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Green IT

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(26/10/2009 17:00:25)

Proxima Mobile choisit 68 projets autour de l'usage de l'Internet mobile

Nathalie Kosciusko-Morizet et Bernard Benhamou (*) ont présenté, ce matin 26 octobre, les résultats de l'appel à projets Proxima Mobile destiné à développer les usages de l'Internet mobile. 68 dossiers sur les 250 déposés ont été sélectionnés, sur trois critères. Ils devaient proposer des services utiles à tous, permettre aux publics les moins connectés d'accéder à l'Internet mobile et stimuler cet écosystème. Proxima Mobile est doté d'un total de 10 M€ qui seront répartis en fonction des dossiers. « Il y a des projets de très petites tailles, ont rappelé la Ministre et le chargé de l'appel à projets. Et nous avons gardé des possibilités de coups de pouce pour les PME. » Les projets sélectionnés entrent dans des thématiques très variées. Volontairement, comme le précise NKM : « la diversité des dossiers soumis et celle des projets choisis reflète la diversité des sujets concernés par l'Internet mobile. » Les dossiers sélectionnés se répartissent dans les catégories suivantes : la culture, la consommation, le développement durable, l'éducation, le handicap, la santé, les seniors, les services à la personne, le tourisme et la vie locale. Catégories auxquelles il faut ajouter les outils et technologies. Pour Proxima Mobile, Internet et mobile riment la plupart du temps avec géolocalisation. Pour preuve, l'un des projets phares de la sélection que la Ministre, astronaute et scientifique, Claudie Haigneré a présenté en tant que présidente de la Cité des sciences et de l'industrie. CultureClic est « une véritable télécommande qui permet de cliquer sur son environnement culturel », comme le précise le communiqué. En fonction de l'endroit où se trouve l'internaute, ce service lui donne des informations hypermédia sur les sites culturels et les oeuvres qui l'entourent. Dans ce réseau social mobile en réalité augmentée seront regroupés la Cité des sciences et de l'industrie, mais aussi la Bibliothèque nationale de France, le Muséum d'histoire naturelle, ou la Réunion des musées nationaux. Il sera lancé début 2010. Géolocalisation encore et toujours pour deux autres projets élus. 'Jaccede Mobile' propose par exemple de recenser les lieux de sortie accessibles aux handicapés (extension mobile et géolocalisée du site Jaccede.com). Le principe ? Tout un chacun -handicapé ou valide- peut contribuer à identifier un lieu accessible, après une petite formation aux critères d'accessibilité « incitant ainsi les handicapés à sortir davantage », comme le souhaite Damien Birambeau, président de l'association Jaccede. Autre projet, 'Mon université numérique mobile' se veut une application universelle, comme l'explique Jean-Claude Colliard, président de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne. « Elle fournira, quel que soit l'équipement de l'internaute, tout un ensemble d'informations sur les universités. » Il s'agit entre autres de valoriser leur patrimoine culturel et scientifique, mais aussi, par exemple, de guider en ligne professeurs, étudiants ou visiteurs vers une salle de cours ou de conférence. 'Mon université numérique mobile' devrait concerner 85% des universités françaises. Les projets concernés s'adressent en particulier aux populations les plus défavorisées, les personnes en recherche d'emploi, afin de les informer, de leur apporter des services, de leur donner accès à la culture. Il s'agit même d'un des trois objectifs de l'appel à projets. Reste que les mobiles, en particulier les smartphones, et les abonnements à l'Internet mobile restent à des tarifs plus que rédhibitoires. NKM explique que tous les services présentés dans Proxima Mobile sont aussi accessibles depuis des postes fixes. CultureClic, par exemple, offrira des fonctions très innovantes sur des smartphones mais sera aussi accessible sur 80% des mobiles, comme le rappelle Sacha Quester-Séméon, concepteur de CultureClic avec sa soeur Natacha. De plus, Bernard Benahmou assure, de son côté, que des négociations sont en cours avec les opérateurs télécom, via l'Afom (Association française des opérateurs mobiles), afin de définir des tarifs sous conditions de ressources. (*) Respectivement Secrétaire d'état à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, et Délégué à l'usage d'Internet (DUI) auprès du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche ainsi que du Secrétariat d'Etat à la Prospective et au Développement de l'Economie numérique. (...)

