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Green IT
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(07/07/2011 15:12:20)
L'usage des TIC pas si écolo selon l'Ademe
Selon l'Ademe, « augmenter le nombre de destinataires d'un courriel par dix multiplie par quatre l'impact sur le changement climatique »
C'est pourquoi l'agence de l'environnement préconise de réduire de 10% l'envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d'une entreprise de 100 personnes, pour économiser environ une tonne d'équivalent CO2 sur l'année, soit un aller-retour Paris/New York.
Les moteurs de recherche pas si verts que cela
Faire des recherches sur Internet n'est pas davantage un comportement sain pour la planète. D'après cette étude, il est préférable de taper directement l'adresse d'un site plutôt que d'y accéder via un moteur de recherches. Le gain s'élève de la sorte à 5 kg équivalent CO2 par an. Conserver dans ses favoris les sites les plus fréquemment visités est aussi un réflexe bon pour la planète.
L'agence rappelle qu'un internaute qui effectue une recherche d'information sur Internet via un moteur de recherche émet 9,9 kg équivalent CO2 par an.
(...)(04/07/2011 14:32:08)
Pour Intel, la gestion énergétique des bâtiments est tout un POEM
Lors de la construction d'un immeuble de bureau, qui s'appelle Green Office, basé à Meudon et réalisé par Bouygues, plusieurs acteurs, Schneider, Siemens, Steelcase Sodexo, Lexmark, Philips et Intel ont mis leur savoir-faire en commun dans le cadre d'un GIE (groupement d'intérêt économique) sur le sujet Enjeu énergie positive. Le fondeur de Santa Clara s'est intéressé « à faire dialoguer l'ensemble des capteurs intégrés dans la gestion technique du bâtiment (éclairage, chauffage, ventilation, etc.) et les équipements IT dont les ordinateurs des salariés » précise Yves Aillerie, Business Developpement Manager chez Intel et de préciser « la valeur ajoutée est d'avoir créé une base de données de l'ensemble des informations pour élaborer des API ».
Dites-le avec des fleurs !
Fruit de cette mise en commun des expertises, POEM, pour Personnal Office Energy Manager. Il s'agit d'un logiciel qui s'installe sur le PC du salarié (pour l'instant disponible que sur des environnements Windows), une icône s'installe dans la barre des tâches et donne l'indication « bon » ou « mauvais ». En cliquant dessus, un tableau de bord apparaît avec une fleur pour chaque élément consommant de l'énergie (climatisation, imprimante, voiture de fonction, etc.). En cas de problème, la fleur se fânera et une alerte sera envoyée au collaborateur. Ce type d'alerte existe par exemple sur les voitures où en fonction de l'accélération un voyant rouge ou vert indique l'impact de cette action sur l'environnement. Et le moins que l'on puisse dire est que cela n'emporte pas l'adhésion des conducteurs.
Pour Yves Aillerie, « il s'agit de responsabiliser l'utilisateur et non se substituer à lui, il disposera de points de repère. Ainsi quand il aura un document PDF de plusieurs pages, il pourra choisir au mieux s'il souhaite l'imprimer ou le lire sur son ordinateur en comparant la consommation énergétique induite. »
Dès sa création, le GIE a une durée de vie limitée propre au projet concerné. Intel et d'autres acteurs ont décidé de continuer à travailler sur POEM. Des produits commerciaux devraient voir le jour à la mi-2011.
Les datacenters doivent réduire leur empreinte énergétique selon Gartner
En avril dernier, un rapport de Greenpeace mettait en avant les énergies utilisées par les différents centres de calcul à travers le monde. Il montrait que la localisation des datacenter était un critère significatif pour déterminer leur durabilité. Une analyse partagée par les analystes de Gartner, qui rappellent que les coûts opérationnels des centres de calcul continuent d'augmenter et que jusqu'à 50% de ces coûts d'exploitation sont dus au chauffage et au refroidissement. L'efficience énergétique sera donc une tendance dominante dans les opérations des datacenters au cours des cinq prochaines années. Des économies de plus de 30% pourraient être réalisées en intégrant des principes d'efficience énergétique lors de la conception.
