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(19/11/2009 17:42:15)

Grand emprunt : le rapport Rocard Juppé suggère 4 Mds d'euros pour le numérique

Le rapport de la commission sur l'emprunt national, remis ce jeudi 19 novembre par Michel Rocard et Alain Juppé au président de la République, prévoit d'investir 4 milliards d'euros dans la société numérique. La moitié de cette somme serait consacrée au déploiement du très haut débit sur le territoire, tandis que l'autre moitié serait employée pour développer les usages et les contenus numériques innovants. C'est l'un des sept axes d'investissement stratégiques retenus par la commission présidée par les deux anciens Premiers ministres. Le rapport « Investir pour l'avenir » préconise un investissement public d'un montant total de 35 milliards d'euros pour l'ensemble des sept domaines jugés prioritaires (décomposés en dix-sept actions, cf tableau ci-dessous) : l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation (16 Md€), le développement des PME innovantes (2 Md€), les sciences du vivant (2 Md€), les énergies décarbonées (3,5 Md€), la ville de demain (4,5 Md€), la mobilité du futur (3 Md€) et, donc, au septième rang, la société numérique (4 Md€). L'investissement total devrait atteindre 60 Md€, précise la commission, par effet de levier vis-à-vis des financements privés, locaux et européens. Une « Agence pour le numérique » pour co-financer des projets mixtes La commission propose de créer une « Agence pour le numérique » (une structure légère, précise-t-elle) qui pourrait co-investir dans l'économie numérique. Son intervention porterait, d'une part, sur le développement des infrastructures à très haut débit pour les zones les moins denses. D'autre part, elle favoriserait le financement de projets mixtes (public/privé) consacrés au développement de logiciels, d'usages et de contenus numériques dans plusieurs domaines : les réseaux intelligents (électriques et de transport), le télétravail, la télémédecine, l'e-santé, l'e-administration, l'e-éducation, l'e-justice, la numérisation des contenus culturels, etc. Au besoin, indique le rapport, « en s'appuyant sur le développement d'infrastructures partagées (cloud computing, supercalculateurs...) ». Le numérique présent dans tous les chantiers [[page]] Le numérique présent dans tous les chantiers Si les technologies de l'information et de la communication sont explicitement citées comme axe prioritaire d'avenir (arrivant au 3e rang en termes d'importance du montant à investir), elles sont également partie prenante, de façon directe ou indirecte, de tous les autres domaines d'action listés par le rapport. L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, fait remarquer que « le logiciel est présent dans tous les chantiers identifiés par le grand emprunt ». Ainsi, les 10 Md€ qui doivent favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence contribueront aussi à soutenir une industrie du logiciel « très consommatrice de R&D », rappelle l'Afdel, de nombreuses entreprises étant directement des spin-off de laboratoires universitaires. De la même façon, le rapport propose de consacrer 3,5 Md€ à la création de campus d'innovation de dimension mondiale et de valoriser les résultats de la recherche publique en synergie avec des partenaires privés. Le soutien à l'innovation se traduit aussi par des mesures visant à favoriser le développement des PME. Et au chapitre du développement durable, les actions concernant les villes de demain prévoient notamment de renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments, domaine où les TIC sont également mises à l'oeuvre. En préface de leur rapport, les deux présidents de la commission soulignent qu'il y a « deux façons de mal préparer l'avenir : accumuler les dettes pour financer les dépenses courantes, mais aussi, et peut-être surtout, oublier d'investir dans les domaines moteurs », en précisant que les investissements proposés « doivent être au seul service des générations futures ». (...)

(19/11/2009 15:11:03)