(23/10/2009 10:05:53)

Dématérialisation et Green IT : Syntec Informatique dresse un 'bilan contrasté mais prometteur'

Comme prévu, Syntec Informatique vient de publier le premier volume d'un livre vert qui doit rassembler les recommandations de sa Commission développement durable en matière de Green IT. Consacré à la dématérialisation, ce premier volet sera suivi, au rythme d'un volume par trimestre, de neuf autres chapitres. Après avoir resitué les enjeux de la dématérialisation sous ses différents aspects (services, transactions, factures, administration, capital intellectuel...), ainsi que l'évolution de ce marché en plein essor, le document publié par Syntec Informatique aborde le constat écologique de la démarche, en dressant un « bilan contrasté, mais prometteur ». Certes, le document électronique contribue à réduire la consommation de papier et l'empreinte carbone qui lui est associée. Mais si elle n'est pas appréhendée de façon globale, relève le livre vert, « ses bénéfices peuvent aussi se traduire par une empreinte environnementale accrue et des tensions sociales liées à l'évolution des activités de l'entreprise ».

Des mesures volontaristes pour un projet Green IT

Faire de la dématérialisation un projet Green IT, procurant des gains durables, nécessite la mise en place de mesures volontaristes. Différentes pistes d'action sont proposées pour favoriser l'adoption du document électronique, tout en limitant l'impact environnemental du papier (pour les plus récalcitrants). Il convient aussi tenir compte des déchets d'équipements électriques et électroniques produits par les infrastructures informatiques (de 20 à 50 millions de tonnes par an) qui gèrent les données numérisées. Au passage, il est rappelé que l'un des bénéfices indirects de la dématérialisation est de permettre un suivi des produits développés par les entreprises, en particulier la remontée de données de sécurité sur les substances chimiques imposées par la directive européenne Reach (Registration, evaluation and authorization of chemicals).

Les impacts sur l'organisation de l'entreprise et sur son écosystème

Dans le domaine de la consommation énergétique, la dématérialisation permet de diminuer la quantité d'énergie nécessaire à la production de papier, tout en limitant les déplacements des individus et les émissions de gaz à effet de serre associées. Toutefois, il faut aussi contenir la facture énergétique liée à l'augmentation des données, en explorant diverses pistes : systèmes virtualisés, conception des bâtiments hébergeant les datacenters, audit énergétique des parcs informatiques...

Les impacts sur l'organisation de l'entreprise et sur son écosystème

La dématérialisation a par ailleurs un impact sur l'organisation de l'entreprise, ses métiers, ses compétences internes, ses outils de collaboration (mobilité accrue), ainsi que sur son écosystème (partenaires, clients), ce qui conduira à modifier de façon significative ses modes de fonctionnement. Il doit donc s'agir d'une démarche accompagnée dont « le bénéfice social » induit « doit être perceptible par les acteurs de l'entreprise », souligne le document de Syntec Informatique. Ses auteurs mettent en garde sur le fait que la dématérialisation « doit être abordée comme un projet d'entreprise et non comme un projet IT », sans oublier ses effets sur les différentes fonctions métiers impactées. Et si la dématérialisation encourage le partage d'information à distance, participant ainsi au désenclavement économique et social de zones géographiques reculées, il faut aussi prendre garde au risque de désocialisation qu'elle comporte.

Le document proposé par Syntec Informatique établit ensuite les différents retours sur investissement que l'on peut attendre de la dématérialisation (économique, environnemental, social et sociétal), ainsi que les risques (complexité des projets, sécurité des échanges...), opportunités et contraintes qui lui sont associés. Pour clore le sujet, les auteurs récapitulent les principes clés d'un projet Green IT et ses principaux indicateurs de suivi. Le deuxième volume du livre vert constitué par Syntec Informatique sur le Green IT et les effets positifs des TIC sur la société et l'environnement sera consacré au télétravail, à la télé-présence et aux communications unifiées.

