Voilà un classement dans lequel aucune entreprise ne souhaite figurer. TechCrunch surfe sur la vague de la crise économique née des subprimes et publie un observatoire des entreprises IT qui, contraintes ou opportunistes, licencient. Le tableau d'horreur s'ouvre le 18 septembre avec les 360 postes supprimés par nVidia, et se conclut, provisoirement, avec les 20 licenciements mis en place par Imeem. TechCrunch n'omet évidemment pas les réductions drastiques du nombre de salariés d'eBay ou de Yahoo - environ 3000 personnes concernées en tout -, ni les sept licenciements consécutifs aux « temps difficiles et incertains » qu'affronte Seesmic, la jeune pousse de Loïc Le Meur. De façon surprenante, HP est absent de la liste, malgré les 25 000 suppressions de postes annoncées en septembre. Cette hétérogénéité des entreprises recensées dans le tableau mis en ligne par TechCrunch ne manque pas de surprendre. Il paraît en effet illogique d'associer, dans un même ensemble, des start-up au modèle économique inexistant - qui ne vivent que de levées de fonds - et des mastodontes de la sphère IT dont la pérennité ne repose pas sur d'hypothétiques capitaux-risqueurs. D'aucuns pourraient voir là un penchant pour le sensationnalisme, voire une volonté de profiter de la crise pour doper l'audience du site. A ce jour, TechCrunch enregistre 3 688 suppressions de postes dans 22 entreprises presque toutes basées aux Etats-Unis.