Vers une industrie de la téléphonie mobile plus verte

Les principaux acteurs de l'industrie de la téléphonie mobile, regroupés au sein de la GSMA, ont dévoilé mercredi 18 novembre un "Manifeste vert" dans lequel sont exposées les différentes manières de réduire les émissions CO2 de ce secteur. Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre par connexion de 40% d'ici 2020. Développé en collaboration avec l'organisation The Climate Group, ce manifeste fixe, en amont de la Conférence de Copenhague (7 et 18 décembre), les grandes lignes d'un programme visant à réduire les émissions générées par l'industrie de la téléphonie mobile. Une croissance qui commence à avoir un impact sur l'environnement "Le nombre de connexions mobiles voué à augmenter de 70% avec 8 milliards de connexion d'ici 2020", explique la GSMA dans un communiqué. "En dépit de cette croissance, l'industrie mobile prévoit que, par ses activités, le total de ses émissions restera constant, à 245 mégatonnes de dioxyde de carbone (Mt CO2e) - équivalent à 0,5% des émissions totales dans le monde d'ici 2020". Pour réduire les émissions CO2 par connexion de 40% d'ici 2020, la GSMA compte par exemple travailler avec les fournisseurs de téléphones pour réduire la consommation des mobiles en mode veille, et les fournisseurs d'équipement pour réduire les émissions du cycle de vie des composants des équipements réseau de 40% d'ici 2020. Améliorer le protocole de Kyoto Ce manifeste invite par ailleurs les gouvernements à signer un nouvel engagement au protocole de Kyoto et à établir l'engagement à des cibles à long terme au niveau mondial, pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre. "Avec la mise en place de politiques publiques adéquates, l'industrie mobile peut largement contribuer à lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions dans d'autres secteurs, de plus de 4,5 fois sa propre empreinte, équivalent à supprimer 1 voiture sur 3 sur les routes" a déclaré Rob Conway, Président du Conseil d'administration du GSMA. La GSMA, qui tient actuellement son congrès à Hong Kong, rassemble près de 800 opérateurs mobiles et plus de 200 sociétés de la téléphonie mobile (fabricants, équipementiers, sociétés Internet, etc.). (...)

(17/11/2009 09:58:52)

Un premier pas vers des standards mondiaux pour protéger les données personnelles

Début novembre, la CNIL a participé avec ses homologues du monde entier à la 31ème conférence mondiale des commissaires à la protection des données personnelles, à Madrid. Selon la CNIL, les 80 organismes participant ont « à l´unanimité voté une résolution visant à établir des standards internationaux sur la protection des données personnelles et de la vie privée. (...) L'adoption d'un tel document constitue un pas historique car, pour la première fois, les autorités de protection des données sont parvenues à élaborer au niveau mondial un corpus de principes communs adaptés aux dernières évolutions technologiques. ». Cependant, le texte exact adopté n'est pas disponible à ce jour. A l'occasion de l'atelier sur le "Droit à l'oubli numérique"(*), organisé dans les locaux de Sciences Po Paris, le 12 novembre dernier, Alex Tûrk, président de la CNIL, a souligné l'intérêt et l'importance d'être parvenu à établir ce corpus, accepté par les représentants d'une cinquante pays et d'acteurs majeurs du numérique. Même si ce genre de résolutions reste le plus souvent une simple déclaration de principe, définir un standard mondial dans un monde où l'information circule sans frontière est un premier pas. Toutefois, certains pays, comme les Etats-Unis, ont des normes sont très peu contraignantes. Dans le passé, un accord entre l'Union Européenne et les Etats-Unis, dit de « safe harbor », a permis des échanges entre entreprises européennes et américaines respectant volontairement un certain nombre de règles, mais sans que toutes les entreprises américaines aient à se soumettre à des règles contraignantes. Dans la logique américaine, le type de protection des données personnelles relève de la libre entreprise et du contrat passé entre la personne concernée et l'entreprise disposant du fichier. La logique européenne est au contraire celle de la règle commune imposée et gérée par l'autorité publique. (*) L'atelier sur le "Droit à l'oubli numérique" s'est tenu à l'initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, auprès du Premier ministre. (...)

(16/11/2009 16:48:47)

Tim Berners-Lee lance les opérations de sa Web Foundation

Tim Berners-Lee est persuadé que le Web peut aider les gens à améliorer leurs conditions de vie, et il entend le démontrer au travers d'une fondation. Invité à s'exprimer dimanche au Forum sur la gouvernance d'Internet à Sharm El Sheik en Egypte, l'inventeur du Web a annoncé le lancement des premières opérations de la World Wide Web Foundation. « Nous ne nous intéressons pas à la technologie du Web elle-même, mais à ce qu'elle peut faire pour aider les gens à améliorer leur situation, créer de nouvelles opportunités, de nouvelles activités, répondre aux besoins de santé de leur famille, aux besoins d'éducation », a expliqué de son côté Steve Bratt, CEO de la fondation. Le premier programme de la fondation, lancé en partenariat avec l'Université d'Amsterdam, et nommé Web Alliance for Re-greening in Africa (W4RA), vise à concevoir des plateformes Web et mobiles destinées aux agriculteurs africains (Burkina Faso, Mali « et d'autres », indique la Fondation), en faisant appel aux développeurs locaux. Steve Bratt et Tim Berners-Lee entendent promouvoir l'échange d'informations et de bonnes pratiques grâce au Web pour améliorer les techniques d'agriculture « dans des endroits désertiques ». Le second projet annoncé sera mené en collaboration avec le Center for Digital Inclusion, une structure basée au Brésil, s'attachant à apprendre aux jeunes défavorisés un peu partout dans le monde l'usage des nouvelles technologies. Le projet amènera ces jeunes à développer des sites et applications Web, accessibles par les mobiles et proposant des interfaces vocales. Cinq programmes pilotes vont être lancés en Amérique latine, Europe et Moyen-Orient. Steve Bratt et Tim Berners-Lee avaient annoncé la Fondation en septembre 2008, mais il s'agit cette fois du véritable lancement. Il faut dire que les deux créateurs de cette organisation à but non lucratif n'avaient pas les moyens de financer eux-mêmes leur idée ; la 'Web Foundation' repose donc uniquement sur les dons d'entreprises ou de particuliers. (...)

