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(11/06/2010 15:55:08)
Nokia Siemens Network entre optimisation et test LTE
Face à l'engorgement inévitable des réseaux 3G actuels dû au succès des accès à internet depuis des smartphones, il devient nécessaire d'identifier de nouvelles solutions pour les opérateurs et les équipementiers. Ainsi, selon Marc Rouanne : « Cela faisait 10 ans que l'on ne parlait plus de réseau. Depuis ce qu'il s'est passé avec O2 [NDLR, l'opérateur anglais a eu une saturation de son réseau sur Londres en raison d'une forte utilisation des iPhones], on en reparle comme un asset primordial ». L'objectif des opérateurs est de s'orienter vers l'optimisation des réseaux comme le justifie Marc Rouanne : « Les terminaux vont vers des débits de connexion très élevés et nous ne sommes pas capables de les maîtriser. [...] La clé est à l'anticipation et à l'optimisation réseau. »
L'équipementier évoque même la possibilité de créer les fameuses classes de service : Gold, Silver et Bronze afin de servir une qualité de service différenciée selon le coût de l'abonnement de l'utilisateur.
La bascule vers le single RAN et le LTE
En réponse à cette problématique d'optimisation du réseau, NSN a présenté ses solutions LTE et sa station de base Flexi BTS qui est une plateforme multi-radio (2G/3G/LTE) tout IP, permettant selon le constructeur d'optimiser les réseaux par une consolidation des services sur un même équipement. Dans la foulée, cette plateforme a servi à réaliser une démonstration de la technologie LTE. Deux stations de base ont donné une idée des performances en transfert de données et du handover.
Un PC portable, équipé d'une clé 4G d'origine Samsung (la seule que nous ayons vu fonctionner jusqu'à présent dans la réalité, et qui est employée dans les déploiements de Telia Sonera à Oslo et Stockholm), a été placé entre les deux stations de base LTE. Le transfert de données, via un téléchargement de vidéo en streaming, a permis de constater un débit descendant de 104 Mbit/s. Le handover, (passage d'une cellule à une autre sans rupture) entre les 2 stations de base, a prouvé la rapidité du passage de relais entre ces dernières (séparées, il est vrai, de seulement 5 mètres). Quant au temps de latence moyen, il se situe entre 20 et 25 millisecondes.
Ces résultats sont largement à titre indicatif car réalisés sur un réseau de démonstration avec seulement un utilisateur.
Software AG prochaine cible de SAP ?
Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.
Software AG possède les offres webMethods et Aris
Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.
Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.
Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.
Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).
Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.
Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP
Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.
Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.
Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »
L'iPhone 4 est-il prêt pour l'entreprise ?
Dans les mois qui viennent, Matt Morse, principal administrateur informatique de Varian Medical, un fabricant californien d'appareils médicaux et de logiciels pour les hôpitaux et les cliniques présent dans 60 pays, prévoit de vivre une valise à la main et de parcourir le monde dans le seul but de mettre en place l'utilisation de l'iPhone (et peut-être de l'iPad) dans son entreprise. Il va consacrer du temps à élaborer, pour l'iPhone, une stratégie qui s'inscrive dans l'infrastructure informatique existante et réponde aux exigences de sécurité et de budget. Il a même prévu de faire suivre cette mise en place par des tests pratiques. Et si tout va bien, l'an prochain, il commencera à déployer l'iPhone auprès de ses employés qui travaillent sur le terrain, en remplacement du BlackBerry. « Je pense que cette phase d'expérimentation et de validation du concept prendra au moins six mois, » a déclaré Matt Morse. « Il y a tellement de choses à apprécier dans une nouvelle plate-forme ! »