(...)

(19/10/2009 16:56:56)

Veolia Propreté et Ecologic récupèrent les déchets professionnels

Les sociétés Veolia Propreté et Ecologic ont mis en place un système de récupération et de recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) dans les entreprises. La directive européenne sur les DEEE impose en effet aux producteurs de ce type de déchets (constructeurs), issus de matériels mis sur le marché après le 13 août 2005, de les reprendre pour en garantir le recyclage. Or, si la filière de récupération des appareils ménagers concernés par la directive DEEE est en place depuis près de 3 ans, il n'en va pas de même pour la filière professionnelle. Les matériels concernés par la législation -mis sur le marché après août 2005- vont pourtant arriver à obsolescence dans les entreprises et tomber sous le coup de cette directive. Ecologic et Veolia Propreté ont mis en place un processus de récupération et de retraitement mais aussi un outil en ligne pour faciliter la démarche. Ecologic (plus de 40 adhérents professionnels) est un des trois éco-organismes labellisés par l'Etat (avec Eco-Systèmes et ERP) pour la récupération des DEEE ménagers. De son côté, Veolia Propreté assure le tri, le démontage, le démantèlement et le recyclage (plastiques, substances dangereuses, métaux, etc.) des appareils électroniques et de leurs périphériques dans ses usines spécialisées. Les deux entreprises ont combiné leurs compétences pour proposer une offre complète aux constructeurs et à leurs clients. Depuis la récupération de parc jusqu'au calcul des quotes-parts des constructeurs Leur dispositif Courtcircuit prend en charge l'ensemble des démarches logistiques, administratives et financières de la reprise de DEEE professionnels : déclaration du constructeur au registre national des producteurs, prise de commande pour les demandes d'enlèvement, récupération des matériels chez le client, affectation des quotes-parts aux producteurs, tri et recyclage des déchets, valorisation des déchets supérieure à la législation (plus de 80% de la matière), garantie de la traçabilité des déchets, etc. Le système propose plus de 50 (200 à terme) points de dépôt de DEEE gratuits ou un service d'enlèvement gratuit des matériels sur site (à partir de 400 kg de déchets préconditionnés pour le transport). Des services optionnels payants sont également disponibles : relevé de numéros de série, destruction de données, conditionnement, récupération de matériels en étage, etc. Dans le cadre de récupération de parcs multimarques, le système de gestion intégré réaffecte à chaque producteur sa quote-part. Enfin, Veolia Propreté et Ecologic sont actuellement à la recherche de partenaires qui proposent aussi le réemploi des matériels en état de marche, afin de ne pas envoyer au recyclage des équipements encore utilisables. Le site Courtcircuit associé au dispositif éponyme permet aux entreprises - en particulier, les plus petites- qui souhaitent se débarrasser de leurs matériels, de décrire leur parc pour faire une demande d'enlèvement et de recyclage. Mais les constructeurs peuvent aussi se servir du site pour proposer à leurs clients la récupération de leurs matériels. Ces clients s'inscrivent alors tout simplement sur Courtcircuit. (...)

(15/10/2009 17:42:32)

