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Gouvernance de la DSI

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(02/03/2011 15:16:08)

Isabelle Poulet, adjointe à la sous-direction du développement et des projets de la mairie de Paris : "Standardiser et contractualiser les projets"

Bertrand Lemaire : Pourquoi avez-vous entrepris de travailler sur les pratiques de gestion des projets au sein de la Mairie de Paris il y a trois ans ?

La Mairie de Paris disposait de nombreux chefs de projets très expérimentés qui n'avaient pas attendu de telles « bonnes pratiques » pour savoir « bien travailler » et réaliser des projets...

La diversité des expériences offrait une vraie opportunité de capitalisation des pratiques et devait nous permettre de gagner en efficacité, notamment pour nos chefs de projets juniors. Nous avons mené un changement progressif, qui n'est d'ailleurs pas achevé.

Par quoi avez-vous commencé ?

Nous avons ciblé en premier lieu la standardisation de la contractualisation des projets, très sensible pour nous, car elle définit notre fonctionnement avec le prestataire; puis le dispositif s'est étendu progressivement à la construction des nouveaux projets, puis des trains de maintenance sur l'ensemble du parc applicatif. Pour finalement revenir aux phases amont avec la mise au point en 2010 d'une démarche Design to Cost devant nous permettre de mieux ajuster le périmètre des projets avant leur lancement dans le cadre d'une gestion de portefeuille de projets.

Pour cibler les prestations à intégrer dans le CCTP [Cahier des Clauses Techniques Particulières, description des exigences techniques et fonctionnelles du produit et des prestations projet, NDLR], le chef de projet procède à un premier cadrage du projet avec la MOA. Cela permet de définir la trajectoire, les livrables et les modalités de travail requises pour chaque chantier. Préciser les prestations attendues avec un bon niveau de détail permet au prestataire d'apprécier et d'intégrer très tôt notre mode de fonctionnement. Cette approche nous permet de gagner un temps appréciable pour le pilotage du projet.

Coté fonctionnel, à terme, le Design to Cost a un effet induit de sécurisation du cahier des charges. Il nous permet de définir de façon plus exhaustive et précise les exigences fonctionnelles finalement retenues dans le périmètre de la solution.

Comment avez-vous géré le changement ?

Nous nous sommes appuyés sur la mise en place d'un cadrage systématique et en deux temps de chaque nouveau projet. Le cadrage est organisé autour d'une analyse systématique des chantiers, de leur contexte et de leurs risques. Il en résulte un choix de trajectoire (paliers fonctionnels, sites pilotes ou non, stratégie de déploiement) et un planning avec des risques résiduels partagés par tous. Par exemple, si une contrainte métier impose une date précoce pour une mise en production, cela peut signifier qu'il n'y aura qu'un nombre limité de tests de reprise de données, donc un risque sur la complétude des données reprises.

Lire la suite de l'entretien

Crédit photo : D.R.
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(01/03/2011 13:14:04)

HP élargit le champ de PPM, son logiciel de gestion de projet

« Historiquement, notre offre de logiciel Project and Portfolio Management (PPM) a toujours ciblé les groupes informatiques, mais nous avons constaté que de nombreux clients l'utilisaient comme un vrai système de gestion de projet et de portefeuille dans leur entreprise, » a déclaré Bruce Randall, directeur marketing des produits PPM chez HP. Pour mieux servir cette base d'utilisateurs élargie, la version 9.1 de PPM que vient de livrer HP comprend un certain nombre de fonctionnalités et de modules destinés à aiguiser la curiosité des cadres chargés de l'organisation et des managers de haut niveau, et dont l'objectif est d'assurer le succès de leurs projets. Les logiciels PPM permettent justement de gérer les tâches difficiles et d'effectuer le suivi de projets complexes. Les analystes estiment qu'environ 68 % des logiciels de gestion de projets ne respectent pas leurs objectifs, et les managers ne manquent pas de se faire rappeler à l'ordre à cause du manque à gagner. Le secteur du logiciel PPM, qui génère 3,5 milliards de dollars en ventes annuelles selon IDC, peut aider à identifier les points faibles d'un plan de développement. Il permet de surveiller le bon développement d'un projet, notamment en matière de délais, de suivre les dépenses financières et celles des autres ressources, plus d'autres aspects spécifiques, différentes données que les managers peuvent consulter via des tableaux de bord. Ceux-ci ont également la possibilité de générer des rapports et d'effectuer des requêtes personnalisées.

