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(15/11/2006 14:22:04)
Du renfort sur le front de la sécurité informatique
La prise en compte tardive, en France, de l'importance d'organiser la diffusion des bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, a pour effet de concentrer sur cette fin d'année 2006 une série d'initiatives qui tendent à combler ce manque. Ainsi, en prélude au salon Infosecurity (les 22-23 novembre à Paris), l'organisme certificateur LSTI -premier français du genre- à l'origine de référentiels de sécurité dans des domaines inusités jusque là (personnalisation de cartes à puce, systèmes embarqués)- annonce l'intensification de son action en direction des auditeurs (certification de compétence ISO) et de la qualification des prestataires de services de confiance. L'Afai (association française des auditeurs), forte du bilan de 250 auditeurs certifiés CISA en France (Certified Information Systems Auditor, 12 000 certifiés dans le monde) y ajoute la préparation à la certification CISM (Certified Information Security Manager) qui assure aux responsables sécurité et autres consultants une reconnaissance de leurs compétences sur un plan international. Deux millions de spécialistes sécurité en 2010 Pour le consortium international de certification (ISC)², le front de défense de la sécurité se déplace nettement vers l'Est. Selon le recensement effectué par IDC publié ce 25 octobre, les effectifs des professionnels de la sécurité informatique marquent une progression de 8,1% cette année. D'environ 1,5 million de spécialistes dans le monde, ils devraient passer à 2 millions d'ici à 2010. Le taux de croissance est de 10,6% en Asie-Pacifique, contre 8,9% en Europe et 5,7% en zone Amériques. Les assises de la sécurité (fin octobre à Monaco) ont fourni l'occasion de constater les différences d'approche de ces spécialistes selon leur origine. A noter, par exemple, selon l'analyse menée par la société Cyber Networks, l'intérêt des anglo-saxons pour la justification des coûts, tandis que les latins insistent sur la prise en compte du facteur humain (avec une mention particulière des français branchés sur la protection des données personnelles). La France se distingue aussi par une école de mathématiques qui s'est penchée très tôt sur les pratiques avancées de la cryptographie. Une journée de présentation de travaux sur ce thème est organisée le 1er décembre à l'université de Limoges. (...)
(15/11/2006 11:39:37)Dell s'offre une SSII anglaise pour mettre l'accent sur le support aux grands comptes
Dell vient de mettre la main sur une société de services informatiques britannique pour conseiller et accompagner les grands comptes dans leur passage à Vista. L'entreprise acquise, ACS, est spécialisée dans le conseil en infrastructure à destination des sociétés listées sur le FTSE 100 - l'indice de référence de la bourse de Londres. Si Dell n'a pas tenu à communiquer le montant de l'opération, le groupe texan a indiqué qu'ACS, qui sera complètement intégré au sein des opérations du groupe de Michael Dell, assistera les entreprises anglaises dans le déploiement de leurs applications, avec des solutions sur mesure, et les aidera à conserver leurs systèmes à jour. Dell semble avoir entendu les besoins, de plus en plus exprimés, d'assistance et de conseil en virtualisation, en sécurité et en produits estampillés Microsoft. Surtout, porter davantage d'attention aux services fournis à ses clients pourrait permettre au groupe de remonter une pente plutôt savonneuse : les résultats publiés lors des derniers trimestres se sont avérés décevants, le constructeur a dû rappeler plus de quatre millions de batteries pour PC portables et doit en outre se justifier auprès de la SEC sur certains aspects de ses méthodes comptables. Si l'essai est concluant en Angleterre, le constructeur pourrait étendre ce type de services à travers la planète. ACS est présent à Londres, Paris, Glasgow, Edimbourg et Pune, en Inde. (...)