Le rapport Afsset ne tranche pas sur la nocivité du sans fil

L'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) a présenté aujourd'hui son rapport d'expertise collective relatif aux radiofréquences. En conclusion de ces travaux, l'agence admet « l'existence d'effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires » et « recommande de réduire les expositions ». Mais le document ne permet pas de conclusion plus ferme sur le sujet car « un certain nombre d'études ne rapporte aucun effet particulier » et « aucun mécanisme d'action n'a été identifié entre radiofréquences et cellules ». L'Afsset reste donc prudente et préconise le développement de recherches complémentaires pour lever les incertitudes. Commandée en 2007 par les ministères de la Santé et de l'Environnement, cette étude devait en particulier s'intéresser à l'éventuelle « modification de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, à une étude épidémiologique sur le risque de neurinome associé à l'usage du téléphone mobile ainsi qu'au développement et au déploiement de nouvelles technologies.» Elle s'est attachée à l'utilisation des technologies sans fil avec des champs électromagnétiques de radiofréquences situés entre 9 kHz et 300 GHz (Bluetooth, Wi-Fi, WiMax, etc.), qui s'est fortement développée en particulier ces dix dernières années, soulevant des interrogations quant à leurs effets éventuels sur la santé. Le rapport Afsset présente l'avantage de présenter clairement la question de la dangerosité des ondes : type de technologies de radiofréquence existantes et applications associées, bandes de fréquences concernées, impacts sur la santé étudiés (le rapport note à ce propos que la présence constatée d'un effet biologique ne signifie pas forcément qu'il entraîne forcément un dommage), etc. Le document s'est aussi intéressé à la question particulière de l'hypersensibilité électromagnétique. Le texte présente les différentes inquiétudes exprimées et les études existantes dans chacun des domaines. Si l'état des lieux est des plus complet, la plupart du temps, aucune conclusion ne permet de pencher du côté de la dangerosité ou au contraire de l'innocuité de ces technologies. Un outil de travail pour le Grenelle des ondes Pour plusieurs raisons, la question n'a pas encore été tranchée. Pour commencer, il semble particulièrement difficile de prouver l'impact ou l'absence d'impact des ondes sur l'être humain (ou sur les animaux, d'ailleurs). Mais par ailleurs, les études publiées jusqu'ici proviennent de l'un ou l'autre des deux clans opposés sur le sujet : les acteurs du marché des télécoms d'un côté et de l'autre, les associations d'usagers ou de riverains opposants à ces technologies. Des études qui sont, de fait, sujettes à caution. Le rapport de près de 500 pages de l'Afsset aura sans doute le mérite d'exposer le problème de façon détaillée, mais pas celui d'apporter une réponse ferme et définitive, ni même de fixer des seuils de dangerosité. Sur sa page Facebook, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, rappelle que demain, vendredi 16 octobre, « le Gouvernement lancera le Comité de suivi de la table-ronde 'radiofréquences, santé, environnement', le Grenelle des ondes », mise en place en avril par la ministre avec Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Ce comité s'appuiera donc sur le rapport de l'Afsset. NKM tient aussi à souligner « le travail fait par l'Agence, la qualité et la rigueur scientifique et méthodologique des travaux conduits. Je sais qu'une importance particulière a été donnée pour garantir l'indépendance des experts. » Le groupe de travail proprement dit comprenait des experts en médecine, biologie, biophysique, métrologie des champs magnétiques, épidémiologie et sciences humaines et sociales. Et en préambule du rapport, l'Afsset précise aussi qu'un de ses comités d'experts a auditionné quatre associations françaises mobilisées sur la téléphonie (Priartem, Agir pour l'environnement, Criirem, Robin des Toits). Un membre de Priartem a également été nommé observateur du déroulement des travaux. (...)

(13/10/2009 16:50:39)

