Le premier constitue, pour reprendre la rhétorique d'IBM, deux points d'entrée dans les Smart SOA, selon que l'on parle de gestion de processus applicatifs s'appuyant sur la plateforme Websphere, ou de gestion de processus liés à du contenu, s'appuyant cette fois sur la plateforme FileNet. IBM veut mettre la gestion des événements dans les mains des utilisateurs Le module de gestion des événements, Websphere Business Events, est plus novateur : il s'agit cette fois d'introduire les technologies héritées d'AptSoft dans un outil plutôt destiné à des utilisateurs métier. « C'est la grande différence avec ce que pratiquent les concurrents », nous a confié par la suite Jerry Cuomo, vice-président et directeur technique Websphere. Oracle, Tibco ou Progress (qui a racheté Apama dans ce domaine) parlent depuis longtemps de gestion des événements complexes (CEP, complex event processing), une technologie qui permet de déclencher des processus en fonction de règles, à partir de l'analyse des flux d'informations et des transactions. AptSoft, justement, mettait cette technologie au service des banques pour repérer les tentatives de fraude, mais aussi pour améliorer leur relation client. « IBM, explique Jerry Cuomo, va au-delà, en permettant aux non informaticiens d'écrire les règles métier. C'est une autre façon d'aligner le métier et l'informatique. » Du coup, IBM parle plutôt de Business Event Processing. Plus classiquement, Steve Mills, vice-président senior d'IBM Software, a rappelé qu'un des grands éléments différentiateurs de l'offre SOA d'IBM est sa capacité à assurer l'intégrité de forts volumes de transactions. Mais il ne craint pas le grand écart, et assure aussi que la simplicité est prise en compte : une annonce en ce sens est programmée pour le deuxième jour de la conférence.