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(15/10/2008 08:07:53)

Google et le Cigref partenaires pour étudier le Saas et le 'cloud computing'

Google a signé une charte de collaboration avec le Cigref (Club informatique des grandes entreprises françaises), comme Microsoft, IBM et Oracle l'ont fait avant lui. Le premier objet de cette collaboration sera de travailler autour des concepts chers à Google tels que le SaaS (Software as a service) et le 'Cloud Computing' afin de mieux définir les sources de création de valeur pour les entreprises utilisatrices confrontées à ces offres de services applicatifs disponibles en ligne et à la demande. Le partenariat vise également, comme pour chaque charte similaire signée par le Cigref, à mieux définir les feuilles de route de produits et services, la politique de licences, l'organisation commerciale du prestataire, etc. Même la communication officielle autour de cette charte reconnaît la nécessité pour Google de mieux comprendre le monde des grandes entreprises représentées par le Cigref. Comme disait Didier Lambert, président sortant du Cigref lors de la dernière Assemblée générale de l'association, « il faut apprendre aux entreprises ce qu'est Google et à à Google ce qu'est une entreprise ». Bruno Ménard, ancien administrateur et nouveau président du Cigref, a repris pratiquement les mêmes mots dans la communication autour de cette charte. (...)

(10/10/2008 18:01:52)

Cigref : une AG sous le signe du SaaS, de l'Open source et d'un nouveau président

Le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises ) a tenu son assemblée générale annuelle le 9 octobre 2008. Comme prévu, Didier Lambert, DSI d'Essilor, a cédé sa place de président. Et c'est Bruno Ménard, vice-président IT groupe de Sanofi Aventis, qui prend sa succession. Le passage de relais devrait s'effectuer sans grand bouleversement pour la politique et l'organisation du club. La réunion fut surtout l'occasion pour les DSI de dérouler quelques messages forts, notamment à l'attention des fournisseurs. Les patrons de l'IT rappellent qu'il sont de plus en plus un peu partout dans les processus de l'entreprise. Ils pointent du doigt par ailleurs les pressions croissantes exercées par les fournisseurs (en particulier les éditeurs) sur leurs pauvres budgets. Et ils n'hésitent pas à brandir les épouvantails du Saas et de l'Open-Source, régulièrement cités l'un comme l'autre au fil des discours. Pascal Buffard, DSI d'Axa et vice-président du Cigref, s'est appuyé sur les travaux menés en commun par le club et le cabinet Mc Kinsey pour rappeler qu'il faut donner la priorité à la valeur d'usage du système d'informations plus qu'à sa valeur comptable. Le DSI devrait être, selon ces travaux, au coeur des processus de redéploiement des ressources humaines et de reengeneering des processus. Selon lui, « la création de valeur est une co-création, liée à un partenariat entre le DSI et les autres directions.» Une étude pour définir la place du libre dans les systèmes d'information [[page]]Pour sa part, Marc Lagoutte, autre vice-président du Cigref et DSI groupe de Danone, a largement invoqué le SaaS et l'Open Source. Ce dernier est ainsi vécu comme « un contre-pouvoir » (sic) face aux logiciels propriétaires, mais aussi comme un moyen de mobiliser les équipes d'informaticiens, qui ont à coeur de bien faire puisque le monde entier pourra voir la qualité de leur travail « ouvert ». Cependant, le Cigref a du mal à estimer la véritable place du logiciel libre dans les systèmes d'information d'entreprise et va lancer une étude pour y voir plus clair. Marc Lagoutte s'est aussi interrogé sur la limitation des prérogatives des DSI. « Les systèmes collaboratifs de type web 2.0 sont à la marge du système d'information, au point que la question se pose de savoir si c'est bien au DSI de les gérer... » Il a également plaidé pour une remise à plat de la notion même de poste de travail, certains nouveaux périphériques comme les smartphones par exemple, venant empiéter sur son rôle traditionnel. Le choix d'un poste de travail léger, lourd ou semi-lourd a un impact clair sur l'architecture du système d'information, d'autant que la bureautique en SaaS ouvre des perspectives très intéressantes. Pour Marc Lagoutte, « le DSI est l'agent du changement et de l'adaptabilité de l'entreprise, celle-ci représentant la clé de la survie de l'entreprise dans un univers de concurrence darwinienne. » Le bulletin de notes aux grands fournisseurs [[page]] Francis Aaron, vice-président du Cigref et DSI du groupe Bolloré, a fait l'apologie des partenariats du Cigref avec d'autres organisations, comme le Syntec, mais surtout avec le CMAP (Centre de Médiation et d'Arbitrage de Paris, rattaché à la Chambre de Commerce et d'Industrie). Le 2 octobre, le Cigref a eu l'occasion de rencontrer Steve Ballmer lors de sa venue à Paris, et de renouveler son accord pluri-annuel de coopération avec l'éditeur. Les problèmes ne sont pas mineurs (licences, clés d'activation de Vista, formats de fichiers bureautique...) et des efforts restent àfournir, mais l'élève Microsoft semble avoir plutôt bien travaillé. Progressivement, IBM entre lui-aussi dans la logique du travail avec le Cigref, mais il a été considéré comme « trop scolaire, trop marketing ». Trois nouvelles conventions lient désormais le Cigref à Oracle (qui fait des efforts mais ne doit pas arrêter), SAP (dont le modèle de licence devra être travaillé) et Google. Les sujets de collaboration possibles entre ce dernier et le Cigref semblent potentiellement nombreux : SaaS, Green IT, etc. Francis Aaron a cependant fustigé l'explosion des tarifs de la maintenance établis par les éditeurs de logiciels propriétaires, explosion qui n'est pas compensé par un meilleur service. (...)

