcer son pôle médical
Le Français DL Software (34,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008), éditeur de logiciels métiers pour les PME, rachète la société nancéenne Juxta qui a réalisé 4,2 M€ de chiffre d'affaires en 2009. Cette dernière qui développe des logiciels pour le monde paramédical : les opticiens, audioprothésistes et centres dentaires mutualistes. DL Software se renforce ainsi dans la santé, où il est déjà présent sur les logiciels laboratoires d'analyses médicales. « Notre stratégie consiste à acheter des éditeurs de logiciels de gestion dans un métier donné », nous explique Patrick Lemaire, directeur général délégué de DL Software. « Nous aidons chaque éditeur racheté à se développer, on garde la culture maison et les développements, on accélère le marketing et le commercial et on renforce la direction ». Le groupe assure 44% de son chiffre d'affaires par des activités récurrentes, maintenance et ASP, les services représentent 25%, de même que les licences. 6 à 7 % se font par les ventes de matériels. La société estime ainsi échapper aux soubresauts de la crise. « 2010 devrait être une bonne année, souligne Patrick Lemaire, avec des résultats à deux chiffres que ce soit pour la marge brute ou le résultat d'exploitation ». D'autres acquisitions sont prévues. (...)
(21/01/2010 15:34:17)Oracle détaillera mercredi prochain l'intégration de Sun
Alors que la Commission européenne vient juste de donner son accord au projet de rachat de Sun Microsystems par Oracle, l'entreprise organisera mercredi prochain, en présence de son CEO, Larry Ellison, un évènement retransmis mondialement et en direct via internet (entre 9h00 et 14h00, heure locale) depuis Redwood Shores, siège d'Oracle en Californie pour dévoiler sa stratégie. Comme les régulateurs américains, la Commission européenne semble se satisfaire des garanties d'Oracle au regard des lois antri-trust du vieux continent. Si elle a objecté que l'entrée de MySQL dans Oracle pouvait aller à l'encontre de la concurrence pour les clients de la base de données, la Commission a finalement rendu un avis favorable. Mme Neelie Kroes, membre de la Commission chargée de la concurrence, a indiqué : « Je suis convaincue que la concurrence et l'innovation seront préservées sur l'ensemble des marchés en cause. Le rachat de Sun par Oracle est susceptible de redynamiser des actifs importants et de donner naissance à de nouveaux produits innovants.» La nouvelle du rachat avait suscité de nombreuses questions sur le sort de certains produits de Sun, notamment ses serveurs Sparc et sa base de données Open Source MySQL. D'autant que, lors de l'annonce de l'achat, l'entreprise avait déclaré qu'elle était principalement intéressée par les technologies Java et Solaris de Sun, laissant entendre qu'elle était prête à vendre ou à fermer les divisions hardware de l'entreprise. La réaction des clients de Sun face à cette option ne s'est pas faite attendre, incitant Oracle a assuré finalement qu'elle continuerait à développer les processeurs SPARC et les serveurs Sun. Son CEO, Larry Ellison a même déclaré : « Nous ne sommes pas sur le point de quitter le marché du hardware. » Parmi les produits que les experts s'attendent à voir développés par la nouvelle entité, ils citent en exemple l' Exadata Database Machine 2, un projet de data center haut de gamme pour la conservation des données et l'OLTP (online transaction processing) déjà mis en chantier en commun par Oracle et Sun depuis septembre. Celui-ci combine une base de données et des logiciels spécialisés dans le stockage fournis par Oracle sur des serveurs à base Intel et des technologies à mémoire flash apportées par Sun. L'intégration des technologies des deux sociétés fera certainement parti des thèmes abordés la semaine prochaine. L'invitation Oracle précise que les participants y apprendront comment les clients « bénéficieront de la synergie des deux entreprises en matière de matériel, de système d'exploitation, de base de données, de middleware et d'applications." De nombreuses questions demeurent cependant. Oracle ne dit pas quelle gamme de serveurs Sun elle continuera à développer, ni ce que vont devenir certains produits comme le serveur d'applications et le logiciel de gestion Identity. Ni ce que va devenir le projet de services informatiques de type Cloud, semblable à celui d'Amazon Web Services, que Sun était sur le point de déployer peu avant l'annonce de la transaction. Mercredi prochain, les clients de Sun espèrent aussi avoir des réponses à ces questions. (...)
(21/01/2010 10:41:05)Pour s'ouvrir aux télécoms, Acti rachète Aitika
Fidèle à sa politique de croissance externe, Acti rachète Aitika Télécom. L'an passé la société reprenait ProActive Partners (services informatiques et sécurité), en 2008 Burodev (multimédia) et NCTS (en Belgique), en 2006 Grennware (intégrateur) et LCS. Avec Aitika, Acti sort de l'informatique et de son métier de base, celui de SSII, pour s'ouvrir aux réseaux de télécommunications. Une petite acquisition, puisque Acti réalisait 52 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2009, Aitika vise 1 ME pour 2010. Aitika est une société de conseil qui aide à bâtir des réseaux de télécommunications, fixes ou radio. Elle sera conservée en tant que filiale et peut être intégrée en 2011 dans les activités d'Acti. (...)
