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(18/06/2009 12:01:23)
Pour le Gartner, la virtualisation est avant tout une affaire de management
Pour Philip Dawson, vice-président recherche au Gartner Group et spécialiste de la virtualisation, les grands utilisateurs, y compris les Français, sont passés de la phase d'interrogation à celle de l'action vis-à-vis de cette technologie. « 60% de nos clients, qui sont des grands comptes, ont déjà appliqué la virtualisation, sous une forme ou sous une autre. » Pour les PME, la problématique diffère. Leur taille ne leur permet pas de réaliser beaucoup d'économie d'échelle et leurs orientations technologiques dépendent plus des choix de leurs fournisseurs que de la technique elle-même. La consolidation ne se résume pas à la réduction du nombre de serveurs De passage à Paris, Philip Dawson a insisté sur la dimension architecturale et organisationnelle des changements qu'engendre la virtualisation. « C'est plus une affaire de management que de technique. » Pour lui, l'adoption de cette technologie se déroule en trois phases. La première, baptisée consolidation, ne consiste pas seulement à concentrer les serveurs sous-utilisés par le biais de machines virtuelles regroupées sur un nombre réduit de machines. Elle doit s'accompagner d'une remise à plat et d'une profonde réorganisation. "Regrouper une douzaine d'applications annexes sur une seule machine revient à rendre celle-ci critique pour le système d'information. De plus, aucun fournisseur ne vous dira qu'il faut en profiter pour se débarrasser des applications inutiles". Faire disparaître quelque 20% de la charge de traitement est aussi un facteur important dans l'optimisation qu'entraîne la virtualisation. La phase de consolidation est aussi le moment de repenser toutes les composantes du système d'information, en particulier le stockage. Au cours de cette période, les DSI doivent aussi commencer à développer une forme de "méta administration", à la fois requise et permise par la virtualisation. Il faut sans tarder mettre en place des outils de mesure, de contrôle de SLA (Service level agreement, niveau de service) et de gestion de la haute disponibilité. Cette reprise en main de l'architecture ouvre l'accès à la deuxième phase, celle de "l'agility", un anglicisme qui englobe à la fois les idées d'agilité et de souplesse. La possibilité de migrer à chaud des applications ouvre en effet des perspectives immenses en terme d'optimisation des ressources. La virtualisation est aussi affaire d'investissement Une fois les deux premières phases achevées, la DSI peut s'intéresser à l'informatique en cloud. Celle-ci dispose de tous les paramètres clés pour faire appel à des ressources ou à des services externes sans risque de pertes de contrôle. "Sous-traiter une partie de l'infrastructure ne doit surtout pas se traduire par une perte d'autonomie au niveau de l'architecture, précise Philip Dawson." Ne penser la virtualisation que comme une source d'économies est une erreur. "A chaque phase, il faut investir, insiste Philippe Dawson. Il faut bien comprendre que pour économiser au niveau des immobilisations, il faut consentir à investir une partie de ces économies dans l'exploitation." Sauf à vouloir se retrouver dans la situation antérieure à celle de la virtualisation du SI. En plus inextricable. (...)
