Flux RSS
Gouvernance de la DSI
364 documents trouvés, affichage des résultats 171 à 180.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(06/12/2007 09:12:49)
L'Insead propose d'évaluer et de valoriser les actifs logiciels
Et si, plutôt que de considérer les logiciels comme un centre de coûts, les entreprises les valorisaient ? Micro Focus, éditeur de logiciels de modernisation du patrimoine applicatif, s'est posé la question, et a demandé à l'Insead d'y répondre. Soumitra Dutta, titulaire de la chaire « Business & Technology » de l'école de commerce, a conduit une enquête tant quantitative que qualitative, qui montre que les entreprises n'ont globalement aucune idée de la valeur de leurs actifs logiciels. Les trois quarts des 250 personnes interrogées (CIO et CFO, c'est-à-dire directeurs informatiques et financiers) aux Etats-Unis et en Europe estiment que les actifs logiciels sont critiques, voire très critiques, pour la stratégie de l'entreprise. Mais 60% n'en connaissent pas le périmètre, et 29% ne savent pas combien elles dépensent pour les actifs essentiels. Autre chiffre étonnant : seulement 10% jugent excellents (et 26% très bons) leurs efforts pour communiquer la valeur des actifs logiciels au conseil d'administration. Dans ces conditions, pointe Soumitra Dutta, le DSI ne se retrouve pas en très bonne situation face à la direction générale au moment des attributions budgétaires. Pire, dans la mesure où le DSI ne valorise pas l'existant, ce dernier n'est plus géré que par les coûts, alors que ce sont généralement ces vieux systèmes, souligne-t-il, qui constituent la pierre angulaire du système d'information. A ce titre, « ils représentent la valeur cachée des entreprises ». Un essai pour appliquer la méthode de l'analyse conjointe aux actifs logiciels Certes, ces systèmes anciens coûtent énormément. On dit généralement que 70% des dépenses sont consacrées à la maintenance. « Mais tout dépend de ce qu'ils rapportent », répond Soumitra Dutta. Son étude donne l'exemple suivant : si on dépense 100 000 $ pour un système qui en rapporte 1 million, il n'y a pas de souci. S'il ne rapporte que 200 000 $, cela peut devenir un souci. Tout le problème est de déterminer la valeur d'un actif logiciel. Le professeur de l'Insead explique que les méthodes traditionnelles, par les coûts, par la valeur de marché ou par le revenu, ne sont pas adaptées au logiciel d'entreprise. Il propose plutôt d'appliquer une technique de marketing, dite d'analyse conjointe. Cette technique s'inspire de la façon dont un consommateur fait des choix entre différents produits, en évaluant l'intérêt d'un certain nombre d'attributs liés à ce produit. Pour l'instant, cette méthode n'a pas été mise en oeuvre. L'Insead prévoit de mener deux projets pilotes dans des entreprises, pour étudier sa possible mise en application. Micro Focus a de son côté pris rendez-vous avec le Cigref, Club informatique des grandes entreprises françaises, pour lui présenter cette étude et l'inviter à mieux considérer le patrimoine logiciel existant. Comme le dit Soumitra Dutta, cela peut aussi constituer une valeur à présenter aux actionnaires. (...)
(05/12/2007 14:45:37)Ted T'so rejoint la Linux Foundation
Connu pour être l'un des développeurs les plus actifs du noyau Linux - et l'un des premiers historiquement aux Etats-Unis, Ted T'so vient d'être nommé responsable de la stratégie plateforme de la Linux Foundation. Actuellement à la tête de l'équipe de développement de «Real-Time Linux» pour IBM, il va prendre un congé de deux ans pour intégrer la Linux Foundation. A son poste, il sera notamment chargé du développement de la Linux Standard Base (LSB), un ensemble de règles devant assurer la compatibilité des différentes distributions de Linux entre elles. Ted T'so travaillera principalement avec les équipes de développement, mais sera également en relation avec les groupes de travail « Utilisateurs finaux » et « Revendeurs » de la Linux Foundation. (...)
(04/12/2007 16:49:09)Les budgets IT américains 2008 en très légère hausse
Une première étude, menée par Computer Economics, semble indiquer que la croissance des budgets informatiques en Amérique du Nord va ralentir en 2008. Alors que cette année, les budgets informatiques parmi les 125 entreprises interrogées auront augmenté de 5%, ils ne devraient s'accroître que de 2,5% l'an prochain. Ce tassement s'explique par la frilosité des grands comptes (+ de 750 M$ de CA) qui se plaignent d'un manque de visibilité sur les tendances économiques. Ils ne prévoient pas plus de 2% d'augmentation. A l'inverse, les PME anticipent 2,75% de hausse et les TPE 3%. (...)