PPM 9.1 comprend en particulier deux nouveaux modules destinés à offrir une vision globale : un tableau de bord de direction d'une part, et un autre pour la planification financière et l'analyse. Le tableau de bord exécutif comporte des indicateurs interprofessionnels prédéfinis qui « permettent aux dirigeants de voir et d'identifier les problèmes à un niveau élevé, » selon Bruce Randall. Le logiciel s'enrichit également de plusieurs fonctionnalités. Ainsi, la palette des contrôles utilisateur a été étendue pour permettre le filtrage et le tri des tableaux de requête. L'interface utilisateur a également été mise à jour et les capacités d'édition en ligne au sein de la Structure de découpage du projet (Work Breakdown Structure - WBS) ont été améliorées, pour permettre aux utilisateurs de mieux détailler l'état, les ressources et les tâches d'un projet donné.

Gérer toutes les ressources d'un projet

En matière de gestion des ressources, un manager peut désormais consacrer des ressources à un projet, sans avoir à préciser spécifiquement lesquelles seront affectées à un travail. Cette modalité contribue à améliorer la planification. Un gestionnaire peut ainsi prévoir 5 000 heures de temps de développement pour un projet particulier et le mettre en réserve pour une date ultérieure, sans avoir à décider d'emblée quels développeurs auront à effectuer ce travail. Selon le directeur marketing, cette fonctionnalité permet aux gestionnaires de considérer « toutes les ressources qu'ils sont en mesure d'investir dans un projet, de manière à bien les hiérarchiser et visualiser à quel moment ils peuvent éventuellement se trouver face à un manque de ressources. » La nouvelle version de PPM a également été intégrée à l'outil de pilotage des développements ALM d'HP, lequel peut fournir des informations utiles, et notamment évaluer si le logiciel en cours d'élaboration répond bien aux objectifs.

La version 9.1 de PPM est disponible dès maintenant. Les clients sous contrat de maintenance peuvent obtenir cette mise à jour gratuitement. Mais certains modules spécifiques, comme le tableau de bord de direction, ne sont pas inclus et doivent être achetés séparément.

 

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(22/02/2011 14:58:14)

L'Etat crée une DSI interministérielle

Le Journal Officiel du 22 février 2011 a publié un décret créant une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'Etat (DISIC). En tant qu'entité interministérielle, elle est rattachée au secrétariat général du gouvernement. Son objet est d'assurer la cohérence des travaux des différentes DSI des diverses administrations et établissements publics d'Etat ainsi que de mettre en oeuvre, le cas échéant, des mutualisations qui pourraient être ouvertes aux collectivités locales. La DISIC aura aussi un rôle de représentation de l'Etat dans les organisations internationales, notamment pour les travaux de normalisation. La création de réseaux ou de centres de calculs mutualisés (pour créer une « informatique en nuage » inter-administrative par exemple) relèvera de sa compétence. L'article 9 du décret créé un conseil des systèmes d'information et de communication où sont représentés les principaux ministères (dont le Budget et la Défense) ainsi que la DGME.

La DGME privée de son rôle informatique

La DGME avait été créée par fusion d'une série d'offices publics, notamment l'ADAE (Agence pour le Développement de l'Administration Electronique). Le décret créant la DISIC retire à la DGME toutes ses attributions informatiques. Mais la nouvelle DISIC aura un rôle bien plus important que l'ancienne ADAE puisqu'elle couvre l'ensemble des systèmes d'informations et pas seulement l'administration électronique. La DGME perd également son rôle d'appui à l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) en matière de certification des solutions de signature électronique.