(10/06/2009 14:31:03)Forrester IT Forum : l'informatique de demain doit être 'lean' et agile
Le 'Lean IT' a beau être un concept à la mode chez les fournisseurs pour continuer de vendre des produits en ces temps de crise économique, il n'en reste pas moins une idée à regarder attentivement. Plusieurs analystes de Forrester Research ont mis le sujet en valeur durant les trois jours de la conférence européenne du cabinet d'études, la semaine dernière à Berlin. L'idée du 'lean', "mince" en anglais, vient de l'industrie. Dit simplement, cela consiste à améliorer l'efficacité d'une chaîne de production, à réduire les efforts et dépenses inutiles et à instaurer une culture d'amélioration permanente. L'exemple le plus célèbre est celui de Toyota. A ses débuts, raconte John Rymer, vice-président et analyste principal, le fabricant d'automobiles japonais était allé voir Ford et General Motors, et avait conclu qu'il n'avait pas les moyens de s'offrir une organisation aussi complexe. Toyota a donc mis en place des processus plus simples. On connaît la suite de l'histoire. La stratégie lean convient à toute entreprise orientée services L'informatique, qui cherche à industrialiser ses processus, ne pouvait passer à côté du 'Lean'. D'autant, explique Alex Peters, analyste principal, que tout est aujourd'hui proposé sous forme de services. Or, dit-il, "les principes du Lean sont universels, ils s'appliquent à tous les services, et peuvent être mis en oeuvre dans tout type d'entreprise". Au sein des entreprises mêmes, une stratégie 'lean' peut viser deux grands domaines : la conception des applications et l'exécution de ces applications. Pour la partie conception, John Rymer et Dave West, analyste senior, se sont efforcés de démontrer que les principes du 'lean' pouvaient se combiner avec ceux des méthodes agiles afin d'accélérer la création des applications d'impliquer davantage les développeurs et les utilisateurs, et de minimiser les risques d'échec. Etre 'lean' et agile en 7 recommandations Les deux analystes ont expliqué n'en être qu'au début de leur réflexion sur le sujet. Néanmoins, ils ont déjà défini une tactique en 7 points : 1) constituer des équipes de développeurs talentueux (et les écouter) ; 2) adopter des outils et des plateformes adaptés à l'objectif ; 3) respecter les standards ; 4) suivre des processus 'lean' et agiles ; 5) s'appuyer sur l'Open Source ; 6) optimiser les environnements de déploiement ; 7) se concentrer sur les applications essentielles au métier et externaliser le reste. Certains conseils relèvent du pur bon sens. Certains peuvent entrer en contradiction avec la politique de l'entreprise. Le fait d'adopter des outils et/ou des plateformes spécifiques à un projet est généralement interdit : il faut suivre les recommandations édictées par un bureau d'études interne. Simplement, fait remarquer Dave West, "les architectes ne vivent pas nécessairement au même rythme" que les développeurs. Ce qui présente une certaine logique : se retrouver à gérer du java ici, du PHP là, du Ruby ici et du Python là simplement parce que tel ou tel développeur en a décidé ainsi à un moment T tournerait vite au cauchemar intégral. Donner "un certain degré de liberté" aux développeurs [[page]] John Rymer et Dave West reconnaissent cela, mais plaident pour "un certain degré de liberté", qui fera par exemple qu'une équipe projet pourra utiliser Spring ou Tomcat plutôt que le framework ou le serveur d'applications recommandé. Dave West précise aussi que les méthodes agiles minimisent le risque associé à ces dérogations pour ce qui a trait à la maintenance. Le développement par itérations engage en effet le développeur sur le long terme : le socle qu'il développe en premier doit être de qualité dans son propre intérêt, puisqu'il s'appuiera dessus pour délivrer au fur et à mesure du projet les fonctionnalités demandées. Le même principe de liberté et d'encadrement prévaut, pour Forrester, en ce qui concerne l'Open Source. Même dans les entreprises déclarant ne pas recourir aux logiciels libres, leur usage est courant, soulignent les analystes. Car les développeurs ont une tendance naturelle à rechercher l'efficacité - un principe du 'lean' - en utilisant des outils ou des briques Open Source. "Ne laissez pas les développeurs faire cela dans leur coin", avertit Dave West, qui encourage les entreprises à encadrer cette pratique pour en bénéficier tout en maîtrisant les risques. Eviter les logiciels aux fonctionnalités inutiles Un autre objectif du 'lean' dans la conception d'applications consiste à éviter les fonctionnalités inutiles. Tant pour les applications développées sur mesure (les méthodes agiles permettent d'ailleurs de raffiner les exigences au fur et à mesure) que pour les applications