(19/11/2007 14:05:02)Les DSI dépassés par l'essor des périphériques mobiles personnels
A l'occasion de la conférence Mobile Internet World qui s'est tenue à Boston jeudi dernier, plusieurs analystes et experts du marché sont revenus sur l'impact des technologies personnelles en entreprise. Pour les experts, quels que soient les mesures et effort déployés par les entreprises, la pénétration des périphériques personnels dans l'enceinte de la société ne va que s'accentuer au fil des années. Ce qui ne manque pas, bien entendu, de poser des problèmes en termes de sécurité, de maintenance ou encore d'administration puisque ces périphériques accèdent au système d'information. Pour Zeus Kerravala, analyste au Yankee Group, l'expérience prouve que l'interdiction est tout simplement impossible, les produits ne cessant d'arriver sur le marché, toujours plus séduisants : « à moins que les DSI n'apprennent à fonctionner différemment, le problème ne fera que s'accentuer, forçant les DSI à évoluer. » « Les entreprises veulent avoir le contrôle, ajoutait Lalit Canaran, directeur de l'entité services professionnels de Sybase, mais même le Blackberry (ndlr : le plus utilisé des périphériques mobiles par les entreprises américaines) est entré dans l'entreprise par l'utilisateur et c'est la DSI qui s'est pliée en trouvant un moyen pour le gérer. » Pour Zeus Kerravala, l'avenir du marché de la mobilité sera donc déterminé par la demande des utilisateurs en termes d'accès à l'information, de la façon la plus simple possible, indépendamment de l'endroit et du périphérique qu'ils sont ou non obligés d'utiliser. Reste que selon une enquête du Yankee Group, 68% des employés estiment qu'ils se débrouillent aussi bien voire mieux que leur service informatique dès lors qu'il s'agit d'installer des applications sur leur PC professionnel. Ils sont aussi 49% à penser que les technologies grand public, celles qu'ils ont précisément choisies avec leur périphérique mobile, sont plus avancées que celles que leur entreprise leur propose en environnement de travail. Enfin 54% estiment qu'ils seraient plus productifs si on leur laisser utiliser leur environnement informatique personnel sur le lieu de travail. Selon Zeus Kerravala, pour la première fois, les DSI sont dépassés par cette pénétration des technologies personnelles sur le lieu de travail. « Beaucoup d'entreprises admettent qu'elles ne savent pas comment gérer le phénomène », souligne encore l'analyste du Yankee Group. (...)
(14/11/2007 09:50:36)Shantanu Narayen nommé PDG d'Adobe
Adobe annonce la promotion de Shantanu Narayen, son actuel président et directeur opérationnel, au poste de PDG. Il remplacera Bruce Chizen dans ces fonctions à partir du premier décembre et intègrera au même moment le conseil d'administration d'Adobe. Le nouveau PDG a rallié les rangs de la société en 1998 pour diriger la division engineering technology. En 2005, il fut en première ligne pour mener à bien l'acquisition de Macromedia. Parallèlement à sa nomination, Adobe indique qu'il s'attend à réaliser un chiffre d'affaires compris entre 860 et 890 M$ pour le quatrième trimestre 2007. Ses revenus devraient afficher une hausse de 13% en 2008. (...)
(05/11/2007 16:13:25)Un avocat néo-zélandais succède à Vinton Cerf à la tête de l'Icann
Sans surprise, c'est Dengate Thrush, 52 ans, qui succède à Vinton Cerf, 64 ans, à la tête de l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers). Cet avocat de nationalité néo-zélandaise est membre actif de l'Icann depuis 1998. L'autre candidat, le spécialiste italien des télécoms Roberto Gaetano, 57 ans, a été élu vice-Chairman. L'ensemble des spécialistes de l'administration d'Internet considère l'Icann comme la chambre d'enregistrement des décisions du gouvernement américain et non comme un organisme indépendant, soucieux de l'intérêt général au niveau mondial. (...)
(26/10/2007 16:23:13)L'Afdel explique les enjeux du Saas aux éditeurs français
« Si au niveau financier, l'impact peut être temporairement négatif lors de la phase de transition, les éditeurs en retard seront sanctionnés. » A l'occasion d'une conférence organisée par l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), Pierre Marty, du cabinet PricewaterhouseCooper, a expliqué à un parterre d'éditeurs de l'Hexagone les enjeux, très pragmatiques, de se lancer dans un modèle Saas (Software as a service). Au programme, les avantages, les inconvénients et les risques de « transitionner » (sic), même partiellement, vers ce modèle. Selon lui, la transition vers le Saas est inévitable, et cela répond surtout à une façon de penser des utilisateurs actuels. « Aujourd'hui, les clients sont à la recherche d'alternatives, car ils sont partiellement satisfaits et ont l'impression de payer pour des fonctionnalités qu'ils n'utilisent pas », explique-t-il, en pointant du doigt le modèle traditionnel de licence. L'un des points importants soulevés à l'occasion de la conférence est la gestion du changement lors de la période de transition (du modèle traditionnel basé sur les licences vers le Saas). Des bouleversements d'abord financiers : « Les nouveaux modèles [le Saas, ndlr] induisent des flux de revenus réguliers, ce qui implique des changements fondamentaux dans les structures de coûts », insiste Pierre Marty. Si les coûts de développement sont plus élevés (hébergement, infrastructure, développement, fonctionnel), la croissance des revenus dans le Saas est plus nette que celle dans le modèle classique. « Ce qui impacte beaucoup sur le pricing [la tarification, ndlr] et le paiement », explique-t-il. Autre changement souligné par Pierre Marty, le modèle Saas implique une continuité des services. A l'inverse du modèle traditionnel où les nouvelles fonctionnalités arrivent avec les mises à jour des versions, le Saas doit sans cesse se renouveler. On parle alors de « continuous-improvement model ». Une continuité qui se répercute ensuite sur les équipes commerciales. Reste que si des risques existent, beaucoup d'éditeurs se sont engouffrés dans le Saas. Si comme le souligne Christophe Raymond de Cegid, tout ne peut être mis sous forme Saas, en particulier les PGI, « une vraie demande existe de la part des clients ». (...)
