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(23/10/2008 12:42:08)
TechCrunch comptabilise les licenciements dans l'IT
Voilà un classement dans lequel aucune entreprise ne souhaite figurer. TechCrunch surfe sur la vague de la crise économique née des subprimes et publie un observatoire des entreprises IT qui, contraintes ou opportunistes, licencient. Le tableau d'horreur s'ouvre le 18 septembre avec les 360 postes supprimés par nVidia, et se conclut, provisoirement, avec les 20 licenciements mis en place par Imeem. TechCrunch n'omet évidemment pas les réductions drastiques du nombre de salariés d'eBay ou de Yahoo - environ 3000 personnes concernées en tout -, ni les sept licenciements consécutifs aux « temps difficiles et incertains » qu'affronte Seesmic, la jeune pousse de Loïc Le Meur. De façon surprenante, HP est absent de la liste, malgré les 25 000 suppressions de postes annoncées en septembre. Cette hétérogénéité des entreprises recensées dans le tableau mis en ligne par TechCrunch ne manque pas de surprendre. Il paraît en effet illogique d'associer, dans un même ensemble, des start-up au modèle économique inexistant - qui ne vivent que de levées de fonds - et des mastodontes de la sphère IT dont la pérennité ne repose pas sur d'hypothétiques capitaux-risqueurs. D'aucuns pourraient voir là un penchant pour le sensationnalisme, voire une volonté de profiter de la crise pour doper l'audience du site. A ce jour, TechCrunch enregistre 3 688 suppressions de postes dans 22 entreprises presque toutes basées aux Etats-Unis. (...)
(23/10/2008 11:50:25)LinkedIn lève 22,7 millions d'euros
Le réseau social professionnel LinkedIn vient de lever 22,7 M$ auprès de quatre fonds d'investissement, dont un historique (Bessmer Venture Partners) et trois nouveaux (Goldman Sachs, McGraw-Hill Companies et SAP Ventures). « Nous avons réalisé cet investissement car nous croyons que les technologies Web 2.0 peuvent s'appliquer au monde de l'entreprise et améliorer la rentabilité des PME et des grandes sociétés » explique Doug Higgins, associé chez SAP Ventures. La précédente levée date de juin dernier. LinkedIn avait alors récolté 53 M$ . En un peu plus de quatre ans, LinkedIn a engrangé 102,7 Md$ auprès de huit fonds. Une double source de revenus Le modèle économique de LinkedIn repose sur deux assises : les gains publicitaires (comme la plupart des sites communautaires) et les revenus générés par des prestations payantes (abonnements, recherche d'emploi personnalisée...). LinkedIn compte d'ailleurs sur cette levée de fonds pour développer de nouveaux services aux professionnels. Le site souhaite également étendre sa présence européenne, concurrençant ainsi des sites comme le Français Viadeo ou l'Allemand Xing. Le réseau social revendique actuellement 30 millions de membres dans 150 pays. Selon son PDG, Dan Nye, la société (créée en 2003) est rentable depuis deux ans. Elle emploie actuellement 370 personnes. (...)
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