Grand emprunt : l'Afdel rappelle les sept priorités de l'édition de logiciels

L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) vient de récapituler dans un document les propositions d'investissement qu'elle a transmises à la Commission du Grand Emprunt national. Elle y suggère sept axes d'action susceptibles de générer des leviers de croissance dans son secteur de prédilection. Au premier rang de ses priorités, elle place la création de grands partenariats public-privé (PPP) pour concevoir, construire et mettre en oeuvre les « grandes centrales numériques de calcul et de stockage » requises par le déploiement du cloud computing. En s'appuyant sur une infrastructure physique et logicielle « d'échelle réellement industrielle », ces centrales numériques permettront de développer un nouvel écosystème, argumente l'Afdel, en proposant de nouveaux services en ligne pour les entreprises, l'éducation, la recherche, les administrations et les citoyens. L'Afdel souhaite ensuite la création d'un système de financement spécifique pour les PME et les start-up du logiciel, qui pourrait être soutenu par les investisseurs institutionnels que sont le FSI (Fonds stratégique d'investissement) et CDC Entreprises. L'association suggère aussi de créer, en partenariat avec Oseo, un « fond de garantie pour permettre aux PME du logiciel d'accéder à la commande des grands donneurs d'ordre ». Une autre de ses propositions, déjà évoquée à plusieurs reprises par différentes associations, concerne le soutien à l'usage des TIC en TPE et PME. Moderniser les SI des collectivités locales avec des logiciels standards La modernisation des systèmes d'information des administrations figure également parmi les priorités suggérées, avec trois angles d'attaque : l'archivage et l'identification électronique « en adaptant le contexte réglementaire qui en freine le développement », l'importance des technologies de sécurité telles la cryptographie dans le déploiement de l'e-administration, et l'utilisation de logiciels standardisés (de préférence aux solutions spécifiques) dans la modernisation des SI des collectivités locales. Les métiers du logiciel requièrent des compétences pluridisciplinaires qui nécessitent la mise en place de formations prenant mieux en compte les différentes phases de la mise sur le marché d'un logiciel qui va bien au-delà du développement de lignes de code. L'Afdel aimerait voir se constituer des projets s'apparentant à des Universités du logiciel (formations de type Mastère). Enfin, l'Afdel propose, sur le modèle de l'appel à projet « Serious Game », un appel à projets dans le domaine des « Green Software », c'est-à-dire des logiciels utilisés pour soutenir les objectifs de développement durable des industriels, dans les processus d'éco-responsabilité et dans la gestion de l'énergie (smart grid, réseau de distribution de l'électricité 'intelligent'). (...)

(09/10/2009 11:25:13)

Un mobile LG avec panneaux solaires

LG Electronics annonce le lancement du Pop GD-510, un téléphone portable plus écologique, composé de matériaux recyclables et rechargeable à l'énergie solaire (une option à 40 euros). Une exposition de dix minutes permet au "POP" d'assurer un peu plus de 2 minutes d'autonomie en conversation. Après son compatriote Samsung, qui a présenté son téléphone solaire, le "Blue Earth", en février dernier, LG lance donc à son tour un mobile écologique. Le Pop GD-510 se dote en option d'un couvercle de batterie doté de cellules photovoltaïques. LG va encore plus loin dans son approche écologadget en dotant le Pop d'un calculateur pour permettre aux utilisateurs de savoir de combien ils ont réduit leurs émissions de CO2 en utilisant la batterie solaire de leur téléphone. Par ailleurs, ce téléphone est composé de matériaux respectant les directives européennes qui interdisent les substances dangereuses telles que le plomb, le mercure ou le polybromobiphényle. Il ne contient aussi aucune trace de PVC. Enfin, l'emballage de l'appareil est composé de papier recyclé et imprimé à l'encre de soja. L'utilisateur peut également se servir du chargeur classique depuis une prise domestique. Dans ce cas, le téléphone émet, une fois la charge effectuée, un signal sonore et affiche un message sur l'écran pour rappeler qu'il faut débrancher le chargeur pour ne gaspiller de l'énergie. "D'ici 2012, LG prévoit de réduire la quantité de gaz à effet de serre émis par ses produits à un niveau 15% inférieur à celui de 2007, en optimisant l'efficience énergétique de ses produits principaux", a déclaré Skott Ahn, PDG de la division mobile de LG Electronics. Commercialisation à partir de la mi-octobre en France, au prix de 199 euros (hors subvention opérateur). Le couvercle de batterie avec panneau solaire sera vendu séparément, au prix de 34,90 euros. (...)

(07/10/2009 16:36:56)