(16/10/2007 18:13:30)ITSMF Forum : Orsyp lance une édition Itil du Trivial Pursuit
BMC avait tenté d'impliquer les utilisateurs à l'aide de jeux de rôles, Orsyp Consulting a décidé de le faire à l'aide d'une édition spéciale Itil du Trivial Pursuit. La branche conseil de l'éditeur de Dollar Universe a apporté un millier de boîtes de jeu à distribuer gratuitement aux participants des 5e rencontres annuelles de l'ITSMF France (aujourd'hui au Palais des Congrès de Paris). Le but : apprendre ou vérifier ses connaissances sur Itil, référentiel de bonnes pratiques à l'usage des DSI, en 408 questions. « Cela permet de s'appuyer sur un support ludique, précise Samuel Gaulay, chargé du marketing d'Orsyp Consulting. Et par rapport au jeu de rôles, dans la mesure où là, les règles sont connues par tous, cela permet d'aller directement au fond des choses. » Orsyp Consulting a fait fabriquer 5000 boîtes en tout. Les 4000 jeux restants seront distribués lors de petits-déjeuners sur Itil, ou de sessions de formation. Et Hasbro, détenteur des droits et fabricant du jeu, devrait suivre de près l'accueil réservé à cette édition hors du commun. « C'est un nouveau marché pour eux, il s'agit du premier Trivial B2B. Ce sont deux de nos consultants qui en ont eu l'idée il y a un an, en revenant d'un audit. J'ai commencé à travailler sur le projet en mai 2007, au moment du lancement de la v3 d'Itil, et nous avons dû faire vite, afin que tout soit prêt pour aujourd'hui. Nous en avons déjà distribué 750, et nous avons un très bon retour de la part des décideurs. » (...)
(16/10/2007 18:08:23)ITSMF Forum : Itil s'impose, mais sans enthousiasme
La cinquième rencontre annuelle du chapitre français de l'ITSMF, association s'intéressant à la gestion des services informatiques, a attiré plus d'un millier de personnes aujourd'hui au Palais des Congrès de Paris. Tous les offreurs étaient là (ASG, BMC, CA, Compuware, HP, IBM, Orsyp...), mais comme on nous l'a indiqué sur un stand, il s'agissait surtout de faire acte de présence, les gens venant essentiellement pour les - riches - sessions d'échange autour d'Itil (Information technology infrastructure library), ce recueil de bonnes pratiques pour organiser son service informatique. De fait, à en croire une étude publiée sur le salon par Devoteam Consulting, le besoin d'éducation sur le sujet reste grand. L'enquête « Itil et la gestion de la performance en entreprise » recueille les opinions de 145 personnes dans 82 grandes entreprises françaises. Elle montre que, globalement, les DSI s'intéressent à Itil, mettent en oeuvre ses pratiques, et paraissent satisfaites. Toutefois, les questions creusant un peu le sujet font apparaître que les DSI ne savent pas véritablement mesurer l'impact de leurs efforts, ni évaluer l'apport de la version 3 du référentiel par rapport à la v2. De même, peu font le lien entre Itil et les autres démarches telles que CMMI. Le plus flagrant est le manque d'intérêt avoué par les répondants pour ISO 20000, certification qui englobe les démarches ISO 9001 et Itil. Pudiquement, Devoteam Consulting explique dans sa brochure que cette certification « est aujourd'hui encore peu recherchée ». Mais comme on l'avoue chez la société de conseil, il s'agit d'une litote, car rien n'indique un intérêt quelconque de la part des DSI. Autant Itil est entré dans les moeurs (« Tout le monde a entendu parler d'Itil, il faut pouvoir dire qu'on s'en inspire »), autant demander une certification ISO imposerait des contraintes que les DSI sont loin de vouloir supporter. Ils ne voient que le côté contraignant de la chose, et non les bénéfices d'une démarche d'amélioration globale de la qualité, explique-t-on chez Devoteam Consulting. Néanmoins, tout n'est pas perdu : « Nous voyons beaucoup moins de projets isolés, les DSI prennent davantage en compte des processus globaux. » (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |