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Green IT

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(08/04/2011 12:00:56)

Projet Open Compute : Facebook partage les secrets de son datacenter

En partageant ces informations stratégiques, Facebook pense qu'elle peut contribuer à améliorer les datacenters partout dans le monde. « C'est une bonne chose pour Facebook, mais également pour les nouvelles entreprises qui doivent traiter un grand nombre de données, » a déclaré Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook lors d'une conférence de presse (voir illustration principale). « Nous essayons de favoriser un écosystème dans lequel les développeurs peuvent mettre facilement sur pied des start-ups, et nous pensons que, en partageant ce savoir-faire, nous allons aider à rendre cet écosystème plus efficace et favoriser sa croissance, » a-t-il ajouté.


Illustration : Le datacenter de FaceBook à Prineville, Oregon

« Les besoins de Facebook en terme de centres de calcul vont aller croissant, à mesure que nous ajoutons davantage d'applications en temps réel, » a encore déclaré le fondateur. « Il faut donc être capable de concevoir des serveurs plus efficaces, tant en améliorant le rapport puissance/efficacité que le coût. Cela conditionne en grande partie notre manière de faire, » a-t-il poursuivi.

Voilà un an maintenant que Facebook travaille à mettre au point et à peaufiner son cahier des charges pour ses serveurs de données : réduction des systèmes d'alimentation, conception d'un bâtiment qui peut se passer de climatisation, concertation avec des fabricants de serveurs pour réaliser des systèmes plus légers, qui chauffent moins et sont faciles à réparer. « Nos serveurs sont 38 % plus efficaces que ceux que nous possédions auparavant, » a déclaré Jonathan Heiliger, vice-président des opérations techniques chez Facebook. « Ils sont également 24 % moins chers à fabriquer que les modèles standards de l'industrie, » a-t-il ajouté.

Partenariat direct avec plusieurs fournisseurs

Pour mener à bien son projet Open Compute, Facebook a conclu un partenariat avec Advanced Micro Devices, Intel et Quanta, et travaille également sur de nouveaux modèles avec Dell, Hewlett-Packard, Rackspace, Skype et Zynga. Du point de vue visuel, les bare-bones n'ont pas grand intérêt - Facebook qualifie leur design de « débarrassé de toute vanité » - mais ils font leur travail. Selon la norme Power Usage Effectiveness, qui mesure l'efficacité des centres de calcul, Facebook affirme que son centre de Prineville se situe à 1,07 PUE. C'est bien en deçà - et donc bien meilleur - que la norme industrielle dont la moyenne se situe à 1,5 PUE. 


Cliquer sur l'image pour agrandir la photo de ce chassis AMD

Les serveurs de Facebook pèsent environ 6 kilos de moins, mais sont plus épais qu'un système classique 1U (1,75 pouce) monté sur rack. D'une épaisseur de 1,5 U (soit 2,6 pouces), ses serveurs peuvent intégrer des radiateurs plus grands et sont dotés de ventilateurs plus efficaces. Ce qui signifie aussi moins de ventilation externe pour refroidir les serveurs. Par ailleurs, ceux-ci peuvent être ouverts et réparés sans outils - des clips et des systèmes à ressort suffisent à tenir tout en place. Seul luxe visible sur ces boîtes : une LED bleue inondant le centre de Prineville d'une lueur à la Facebook, et dont le prix par ampoule est supérieur de 5 cents par rapport à l'option la moins chère.




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(07/04/2011 10:42:12)

Microsoft et Toyota ensemble sur un projet de smart grid

Microsoft et Toyota Motor ont annoncé, mercredi dernier, qu'ils allaient collaborer ensemble. Les détails du partenariat entre le géant des logiciels et la plus grande marque d'automobiles japonaises seront dévoilés ce soir à 19 heures (heure française) Une vidéo réunira Steve Ballmer, PDG de Microsoft, et Akio Toyoda, président de Toyota pour annoncer leur partenariat commun. Selon la presse économique japonaise,  les deux groupes prévoient de travailler sur un standard mondial qui permettra de réduire a consommation énergétique dans les voitures. Le projet portera sur le développement d'une technologie smart grid grâce à laquelle l'électricité pourra être utilisée d'une manière plus efficace et être exploitée à partir de ressources renouvelables.

Un accord passé l'an dernier avec Ford

Les travaux incluront le développement de logiciels qui mesureront le niveau de la batterie et indiqueront la quantité d'énergie générée par les énergies renouvelables.
Toyota a un fort intérêt dans le smart grid. Le constructeur a en effet besoin de développer des systèmes et des bornes de recharge pour les futures voitures électriques. De son côté, Microsoft possède déjà un système de gestion énergétique pour la maison, baptisé Hohm. L'an dernier, la firme de Redmond avait déclaré qu'elle collaborerait avec Ford Motor pour ajouter Hohm aux véhicules électriques commercialisées par le constructeur automobile américain. La solution détermine à quel moment doit s'effectuer la recharge électrique  pour les véhicules hybrides de type plug-in.

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(05/04/2011 11:03:36)

Avec ses systèmes de recharge, Logica mise sur le développement des voitures électriques

Spécialisée dans l'intégration technologique et informatique, la SSII britannique Logica explore le marché des transports intelligents. A l'occasion de l'édition 2011 du rallye Aicha des Gazelles, 85 des 120 équipages inscrits ont été équipés par Logica d'un boîtier pilote EMO (Emissions Monitoring) destiné à  mesurer les émissions de gaz carbonique en temps réel. Un challenge sur une étape récompensait le moyen de locomotion ayant la plus faible empreinte carbone. Le système se base sur le comportement du conducteur et non sur le type du véhicule qu'il conduit. Il se compose d'un boîtier, produit par les équipes indiennes de Logica, connecté à l'ordinateur de bord de la voiture. Une synthèse par SMS est envoyée au conducteur à chaque fin d'étape et lui indique s'il a été bon ou pas en matière d'éco-conduite. A titre indicatif, une fois commercialisé, le forfait s'élèvera à un euro par mois.

Répondre à des problématiques environnementales, énergétiques et sociétales

Afin d'accompagner la venue d'un véhicule électrique de La Poste (voir illustration principale) permettant de faire les déplacements sur le bivouac et d'assurer la liaison avec le parc technique sur le rallye, Logica et son partenaire Alfen ont également mis au point un prototype de station de recharge mobile (voir ci-dessous). Pour limiter l'impact de cette voiture sur l'empreinte carbone, la borne de charge était alimentée par 3 panneaux photovoltaïques installés sur une plate-forme roulante. La borne de recharge rapide, qui n'en est qu'au stade expérimental en France, a déjà été déployée à plus de 400 exemplaires aux Pays-Bas. La maintenance du système est assurée directement de Hollande via le système de management Logica CiMS.



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«En développant une solution éco-responsable, nous souhaitions répondre à des enjeux environnementaux, énergétiques et sociétaux », a souligné Cyril Cortina, directeur associé Energie/Utilities chez Logica Business Consulting à l'occasion d'une conférence de presse. Pour ce dernier, l'arrivée de nouveaux usages comme les véhicules électriques entraînera différentes problématiques :  risques et forte évolutivité technologique, cohabitation et communication des composantes hétérogènes (systèmes d'information, réseaux électriques et des équipements, réseaux de  télécommunications), élaboration d'une norme commune, imbrication des sphères publiques et privées dans l'aménagement des territoires et des politiques publiques de services, et adhésion des utilisateurs finaux.

Des initiatives lancées à l'échelle européenne

Logica est aujourd'hui au coeur de plusieurs expériences européennes : E-Laad aux Pays-Bas, un projet de déploiement d'une infrastructure de recharge pour voitures électriques (voir encadré). Selon Cyril Cortina, l'arrivée du véhicule électrique change plusieurs paradigmes. « Le réseau électrique nécessitera le passage d'une vision centralisée à des expérimentations décentralisées, localisées à des mailles territoriales, avec des batteries pouvant assurer à terme un moyen de stockage de l'énergie », considère t-il. « L'usage ne sera plus un bien de consommation, mais un service de mobilité. »  En France, les pouvoirs publics tablent sur 2 millions de véhicules électriques d'ici à 2020 et quelque 4,4 millions de points de charge, dont 400 000 publics.

En Suède, un service Internet a été déployé pour que les entreprises et les particuliers puissent suivre leur  consommation d'énergie. La SSII a également aidé l'opérateur opérateur européen Vattenfall, focalisé sur les pays nordiques et l'Allemagne, à mettre en place un système de compteurs électriques intelligents Enfin, le projet Inno-Grid permettra de développer des infrastructures smart grid à Evora au Portugal. A Londres.lLogica est partenaire de l'initiative London Low Carbon. Cette première typologie d'expérimentation devrait se généraliser sur les années 2012/2020.

