C'est dans la grande salle de spectacle de l'un des grands hôtels-casinos de Las Vegas qu'IBM a donné lundi le coup d'envoi d'Impact 2008, un cycle de conférences d'une semaine réunissant 6000 utilisateurs et partenaires pour parler de SOA (architectures orientées services). Ou plutôt de « Smart SOA », comme IBM a choisi d'appeler son offre, afin, comme l'a dit l'humoriste invité par IBM pour animer la conférence d'introduction, « de se distinguer des concurrents qui vendent probablement de la SOA stupide ». Après plusieurs saynètes allant du ridicule au sublime, donc tout à fait dans le ton de ce qui se pratique à Las Vegas, une brochette de dirigeants d'IBM Software se sont succédé afin de présenter la logique derrière ce « smart » et ce que les clients peuvent attendre dans les prochains mois. Des modules fonctionnels et verticaux pour accélérer les SOA Robert Leblanc, directeur général de la branche Global consulting services, a par exemple insisté sur la prise en compte des spécificités des entreprises. Cela se traduit par l'introduction de deux « key agility indicators », ou indicateurs clés d'agilité, censés aider à mesurer son degré d'agilité dans un domaine particulier. Ces indicateurs ont été élaborés à partir d'enquêtes menées auprès des clients : 400 répartis dans 31 pays pour le KAI sur la gestion des ressources humaines, 9 000 répartis dans 71 pays pour le KAI sur la gestion de la chaîne logistique. Autre module vertical lancé aujourd'hui, un « customer care and insight framework » destiné aux établissements financiers, pour mettre en place une vue unifiée du client. Tom Rosamilia, directeur général IBM Websphere (qui avait justement annoncé le concept de Smart SOA lors de notre dernier SOA Forum), s'est octroyé le beau rôle en apportant, pour les 10 ans de Websphere, deux cadeaux : BPM Suite et Websphere Business Events.