Lorsque Steve Jobs, le PDG d'Apple, a dévoilé l'iOS 4, anciennement iPhone OS 4.0, les PDG et les analystes techniques se sont réjouis des fonctionnalités que ce système d'exploitation apporterait au monde de l'entreprise. Il offre la possibilité de distribuer en interne des applications en mode sans fil, le multitâche, la protection des données pour les applications et le courrier électronique, la possibilité de réaliser les mises à jour des appareils mobiles, et le support du SSL VPN via des applications Juniper et Cisco, entre autres. Mais l'iOS 4 qui sera livré au grand public cet été ne suffira pas à ouvrir immédiatement les portes de l'entreprise à l'iPhone. Au contraire, ce ne sera que le début de la longue marche que le smartphone de la pomme va devoir entreprendre pour conquérir le monde professionnel. Et pour des spécialistes comme Matt Morse, « il reste encore beaucoup à faire. »
L'équation de la sécurité
Au cours des cinq dernières années, les salariés de Varian ont eu des BlackBerry à leur disposition pour les aider dans leur travail. En première ligne sur le terrain, aussi bien pour les ventes que pour le service, ils se sont appuyés sur le système de messagerie collaboratif Microsoft Exchange, réalisant quelques incursions dans SharePoint, Office Communicator et VoIP. Par ailleurs, grâce au logiciel propriétaire de services mobiles en ligne appelé MSO (Mobile Services Online) qu'a développé Varian, les techniciens de terrain équipés de BlackBerry peuvent se connecter en toute sécurité à leur back-office SAP. Avec MSO, ils peuvent notamment gérer les billets émis pour le service à la clientèle sans avoir à ouvrir un ordinateur portable, consulter les plannings, les ordres d'expédition, répartir les ressources, pour finalement assurer un temps de réponse « dans les 10 minutes. »
« Il y a trois ans, lorsque l'iPhone est arrivé, les cadres de Varian ont été séduits par l'interface. Et chaque année, les employés ont réclamé de plus en plus d'iPhone, » raconte Matt Morse. Avec la sortie de l'iPhone 3G, lui et son équipe ont dû officiellement assurer la prise en charge du mobile d'Apple. Aujourd'hui, chez Varian, un mobile sur trois est un iPhone. Mais aucun des techniciens travaillant sur le terrain - soit environ 1 600 dans le monde - n'est autorisé à remplacer son BlackBerry par un iPhone. Du moins, pas pour l'instant. Essentiellement parce que, pour travailler, les techniciens dépendent impérativement de MSO et celui-ci n'existe pas encore sur iPhone en raison de questions de sécurité persistantes, de fiabilité et de problèmes de gestion. « Avec EBS, le BlackBerry permet l'intégration aux systèmes de l'entreprise, et nous procure le niveau de sécurité nécessaire comme il nous permet de gérer les mobiles à distance, » explique Matt Morse. « Nous pouvons modifier nos politiques d'accès, garantir une plus grande disponibilité de service et assurer une meilleure surveillance que nous ne le pourrions avec un dispositif de type Active Sync pour l'iPhone. »
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« Mais avec ses promesses de sécurité et de fonctionnalités de gestion, iOS 4 place potentiellement l'iPhone à parité avec le BlackBerry, » estime Matt Morse. Bien sûr, il faudra attendre la sortie de la version finale pour le savoir avec certitude. « J'ai évalué une préversion du SDK, mais ici nous ne jouons pas avec les versions bêta, » a-t-il convenu. « L'iPhone 4.0 nous offre l'occasion de démarrer une véritable expérimentation des possibilités de ce matériel. » Autre facteur qui va dans le sens de ce déploiement : Varian a utilisé MobileManager de Zenprise pour effectuer la gestion des BlackBerry, qui permet aux départements informatiques d'identifier l'utilisateur de l'appareil mobile, comment il accède au réseau, et avec quelle version de l'OS il travaille. Or MobileManager de Zenprise prend désormais en charge l'iPhone.

Avant que Matt Morse ne donne le feu vert à ses techniciens sur le terrain les autorisant à utiliser le smartphone d'Apple, il devra également généraliser l'iPhone 3GS en raison de son dispositif de cryptage, la normalisation en cours sur l'iPhone 3G ne suffisant pas aux techniciens de terrain qui ont besoin d'un niveau plus élevé de sécurité.