On peut ainsi comparer le trio DGME-DISIC-ANSSI à ce qui serait, dans une entreprise,  une direction de l'organisation et de la qualité, une direction des systèmes d'information et une direction de la sécurité, le tout au niveau « groupe ». Chaque administration et chaque collectivité restent malgré tout très autonomes.

Le portail unique des données publiques


La DISIC n'est cependant pas pour l'instant en charge de la création du portail unique interministériel des données publiques. Créée par un décret du même jour que celui instituant la DISIC, la mission Etalab en sera en charge. Elle est également rattachée au secrétaire général du Gouvernement. Le but de la mission Etalab est de faciliter la réutilisation la plus large possible des informations publiques des administrations et collectivités.

Notons cependant que l'indépendance de gestion des collectivités locales et territoriales est préservée par les décrets instituant aussi bien l'Etalab que la DISIC : leur participation à l'oeuvre commune se fait sur la base du volontariat.

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(09/02/2011 09:48:40)

CIO.PDF 31 : l'efficacité dans le secteur public

Le secteur public suscite beaucoup d'interrogations en particulier lorsqu'il s'agit de son efficacité. Citoyens et usagers, nous sommes tous les "clients" du secteur public, ce qui explique notre sensibilité au sujet. La machine y est souvent lourde à lancer, c'est vrai, mais les refontes sont fréquemment menées en s'appuyant sur les TIC. Et elles n'ont rien à envier au secteur privé.

Celui-ci n'est d'ailleurs pas exempt de lourdeurs ni de mauvaises pratiques. Au bout du compte, les managers IT du secteur public développent une culture qui tient compte de freins particuliers et de la nécessité d'une créativité spécifique.

Le dossier de CIO.PDF 31 est consacré à l'efficacité dans le secteur public. Vous y retrouverez les témoignages de : Marie-Anne Clerc (AP-HP), Didier Georgieff (ENA), Yves Condemine (INSA Lyon), Jean-Marc de Félice (Radio France), Pierre Juanchich (Ministère de l'Economie et des Finances), Antoine Vigneron (CG 92), Daniel Rigault (Plaine-Commune et Coter-Club), Jean-Louis Rollot (Conseil Général de la Nièvre).

Ce numéro aborde aussi la carrière d'un DSI aujourd'hui senior qui apporte toute son expérience dans des missions de management de transition même s'il ne réussit pas encore à rendre acceptable la notion de DSI en temps partagé. Nos confrères de CIO Etats-Unis expliquent quant à eux la nécessité de former les équipes au Green-IT. Et de le faire maintenant. Enfin, les DSI doivent travailler avec les directeurs de la sûreté. CIO est allé demander à l'un d'eux ce qu'il attendait des DSI.

Pour télécharger le numéro 31 de CIO.PDF

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(11/01/2011 10:19:44)

Nexedi obtient l'annulation d'un marché public favorisant Oracle et BO

Nexedi, distributeur et intégrateur du PGI Open Source ERP 5, vient d'obtenir en référé du Tribunal Administratif de Lille l'annulation d'un appel d'offres de marché public publié par l'Agence de l'Eau Artois Picardie le 28 septembre 2010. Cet appel d'offres visait à l'acquisition d'un progiciel de gestion budgétaire, comptable et financière. Or les clauses du cahier des charges imposait l'usage de produits des éditeurs Business Object (groupe SAP) et Oracle, sans laisser la porte ouverte des « ou équivalent ».

Outre l'annulation du marché public, l'établissement public se voit, de plus, condamné à rembourser ses frais judiciaires à Nexedi à hauteur de 1200 euros. L'argumentaire présenté par l'Agence de l'Eau Artois Picardie tel que retranscrit dans le texte du jugement est classique : les solutions imposées permettaient la concurrence entre intégrateurs et correspondaient aux habitudes de l'établissement public. Celui-ci a tenté d'obtenir l'annulation de la procédure en prétextant que Nexedi n'était pas en mesure de répondre à ses attentes et, par conséquent, n'avait pas d'intérêt à agir. Le tribunal ne l'a suivi sur aucun de ses arguments. La juridiction a en effet admis l'intérêt à agir de Nexedi, capable de répondre aux exigences réglementaires. Et en se basant sur l'article 6 du Code des Marchés Publics, il a conclu au caractère anti-concurrentiel et donc illégal des exigences de l'établissement public. L'appel d'offres aurait dû préciser expressément les caractéristiques techniques attendues sans faire référence à des produits précis ou une marque donnée. Si faire référence à des produits précis permettait de simplifier la description, une mention de type « ou équivalent » est obligatoire.