Selon Gartner, si le cloud computing se présente comme un mode de fonctionnement plus «vert» qu'une infrastructure interne, il ne faut pas négliger son impact écologique. Outre l'efficience énergétique des centres de calcul, il faut également prendre en compte la provenance de l'énergie qui les alimente, et donc leur localisation. Pour être déclaré «vert», un datacenter devrait donc également utiliser principalement des énergies renouvelables. Marcus Blosch, vice-président de recherche à Gartner, estime que, de la même manière que les conditions de travail ont déterminé certaines délocalisations, à l'avenir, l'arbitrage sur les émissions de gaz à effet de serre sera tout aussi important pour l'externalisation du stockage et des services informatiques.
www.ICTjournal.ch
HP veut rendre l'industrie énergétique plus intelligente
C'est sur les rives du Bosphore, à Istanbul, que plusieurs responsables d'HP ont présenté la stratégie du constructeur en ce qui concerne le smart grid. « Il y a une réelle prise de conscience de la part des industries de l'énergie des apports des technologies intelligentes, aussi bien sur le plan de la distribution à l'utilisateur final qu'en matière de production », a souligné Christian Keller, vice-président EMEA pour les industries énergétiques et de la distribution. Si ce dernier n'explique pas la part que représente cette activité au sein des résultats globaux d'HP, il précise que cette activité est en croissance et les projets sont nombreux en Angleterre, Allemagne, République Tchèque. Pour la France, le groupe travaille notamment avec Capgemini sur ces sujets, mais aucun nom n'a été donné.
Eviter les 7 péchés du smartgrid
Roy Pratt, CTO de la division Energy et Utilities de HP, pense que l'aventure du smart grid n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il faut éviter certains écueils ou tout du moins tordre le cou à certaines idées reçues. Ainsi, il a décliné « 7 péchés » du smart grid, dont certains sont essentiels. En premier lieu, il est inutile de penser à ces technologies si on ne part pas dans une optique de transformation organisationnelle. Il ne s'agit pas simplement d'installer un compteur intelligent dans une maison, mais aussi de faire évoluer le système d'information du back office, de s'assurer d'un lien de communication bi-directionnel. La seconde faute est de vouloir tout implémenter d'un coup et de ne pas préparer le déploiement des différents éléments en plusieurs phases. « A chacune des étapes, qui peuvent s'étaler sur une dizaine d'années, il est nécessaire de tester et de réévaluer les besoins, car les technologies changent », souligne Roy Pratt.
Présentation Roy Pratt, CTO de la division Energy & Utilities
Autre point, ne pas miser sur des solutions homogènes qui n'existent pas, la complexité de l'écosystème du smart grid implique une hétérogénéité des acteurs. Le dirigeant mise sur une coordination en matière de standardisation pour assurer le développement du smart grid, « la collaboration est nécessaire entre partenaires, mais aussi entre concurrents (entre les différents industriels de l'énergie).
Illustration : Equipe d'HP présente à Istanbul, de gauche à droite,Pat Hillon, Roy Pratt, Christian Keller, Guiliano Di Vitantonio et Douglas Hanson
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Dans son analyse, Roy Pratt ne s'est par contre pas attardé sur l'adoption de ces technologies par les consommateurs finaux. La question du coût des compteurs intelligents risque pourtant d'être un frein. « Il existe des solutions comme celles issues de la téléphonie mobile, avec une subvention ou l'intégration d'un coût supplémentaire dans l'abonnement mensuel ».
Business Intelligence et sécurité
A la fin de sa présentation, Roy Pratt a observé qu'il ne faut pas oublier qu'il s'agit avant tout de la data, les industries énergétiques consomment, selon HP, 50 To de données par heure. Et c'est là qu'interviennent les solutions analytiques. Guiliano Di Vitantonio, responsable marketing et partenariat pour l'activité Entreprise Information Solutions explique que la BI (Business Intelligence) s'applique sur les données issues du consommateur final, mais se développe également en amont, sur la production d'énergie. Pour lui, les outils décisionnels ont changé pour devenir une « intelligence connectée », a-t-il expliqué en donnant un exemple sur la prospection des puits de pétrole, notamment sur les plateformes off-shore. La solution baptisée Digital Oilfield Intelligence coordonne l'ensemble des informations issues des différents métiers et les données provenant des dizaines de milliers de capteurs pour optimiser l'exploration, l'extraction et la distribution des plateformes pétrolières. Le responsable indique qu'il s'appuie notamment sur l'offre Vertica capable de traiter et d'analyser des données en quantité massive.