Objectif final : des Web Apps rapides à déployer
Cependant, la sécurité et la gestion ne sont qu'une partie de l'enjeu pour le choix de l'iPhone dans l'entreprise. Ce terminal mobile propose une plate-forme très riche en matière de développement et d'architecture de services. Et Matt Morse explique qu'il doit considérer non seulement ce que l'iPhone apporte, mais aussi « ce qu'il pourra permettre de faire à l'avenir « (et si Apple et l'iPhone seront en mesure d'y faire face). « C'est une vraie question. »
Mais il n'hésite pas à s'emballer, par exemple, sur le potentiel de l'iPhone comme débouché pour les applications en ligne « Ce qui est très attractif avec les applications web, c'est leur possibilité de développement rapide et donc de mise à jour. Imaginez un logiciel MSO dynamique : les iPhone et les iPad deviendraient des rock stars en matière de solution, » assure-t-il. «Nous ne parlons pas seulement d'appareil mobile avec une technologie dotée d'une interface glamour, nous parlons d'un appareil qui permet aux gens de faire leur travail, de résoudre des problèmes, et pour lesquels nous pouvons constamment faire évoluer l'outil principal. »
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D'ici là, Matt Morse devra rencontrer les managers de terrain, les ingénieurs et les installateurs de son entreprise partout dans le monde pour apprécier dans quelle mesure un iPhone ou un iPad peuvent améliorer leur travail. Est-ce que la géo-localisation de l'iPhone permettra de mieux répartir les ressources? Est-ce que les réseaux sociaux mobiles seront plus efficaces ? Quelles sont les données que l'iPhone devra traiter ? Va t-il faciliter l'interaction avec le client ? «Il y a un nombre de choses étonnant à découvrir parce que les capacités de l'iPhone sont énormes,» dit-il. « Cela nous oblige aussi à réduire notre champ à des applications viables, et à ne pas nous laisser disperser, où nous ne réussirions jamais à réaliser ce déploiement. »
Grâce au dégroupage, FT réaliserait 400 millions d'euros de marges indues
Si le conseil d'Etat leur donnait raison, la balle serait alors dans le camp de l'Arcep qui devrait décider s'il impose ou non à France Télécom le remboursement des montants trop-perçus. Mais les opérateurs alternatifs, qui estiment que ces sommes permettent à l'opérateur historique de financer ses investissements dans la fibre optique, ne seraient pas opposés à obtenir un droit d'usage sur le nouveau réseau.
Pour les opérateurs alternatifs, ce dossier est d'autant plus crucial qu'il considère que les surprofits réalisés par France Télécom dans le dégroupage limitent d'autant leur capacité à investir dans la fibre optique. Et la situation serait aggravée si l'Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux) était intégré dans le calcul des coûts de l'opérateur historique. Une telle décision pourrait coûter à SFR et Iliad environ 50 millions d'euros chacun.
Crédits photo : D.R.
Après les attaques, Adobe corrige les failles de Flash
La mise à jour Flash 10.1 d'Abobe publiée hier jeudi vient corriger un bug qui a été la cible d'un petit nombre d'attaques en fin de semaine dernière. Selon Symantec, les attaques exploitant cette faille de Flash ne se sont pas encore généralisées, mais tous les utilisateurs sont invités à mettre à jour leur logiciel le plus tôt possible. "Nous avons constaté une augmentation modeste, mais régulière des fichiers PDF malicieux exploitant cette faille et nous nous attendons à voir ces chiffres augmenter au cours des prochaines heures ", explique dans un communiqué le spécialiste de la sécurité.
Les criminels ont rapidement exploité cette faille en utilisant des fichiers SWF ( shockwave flash object ) infectés, qui sont généralement ouverts par le lecteur Flash intégré comme plug-in à un navigateur web, ou via des fichiers PDF intégrant du code Flash malicieux, a expliqué Adobe. Les fichiers PDF vérolés sont généralement ouverts par les logiciels Reader ou Acrobat, qui incluent leurs propres versions de lecteur Flash qui n'ont pas encore été corrigées. Un correctif est attendu le 29 juin prochain.
La mise à jour de jeudi dernier inclut un nombre inhabituellement élevé de correctifs de sécurité, 32 en tout. «Cela fait beaucoup de bugs corrigés d'un coup, le genre de chose que fait d'habitude Apple", a déclaré Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Network Security. Les logiciels Reader et Flash d'Adobe sont devenus des cibles de choix pour les pirates cette année, et l'éditeur est désormais obligé d'accélérer les mises à jour de sécurité pour suivre le rythme des attaques.
HP s'associe à une filiale d'EDF pour vendre ses conteneurs
Pour déployer ses serveurs en conteneur - ses fameux Pod -, HP s'associe à EDF Optimal Solution (EOS), une filiale d'EDF. Reprécisons à cette occasion qu'il ne s'agit pas vraiment de datacenter dans un conteneur puisque les indispensables et très encombrants équipements électriques et de refroidissement sont installés à proximité des Pod posés sur une dalle de béton dans un hangar ou un garage (voir illustration). Un concurrent, APC, propose des conteneurs datacenter intégrant des générateurs et des refroidisseurs. Google, de son coté, dissémine également à travers le globe des milliers de datacenters conteneurisés conçus en interne et dépourvus de système de refroidissement.