(08/10/2008 15:48:00)

HP et Itil v3 visiblement en avance sur les utilisateurs

Améliorer l'efficacité de ses processus informatiques tout en réduisant les coûts ne suffit plus. Voilà le constat, un peu décourageant, qu'on pourrait tirer du Forum ITSM organisé par HP ce matin à Paris. Présentant la version 3 d'Itil, le référentiel de bonnes pratiques en matière de gestion des services informatiques (ITSM, IT service management), Stuart Rance, expert Itil de HP, a en effet mis l'accent sur le hiatus existant parfois entre les résultats obtenus avec Itil v2 et le ressenti de la direction générale. Elaboré dans les années 80 par le gouvernement britannique, Itil vise à aider les directions informatiques à mieux s'organiser. Le but global n'a pas changé, mais entre-temps le monde informatique a fortement évolué. « Il y a 10 ou 15 ans, explique ainsi Stuart Rance, les gens étaient prêts à payer davantage pour améliorer l'efficacité de leurs services informatiques. Il y a 5 ans, leur but était de réduire les coûts. Aujourd'hui, ils veulent faire les deux. » Itil a servi à réduire les coûts, mais pas encore à aligner métier et IT La version 2 d'Itil a aidé les entreprises à atteindre cet objectif. Selon l'enquête HP/IDC présentée en ouverture du Forum par Karim Bahloul, directeur du consulting chez IDC, Itil a permis aux entreprises d'améliorer principalement la gestion des changements et la gestion des incidents. Et si les Etats-Unis ont massivement adopté cette méthodologie, l'Europe n'est pas tant à la traîne que cela, puisque, dixit Karim Bahloul, « environ 40% des entreprises européennes se sont lancées dans Itil v2 ». Toutefois, Stuart Rance soulève un paradoxe : certaines directions informatiques ont, grâce à Itil, réussi à améliorer la qualité de leur service et réduit leurs coûts, mais sans parvenir à satisfaire leur direction générale. Car la v2 d'Itil définissait une série de processus mais ne prenait pas en compte l'alignement entre métier et informatique. Le leitmotiv d'Itil v3 : créer de la valeur pour le métier [[page]] « En Itil v3, continue Stuart Rance, un service informatique doit créer de la valeur à la fois pour le métier et pour le client final, diminuer les coûts ou améliorer la productivité, gérer les risques et aider les entreprises à atteindre leurs objectifs. » Prenant l'exemple d'un industriel comme Renault qui n'imaginerait pas mettre en oeuvre des services - comme une chaîne de fabrication de voitures - sans connaître à l'avance le coût de ce service ni sa valeur pour le métier, Stuart Rance enfonce le clou : « En IT, on le fait tout le temps. » Les utilisateurs cherchent avant tout à mieux gérer les incidents Dans sa version 3, Itil répond à cette problématique en définissant un cycle de vie démarrant par une définition de la stratégie à suivre. Bien entendu, Stuart Rance ne conseille pas de tout implémenter d'un coup. Il peut s'agir de plans à long terme comme de projets simples et rapides, dit-il, des « quick wins ». En revanche, sachant que « à quelques petites exceptions près, tout ce qui existe en Itil v2 est aussi dans Itil v3 », il encourage fortement les directions informatiques à se pencher sur le sujet. Visiblement, le conseil n'est pas inutile : un sondage à mains levées dans la salle a montré que si la majorité avait déjà commencé à implémenter Itil, une petite minorité a pris la peine de se renseigner sur la version 3 de ces bonnes pratiques. Cependant, comme l'ont rappelé les participants à la table ronde utilisateurs, l'important n'est pas d'implémenter Itil de façon dogmatique, mais de choisir les bonnes pratiques qui conviennent à l'entreprise et à son existant. Et en l'occurrence, les entreprises se contentent bien souvent d'un outil de gestion des incidents supportant les bonnes pratiques Itil. (...)