du commerce, dont les analystes ont dénoncé l'inflation des fonctionnalités, parlant de "bloatware" ("inflagiciel" ?). Alex Peters est revenu sur le sujet dans une autre session, qu'il a axée vers les responsables de production. Outre ce conseil, il a enjoint les entreprises à prendre des mesures simples, qui ne demandent pas de financement particulier. "Plutôt que de sur-optimiser votre système d'appels entrants pour la correction d'incidents, installez des équipements améliorant la qualité en amont." Une DSI bicéphale : un courtier en services et un fournisseur de services Le reste, estime Alex Peters, est affaire de transformation : pour lui, les DSI doivent s'organiser en fonction de la configuration des directions métier. "Faites correspondre votre portefeuille de services avec les profils de vos clients métier." Cette transformation exige une dichotomie de la DSI, avec d'un côté un "IT supply manager", autrement dit un fournisseur de services technologiques qui sera mis en compétition avec les services externes, et de l'autre côté un "demand broker", un courtier qui sélectionnera la bonne combinaison de services pour répondre aux besoins des directions métier. Toutes ces notions impliquent des révolutions culturelles pour lesquelles toutes les entreprises ne seront pas prêtes. Pour un manager décidé à s'inspirer du 'lean IT', la crise économique représente une belle opportunité, car qui dit 'lean' dit plus grande efficacité, moins de gâchis, et donc a priori plus de réduction des coûts. Toutefois, prévient Alex Peters, la stratégie 'lean' vise plus l'amélioration des processus que les économies : "lean n'est pas synonyme de skinny [maigre] !" (...)
(08/06/2009 16:00:14)Forrester IT Forum : Architectes et DSI doivent (davantage) penser business
Depuis toutes ces années où on parle d'alignement entre IT et business, et de rapprochement entre directions informatiques et directions métier, les DSI et architectes n'auraient-ils toujours rien compris ? En tout cas, même si le message est passé, deux analystes de Forrester ont choisi, au premier jour de l'IT Forum organisé par le cabinet à Berlin, d'enfoncer le clou, sous deux angles différents : la compréhension des enjeux business dans l'élaboration d'une architecture d'entreprise, et l'adoption d'un point de vue business pour calculer et démontrer la valeur de l'IT. En d'autres termes, il ne suffit pas d'avoir instauré, voire institutionnalisé un dialogue entre IT et direction générale, il faut aussi changer les façons de penser. Pour Jeff Scott, analyste senior, il est temps que les architectes d'entreprise acquièrent une vision métier, et passent de l'EA (architecture d'entreprise) à la BA (Business architecture). Le rôle des architectes est de définir le 'comment', dit-il, de parer à toutes les éventualités. Dans une perspective business, le rôle de l'architecte consiste plutôt à mettre en lumière certains éléments définissant le 'quoi' : ce que l'entreprise fait, ce qu'elle fera, ce qu'elle devrait faire... En conséquence, Jeff Scott invite les architectes à changer de point de vue, à lire des livres expliquant les différentes facettes de la gestion d'entreprise, et à commencer à appliquer ces préceptes sur le département informatique. « Après tout, fait remarquer Jeff Scott, c'est aussi une business unit, qui peut bénéficier de ces efforts. Et cela pourra vous servir à démontrer vos résultats lorsque vous irez voir votre PDG. » Une meilleure communication pour bien démontrer la valeur de l'IT pour le business Ce changement de point de vue était aussi au coeur de la démonstration de Bobby Cameron, vice-président et analyste principal de Forrester. Pour lui, si les gens du métier ne voient pas ou voient mal la valeur que l'informatique apporte, c'est avant tout à cause d'un problème de communication. Il faut, dit-il avec un sourire en coin, que les DSI acceptent de faire un peu de marketing, qu'ils se mettent à dire à chaque dirigeant métier ce que ce dernier souhaite entendre : qu'il créée de la valeur pour son business. La même initiative IT pouvant d'ailleurs être exploitée différemment selon les interlocuteurs : elle sera par exemple décrite comme une solution de réduction des coûts au département financier et comme un moyen de toucher de nouveaux clients au département des ventes. Pour communiquer de cette façon, conseille l'analyste, le mieux est d'insérer une dimension métier dans le portefeuille de gestion de projets, en indiquant pour chacun son impact potentiel sur le business. De là découlent de nouvelles métriques qui serviront à mesurer la valeur métier de ces projets IT. Lesquelles mesures, conclut Bobby Cameron, serviront à démontrer la valeur de l'IT, et à développer l'influence personnelle du DSI. (...)