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(18/03/2011 15:58:30)

Recycler ses vieux mobiles au profit d'Emmaüs

Durant trois journées, les utilisateurs de téléphones portables pourront déposer leurs mobiles, leurs batteries et leurs chargeurs usagés dans les 1 200 boutiques Orange de l'hexagone (Orange, Mobistore, PhotoService et Photostation). Ces dernières accueilleront, du 31 mars au 2 avril prochains, des urnes pour collecter les mobiles usagés. Les salariés d'Orange et des membres de WWF France sensibiliseront également les clients à l'importance du recyclage dans certaines boutiques de l'opérateur.

Ces Journées du Recyclage permettront également à des techniciens d'intervention volontaires d'offrir la possibilité aux clients de collecter leurs mobiles usagés à domicile. L'objectif de cette opération annuelle est de collecter 100 000 mobiles pour atteindre le millionième portable recyclé depuis 2005.

Comme l'année dernière, les bénéfices récoltés à l'issue de ces trois journées seront reversés au "Projet Afrique" d'Emmaüs.

Crédit photo D.R. (...)

(10/01/2011 10:19:46)

Le Green IT vu par les PME du Rhône

Premier constat, seules 13% d'entre elles ont entendu parler de Green IT. Toutefois, précise l'étude, « ce chiffre recouvre une réalité très différente d'une entreprise à l'autre ». Leur taille est, en effet, l'un des principaux critères qui créent des comportements différents.

On le vérifie notamment par l'attention qu'elles portent à la consommation énergétique d'un produit avant de procéder à son achat. Globalement, seulement 18% des 400 entreprises de moins de 200 salariés interrogées déclarent étudier ces critères. Dans le cas des sociétés de 0 à 4 salariés, ce taux atteint 16%. Il est de 15% pour les organisations de 10 à 49 collaborateurs. Il s'élève en revanche à 41% pour les entreprises de 50 à 200 personnes. Ce qui semble logique puisque « l'économie [énergétique] réalisée sur un volume important de matériel est nettement plus significatif que dans une petite structure », indique l'étude.  On retrouve en revanche plus d'homogénéité entre toutes les tailles d'entreprises lorsqu'il s'agit de réduire la consommation d'énergie par l'extinction des PC le soir. Les salariés les éteignent en effet dans 81% d'entre elles ou les mettent en veille dans 16% des sociétés. La moitié des entreprises où les ordinateurs ne sont pas arrêtés jugent qu'elles évitent ainsi de perdre du temps à les arrêter et les redémarrer.

40% des PME du Rhône ignorent ce qu'est la virtualisation


Comptant aussi parmi les sources d'économie et de protection de l'environnement liées aux systèmes informatiques, la virtualisation n'a été adoptée que par 30% des PME du Rhône ayant répondu à l'étude de l'ENE. La même proportion a déclaré ne pas faire usage de cette technologie. 40% déclarent même n'avoir jamais entendu parler de la virtualisation. L'ensemble des entreprises ayant été  interrogées sur ce thème (20% de l'échantillon) disposait d'au moins deux serveurs, la virtualisation n'ayant pas d'intérêt pour celles n'exploitant qu'une machine.

Le recyclage des matériels informatiques et des consommables est également l'un des thèmes forts liés au Green-IT. L'étude de l'ENE montre que dans le cas des premiers, les entreprises du Rhône privilégient une mise à la déchetterie ou une reprise par une entreprise de recyclage. 31% d'entre elles en font don et 27% d'entre elles les font reprendre par le revendeur d'un nouveau matériel. Dans le cas des consommables, 69% des PME du département recyclent les toners et autres cartouches d'encre. 22% d'entre elles continuent toutefois de les jeter avec les autres déchets malgré les risques environnementaux.