Enfin, pour terminer ce tour d'horizon de l'expérience de HP sur l'industrie énergétique, la question de la sécurité se place au coeur de la réflexion du smart grid. L'affaire Stuxnet a été un déclencheur, car ce ver s'attaquait à des systèmes Siemens SCADA qui sont très utilisés par les industries de réseaux. Pour autant, Douglas Hanson, directeur de la division Global Energy et ressource Industries, explique que « les affaires récentes de Sony ou Sega où des données personnelles ont été volées montrent que la protection doit être pensée sur l'ensemble de l'écosystème du smart grid. » Il est donc nécessaire selon lui d'avoir une méthodologie pour appréhender la sécurité : « la menace ne vient pas nécessairement de l'extérieur, mais il faut intégrer la dimension sécurité au sein de l'entreprise ».
Au final, le smart grid progresse et séduit de plus en plus d'industriels. Il existe encore quelques réticences, mais les responsables de HP sont bien décidés à rassurer et à évangéliser les indécis.
Illustration : Equipe d'HP présente à Istanbul, de gauche à droite,Pat Hillon, Roy Pratt, Christian Keller, Guiliano Di Vitantonio et Douglas Hanson
(...)(08/06/2011 12:10:50)Produits informatiques en fin de vie, recyclage assuré avec Recyclea
Fini l'empilement des vieux PC, des moniteurs, des imprimantes obsolètes et autres produits sur les armoires, au fond des bureaux ou des ateliers. La société Recyclea, qui vient d'être référencée par ETC, propose la Greenelle box. Vous commandez par Internet ou par le revendeur ETC, deux formats de box sont proposés, qui permettent d'expédier (enlèvement sous 72 heures) vos appareils usagés au siège de Recyclea (à Domerat en Auvergne). Là, ils sont soit détruits, soit recyclés.
L'entreprise dispose d'un entrepôt de 17 000 mètres carrés. Elle peut traiter en parallèle 720 machines, un rapport d'audit est édité pour chacune d'elles après test. L'entreprise cliente, celle qui s'est défait de ses appareils usagés, reçoit son certificat de recyclage, le bilan matière et le bordereau de suivi des déchets.
Elle emploie 80% de handicapés
Recyclea est une SAS détenue à 55% par SCC et à 45% par une entreprise régionaleenvironnement recycling. Elle veut créer 130 emplois en trois ans et peut intervenir sur toute la France. Recyclea est une entreprise doublement intéressante, l'aspect « vert » s'accompagne d'un volet social, elle emploie 80% de handicapés, c'est une entreprise adaptée (au sens de la loi du 11 février 2005). En travaillant avec elle, les entreprises peuvent s'acquitter partiellement de leur contribution Agefiph (les normes qui obligent toute entreprise à employer 6% de salariés handicapés).
Par ailleurs, Recyclea est agréée Microsoft authorized Refurbisher. C'est la première société en France dans ce cas. Les matériels recyclés proposent Windows et satisfont aux conditions d'authenticité des logiciels, imposées par l'éditeur.
Atos Origin et ZTE s'unissent sur les compteurs intelligents en Chine
Atos Origin et ZTE ont annoncé la création d'une coentreprise dans le domaine des compteurs électriques intelligents pour les entreprises du secteur public en Chine. Cette structure commune sera basée à Nankin. Les deux entreprises n'ont pas donné les détails sur les termes financiers de ce partenariat.
ZTE sera en charge des plates-formes de services télécoms et apportera sa base clients, tandis qu'Atos, via sa filiale internationale Atos WorldGrid, apportera son expérience dans le secteur en Europe. Cette dernière est notamment partenaire d'ERDF pour le projet Linky en France. Le potentiel de croissance de la Chine en matière de « smart utilities » est une des raisons de l'investissement commun réalisé par les deux sociétés.
Cisco se lance dans les datacenters modulaires
Les datacenters modulaires standards sont de taille comprise entre 6 et 12 m et comprennent des serveurs, des éléments réseaux et des solutions de stockage et des systèmes de refroidissement. Mis au point par des sociétés comme APC et Sun Microsystems, ils sont utilisés pour ajouter rapidement une capacité supplémentaire à un centre de calcul existant ou répondre à un besoin sur des sites distant, comme une plateforme pétrolière ou une zone de conflit.