(12/11/2009 17:42:37)

Nathalie Kosciusko-Morizet veut concrétiser le droit à l'oubli numérique

« Le droit à l'oubli numérique couvre le droit à l'anonymat, à l'incognito et à la solitude », a rappelé ce matin le président de la CNIL, Alex Türk, en introduction de l'atelier organisé sur ce thème par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de l'économie numérique(*), accueilli ce jeudi 12 novembre dans l'amphithéatre de Sciences Po Paris. Les internautes communiquent sur le Web de plus en plus de détails sur eux-mêmes, plus ou moins volontairement, tant sur les réseaux sociaux qu'au gré de leurs multiples navigations. Des informations personnelles qui les rattrapent quelquefois lors d'un entretien d'embauche au cours duquel le recruteur leur rappelle quelque frasque passée. Or, a insisté Alex Türk, « je revendique le droit à être un homme différent aujourd'hui de celui que j'étais à 19 ans ». A la CNIL, « nous passons 95% de notre temps sur la question du droit à l'oubli, sans avoir aucun a priori sur une technologie, mais en observant les usages », affirme son président. Un corpus de principes autour des données personnelles adopté à Madrid Outre la problématique du traçage sur Internet, Alex Türk évoque les évolutions qu'apporteront, dans dix ans, les nanotechnologies, « technologies invisibles à l'oeil nu ». Le président de la CNIL se demande comment s'assurer que le développement de ces technologies ne se fera pas au prix d'une « hyper-traçabilité » des personnes. « Elles offriront des progrès extraordinaires dans le domaine de la santé, mais dans celui des technologies de l'information, nous pourrions entrer dans une société où nous n'aurions jamais plus la certitude d'être seul. » Face à l'ensemble de ces questions, Alex Türk suggère plusieurs réponses, la première d'ordre technologique. « La technologie porte en elle-même ses propres réponses ». Les autres réponses peuvent être apportées par des actions de contrôle ou judiciaires, par les études d'impact parlementaires, par des actions pédagogiques et, enfin, par l'adoption de principes de protection des données. Dans ce domaine, le président de la CNIL rappelle que la semaine dernière, à Madrid, un « corpus de principes » a été adopté, autour de la protection des données personnelles sur Internet, par les représentants de cinquante pays et d'acteurs majeurs du numérique, dans le cadre de la 31e conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée. « Il faut que le droit à l'oubli nous permette de préserver deux libertés fondamentales : notre liberté d'expression et notre liberté d'aller et venir », a conclu Alex Türk en citant Baudelaire qui revendiquait « le droit de se contredire et de s'en aller ». En début de matinée, Nathalie Kosciusko-Morizet avait rappelé la nécessité d'une auto-discipline de la part des acteurs impliqués sur le sujet et le besoin de trouver des convergences et de définir des bonnes pratiques. Au passage, elle a mentionné l'attaque tout récemment subie par le réseau social Facebook, incident qui illustre concrètement le risque de piratage des données personnelles. « L'objectif de cet atelier est d'informer les acteurs et de lancer avec eux une dynamique pour arriver à des résultats concrets ». Cette journée, à laquelle assistaient plusieurs députés dont Patrice Martin-Lalande, co-président du groupe d'étude sur Internet, peut aussi contribuer à déboucher sur des initiatives législatives. Il faut penser à rendre anonymes les données personnelles dès la conception des produits, estime Microsoft [[page]] Il faut penser à rendre anonymes les données personnelles dès la conception des produits, estime Microsoft Lors de la première table ronde (photo ci-dessous), consacrée à l'oubli des traces, Peter Fleischer, responsable de la protection des données personnelles chez Google, a affirmé que le principe qui le guidait était celui de la transparence. « Chacun doit pouvoir prendre ses propres décisions, par exemple décider, sur Gmail, s'il garde ou pas ses e-mails ». Et de rappeler que Google vient tout juste de sortir un outil, Google Dashboard, pour « donner à l'utilisateur une transparence totale sur les données qu'il possède sur Google ». Une annonce qu'il a faite lors d'une conférence de presse « en marge de la conférence de Madrid », a-t-il tenu à préciser. « Pour moi, ce sont ces principes de contrôle qui sont à la base de ce droit à l'oubli, mais il ne s'agit pas de l'imposer ». Il dit chercher depuis des années des moyens plus efficaces d'expliquer aux internautes comment protéger leurs données personnelles. Ainsi que l'avait confié NKM un peu plus tôt, « les chartes de confidentialité sont peu lues », a confirmé Peter Fleischer. « Nous avons donc fait des vidéos explicatives ». A sa suite, Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques de Microsoft, a suggéré de faire en sorte, dès la conception des solutions informatiques, que l'on puisse distinguer les données personnelles pour les rendre anonymes. « Nous devons maîtriser l'outil et non pas le subir ». Et de rappeler l'engagement pris par Microsoft auprès du Groupe de travail européen Article 29 sur la protection des données « d'anonymiser l'adresse IP jusqu'au dernier octet ». En clôture de cette première table-ronde, le député Patrice Martin-Delalande a reconnu « une volonté des opérateurs à progresser » tout en soulignant le nombre important de problèmes à régler. « Mais peut-on se contenter d'attendre que les opérateurs se mettent d'accord sur un code de bonne conduite ? Je pense personnellement que la loi pourrait suppléer l'absence de règles de bonnes pratiques. Il ne faut pas que nous attendions trop. » Le député estime important de reconnaître la valeur juridique des principes vus la semaine dernière à Madrid, signe qu'il qualifie « d'encourageant ». « La reconnaissance constitutionnelle, c'est un signe fort ». Illustration : de droite à gauche, Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'Internet, Peter Fleischer, responsable de la protection des données personnelles chez Google, Henri Moché, directeur général de Mappy/PagesJaunes, Patrice Martin-Lalande, député de Loir-et-Cher et co-président du groupe d'étude sur Internet, Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques chez Microsoft, Corinne Thiérache, avocate, présidente de Cyberlex, et Arnaud Caplier, de l'Union française du marketing direct. (...)