Les femmes ingénieurs ne sont que 13% dans le secteur des TIC

En France, la proportion de femmes formées dans les écoles d'ingénieur n'augmente plus depuis cinq ans, alors qu'elle était en constante progression depuis plusieurs décennies. C'est l'un des indicateurs, jugés préoccupants, que met en évidence l'étude 'Mutationnelles 09'. Cette radiographie de la situation des femmes ingénieurs et scientifiques en France, réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange, s'appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne. En 2007, les femmes ont représenté 24,4% du nombre de diplômés dans les écoles d'ingénieurs, contre 24,6% en 2003 (19,2% en 1991 et 4,2% en 1964). Cette légère baisse s'est poursuivie en 2008. Aux Etats-Unis, le recul est plus marqué encore : entre 2003 et 2007, la proportion de femmes ayant obtenu un « bachelor » (nécessaire à l'obtention d'un master) dans le domaine de l'ingénierie est passé de 20,4% à 18,1%. Moins de femmes dans les TIC... L'an dernier, les femmes représentaient 17,4% de l'ensemble des ingénieurs en France : 118 000 sur 681 400 diplômés (dans l'Europe des 27, leur part oscille entre 15 et 16%). 62% d'entre elles ont moins de 35 ans, les femmes constituant 37% de l'ensemble des ingénieurs de moins de 30 ans. Leur origine sociale est similaire à celles des hommes ingénieurs. Dans les deux cas, relève l'étude, plus de 50% d'entre eux ont un père cadre supérieur avec, chez les femmes, une part plus importante de mères actives. Lorsque les femmes ingénieurs sont mariées (72%), elles ont dans 74% des cas un conjoint également ingénieur ou cadre. L'agronomie et la chimie sont les filières de spécialisation où les femmes ingénieurs sont le mieux représentées : 43% pour la première filière, 33% pour la deuxième. En revanche, les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) figurent parmi les secteurs où les femmes ingénieurs sont les moins nombreuses en France : 13% seulement en 2007. On retrouve ces orientations dans différents pays développés. ... bien plus dans l'environnement L'étude de Global Contact note par ailleurs une percée des filières liées à l'environnement et au développement durable. Aux Etats-Unis, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41%. A l'inverse, toujours outre-Atlantique, elles sont moins de 18% dans le secteur de l'informatique. L'écart se creuse davantage encore pour les STIC en France si l'on zoome sur les femmes ingénieurs qui ont moins de trente ans : elles ne sont que 12,5% à être intéressées par les technologies de l'information dans cette classe d'âge, contre 17,4% en moyenne. La tendance se confirme sur les jeunes générations. Citant le baromètre étudiants Trendence 2009, l'étude 'Mutationnelles 09' montre que les jeunes gens en écoles d'ingénieurs sont 13,1% à être attirés par le secteur SSII & Logiciels, tandis que les jeunes filles ne le sont qu'à 5,7%. Elles sont à l'inverse 28% à s'intéresser à l'énergie et à l'environnement, contre 21,6% de leurs collègues masculins. Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi mais elles sont moins payées [[page]] Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi Les femmes ingénieurs dénichent plus vite un poste. Seules 4% d'entre elles étaient encore en recherche d'emploi au moment de l'enquête, contre 9,6% pour l'ensemble des ingénieurs. 32% des diplômées des promotions 2000 à 2008 ont été embauchées par l'entreprise où elles ont effectué leur stage ou leur apprentissage. Si les fonctions exercées apparaissent assez similaires entre hommes et femmes ingénieurs, ces dernières ne sont que 1,8% à se retrouver à la tête d'une direction générale (contre 8,4% des hommes) et elle sont moins représentées dans les systèmes d'information (16,2% contre 17,9%). Au contraire, elles sont plus fréquemment employées dans les services d'études, recherche et conception (37,6% contre 33% pour les hommes). Toujours moins payées que les hommes Dans le domaine des nouvelles technologies, l'étude constate « une diminution significative de l'écart femmes/ensemble des ingénieurs dans le domaine d'Internet et multimédia », qui passe de -3% à -0,9%, et dans l'informatique de gestion où l'écart passe de 6% à 3,4%. Plus de la moitié des femmes ingénieurs animent une équipe et sont reconnues pour leur expertise technique, mais seules 32% exercent des responsabilités hiérarchiques. 45% d'entre elles travaillent dans le secteur tertiaire et 45% dans l'industrie. Sans surprise, elles sont en moyenne moins payées que leurs homologues masculins. En 2008, en France, rappelle l'étude, le salaire médian des ingénieurs diplômés ayant un statut de cadre était de 55 000 euros pour les hommes et de 42 871 euros pour les femmes. Le salaire moyen, lui, s'élevait à 64 550 euros pour eux et à 48 915 euros pour elles. (...)

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