Cisco a opté pour un conteneur de 12m, opérationnel dans les 90 à 120 jours à compter de la date de la commande. Comme d'autres fournisseurs sur le marché, Cisco prévoit l'intégration de ses propres produits, mais accueille aussi les équipements d'autres fournisseurs, précise Keith Siracuse, ingénieur marketing produit chez Cisco. Avec leur taille relativement restreinte, les conteneurs proposent une meilleure efficience énergétique. Cisco va un peu plus loin que d'autres fournisseurs en concevant des racks capables d'adapter la température à chaque équipement en fonction des charges de travail et de l'environnement extérieur. Un conteneur peut accueillir jusqu'à 16 armoires, avec une puissance maximale de 25 kW par rack. Les conteneurs peuvent être placés côte à côte ou empilés pour économiser de l'espace au sol.
Une gestion fine de l'efficience énergétique
Cisco a opté pour un système de refroidissement liquide qui se situe dans le plancher du conteneur. Keith Siracuse défend ce choix « les équipements ne sont ainsi pas susceptibles d'être endommagés en cas de fuite d'eau ». La plupart des autres fournisseurs utilisent un système de refroidissement liquide par le plafond. Les fuites sont assez rares, mais il s'agit d'une préoccupation des responsables des datacenters d'entreprises.
Le conteneur est livré avec un outil de gestion, Cisco Data Center Operations 360, qui surveille la température des racks et d'autres variables en temps réel. Les clients peuvent ainsi planifier la température désirée pour chaque rack et le logiciel ajuste la vitesse des ventilateurs et le débit d'eau en conséquence. A noter que Cisco s'est associé à des partenaires comme Jonhson Controls pour assurer l'intégration de l'infrastructure et des services auprès des clients.
En concurrence frontale
D'autres sociétés qui vendent déjà des containers comme IBM, Hewlett-Packard, Dell, SGI et APC, n'ont pas commenté l'annonce de Cisco. IDC estime que ce n'est pas un grand marché où seules quelques centaines d'unités par an sont vendues. Mais les grands acteurs croient au potentiel de ces produits pour se lancer dans cette aventure. « Au cours de la dernière année, nous avons vraiment commencé à voir de l'attractivité sur ce marché », a déclaré Keith Siracuse et d'ajouter « Il y a beaucoup d'intérêt sur le marché de la santé, des compagnies pétrolières et du gaz, de l'éducation, y compris les centres de recherche universitaires qui sont limités en matière de capacité en datacenter ».
Pour répondre à la question des évolutions, le responsable de Cisco indique «il s'agit de notre premier produit. Nous allons examiner d'autres solutions prochainement ». La tarification varie selon la façon dont le produit est configuré et déployé. En général, les conteneurs coûtent généralement plus de 1 million de dollars pièce, en intégrant l'ensemble du matériel IT à l'intérieur.
Illustration: intérieur d'un datacenter modulaire de Cisco
Crédit Photo: James Niccolai
(...)(22/04/2011 11:34:40)Google investit dans un second parc éolien pour ses datacenters
Le géant de l'Internet a ainsi signé un contrat sur 20 ans pour acheter toute l'énergie produite par un parc éolien de 100 mégawatts qui doit être construit près de son data center de Mayes County, dans l'Oklahoma. C'est la deuxième fois que Google investit dans ce type d'énergie cette année. Les deux contrats ont été signés par la filiale Google Energy, qui dispose de la certification nécessaire pour acheter et vendre de l'électricité sur le marché américain de gros. « Ces acquisitions sont des actions concrètes, sur le long terme, qui nous permettront de réduire notre empreinte carbone et alimenter nos activités avec de l'électricité propre, » a déclaré Google.