(09/11/2009 15:42:41)

Des emballages plus petits chez Amazon pour réduire les déchets

48 produits avec un packaging allégé et simplifié sont mis en vente sur le site Amazon.fr avec pour objectif de réduire la quantité de déchets d'emballage et faciliter le déballage. Dès maintenant, les clients du site de vente en ligne peuvent choisir lors de leur commande l'option "Déballer sans s'énerver par Amazon". La carte mémoire MicroSD 16 Go SanDisk vendue par Hama figure parmi les premiers produits à être vendus avec cette option. Lors de la commande, les internautes peuvent choisir entre la livraison traditionnelle ou celle "allégée". Dans ce dernier cas, ils recevront leur produit dans une enveloppe en carton facile à ouvrir et recyclable plutôt que dans un carton contenant le produit protégé par des double-coques en plastique "démesurément" grandes. "Le poids du conditionnement de vente a été réduit de 23 grammes et le nouvel emballage élimine 18 grammes d'inserts ondulés et en papier et 5 grammes de plaquette en plastique", explique Amazon.fr. Des déguisements pour enfants, des connectiques high-tech ou encore des cartes mémoire peuvent d'ores et déjà être livrés avec l'option "Déballer sans s'énerver". A terme, le e-commerçant espère étendre cette démarche plus écologique à l'ensemble de son catalogue. (...)