(23/09/2008 14:10:36)

Les budgets IT condamnés à stagner, prédit Datamonitor

Datamonitor prévoit que plus de la moitié (51,4%) des DSI fonctionneront à budget constant en 2009. Cette étude, fondée sur les réponses de 8100 DSI relève que seul le secteur de la santé va échapper à la morosité ambiante. Dans ce domaine, 57% des DSI tablent sur une hausse de leur budget. Les analystes de Datamonitor soulignent le fait que la stagnation des budgets informatiques n'est pas seulement conjoncturelle, mais qu'il s'agit d'une tendance lourde sur les quatre dernières années. Ils en veulent pour preuve que si 20% des DSI tablaient en 2006 sur un budget en hausse, elles ne sont plus que 9% pour 2009. Le fait que "seulement" 13% des DSI annoncent une réduction de leur budget pour 2009 semble aussi confirmer que l'évolution globale des budgets informatiques n'est pas directement liée à la crise économique actuelle. Le sondage conduit par Datamonitor a d'ailleurs eu lieu avant le marasme boursier en cours. Cependant, le marché britannique, où la finance et les services pèsent lourd, était déjà le marché national le plus touché avec le record de budgets en baisse et en stagnation. (...)

(10/09/2008 12:20:02)

Centrale Paris ouvre un cours sur l'architecture des systèmes d'information

Il y a quelques années, les expressions d'urbanisme ou d'architecture des systèmes d'information ont connu un certain succès. Après un passage dans l'ombre, il semble qu'elle revienne sur le devant de la scène. Tout récemment, la société Arismore annonçait ainsi la création de sa propre école interne d'architecture. Cette fois, c'est au tour de la prestigieuse Ecole centrale de Paris (ECP) de proposer à ses élèves de deuxième année, un nouveau cours sur les systèmes d'information (SI) en entreprise, dès la rentrée 2008. Une pédagogie « métier » basée sur des études de cas Les enseignements seront centrés, non pas sur les technologies qui servent à construire les SI, mais sur le lien entre le métier de l'entreprise et le SI : on y explique comment modéliser le métier dans une démarche d'architecture d'entreprise afin de construire une organisation et des composants informatiques alignés sur la stratégie. Outre la manière de créer des composants pertinents, les cours abordent la gestion du patrimoine applicatif et l'exploitation de l'existant. L'approche pédagogique s'appuiera sur des études de cas, des témoignages et des retours d'expérience de grandes entreprises (notamment Air France, Axa, BNP Paribas et Total) Elle s'appuiera sur ces exemples concrets pour développer les grands principes de management des SI et de l'architecture d'entreprise, formalisés par - le Ceisar (Centre d'Excellence en Architecture d'Entreprise) . Animé par des DSI expérimentés, ce dernier s'appuie sur des résultats concrets et sur l'identification de meilleures pratiques à partir d'études de cas. (...)