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(07/01/2011 16:10:10)

La SNCF soigne son image verte avec l'éco-mobilité

Jeudi 6 janvier 2011 au soir, la SNCF a organisé sa manifestation annuelle au Carrousel du Louvre, les « Rendez-vous clients ». Celle-ci vise à présenter les innovations de services de l'opérateur ferroviaire historique. Pour 2011, la tonalité était très « développement durable » grâce à de nombreux projets dont beaucoup s'appuyaient sur l'IT. Les cadres dirigeants se sont succédés pour les présenter, notamment Jean-Louis Jourdan, directeur du développement durable de la SNCF. Guillaume Pépy, président de la SNCF, a fait une courte apparition. L'enjeu pour la SNCF est de traiter « l'éco-mobilité » sur la totalité du trajet, en porte-à-porte et pas seulement sur la seule partie ferroviaire gare-à-gare. « La SNCF a la chance d'être une solution au problème du CO² et pas une cause » comme a souligné l'animateur de la soirée.

Certains projets sont purement industriels et ne comportent une part informatique que, au mieux, sous la forme de logiciels embarqués pour optimiser le fonctionnement électromécanique. On peut citer ainsi Plathée, une locomotive expérimentale hybride diesel/électricité/pile à combustible. Un programme de recherche et développement est également mené avec l'université de Versailles Saint-Quentin sur l'optimisation du pilotage de la consommation électrique assistée par logiciel.

D'autres projets concernent des services connexes, comme le panier fraicheur (des légumes de petits producteurs locaux) mis à disposition en soirée pour une commande en gare le matin. Certains sont juste une amélioration du service normal, comme la mise en place des autoroutes ferroviaires. D'autres concernent juste des pratiques internes, comme l'amélioration des processus d'achat pour favoriser des « achats responsables et solidaires ». Mais beaucoup des projets ont une dimension informatique qui leur est fondamentale.

Optimiser l'usage de la voiture

Ainsi, l'optimisation de l'usage de l'automobile est devenu un axe majeur pour la SNCF : 9 utilisateurs sur 10 sont seuls dans leur véhicule, occupent de la place sur la route mais aussi dans les parkings saturés des gares et polluent de fait beaucoup plus que nécessaire. Malgré tout, les trajets départ-gare ou gare-destination ne peuvent souvent se faire qu'en automobile. La SNCF va ainsi multiplier les projets pour faciliter et susciter le co-voiturage mais sans pour autant sortir de son métier en opérant elle-même un service. L'entreprise nationale s'est ainsi associée au service Greencove, déclaré partenaire de Transilien (SNCF Proximité). Le service Greencove est en cours d'intégration au site web de Transilien. En gare, des écrans vont présenter les listes d'automobiles disponibles pour un trajet en co-voiturage avec les précisions nécessaires (notamment le trajet) et un code-barre scannable. En flashant celui-ci avec son smartphone, un demandeur de trajet pourra être mis en relation aussitôt avec le chauffeur.

En Languedoc-Roussillon ou à Pau notamment, des offres de partage d'automobiles (sur le modèle de l'Autolib' parisienne) sont intégrées à une offre de transport globale comprenant aussi le train voire les vélos partagés et gérée avec une identification unique du voyageur.

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Le développement durable, c'est aussi mieux s'occuper des personnes en difficulté, notamment les handicapés. Un boitier intégré à des panneaux d'information issu de cinq ans de recherche et développement va bientôt transmettre en Bluetooth aux smartphones de malvoyants les textes informatifs sous forme de synthèse vocale. Le web est aussi mobilisé au service du développement du transport éco-responsable : la SNCF a mis en place un site web destiné aux enseignants et comportant des supports pédagogiques qui ont été téléchargés 75 000 fois en six mois.

Un éco-calculateur automatique

Enfin, en prolongation de l'annonce effectuée l'an passé par Guillaume Pépy, le projet CO²Go mené en partenariat avec le MIT (Massachusetts Institute of Technology) poursuit son développement. Cet éco-calculateur se présentera sous la forme d'un gadget pour smartphone. Il utilisera les fonctions de GPS et d'accéléromètre du terminal pour calculer la distance en reconnaissant automatiquement le mode de transport (marche, course, vélo, voiture, train...). Il calculera le CO² produit pour un déplacement, qu'il comparera aux performances d'autres utilisateurs pour un déplacement similaire, et permettra de partager les « bons plans » d'optimisations des trajets entre utilisateurs via un réseau social dédié. Actuellement, CO²Go existe en version alpha. Une version béta sera disponible au printemps 2011. Pour être béta-testeur, il convient d'envoyer un SMS au 31000 avec le texte CO2[espace][numéro de portable sur dix chiffres].
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