(15/11/2006 11:37:58)Sogeti confie son framework Ajax à ObjectWeb
L'industrialisation d'Ajax vient de faire un grand pas, avec la publication en Open Source du framework Telosys, au sein du consortium ObjectWeb. Des pré-versions étaient déjà disponibles sur le site d'ObjectWeb, mais les deux protagonistes attendaient la version finalisée pour le lancer officiellement. Plus qu'un cadre applicatif, Telosys s'apparente davantage à un outil de développement rapide (RAD), simplifiant la conception d'applications Web dotées d'interfaces riches. Pour rappel, Ajax (Asynchronous Javascript and XML) préconise l'emploi de technologies permettant notamment de rafraîchir les données d'une page sans recharger la page en entier. Développé au sein de la SSII Sogeti, Telosys est désormais officiellement un projet ObjectWeb, donc accessible à tous, sous licence LGPL. Les applications visées par Telosys sont de type client-serveur : il s'agit d'accéder via des navigateurs Web à des applications d'entreprise, transactionnelles, avec une logique de type succession d'écrans. Le framework fournit ainsi des composants serveurs, clients et des outils de génération de code. « La solution a un aspect autosuffisant, indique son créateur, Laurent Guérin, responsable du pôle de compétences NTIC région Ouest de Sogeti. Il s'agit d'apporter au développeur une solution prête à l'emploi, légère, avec un seul fichier de déploiement, qui couvre tous les aspects techniques nécessaires. » Laurent Guérin pense avoir réussi à retrouver l'esprit du RAD - pour ce qui est de l'efficacité, pas de la méthode. Par rapport aux frameworks existants, Laurent Guérin pense que Telosys a une carte à jouer importante grâce à cette intégration des parties cliente et serveur, plus la capacité de générer un Javascript propre, qui assure, dit-il, de bonnes performances, et devrait simplifier la maintenance : « le dialogue est complètement encapsulé, c'est transparent pour les développeurs ». Intégrée, la solution est toutefois modulaire. Telosys fournit par exemple un outil pour gérer la persistance des données, « mais vous pouvez très bien l'extraire pour utiliser la solution de votre choix, Hibernate par exemple ». Etre plus visible au sein de l'Open Source Telosys a commencé à germer en 2003, quand Sogeti a dû migrer un logiciel de gestion d'atelier chez un client, en recourant à du XML sur HTTP afin de diminuer les coûts de déploiement liés aux clients lourds. Il y avait 210 écrans à migrer, ce qui a conduit la SSII à développer un socle technologique pour accélérer la migration. « Nous nous sommes aperçus qu'en le rendant plus générique, ce socle pouvait répondre aux besoins d'autres projets, raconte Laurent Guérin. Entre les clients qui manifestaient leur intérêt et le phénomène Ajax qui prenait de l'ampleur, il nous a semblé évident de le mettre en Open Source. » Cette ouverture à l'Open Source répond également à une volonté politique, de la part de Sogeti. Il s'agit d'une part de s'engager davantage dans l'Open Source, d'y être plus visible, et pas seulement en tant qu'utilisateur mais aussi en tant que contributeur. Une image importante à avoir face à des collectivités locales, notamment, très pointilleuses sur le sujet. D'autre part, explique encore Laurent Guérin, « cela permet de fédérer des ressources en interne dans un projet qui a de la visibilité, c'est motivant ». Enfin, cela permet aussi aux entreprises utilisatrices de la solution de s'impliquer dans son développement. Même si, répète Sogeti, l'offre est utilisable par des informaticiens non experts. Quant au choix d'ObjectWeb, il s'est fait assez naturellement, explique Sogeti : « c'est un consortium majeur au niveau européen, et il est spécialisé en J2EE ». Telosys a été testé avec succès sur la plupart des serveurs d'applications, mais il est probable que sa migration chez ObjectWeb favorisera des liens plus étroits avec Jonas. (...)
(15/11/2006 11:38:14)Le DVD de 300 Go fait ses débuts
Hitachi va présenter cette semaine au International Broadcast Equipment Exhibition de Tokyo un disque optique holographique (HVD) d'une capacité de 300 Go. Et, dans un mois, un panel de consommateurs pourra à son tour se forger une opinion avant une commercialisation vers les professionnels début 2007. C'est la société InPhase Technologies, issue en 2000 des laboratoires Bell, qui produit le Tapestry HDS-300R. Aucun prix n'a été officiellement communiqué mais le produit devrait se monnayer aux alentours des 100 à 125 $ (entre 80 et 100 €), un prix proche des Maxell Tapestry actuels. Ces galettes de 300 Go constituent la première génération à vocation commerciale mais InPhase espère une montée en puissance dans les deux ans pour faire du HVD (Holographic Versatile Disc) un format standard. Lisa Dhar, vice présidente du département développement média, a expliqué que le produit serait d'abord destiné à l'industrie du divertissement pour sa rapidité et ses hautes capacités de stockage propices aux films notamment, mais aussi dans le monde professionnel pour les opérations d'archivages par exemple. Le disque de 300 Go atteint en effet les 20 Mo/s en transfert. En 2008, InPhase prévoit des disques réinscriptibles de 800 Go avec des taux de transferts de 80 Mo/s, une capacité qui pourrait doubler en 2010 avec 1,6 To ! Les Blu-Ray et HD-DVD n'ont qu'à bien se tenir. (...)