(05/06/2009 15:27:01)CA Expo : coup de jeune sur les mainframes et cap sur le Lean IT
CA s'attelle à rajeunir l'image du mainframe pour attirer les jeunes talents vers ces environnements. La question est d'importance car une forte proportion des « mainframers » est sur le point de partir en retraite, alors que ces plateformes restent privilégiées pour les applications critiques. Sur CA Expo, qui a rassemblé hier, au Cnit de Paris-La Défense, les utilisateurs et partenaires de l'éditeur américain, celui-ci a déroulé sa stratégie Mainframe 2.0 annoncée fin 2008 à l'occasion de CA World. Son premier volet s'illustre par l'arrivée du logiciel Mainframe Software Management, dont l'interface graphique permet de s'affranchir des écrans noirs 3270. Cet outil va progressivement être intégré par CA à ses différents logiciels d'administration de systèmes. Il doit contribuer, en réduisant la complexité de gestion du mainframe, à faciliter le passage de témoin entre ancienne et nouvelle génération d'ingénieurs systèmes investis sur les environnements z/OS d'IBM. Dans les prochaines semaines, 45 applications mainframe de CA seront livrées avec le logiciel, sans surcoût. « L'objectif est d'arriver rapidement à 100 produits intégrant Mainframe Software Management », a précisé Patrick Bojko, directeur des ventes de solutions chez CA. De son côté, Réginald Harbeck, directeur produit pour la stratégie mainframe, a rappelé que CA supportait les nouvelles versions de z/OS le jour même de leur livraison par IBM, en égrenant au passage les qualités toujours d'actualité des mainframes : fiabilité, encombrement réduit comparé au service apporté, disponibilité maximale, optimisation de la consommation électrique, capacité d'héberger des centaines, voire des milliers de serveurs virtuels. Il a précisé que CA était prêt à supporter les plus récentes évolutions : processeurs zIIP, zAAP et IFL, Linux sur systèmes z, fonction HiperDispatch... et protocole IPv6, déjà utilisé par le gouvernement américain, l'un des clients de CA. « Lorsque vous y passerez, nous serons là. » Lean IT : supprimer l'inutile... [[page]] Sur CA Expo, le fournisseur a aussi mis l'accent sur le Lean IT, l'un des mots-clés de sa journée. Cette démarche vise à optimiser les processus de production de produits ou de services en les épurant de ce qui leur est inutile avec, en ligne de mire, un objectif d'une plus grande efficacité et donc de réduction des coûts. Pour l'éditeur, qui a lancé une offensive sur ce terrain en avril dernier, c'est l'occasion de rappeler à ses clients qu'il dispose au bas mot d'une dizaine d'applications oeuvrant dans le sens du 'Lean'. On les trouve réparties dans différentes gammes, tant gestion de la performance applicative que gestion des services, suivi des projets, gestion d'infrastructures et solutions de sécurité. La dernière version de CA Wily APM, par exemple, contribue à réduire les temps d'indisponibilité des applications critiques. L'éditeur cite aussi les nouvelles fonctions de CA Service Catalog qui permettent de rationaliser les transformations de processus. Toutefois, devoir acheter plusieurs produits pour atteindre la simplicité promise par la stratégie 'Lean' paraît antinomique : il y a encore du travail à faire de ce point de vue. Outre l'espace d'exposition et les sessions consacrées aux mainframes, une trentaine d'ateliers et conférences ont permis aux participants de CA Expo de faire un point sur les thèmes phares de l'éditeur, en particulier la gestion des identités et la gestion des infrastructures avec, cette année, un éclairage datacenter. Dans ce domaine, CA a annoncé hier l'acquisition d'une partie des logiciels de l'éditeur Cassatt Corporation. L'éditeur récupère ainsi une offre consacrée à l'automatisation et l'optimisation à base de règles des datacenters. (...)