Les principaux avantages de ces solutions sont leur coût, jusqu'à 30% moins élevé en construction qu'un centre de calcul classique, et leur rapidité de déploiement, de 4 à six mois pour mettre en route un datacenter puisqu'il n'est pas nécessaire de demander un permis de construire pour installer containers et équipements additionnels. Selon Jean-Paul Allibert, directeur général services et technologie chez HP, la législation impose une simple déclaration pour l'aménagement de ce type de constructions techniques reposant sur un parking ou une dalle en béton.
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Dans l'association HP/EOS, les tâches sont clairement partagées. Le premier fournit les containers Pod et les équipements informatiques et réseaux et le second apporte son expertise dans les installations électriques et les systèmes de refroidissement essentiels au bon fonctionnement des Pod. Un guichet unique est mise en place dans les deux sociétés pour régler rapidement les problèmes rencontrés pas les utilisateurs. Les deux entreprises qui travaillent ensemble depuis un an déjà formalisent ici leur partenariat dans la fourniture de ressources informatiques globales. Et pour gagner du temps, HP peut fournir des containers prêts à l'emploi avec les câbles et les serveurs déjà installés.
Selon Pascal Lecoq, responsable datacenter chez HP, cette solution automatisée équivaut à un datacenter classique de 400 m2 et plusieurs dizaines d'audits sont en cours pour répondre à différents besoins en France. Installation complémentaire ou déploiement régional dans les métiers des télécoms, de l'informatique de gestion, de la simulation scientifique, du calcul financier ou pour la création d'un cloud. « Le marché des Pod est très récent, mais la croissance est devenue très forte. » Selon Jean-Paul Allibert, près d'un tiers des datacenters en France seront réaménagés ou même entièrement reconstruits pour offrir une meilleure efficience énergétique. C'est un des points mis en avant par HP et EOS pour promouvoir leur solution datacenter in the box qui permettrait de réduire d'environ 30% la facture électrique et donc la production de Co2. « Dans un datacenter classique, plus de la moitié de l'électricité utilisée est perdue », explique Jean-Paul Alibert. « Avec nos solutions, les économies d'énergie réalisées sur 15 ans justifient la construction d'un nouveau datacenter. »
Près de 47 brevets ont été déposés par HP sur les technologies employées dans ses Pod de 6 ou 12 mètres disponibles à la vente ou à la location. Il faut compter de 3 à 5 millions d'euros pour une installation avec 20 kms de fibre optique (600 000 € pour le petit Pod seul sans le matériel informatique).
(...)(11/06/2010 14:36:53)Baromètre Hitechpros/CIO : Un équilibre entre offre et demande de la prestation informatique
Le mois de mai 2010 confirme les prévisions attendues pour le deuxième trimestre du baromètre Hitechpros/CIO réalisé à partir des échanges sur la place de marché en compétences informatiques HiTechPros. En effet, encore une fois, on constate une très forte augmentation de la demande, avec un quasi équilibre entre offre et demande. En mai 2009, le marché offrait 4 offres pour une demande. En 2010, il propose environ 1,9 offre pour une demande.
Par contre, on ne constate aucun changement en ce qui concerne les catégories techniques les plus demandées : « Nouvelles technologies » avec 35,80 % des demandes des clients, « Systèmes, réseaux, sécurité » (17,60 %) ainsi que « Consulting expertise » (15,60 %).
La catégorie « CRM, Décisionnel, Datamining » reste toujours très prêt de l'intouchable trio de tête avec, à elle seule, 8,40 % des demandes des clients.
Pour le deuxième mois consécutif, les demandes des clients augmentent sur toutes les catégories techniques par rapport au mois de mai 2009. Il faut noter que les demandes concernant les catégories « Nouvelles technologies et CRM, Décisionnel, Datamining » ont presque doublé sur un an.
La demande de semi-conducteurs en forte hausse
Les dépenses d'équipement en semi-conducteurs devraient atteindre les 35,4 milliards de dollars en 2010. Une augmentation de 113% par rapport à 2009, où elles se situaient à 16,6 milliards de dollars. En revanche, 2011 sera beaucoup plus calme, avec une hausse limitée à 6,6%. En fait, le sous-investissement observé en 2008 et 2009, entraîne automatiquement une hausse en 2010.