(14/11/2006 17:44:47)Intel mise sur le quadri-coeur pour reprendre de l'avance sur AMD
Intel vient enfin de présenter officiellement ses processeurs quadri-coeurs des gammes Xeon et Core 2. Présentés sous la référence Xeon 5300, les nouveaux processeurs quadri-coeurs d'Intel pour serveurs et postes de travail sont cadencés de 1,6 GHz à 2,66 GHz. Ils embarquent tous 8 Mo de cache de second niveau partagé et la technologie d'aide à la virtualisation d'Intel. Le modèle X5355, à 2,66 GHz, se distingue du reste de la gamme avec une consommation électrique de 120 W contre 80 W pour les autres Xeon 5300. Son bus fonctionne à 1,33 GHz, comme ceux des Xeon E5345 à 2,33 GHz et E5335 à 2 GHz. Selon Intel, les Xeon 5300 affichent un gain de performances de l'ordre de 50 % sur les Xeon 5100, à consommation électrique égale. Selon les modèles, les nouveaux Xeon 5300 sont commercialisés de 455 $ à 1 172 $, par lots de 1000 unités. Dell, HP et IBM ont déjà présenté leurs premiers serveurs animés par ces puces. Le Core 2 Extreme QX6700, pour les stations de travail, serait, selon Intel, 80 % plus rapide que son prédécesseur, le X6800. Tous deux sont gravés en 65 nm mais le QX6700 gagne 4 Mo de cache de second niveau à 8 Mo et se contente de fonctionner à 2,66 GHz contre 2,93 GHz. Alienware, Dell et Gateway, notamment, prévoient d'utiliser le nouveau Core 2 Extreme QX6700 pour leurs machines haut de gamme. Ce lancement arrive à point nommé pour Intel. Il permet en effet à Intel de devancer significativement AMD qui ne présentera ses premiers Opteron quadri-coeurs que mi-2007. Surtout, ces puces quadri-coeurs permettent à Intel d'afficher l'efficacité énergétique qui faisait défaut à ses processeurs et avait notamment permis à AMD de gagner du terrain sur le marché des serveurs. Enfin, ce lancement survient alors qu'Intel a publié des résultats en berne au second et troisième trimestre 2006. La direction d'Intel ne cache plus les espoirs qu'elle place dans ces processeurs quadri-coeurs pour redresser la barre. D'autres modèles de ce type sont prévus pour le premier trimestre 2007. (...)
(14/11/2006 17:24:31)64bit, virtualisation et iSCSI dans le périscope de Microsoft
Profitant de son salon TechEd ITForum qui s'est ouvert aujourd'hui à Barcelone, Microsoft a fait le point sur sa stratégie en matière de virtualisation et d'administration de systèmes. Bob Muglia, le vice-président de Microsoft, a également fait le point sur les développements en cours autour de Windows Server et d'Exchange. Après avoir sommairement présenté la version finale de Windows Vista, dont la production a commencé la semaine passée, Bob Muglia a concentré son intervention sur le portefeuille serveur de Microsoft. Selon lui, les développements menés actuellement par la firme partent de plusieurs constats techniques. Tout d'abord les plates-formes 64 bit se généralisent et apportent des avantages réels pour les utilisateurs. De ce fait, Exchange 2007, la prochaine mouture du serveur de messagerie de la marque ne sera disponible qu'en version 64 bit et Longhorn Server sera le dernier OS disponible en version 32 bit. L'ensemble des mises à jour ultérieures, et notamment celle qui verra arriver l'Hyperviseur Windows (nom de code "Veridian"), ne seront disponibles que pour les puces 64 bits. Bien sûr elles conserveront la possibilité de faire tourner des applications 32 bit. Ensuite Bob Muglia pointe du doigt la montée en puissance des environnements virtuels. Microsoft estime qu'à l'avenir toutes les applications tourneront dans des environnements virtuels et il prévoit trois offres de virtualisation. La première est la virtualisation de serveur au travers du futur Hyperviseur Windows, attendu en 2008. La deuxième est la virtualisation du système d'exploitation au travers d'une couche similaire à celle que propose aujourd'hui Virtuozzo. Microsoft entend offrir prochainement une telle offre, qu'il juge notamment bien adaptée pour les hébergeurs. Enfin, Bob Muglia met en avant la virtualisation d'applications au travers de son acquisition récente de Softricity. Pour l'instant, le géant a concentré ses efforts sur l'intégration de l'offre Softricity avec son offre d'administration de postes clients SMS. A terme, il pourrait intégrer le client Softgrid directement dans Vista. iSCSI le futur du stockage en réseau Le dernier point est la montée en puissance des technologies de connexions filaires et sans fil. Côté filaire, l'arrivée du 10Gigabit Ethernet devrait accélérer l'adoption d'iSCSI que Bob Muglia considère comme la technologie d'avenir pour le stockage en réseau et dont il prédit la généralisation à terme (le tout n'est bien sûr pas désintéressé, Microsoft ayant beaucoup investi dans iSCSI aussi bien dans Windows que dans Windows Storage Server). Côté sans fil, Bob Muglia prédit une ère de connectivité généralisé et juge nécessaire d'adapter ses produits à cette réalité. "Cela permet d'envisager la distribution de logiciels comme un service" précise-t-il. Bien sûr, Windows Server "LongHorn" sera "au coeur de ces évolutions" estime Muglia, qui pointe du doigt les améliorations qu'apportera le futur OS tant en termes de performances, de sécurité, de simplicité que d'administration. "Nous fournissons une fondation solide pour l'avenir avec Windows Server" a ainsi expliqué le vice-président de Microsoft en s'appuyant sur des démonstrations des outils de streaming d'application de Softricity, mais aussi sur une démonstration des nouveaux outils de management qui accompagneront LongHorn Server à son lancement. (...)
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