L'entreprise de Mountain View a également publié un Livre Blanc dans lequel elle explique la complexité d'utiliser de l'énergie renouvelable pour faire tourner un centre de calcul. Pour des raisons réglementaires et autres, Google ne peut pas prendre l'énergie générée par les parcs éoliens et l'utiliser directement pour ses centres. « Dans nos datacenters, Google est un client de détail comme un autre. Nous n'avons aucun moyen de sortir l'énergie du circuit de gros et de l'affecter directement à nos besoins, » peut-on lire dans le Livre Blanc. « Comme tout le monde, nous devons acheter notre énergie auprès des services publics locaux réglementés. » Si bien que Google doit vendre l'énergie qu'elle s'engage à racheter au niveau local, au prix de gros. « Les contrats d'achat bénéficient d'incitations financières qui favorisent la construction des parcs éoliens, » ajoute le livre blanc et permet à Google de récolter des Crédits en Energie Renouvelable (Renewable Energy Credits - REC) pour l'énergie éolienne qu'elle vend. Les REC sont équivalents aux compensations « carbone. » Mais, selon Google, ils sont plus efficients parce qu'ils représentent de l'énergie renouvelable réellement produite. « Même si nous ne pouvons pas transférer l'énergie éolienne de manière légale et physique vers nos installations, le fait d'agir dans ce marché de l'énergie nous permet tout de même de contribuer à rendre plus vert le secteur dans lequel nous opérons», fait valoir l'entreprise. La construction des deux parcs éoliens par NextEra Energy, une entreprise dans laquelle Google possède des participations, est en cours. Celui de l'Oklahoma devrait être opérationnel d'ici la fin de l'année.
Une réponse à Greenpeace teintée de critiques
L'annonce de Google a été faite pendant la conférence GreenNet de GigaOm. Greenpeace était là aussi, venu relancer sa campagne contre les entreprises de l'Internet qu'elle accuse d'utiliser l'énergie de centrales au charbon pour faire fonctionner leurs centres de calcul. Un nouveau rapport de Greenpeace intitulé « « Vos datas sont-elles vertes ? » critique Facebook, Google et Apple pour avoir établi des datas centers en Caroline du Nord, un État où l'on trouve de « l'électricité produite au charbon, sale et bon marché » en abondance.
« L'industrie informatique désigne le cloud computing comme un nouveau modèle écologique qui répondrait aux besoins des infrastructures du secteur, mais peu d'entreprises fournissent des données permettant d'évaluer objectivement ces intentions,» affirme Greenpeace. L'association de défense demande à ce que les entreprises Internet installent leurs datas centers dans des zones où les sociétés de services publics produisent de l'énergie renouvelable, afin de réduire leur empreinte carbone et encourager de nouveaux investissements dans ces énergies. Greenpeace reconnaît cependant que Google fait des efforts dans ce sens. « Sur 10 marques classées, Akamai, un réseau mondial de distribution de contenu, a reçu la plus haute distinction pour sa transparence, Yahoo a adopté la plus forte politique en matière d'implantation de ses infrastructures; Google et IBM ont fait preuve d'une approche globale la plus complète pour réduire leur empreinte carbone, » a déclaré Greenpeace.
Dans son Livre Blanc, Google suggère que l'utilisation des énergies renouvelables pour alimenter les centres de calcul est plus compliquée que Greenpeace ne semble le penser. « Nous savons, par les lois de Kirchoff, que l'électricité produite à un endroit ne peut pas être transférée directement vers un utilisateur spécifique sur le réseau électrique, » a déclaré Google. « Une fois que l'on fait entrer l'électricité dans le réseau, il n'existe aucun moyen réel pour affirmer que « l'énergie du parc éolien X est distribuée au centre de calcul Y. »
Greenpeace sanctionne les datacenters polluants d'Apple
Avec un résultat de 54,5%, Apple est l'entreprise présentant le plus haut taux d'empreinte carbone parmi neuf des plus importantes sociétés high-tech au monde utilisant des centres de données. La firme de Cuppertino bénéficie de cette mauvaise note, dans le classement réalisé par Greenpeace, en raison de son nouveau datacenter, en construction à Maiden en Caroline du Nord.
Selon l'association écologique, cet Etat est l'un des plus « sales », entendez par là que les sources d'énergies disponibles sont principalement des centrales au charbon ou nucléaires, mais très peu d'énergie renouvelables. Selon cette étude, Facebook (52,8%) et IBM (51,6%) suivent Apple parmi les mauvais élèves.
Tout en haut de l'affiche, Yahoo! est le meilleur élève avec seulement 18,3%. L'association environnementale a calculé l'empreinte carbone de l'ensemble des centres de données implantées dans le monde d'Apple, Amazon, Facebook, Google, HP, IBM, Microsoft, Twitter et Yahoo!, qu'ils soient déjà construits ou en cours.
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