(20/01/2010 10:04:09)Les compétences sécurité d'Ipelium passent dans le giron d'Auxitec Technologies
Filiale spécialisée dans l'informatique du groupe Auxitec Ingénierie, la SSII Auxitec Technologies vient de prendre les commandes de l'intégrateur francilien Ipelium. En réalisant cette opération de croissance externe, l'acquéreur fait coup double. Il s'ouvre à de nouveaux types de clients et se dote dans le même temps de plus fortes compétences en sécurité informatique et en mobilité dont Ipelium s'est fait une spécialité. Doté d'un effectif d'une cinquantaine de personnes, Auxitec Technologies propose son savoir-faire en ingénierie des systèmes d'information, en déploiement de solutions et en conception et intégration de logiciels aux entreprises du secteur industriel. En 2009, cette approche lui a permis de dégager un chiffre d'affaires de 6 M€ à travers ses agences du Havre (siège social), de Lyon et de Paris. De taille plus modeste avec 2,5 M€ de revenus annuels environ, et une équipe de 15 personnes, Ipelium cible des entreprises évoluant dans des domaines d'activités plus variés tels que la finance, la distribution ou encore le secteur public. « Nous allons pouvoir proposer des prestations liées à la sécurité à nos clients historiques. En parallèle, ceux d'Ipelium auront accès à nos offres de services.», indique Phlippe Pourrain, le président d'Auxitec Technologies. Doubler le chiffre d'affaires d'Ipelium d'ici cinq ans Ipelium devrait en outre tirer profit de l'arrivée d'un groupe tel qu'Auxitec Technologies (60 M€ de CA annuel) dans son capital pour progresser sur le segment des grands comptes. Sa présence y était en effet peu remarquée. Il faut dire que les résultats financiers de la société n'étaient pas de nature à rassurer les grands donneurs d'ordre : réalisant un faible chiffre d'affaires, Ipelium est en outre une société dont la rentabilité est tantôt faiblement positive, tantôt faiblement négative. A titre d'exemple, son résultat net s'élevait à 20 000 € en 2008, soit moins de 1% de son chiffre d'affaires de l'époque. « Pour les cinq années à venir, notre objectif est de doubler les revenus d'Ipelium. Et d'ici deux ans, l'ensemble formé par cette société et Auxitec technologies devrait dégager 10 M€ de chiffres d'affaires », prévoit Philippe Pourrain. Pour ce dernier, la faible rentabilité d'Ipelium trouve notamment sa source dans des problèmes de gestion. L'intégration de nouveaux outils informatiques devrait contribuer à palier ces problèmes. Pour autant, Auxitec Technologies n'a pas retiré sa confiance à Denis Confuron, le gérant d'Ipelium. ce dernier reste dans l'entreprise en tant que responsable opérationnel. (...)
(18/01/2010 14:59:30)Crescendo devient l'actionnaire majoritaire de Bull
L'assemblée générale convoquée par Bull a entériné l'acquisition de la SSII Amesys, annoncée en novembre dernier, pour environ 105 M€. Mais surtout, cela représente une profonde transformation de la structure capitalistique du groupe, puisque Crescendo Industries, maison-mère d'Amesys, a accepté d'être payée en partie en actions (la partie cash s'élevant à 33M$). Suite à cette augmentation de capital, Crescendo devient - et de loin - le premier actionnaire de Bull, avec 20% des actions. Pour Didier Lamouche, PDG de Bull, cela renforce le groupe qui se retrouve avec un noyau dur d'actionnaires industriels, si l'on y ajoute France Telecom (8%) et Nec (2%). Les équipes d'Amesys (environ 800 personnes, pour 100 M€ de chiffre d'affaires) intégreront les équipes de Bull, formant une nouvelle division, Systèmes critiques et sécuritaires. Selon Didier Lamouche, les synergies sont multiples : d'abord, Amesys réalise une belle croissance, « plus de 25% par an depuis 5 ans », dans des secteurs où « nous étions présents mais pas forcément les plus performants » ; ensuite, l'idée est d'associer les offres d'Amesys et de Bull pour proposer des « des offres complètes verticales sur certains segments de marché » ; enfin, le PDG du groupe informatique français loue le talent d'entrepreneurs de ses nouveaux associés, et se réjouit de les voir ainsi afficher leur confiance dans l'avenir de Bull. (...)