(05/06/2009 12:34:20)Forrester IT Forum : « Les DSI doivent nager dans les mêmes eaux que la génération Y »
Comment les directions informatiques des grandes entreprises peuvent-elles économiser de l'argent et minimiser les risques ? C'est à cette question que se sont efforcés de répondre cette semaine les analystes de Forrester Research pendant trois jours, à Berlin, en abordant les grands thèmes du moment, comme les technologies de 'cloud', la stratégie 'lean', le Green IT... ou les réseaux sociaux et le Web 2.0. En ouverture de cet IT Forum européen, et même si cela commence à faire un peu tarte à la crème, le PDG de Forrester n'a pas manqué de rappeler que la crise actuelle constitue aussi l'opportunité de prendre des décisions radicales. Des décisions censées propulser les entreprises à des kilomètres devant leurs concurrents dès que la récession aura pris fin. Mais des décisions qui demandent de rajeunir considérablement les points de vue sur le métier des entreprises, sur les nouvelles générations de clients et les nouvelles générations de collaborateurs. Pour George Colony, CEO de Forrester Research, les DSI et autres décideurs IT doivent considérer et agir sur six points clés. 1) Quelle que soit l'activité de l'entreprise, tout va désormais passer par l'informatique ; autrement dit, il faut que les DSI ne considèrent plus seulement l'IT, mais les BT (« business technologies »), ou comment les nouvelles technologies s'articulent dans une vision orientée business. 2) Le temps où les clients étaient fidèles à une marque est révolu. Aujourd'hui, l'attachement à une marque ou un produit passe par les outils sociaux ; il faut donc que les BT prennent en compte les réseaux sociaux et autres outils de type Web 2.0. 3) « Les nouvelles générations de clients vous paraîtront étrangères », a aussi prévenu George Colony, en faisant référence aux habitudes de la génération Y (les 'digital natives', âgés de 18 à 27 ans), née avec le numérique. Son conseil : nager dans les mêmes eaux. 4) La bataille pour les talents va faire rage, et pour attirer les jeunes, justement issus de cette génération Y, il faudra que les systèmes d'information et les nouveaux projets soient attractifs. 5) La façon de vendre à cette nouvelle génération va changer ; là encore, c'est au département informatique de prendre les devants, et de proposer des solutions adaptées au département marketing. 6) Enfin, la façon dont les entreprises innovaient jusqu'à présent change également. Aujourd'hui, l'innovation provient de la collaboration avec les partenaires et les clients (plus tard pendant la conférence, un analyste a cité le cas de Starbucks, qui fait plancher ses clients sur leurs boissons préférées au travers d'un site Web communautaire. L'industrie automobile américaine a souffert de ne pas avoir compris cela, a expliqué George Colony. Permettre cette collaboration avec l'extérieur est un impératif pour les DSI, a conclu le fondateur de Forrester Research. (...)
(26/05/2009 12:39:35)NKM prône le Green IT auprès des entreprises
Nathalie Kosciusko-Morizet a honoré de sa présence la deuxième édition du Forum Green IT, organisée ce mardi 26 mai par LeMondeInformatique.fr, à Paris. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'Economie numérique a délivré un message simple aux responsables d'entreprises et de collectivités locales : l'écologie peut être « un moteur de transformation de la société et de l'économie » et « l'économie numérique ne peut passer à côté ». Dans un discours émaillé d'exemples concrets, NKM a rappelé que les technologies de l'information et de la communication et les démarches de développement durable ont « deux points de frottement » : la façon dont l'IT peut et doit faire en sorte de diminuer sa consommation énergétique, et la façon dont l'IT peut aider à optimiser ou à mettre en oeuvre des programmes plus 'verts'. La virtualisation, pour diviser sa consommation par deux La réduction de la consommation énergétique est un secteur « où il y a beaucoup à faire », a d'abord expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet, citant les efforts de Dell concernant l'alimentation des moniteurs, ceux de Schneider Electric sur la consommation des datacenters, ceux de Microsoft sur l'optimisation du code des applications, ou encore ceux de Ricoh pour la rationalisation des impressions. « Ce qui est souvent la première démarche prise par les entreprises, mais avec des résultats qui sont loin d'être parfaits. » Pour la ministre, ces économies d'énergie ne sont pas des économies « à la marge », mais bel et bien stratégiques. NKM a ainsi rappelé que le groupe d'épargne retraite Agrica a « virtualisé 90% de ses serveurs en 2007, puis ses postes de travail en 2008, et a divisé sa consommation par deux ». Et si elles sont inspirées par des soucis d'économies, ces démarches n'en sont pas moins Green pour autant, a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'Economie numérique a aussi expliqué en quoi les TIC pouvaient être « porteurs de progrès dans d'autres secteurs », en apportant des technologies, telles que la visioconférence, permettant de réduire notre impact sur l'environnement. NKM a rappelé sa volonté de voir aboutir son projet de loi favorisant le télétravail. « J'étais jusqu'à une heure du matin hier à l'Assemblée », a-t-elle confié, avant d'expliquer que le télétravail est sous-développé en France : « Il n'est que de 7% en France, contre 13% en moyenne en Europe et 25% aux Etats-Unis. » Bien entendu, a-t-elle reconnu, le télétravail ne pourra progresser que si le haut débit et le très haut débit se développent aussi. Pour NKM, le PLM permet « d'évoluer vers l'écoconception » [[page]] Toujours dans le cadre des progrès écologiques rendus possibles par les TIC, NKM a cité les capteurs automatiques permettant d'optimiser la consommation des bâtiments. « Surtout lorsqu'on permet aux gens de visualiser en temps réel sur un écran quels sont les appareils les plus consommateurs ; dès lors, les comportements peuvent changer. » La ministre a aussi mis en avant les progiciels de PLM (Product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits) qui permettent « d'évoluer vers l'écoconception », c'est-à-dire « un premier pas de l'économie circulaire, où il n'y a pas destruction mais réutilisation ». Les systèmes de gestion de flux logistiques peuvent aussi contribuer à réduire l'empreinte carbone ; NKM a indiqué qu'elle irait d'ailleurs inaugurer le 3 juin prochain la chaire Microsoft-CNRS à l'Ecole polytechnique, qui porte justement sur le sujet « Optimisation et développement durable ». Enfin, citant les quelque 130 millions de formulaires manipulés par l'administration chaque année, NKM a donné l'exemple de la dématérialisation des procédures administratives, domaine où le gouvernement « essaie de progresser ». Ordi 2.0 : un programme de développement durable bénéfique aux entreprises En tout cas, pour la ministre, chacun peut, dès aujourd'hui à son niveau, prendre des décisions empreintes de « green attitude ». NKM a d'ailleurs longuement vanté les mérites de son programme Ordi 2.0 : des associations récupèrent des ordinateurs amortis dans les entreprises, pour les recycler et les revendre à bas prix à des personnes sélectionnées. A Longjumeau, où Nathalie Kosciusko-Morizet est maire, « Sanofi et Danone ont donné des ordinateurs, reconditionnés par des entreprises d'insertion, et revendues 150 euros - dont 75 € à la charge de la mairie - avec six mois de garantie, à des demandeurs d'emploi et des collégiens boursiers ». Outre que cela donne aux entreprises une solution de collecte gratuite, cela les fait aussi entrer dans une « dimension sociale [...] bonne pour leur image ». Les ateliers de la société numérique solidaire, que NKM inaugurera jeudi en commun avec Christine Boutin, ministre du Logement, complèteront ce volet social et numérique du développement durable, en donnant davantage de moyens d'accéder à Internet aux « e-exclus ». (...)