Des leçons amères


Des marchés publics faisant référence à des produits précis ou à des marques sont très fréquents en informatique. Le cas le plus habituel est celui de la suite bureautique Microsoft Office alors même qu'elle est très simple à remplacer par un produit concurrent, Corel Office, Symphony, OpenOffice ou LibreOffice par exemple. Le cas se présente également, comme ici, pour des logiciels plus au coeur des métiers ou d'infrastructure. Jean-Paul Smets, PDG de Nexedi, admet volontiers : « il y a bien sûr un risque à intenter un procès à un client potentiel. » Ce risque limite singulièrement les recours malgré les très nombreuses infractions au Code des Marchés Publics que l'on constate à la lecture du Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.

Mais cette condamnation n'arrêtera pas toutes les mauvaises pratiques. « Il arrive ainsi que l'installation et l'exploitation-maintenance soient distingués dans deux marchés, qu'un éditeur de logiciel propriétaire casse les prix sur le premier marché et soit le seul fournisseur possible sur le second » dénonce Jean-Paul Smets. De telles mauvaises pratiques peuvent ainsi aboutir à des coûts supérieurs pour les acteurs publics. Or la bonne gestion des deniers publics, surtout en période d'austérité, exige de combattre ce type de comportement.

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(05/01/2011 10:47:53)

Sécurité : Agora RSSI voit le jour

A côté d'associations comme le Clusif et les Clusir ou de la communauté du Cercle de la Sécurité, Agora Fonctions vient d'accueillir une seizième communauté : Agora RSSI. Elle vient compléter Agora DSI et est destinée aux RSSI de grandes entreprises ou à forte notoriété. Agora Fonctions accueille également des communautés hors informatique (DAF, DRH, etc.).

Comme toutes les structures de ce type, Agora RSSI a d'abord pour mission de permettre l'échange d'expériences et de bonnes pratiques. Selon les promoteurs de cette nouvelle communauté, on n'y discutera pas seulement de sécurité informatique au sens strict puisque la protection des SI y sera vue de manière large en y incluant l'intelligence économique, la veille stratégique, la conformité réglementaire, la gestion des risques organisationnels, etc. Cette largeur de vue serait liée à l'évolution de la fonction même de RSSI depuis dix ans.

Une organisation rodée


L'Agora RSSI est animée par un Comité de Pilotage composé de cinq membres dont deux co-présidents. Ces deux derniers sont : Cédric Jouclard, responsable exploitation, systèmes, architecture de Pernod-Ricard et Mourad Sélimi, responsable ARSIT du Palais de justice de Paris. Les trois autres animateurs sont : Didier Boivin, Directeur Groupe Technique du Groupe Clarins, Maxime Rebotier, RSSI de Randstad, et Gilles Robinet, Responsable exploitation et sécurité du laboratoire Cerba.

A l'image des autres Agora, l'Agora RSSI organise huit réunions plénières par an de type diners/débats. Le programme est réalisé par le Comité de Pilotage.

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(01/12/2010 18:07:51)

CIO-PDF 28 : Dossier Méthodes Agiles

Méthodes agiles

Le dossier du nouveau CIO.PDF est centré sur le développement agile. Et les autres articles montrent comment être agiles d'une façon générale.

Il faut du temps pour que chacun réalise qu'il est dans le même bateau que les autres, comme le constate Isabelle Falque-Pierrotin, présidente du FDI (Forum des droits sur Internet), et spécialiste des négociations multipartites houleuses. Elle a appris à construire des solutions adoptées par toutes les parties prenantes. Les méthodes agiles répondent au même besoin : faire en sorte que chacun se sente impliqué dans la création de valeur. Certains managers IT veulent en profiter pour bâtir une co-responsabilité sur le système d'information avec les métiers. D'autres préfèrent mieux contractualiser la relation client-fournisseur existante.