(11/01/2010 17:05:40)Progiciels bancaires : Temenos amorce la consolidation du marché en achetant Viveo
Le marché européen des progiciels bancaires engage un mouvement de consolidation avec le rachat de la société française Viveo par le Suisse Temenos. Ce dernier est classé 11e au classement Truffle 2009 des éditeurs européens, juste derrière le Français Sopra, l'un de ses principaux concurrents sur son secteur. Quant à Viveo, il figure dans le Top 20 des éditeurs français, à la 18e place de l'EuroSoftware 2009 établi par PwC et PAC (à noter que les 2e, 4e, 11e et 19e places de ce classement sont occupées par Sopra, Murex, Sophis et Sab Ingénierie, autres spécialistes du progiciel financier qui font apparaître le poids de ce segment dans l'industrie logicielle en France). L'acquisition de Viveo s'est scellée à la fin du mois de décembre pour un montant de 81 millions de dollars. « Ce rachat apporte à Temenos un très gros portefeuille de clients, souligne Vincent Gelineau, consultant senior chez PAC, spécialisé sur les marchés de la banque. L'éditeur suisse a des positions européennes très fortes, notamment sur la zone germanophone. Il a besoin de prendre du poids et de consolider ses positions en Europe pour aller plus loin au niveau mondial. Temenos a une carte à jouer face à des concurrents présents à l'échelle internationale comme Oracle, avec son offre i-flex [héritée du rachat en 2006 d'un éditeur indien], ou encore SAP. » De fait, Viveo compte plus de 750 clients dans quelque 35 pays, dont 400 en France, parmi lesquels BNP Paribas, la Caisse d'Epargne, Société Générale, Crédit Agricole ou encore Banques Populaires. Sur les 46 millions d'euros de son chiffre d'affaires 2008, 26 M€ ont été réalisés en France, selon l'EuroSoftware (qui estime aussi que 80% du CA provient de l'activité d'édition de la société). Viveo compte 410 collaborateurs répartis entre la France, la Roumanie, la Belgique et la Suisse. L'éditeur dit avoir investi plus de 100 M€ dans sa R&D depuis 2000. Peu d'acteurs 'pure players' globaux dans le monde financier « En France, il n'y a plus vraiment de place pour un trop grand nombre d'éditeurs spécialisés dans le monde bancaire, considère Vincent Gelineau, de PAC. Les grandes banques sont de plus en plus concentrées et ont de plus en plus de projets à l'international, dans le cadre de la mutualisation et de l'harmonisation de leurs systèmes. » Pour Temenos, le rachat de Viveo constitue sa plus importante acquisition à ce jour. En 2008, l'éditeur suisse a engrangé un chiffre d'affaires d'environ 293 M€ (407 M$). Il compte 700 clients dans 120 pays. En décembre dernier, il avait déjà noué un partenariat avec GFI Informatique pour fournir son logiciel T24 en France et dans d'autres pays d'Europe du Sud. [[page]] « Dans le monde financier, certains logiciels ont une portée internationale, explique Eric Menard, directeur d'études chez PAC. C'est le cas des logiciels de bourse -terrain sur lequel GL Trade a été racheté par Sungard ou des logiciels destinés aux banques d'investissement et d'affaires. Peu d'éditeurs 'pure player' [exclusivement spécialisés dans le monde bancaire] sont globaux, comme Sungard, alors qu'il en existe de nombreux à l'échelle locale ou régionale, en Europe, mais aussi sur d'autres marchés. Des éditeurs indiens, par exemple, comme Tata notamment, ont développé leurs propres logiciels bancaires. » A l'inverse, les logiciels de 'retail banking', destinés à gérer l'activité de Back-Office des banques de détail, restent adaptés à des marchés nationaux. « Il y a encore des différences de gestion entre les banques, suivant les différents pays, justifie Eric Menard. C'est pourquoi il existe des éditeurs locaux dans ce domaine. » Difficile de maintenir l'effort en R&D Sur le marché de la banque de détail, les éditeurs français proposent des approches intégrées. Outre Viveo, on retrouve celle de Sab Ingénierie, qui a racheté plusieurs sociétés ces derniers temps (notamment Samic qui proposait une solution intégrée), ou encore Sopra (avec son offre Evolan), cite Vincent Gelineau. Sur l'Hexagone, Oracle a réalisé plusieurs signatures avec son offre i-flex. SAP France est également présent sur le marché de la banque autour des fonctions support. Pour un éditeur comme Viveo, il devenait sans doute difficile de maintenir l'effort important consenti dans sa R&D, estime le consultant. Si l'on considère le mouvement de regroupement et de concentration qui se fait au niveau des banques, l'harmonisation européenne qui s'opère au niveau des règlementations bancaires et la montée en puissance d'acteurs comme SAP ou Oracle, ou encore le fait que des éditeurs locaux étendent leur présence aux pays frontaliers (comme Sopra), les analystes de PAC décèlent l'amorçage d'une phase de concentration sur ce marché qui va se confirmer dans les années à venir (sans précipitation, les banques n'ayant pas de pression pour changer de SI). « Pour l'instant, ce marché reste encore très morcelé », insiste Eric Menard. (...)
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