(22/07/2008 11:09:19)

Les 10 causes d'échec des projets SOA listées par CIO.com

Pour quelles raisons certaines initiatives SOA conduisent-elles à des projets ratés ? La mauvaise compréhension des gens impliqués, répond Mike Kavis, journaliste de CIO.com, dans un éditorial (*CIO.com est édité par IDG, actionnaire d'IT News Info, éditeur de LeMondeInformatique.fr). Suite à une discussion par blogs interposés entre plusieurs experts du sujet, dont les analystes de Zapthink Ron Schmelzer et de Burton Group Anne Thomas Manes, Mike Kavis a listé ce qui constitue selon lui les 10 principales causes d'échec des projets d'architectures orientées services. D'après CIO.com, les gens échouent : 1) Parce qu'ils n'arrivent pas à expliquer la valeur métier des SOA Les projets consacrent énormément de temps, de ressources humaines et d'argent à mettre au point la meilleure architecture possible - ce qui est une bonne chose, souligne Mike Kavis. Toutefois, là où le bât blesse, c'est que généralement, cela se fait au détriment de toute discussion avec le métier. Du coup, lorsque l'architecture est prête, personne n'en veut car personne n'en comprend l'intérêt. Il faut donc, dit-il, commencer un projet en gardant en tête le besoin de répondre à des problématiques métier. Le mieux étant de présenter une « killer app », l'application qui résoudra tant de problèmes métier que les fonctionnels en redemanderont. Pour lui, le BPM (Business process management, gestion des processus métier) est sans conteste LA 'killer app' pour les SOA. 2) Parce qu'ils sous-estiment l'impact des changements organisationnels Les SOA impliquent souvent de vastes changements dans l'organisation des entreprises, « surtout si ces dernières n'ont pas d'architecture d'entreprise bien établie », écrit Mike Kavis. Cela génère bien sûr des incertitudes, une peur de l'inconnu, et donc une résistance au changement. A chaque niveau de l'entreprise, chacun a ses inquiétudes, et cela doit être pris en compte, au besoin en embauchant un expert de la gestion du changement. 3) Parce qu'ils n'obtiennent pas de soutien haut placé Il est très improbable qu'une initiative SOA réussisse si elle n'est pas sponsorisée par quelqu'un de haut placé dans la hiérarchie (CEO, CIO, CTO, etc.). De fait, même les SOA peuvent se traduire en une multitude de projets. Il n'existe pas de petit projet SOA. Une initiative SOA concerne par définition plusieurs - sinon tous - départements de l'entreprise, puisqu'il s'agit de casser les silos. Il faut donc pouvoir compter sur le soutien de quelqu'un qui sera capable de contourner ou de briser les obstacles. Le mieux, écrit Mike Kavis, est de confier ce rôle à un dirigeant métier lorsque le bénéfice métier de l'initiative SOA a été clairement défini. [[page]] 4) Parce qu'ils essaient de faire de la SOA à l'économie Les projets SOA coûtent cher, il faut en être conscient. En plus des investissement technologiques dans le middleware, indique Mike Kavis, il faut prévoir les outils de gouvernance, la formation, l'aide de consultants, etc. Certaines entreprises essaient de tout faire elles-mêmes pour limiter les coûts, écrit-il, mais « à moins que vous ne soyez bardés de gens très expérimentés en SOA, se passer d'une aide extérieure afin d'économiser de l'argent vous conduira droit au désastre ». L'éditorialiste donne, avec un certain angélisme, deux conseils dans ce cas : d'une part, présenter un projet qui, s'il est suffisamment bien argumenté, suffira à décider le financement de l'initiative, et d'autre part, recourir éventuellement à des projets Open Source pour diminuer le coût d'implémentation. 5) Parce qu'ils manquent des compétences nécessaires Ce point est un corollaire du précédent - et reflète la culture américaine sur la mobilité dans l'emploi : souvent, par souci d'économie, l'entreprise tente de conduire des projets SOA avec des gens qui manquent d'expérience en la matière. Alors qu'elle a besoin au contraire d'experts, qu'il s'agisse d'architectes, de gens capables d'administrer les outils ou de modéliser les processus métier. Faute de pouvoir embaucher, Mike Kavis recommande de demander beaucoup d'argent dès le départ - pour ne pas donner l'impression ensuite que l'initiative SOA est un puits sans fond - à investir dans la formation des informaticiens et des responsables métier auxquels les outils de BPM sont destinés. 