Dans CIO.PDF 28, l'agilité se retrouve donc déclinée autant dans le développement que le management ; les outils réellement utilisés que dans l'organisation de la fonction SI.

Retour d'expériences

Des équipes IT orientées clients grâce aux méthodes agiles

Gestion de Carrière

Réussir une concertation multi-acteurs

International

Tirer profit de l'invasion d'appareils issus du grand public

Système d'information et métiers

Directeur de la coordination des programmes de Conforama : « Un projet doit avoir du sens et des enjeux clairement énoncés »


Téléchargez CIO-PDF 28

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(26/11/2010 15:52:08)

Le Cigref monte au créneau pour défendre la neutralité du Net

Les opérateurs télécoms et autres FAI font payer à leurs clients le service d'accès à des serveurs distants via le réseau Internet. Mais, depuis peu, ces fournisseurs se demandent comment faire aussi payer les propriétaires de ces serveurs distants fournissant parfois des services forts lucratifs, tels que Google par exemple. Gagner des deux côtés au lieu d'un seul suppose de différencier les flux accédant aux services qui payent et ceux qui refusent de se plier à de telles exigences. Or cette différenciation des flux se ferait au détriment des clients qui désirent accéder librement aux services de leurs choix et qui, déjà, payent cet accès.

Si les petites associations militantes (notamment dans le logiciel libre) se sont largement élevées contre ce projet, c'est désormais aussi le cas du Cigref, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises.

Les adhérents du Cigref (dont Accor, Arcelor Mittal, Areva, Bouygues, SNCF, Société Générale, Total...) sont, de fait, autant clients des opérateurs que le particulier lambda mais disposent peut-être d'un peu plus d'arguments, eu égard à leur poids économique. Microsoft fut le premier fournisseur à devoir céder devant leur pression à l'époque de la mise en place de la Software Assurance. Depuis, les plus grands fournisseurs transnationaux ont dû apprendre l'humilité face à ces très grands clients. Cette entrée du Cigref dans la bataille de la neutralité du Net est donc tout sauf anodine. Notons, pour l'anecdote, que France Telecom, Bouygues Telecom et SFR SI sont adhérents du Cigref.

Une position de principe très forte


Le plus souvent, le Cigref lui-même est très diplomate dans son expression publique, veillant à ne pas trop fâcher ses fournisseurs avec qui il faut bien composer au quotidien. Cette fois, la force de sa position réside aussi dans le ton extrêmement impératif de sa communication, ton absolument inédit jusque là.

En sept points (cf illustration ci-dessous), l'association fusille les prétentions des opérateurs. Comme l'indique l'association, le « développement [d'Internet] doit s'effectuer dans des conditions qui garantissent la pérennité, l'homogénéité et l'universalité du réseau mondial. Un réseau doit traiter tous les contenus, sites et plateformes de la même manière. Tous les acteurs économiques doivent donc pouvoir accéder aux offres de services et Internet doit garantir le libre partage des connaissances, des savoirs et de l'information. C'est la garantie de l'attractivité et de la compétitivité de nos économies et de nos entreprises. »

C'est une prise de position de principe qui indique clairement, dans sa forme comme dans son fond, que la négociation n'est pas envisageable. Le deuxième point en appelle même aux mânes des origines du Capitalisme : « [Le Cigref] rappelle que, historiquement, le capitalisme marchand s'est développé par l'encouragement à la libre circulation des marchandises. La remise en cause de la neutralité du Net constituerait une entrave sérieuse à l'exercice des métiers des entreprises. »

Fort d'un poids politique certain, le Cigref en appelle même au gouvernement pour qu'il réagisse face aux prétentions déraisonnables des opérateurs.


Position du Cigref sur la neutralité du Net
Lire le texte sur le site du Cigref

Illustration : Bruno Menard, président du Cigref
(crédit photo : vidéo IT News Info)

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