(16/03/2009 11:41:37)Le CIO d'Obama en congé pour cause d'enquête fédérale
Le tout nouveau CIO (directeur des systèmes d'information) du gouvernement Obama, nommé il y a deux semaines à peine, doit déjà lever le pied. Un collaborateur de la Maison Blanche a reconnu vendredi 13 mars que Vivek Kundra s'était absenté de ses fonctions pour un temps, à la suite de l'arrestation par des enquêteurs fédéraux, de deux personnes employées par le District de Columbia. Vivek Kundra y occupait précédemment le poste de CTO (directeur technique). Des charges de corruption pèsent sur Ysuf Acar, chef de la sécurité du District, ainsi que sur Sushil Bansal, CIO et fondateur d'Advanced Integrated Technologies, une société qui intervenait en sous-traitance sur un certain nombre de contrats du département informatique du District de Columbia. Rien dans les charges communiquées n'indiquait la semaine dernière que Vivek Kundra ait eu la moindre connaissance des activités illégales qui ont conduit à l'arrestation de ces deux personnes. Son ancien bureau a néanmoins été transformé en scène de crime, les enquêteurs procédant à des recherches dans les fichiers. (...)
(06/03/2009 18:52:06)Barack Obama recrute le premier CIO du gouvernement américain
Pour la première fois de son histoire, le gouvernement américain se dote d'un CIO (DSI). Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a choisi pour tenir ce rôle Vivek Kundra, le CTO (Chief technology officer) de 34 ans du District de Columbia. Il aura pour mission de contrôler le budget informatique annuel de 80 milliards de dollars des agences fédérales. Si l'on en croit le Wall Street Journal, Vivek Kundra, qui faisait partie de l'équipe de transition du président américain, est connu pour avoir installé un système dans le District de Columbia qui permet au maire et à ses adjoints un accès en temps réel à toutes les données concernant les dépenses de la mairie. Toujours selon le journal américain, il a aussi promu la mise en ligne d'un plus grand nombre d'informations et a même lancé un concours de développement "Applications for Democracy" pour imaginer un nouvel accès aux informations via Internet et sur iPhone. Sur son site, la Maison Blanche détaille le rôle du nouveau 'federal CIO' : « Il dirigera la politique et le planning stratégique des investissements fédéraux en technologies de l'information et supervisera les dépenses associées. Il établit et supervise l'architecture d'entreprise pour s'assurer de l'interopérabilité des systèmes, du partage de l'information, de la sécurité des informations et de la protection des données. » Les leaders de l'industrie IT auraient insisté pour la nomination d'un CIO Obama a demandé à Vivek Kundra "de s'assurer que nous étions dans l'esprit de l'innovation américaine et que nous utilisions la puissance de la technologie pour améliorer la performance et réduire les coûts de fonctionnement du gouvernement. En tant que CIO, il aura la mission clé de s'assurer que notre gouvernement avance de la façon la plus sûre, la plus ouverte et la plus efficace. » Selon les rumeurs, les leaders de l'industrie IT auraient aussi exercé une certaine pression sur la Maison Blanche afin qu'elle prenne ce type de décision. Ainsi Scott McNealy, président de Sun, dit avoir discuté de l'intérêt d'un tel recrutement avec les officiels de l'administration. En termes de dépenses informatiques, cette dernière pourrait faire passer les entreprises privées pour des nains, a-t-il expliqué dans une interview à notre confrère Computerworld. « Et il n'existe aucune entreprise du Fortune 1000 qui n'ait pas de CIO ! » (...)
(02/03/2009 18:11:22)Tribune libre : l'architecture d'entreprise au service de l'alignement métier/SI
Comment garantir un bon alignement entre le métier et le système d'information ? La question s'est toujours posée, et est quasiment devenue tarte à la crème ces derniers temps. Philippe Desfray, vice-président R&D de Softeam, s'essaie toutefois à répondre, dans une tribune libre publiée dans notre blog experts. Pour lui, cela passe par une démarche globale d'architecture d'entreprise. Laquelle s'appuie sur une méthode, des outils, des standards, permettant un véritable partage des connaissances dans l'entreprise. Cette connaissance doit se formaliser dans un modèle. Mais attention, prévient Philippe Desfray, il faut plusieurs niveaux de formalisation, afin d'éviter de « calquer le SI sur les dysfonctionnements internes d'une entreprise ». Philippe Desfray développera son point de vue lors de la conférence annuelle de la communauté Sustainable IT Architecture, le 30 avril prochain (LeMondeInformatique.fr est partenaire presse de l'événement). (...)
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