6) Parce qu'ils gèrent mal leur projet Le meilleur projet SOA n'arrivera pas au bout si la gestion du projet est défaillante. Comme pour tout projet, il faut gérer les risques, faire en sorte que chacun adhère au planning, etc. Sauf que cela se fait à une échelle extrêmement grande. D'où le conseil de Mike Kavis : « Mettez votre meilleure ressource en gestion de projet sur ce projet. » Et comme on le lit dans les annonces de recrutement, ce serait un plus si « cette personne était suffisamment technique pour comprendre les SOA au niveau conceptuel ». 7) Parce qu'ils voient la SOA comme un projet plutôt que comme une architecture Mike Kavis dénonce « la naïveté de nombreuses entreprises » qui croient que les SOA sont juste un projet comme un autre. Or, elles impliquent la collaboration de nombreux acteurs, spécialistes des ESB (Enterprise Service Bus), des interfaces utilisateurs, de la modélisation de processus, du réseau, de l'architecture des données, etc. Plutôt que de perdre du temps dans de multiples réunions, l'auteur préconise de rassembler toutes ces personnes sur un plateau 'open space' avec moult tableaux blancs pour favoriser le travail collaboratif. [[page]] 8) Parce qu'ils sous-estiment la complexité des SOA D'un point de vue utilisateur, SOA et BPM sont d'une grande simplicité : ils font apparaître comme des applications intégrées des centaines de logiciels et services applicatifs. Vu de l'intérieur, cela représente en revanche un exercice redoutable, même pour des développeurs aguerris. Il faut donc s'attendre à ce que de nombreux obstacles se dressent sur la route, que cela vienne des produits des éditeurs qui manqueraient de maturité ou bien de l'intégration avec le système d'information existant. Dans tous les cas, prévient Mike Kavis, il faut fixer des objectifs réalistes, ne jamais oublier l'infrastructure de sécurité pour chaque sous-projet, et procéder par itérations afin de délivrer souvent de la valeur au métier. 9) Parce qu'ils ne parviennent pas à mettre en place une gouvernance SOA Qu'on l'appelle management ou gouvernance - le terme qui effraiera le moins les équipes, ou rencontrera la meilleure adhésion - il faut mettre en place une politique de gestion globale. Tant au moment de la conception (pour faire en sorte que les développements respectent les principes architecturaux, notamment) qu'après le déploiement, pour comptabiliser les services consommés, superviser les performances, etc. Mike Kavis recommande d'investir dans une équipe dédiée, avec des outils spécifiques, qui gagnera en maturité en même temps que le reste des équipes et des projets. 10) Parce qu'ils laissent les éditeurs guider l'architecture Mike Kavis met en garde contre ce que Ron Schmelzer qualifie de VDA (Vendor driven architecture, ou architecture guidée par le fournisseur) : « Le but du fournisseur est de vous vendre autant de choses que possible. Votre but est d'implémenter avec succès la SOA, et de procurer à votre entreprise le maximum de bénéfices avec le minimum de dépenses. Voyez-vous le conflit d'intérêts ? » Bien sûr, les fournisseurs arguent que leur acheter leur plateforme complète réduira les coûts d'intégration - ce que l'auteur conteste, puisque ces plateformes sont justement constituées de multiples produits rachetés et agrégés. Il s'agit donc ici d'une étape cruciale, qui consiste à prendre le maximum de renseignements auprès des experts et des pairs, à bien définir son besoin avant de consulter les fournisseurs, et à demander à ces derniers des preuves technologiques de ce qu'ils avancent. Il est bien évidemment tentant de s'en remettre à l'expertise d'un éditeur, mais sachant combien les projets SOA sont coûteux, et prévus pour durer des années, cette décision est l'une des plus difficiles à prendre. Titre de l'encadré: En savoir plus Encadré: - L'opinion de Mike Kavis sur CIO.com (...)