(02/11/2009 16:03:11)

L'OACI et Amadeus vont calculer automatiquement les émissions de carbone d'un vol

Mi 2010, les passagers d'un avion pourront connaître les émissions de CO2 générées par leur trajet. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) fournira en effet désormais à Amadeus toutes les données issues de son calculateur d'émissions carbone pour les proposer aux voyageurs. Amadeus édite les systèmes de réservation de voyages en avion utilisé par nombre de compagnies aériennes et agences de voyages dans le monde (plus d'un million de voyages par jour, selon Amadeus). L'OACI, de son côté, a mis au point un outil de calcul des émissions de CO2 pour un vol spécifique. Ce calculateur, déjà accessible en ligne de façon indépendante, sera désormais interfacé avec les systèmes de réservation d'Amadeus. A partir des noms de l'aéroport de départ et de la destination de l'usager, le calculateur manipule des éléments de la base des plannings de vols de compagnies aériennes, les informations sur la distance entre un point et un autre du globe, la combinaison de données sur les moyennes de remplissage des avions en fonction des périodes et des vols, les caractéristiques de l'aéronef concerné et sa consommation de kérosène. La mesure pourrait encore intégrer la météorologie puisque les vents dominants augmentent la consommation des vols en direction de l'Ouest et réduisent celle des vols partant vers l'Est. La méthodologie de l'OACI est disponible par ailleurs dans un format Open Source qui la rend accessible à toutes les compagnies aériennes qui souhaiteraient l'utiliser. (...)

(30/10/2009 17:43:33)

Talents des Cités récompense une start-up de collecte de DEEE

Depuis 2002, le concours Talents des Cités soutient des créateurs d'entreprises dans l'ensemble des régions, à l'initiative du secrétariat d'Etat chargé de la politique de la ville et du Sénat. Cette année, le jury a notamment mis à l'honneur un projet de green IT conduit par un entrepreneur d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. En août 2008, Daouda Sanogo a créé Alliance & Co pour prendre en charge la collecte, le stockage et la gestion des rendez-vous pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) des collectivités territoriales et des entreprises. Ce type de déchets concerne l'électroménager grand public mais aussi les ordinateurs et leurs périphériques. Son parcours a été distingué dans la catégorie 'création', ouverte aux porteurs de projets ayant mis sur pied une entreprise ou une association depuis moins de trois ans et installés dans les quartiers jugés prioritaires par la politique de la ville. Les candidats doivent être suivis par une structure d'appui à la création d'entreprise. Parrainé par GDF Suez, Alliance & Co a été suivi par la Maison de l'Entreprise et de l'Emploi. Lorsqu'il lance sa société avec son frère, le jeune patron (32 ans) a déjà engrangé une expérience d'une dizaine d'années dans l'environnement et la gestion des déchets. En 2001, il a fondé l'Apact (Association professionnelle des ambassadeurs et coordinateurs du tri) et constaté les freins au recyclage en l'absence de déchetterie. Il s'aperçoit aussi que les entreprises sont mal informées des obligations auxquelles elles sont soumises dans ce domaine. Doté par le concours d'une enveloppe de 3 000 euros, ce lauréat national de Talents des Cités 2009 prévoit de créer trois emplois l'an prochain. (...)

(29/10/2009 17:50:50)