(03/07/2008 09:54:45)

Un vice-président de HP inculpé pour vol d'informations confidentielles d'IBM

Viré pour avoir volé les secrets... d'un concurrent. HP a mis fin à la carrière d'Atul Malhotra, le vice-président de sa division Imaging and printing, inculpé la semaine dernière pour le vol présumé de secrets commerciaux de son ex-employeur, IBM. De 1997 à 2006, Atul Malhotra occupait un poste de directeur des ventes au sein de la division Imprimante d'IBM. En mars 2006, encore au service d'IBM, il aurait demandé que lui soit remis un document contenant des informations confidentielles relatives à la facturation de certains services de son employeur, selon le Wall Street Journal. En mai 2006, Atul Malhotra rejoint les équipes de HP et, le mois suivant, entreprend d'envoyer un courriel à deux de ses vice-présidents sénior. S'il avait probablement pour dessein de satisfaire sa hiérarchie, le tribunal américain de San Jose lui reproche d'avoir joint à son envoi le document confidentiel récupéré quelques mois plus tôt chez IBM. L'objet des emails contenait certes la mention « seulement pour vos yeux », mais les destinataires n'ont pas fait preuve de la discrétion certainement espérée par Atul Malhotra. Ils se sont ainsi empressés de faire part de l'indélicatesse de leur récent collègue à la justice et à IBM. HP, qui cherche à se poser en champion de l'éthique après le scandale d'espionnage ayant éclaboussé ses plus hautes sphères en 2006, indique avoir ouvert une enquête interne aussitôt après que les faits lui ont été révélés. Le groupe assure avoir « pleinement coopéré avec l'enquête gouvernementale » pour faire la lumière sur des agissements « en totale contradiction avec ses principes de gouvernance ». (...)

(18/06/2008 09:29:38)

Seules 54% des PME estiment que leur informatique permet d'augmenter leur CA

Les 602 dirigeants de PME et responsables d'achats interrogés par l'Ifop (*) livrent une image très contrastée de l'utilité de leur informatique. Côté positif, on trouve le gain de temps, un meilleur suivi de l'activité, l'amélioration de la qualité de service rendu. En regard, les points à perfectionner paraissent flagrants. D'abord, l'impact sur le chiffre d'affaires, puisque 21% seulement des chefs d'entreprise sont d'accord pour dire que leur informatique permet d'améliorer ce CA. 33% se disent « tout à fait d'accord ». Un total de 54% estiment donc que leur informatique améliore leur business. D'autres bémols entrent en ligne de compte. L'informatique est « anxiogène » pour les salariés, 31% des chefs d'entreprise soulignant le stress ainsi généré dans leur entreprise. 81% trouvent également le sujet très, voire trop, technique. Et 63% jugent l'investissement trop cher. Le renouvellement du matériel en tête des motivations d'achat En terme de motivation d'achats, les PME interrogées sont claires. En tête des réponses vient le renouvellement de matériel devenu obsolète (62%). Une motivation sage, derrière laquelle on retrouve le remplacement d'un matériel défectueux (47%) et la réponse à un besoin nouveau (45%). Plus loin se bousculent la demande des salariés-utilisateurs (24%), le conseil d'un prestataire (20%), l'émergence d'un matériel nouveau (13%), une offre promotionnelle (10%) et une offre intégrée multi-services (7%). Seules 2% des personnes interrogées n'ont pas répondu. Une fois la décision d'achat prise, comment s'oriente le choix ? Là encore, des réponses très nettes, avec en tête trois critères de choix : la compatibilité avec les autres produits et services (65%), le coût (65%), la facilité d'usage (62%). Loin derrière se retrouvent : la sécurité (46%), la facilité d'entretien (27%), la notoriété du produit (25%), une offre intégrée (20%). Deux tiers des PME préfèrent un prestataire unique [[page]]Après avoir exploré l'aspect client final, l'étude scrute la relation des PME avec leurs prestataires et d'abord le nombre moyen de ces prestataires en PME. 96% d'entre elles en ont au moins un, 25% un seul et unique, 27% en ont deux. Seuls 9% en ont plus de 5. La moyenne se situe donc à trois. Voilà pour le constat. Quant aux attentes, elles sont sans ambiguïté : 66% préfèrent se fier à un prestataire unique. L'étude demande également aux PME si elles sont disposées à externaliser leur informatique. Pour l'activité logiciels et applications, elles sont 24% à souhaiter le faire en totalité, 29% en partie, mais 47% s'y refusent. 23% souhaitent avoir recours à un prestataire pour la protection, sécurité et données dans leur totalité. 52% n'en ont pas du tout l'envie. Côté support, technique, matériel informatique et serveurs, 58% penchent pour l'externalisation. Enfin, pour le stockage de données, les réponses sont voisines avec 64% de volontaires. (*) Etude commanditée par Risc Group et Panda Software (...)

(16/06/2008 15:49:20)

Le couple IT et métier, vecteur essentiel du déploiement des SOA

Les déploiements d'architectures orientées services (SOA) s'accélèrent : 50% des entreprises interrogées déploient des SOA, 27% ont des projets pilotes, 42% indiquent que les SOA représentent la dépense prioritaire en logiciels pour 2008 et 49% disent avoir augmenté leur budget SOA de 10 à 20% entre 2007 et 2008. Il s'agit des principales observations d'IBM, qui dévoile une étude commandée à The Link Group, et réalisée auprès d'un peu plus de 300 entreprises présentes... à Impact, la conférence d'IBM sur son offre SOA ! Il est bien évident que les entreprises ayant envoyé des délégués à Impact s'intéressent fortement aux SOA. Toutefois, certains résultats de l'enquête de The Link Group mettent aussi en lumière la façon dont les SOA sont perçues au sein de l'entreprise. Ainsi, à la question « quel est le profil le plus important pour implémenter les SOA », seuls 22% des répondants citent les informaticiens ; 70% votent pour une combinaison entre gens de l'informatique et du métier. Visiblement, l'évolution a été forte en un an, puisque 73% expliquent que cette exigence a été renforcée entre 2007 et 2008. 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite Du côté du fournisseur, il semble que la même exigence prévale : 52% disent que le critère le plus important dans le choix d'un éditeur de solutions SOA est une expertise à la fois technique et métier. [[page]] Cette complémentarité se retrouve aussi au niveau de la direction. The Link Group a ainsi demandé si le PDG de la société comprenait la valeur métier des SOA. 51% étaient « tout à fait d'accord » avec cette affirmation, et 22% simplement « d'accord ». La moitié des sondés (49% exactement) a aussi indiqué que le service informatique se réunissait avec les responsables métier au moins une fois par mois. Côté résultats, 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite. Parmi les bénéfices, 27% citent un meilleur alignement entre IT et métier, 17% des réductions de coût, et 17% encore une plus grande réactivité. Des résultats à mettre en regard des dépenses engagées : 40% des répondants ont indiqué avoir dépensé entre 10 et 29% de leur budget IT 2006 sur leurs projets SOA uniquement. Et les dépenses ont sensiblement augmenté en 2007 : seuls 34% n'ont pas accru leurs dépenses, 34% les ont augmentées de 10%, 19% de 20% et 13 % de 30% ou plus. (...)

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