La bureautique au coeur de l'efficacité énergétique des bâtiments

Le GIE Enjeu Energie Positive a rendu public aujourd'hui son livre blanc sur l'optimisation de l'efficacité énergétique des bâtiments neufs du tertiaire. Conçu à partir des résultats des travaux des différents groupes de travail, ce document se veut un guide de l'efficacité énergétique des bâtiments pour les acteurs de la filière, les propriétaires et les utilisateurs ainsi que pour les prestataires de service et les exploitants. Le Groupement d'intérêt économique a été fondé il y a un an par Bouygues Immobilier afin de faire jouer les synergies entre différents acteurs concernés par cette thématique. Outre le fondateur, ce groupement compte au total 9 membres qui sont Lexmark, Philips (activité éclairage), Schneider Electric, Siemens, Sodexo, Steelcase (aménagement des bâtiments), Tandberg et les deux industriels qui le rejoignent aujourd'hui, Intel et Tenesol (expert en solutions photovoltaïques, filiale à 50/50 d'EDF Energies Nouvelles et de Total). Les TIC sont de plus en plus concernées par la consommation énergétique des futurs bâtiments, et ce à plusieurs titres. Le livre blanc du GIE le confirme. Pour commencer, la bureautique (postes de travail et imprimantes) comptera encore pour 21% de la consommation énergétique totale des bâtiments tertiaires 'basse consommation' contre seulement 15% dans les bâtiments construits actuellement (normes RT2000). Malgré de nombreux efforts d'optimisation, l'importance croissante des équipements bureautiques dans l'entreprise explique cette augmentation. A noter que les deux axes principaux d'amélioration de la consommation totale du bâtiment, avant les TIC, sont le chauffage, la ventilation et la climatisation (24%), ainsi que le restaurant d'entreprise (23%). Près de 9 DSI sur 10 ignorent la consommation énergétique de leur parc Le groupe de travail sur l'optimisation de la consommation énergétique de la bureautique a pu tester ses idées en réel. Bouygues Immobilier, moteur sur ce groupe, a en effet emménagé dans son nouveau siège social d'Issy-les-Moulineaux en septembre, un bâtiment à énergie positive appelé Galeo. L'ancien siège consommait 28 kWh/m2/an, contre 22 pour Galeo et seulement 12 pour Green Office que l'entreprise construit à Meudon. Selon les travaux du groupe, la bureautique pourrait passer de 30 kWh/m2/an, dans un bâtiment actuel, à 13 kWh/m2/an seulement dans une construction basse consommation. Il reste que près de 9 DSI sur 10 ignorent la consommation de leurs équipements, et que la plupart du temps, la facture électrique reste à la charge des services généraux. Le groupe a également identifié le besoin d'une synthèse des différentes pratiques de green IT qui visent à réduire l'empreinte carbone des TIC. Pour accélérer la prise de conscience sur le sujet, le GIE a mis au point un simulateur 3D de consommation appelé ConsoTIC (image) qui sera disponible gratuitement en ligne avant la fin de l'année. En fonction de divers éléments, dont la composition du parc et la surface du bâtiment, le calculateur établira un diagnostic et indiquera les éléments à améliorer. Il fournit un tableau des consommations électriques annuelles des équipements en kWh, en coût et équivalent carbone, ainsi qu'un comparatif entre la situation actuelle et la situation cible, ainsi que le ROI correspondant. Les TIC au coeur du sujet avec le contrôle et le pilotage de la consommation [[page]] Les TIC au coeur du sujet avec le contrôle et le pilotage de la consommation Mais les technologies de l'information sont aussi au coeur des dispositifs de surveillance de la consommation, de détection de présence, de gestion de l'éclairage, etc. Des capteurs récupèrent ce type d'informations pour les restituer à des systèmes d'analyse et de pilotage. Le livre blanc du GIE estime par exemple qu'une gestion fine de l'éclairage en fonction des lieux, de la lumière du jour, de la présence de personnes, etc. pourrait diviser par 10 la consommation actuelle liée à cette fonction. Elle passerait de 75 kwh/m2/an à 7,5. Une des conclusions du livre blanc établit d'ailleurs que les réseaux techniques et les réseaux informatiques doivent faire l'objet d'un rapprochement dans les bâtiments pour un meilleur suivi des indicateurs Outre son renforcement avec deux nouveaux acteurs (Intel et Tenesol), le GIE va étudier de nouveaux thèmes parmi lesquels la mobilité verte et la convergence des réseaux (technique et informatique). Enfin, Bouygues Immobilier a mis en place, en parallèle, une structure appelée RehaGreen qui étudie les mêmes sujets pour des bâtiments anciens. Dans les immeubles de bureau anciens, les démarches les plus simples à mettre en oeuvre pour réduire la consommation électrique concernent l'éclairage (remplacement des ampoules) mais justement aussi les TIC (réduction du nombre d'imprimantes, impression noir et blanc et recto-verso, mise en veille des PC, etc.) (...)

(27/10/2009 13:38:48)

Les internautes ont préparé une charte verte pour le sommet de Copenhague

Jusqu'au 15 septembre dernier, les internautes pouvaient soumettre leurs idées en faveur de l'environnement sur un site Internet réservé à cet effet. Depuis, les contributions les plus nombreuses ont été recensées par l'IFOP et remises aux experts de la fondation Terra Nova qui ont identifié les 20 tendances les plus porteuses. Devenues recommandations-clés, ces 20 contributions concernent, entre autres, les économies d'énergie, les changements d'habitudes de transport, l'exemplarité des pouvoirs publics, l'investissement dans la coopération internationale. Les thèmes abordés ont été répartis en 10 engagements individuels et en 10 axes d'engagement collectif à faire tenir aux dirigeants politiques. L'initiative, lancée par MSN en partenariat avec la fondation Terra Nova, Le Monde.fr et des experts en écologie, a débouché sur l'élaboration d'une Charte Verte. Afin de récolter un maximum de signatures, ce document est désormais soumis à pétition sur la Chaîne Verte du site MSN. Le texte sera présenté aux acteurs politiques qui se réuniront le 7 décembre prochain au sommet international de Copenhague sur l'environnement. (...)

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