Pour cette année 2010, le Gartner relève une forte demande pour les 40 nanomètres ou les 45, ce qui entraîne de lourds investissements de la part des fondeurs. Les principaux moteurs de croissance sont les noeuds 3x par Intel, l'augmentation des dépense par les producteurs de mémoire NAND, la transition vers la prochaine génération DRAM DDR3.
Tous les segments du marché des équipements semi-conducteurs connaîtront une croissance forte en 2010 assure le Gartner. Le segment WFE (fabrication de plaquettes) progresse de 113,3 %, mais tombera à +7,2% en 2011 ; les emballages et équipements d'assemblages (PAE) vont progresser de 104,7% en 2010, avant de tomber à 0,7% en 2011 ; les équipements de tests vont progresser de 133,1 % en 2010 et passer à + 12,6% en 2011.
Les offres FTTH peu plébiscitées
(Source EuroTMT) Près de six mois après la publication par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) de sa décision sur les modalités du déploiement du très haut débit pour les zones denses, l'autorité de régulation des télécoms demeure optimiste. Pour Jean-Ludovic Silicani, le président, le nouveau cycle d'investissement dans la fibre a bel et bien démarré et si ce démarrage est plutôt lent, la situation n'a rien d'inquiétant.
Pour preuve, après la publication des offres d'accès par les trois opérateurs France Télécom, SFR et Iliad, puis la publication par l'opérateur historique de la liste des communes dans lesquelles il compte investir, l'Arcep a publié mardi 8 juin un communiqué se félicitant du lancement par les trois opérateurs des appels au co-investissement dans les zones denses.
Ce projet commun concerne 84 communes, ce qui se traduirait par l'équipement en accès à très haut débit de 800 000 logements, qui viendraient s'ajouter donc aux 850 000 foyers déjà raccordés à la fibre. D'où l'optimisme affiché par l'instance de régulation et le discours très positif tenu par le président de l'Arcep lors de la présentation, mercredi 9 juin, du rapport annuel.
Un intérêt pas encore perçu
Pourtant, cet optimisme est loin d'être partagé par les opérateurs, notamment les deux alternatifs. A les entendre, ces étapes seraient purement formelles et ne préjugeraient en rien d'un réel déploiement des réseaux sur le terrain. « Il ne se passera rien, affirme ainsi l'un d'eux. Le choix par l'Arcep d'un multifibrage dans les immeubles bloque les investissements dans les zones denses. Personne n'est en fait d'accord sur les coûts et leur partage. »
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Selon un autre, l'attentisme des opérateurs alternatifs s'explique autrement. Les abonnés au haut débit ne seraient pas intéressés par la fibre. « Le réseau DSL est excellent et personne ne voit l'intérêt de basculer sur la fibre » souligne cet opérateur. Il est vrai que pour le moment, les offres fibre faites par les opérateurs n'ont pas rencontré un grand succès. Selon le dernier observatoire de l'Arcep du haut et très haut débit, la France comptait, à fin mars 2010, 330 000 abonnés au très haut débit, un chiffre en augmentation de 42 000 par rapport à fin 2009.
Mais l'Arcep indiquait aussi que plus de 4,5 millions de foyers étaient raccordables au très haut débit. Le taux de pénétration serait donc de 6,7 %, ce qui peut sembler plutôt faible. Mais depuis, les deux principaux opérateurs actifs sur la fibre, Numéricable et France Télécom, ont présenté de nouvelles offres d'abonnement, dont les tarifs sont alignés sur ceux du DSL, espérant ainsi accélérer le taux d'abonnement au très haut débit. Un espoir qui serait vain.
Une fidélité à son opérateur DSL
Selon nos informations, une étude réalisée il y a un an par Free auprès de ses abonnés, notamment parisiens, indiquait que 76 % d'entre eux refuseraient de se désabonner pour basculer sur la fibre d'Orange, même si l'opérateur historique affichait un tarif du très haut débit similaire à celui de Free pour le DSL. Malgré l'effort d'investissement réalisé par France Télécom dans les zones denses, sa capacité de regagner des parts de marché sur ces zones seraient donc faibles et en tout cas insuffisant pour menacer sérieusement les positions de ses concurrents.
Dans ce contexte, il se pourrait que le démarrage du nouveau cycle d'investissement prenne plus de temps que prévu. A moins que les modalités de déploiement dans les zones moins denses en cours de finalisation à l'Arcep conviennent aux opérateurs, notamment sur le degré de mutualisation des investissements, les amenant alors à investir plus rapidement dans ces zones que dans les zones très denses.
2 milliards de messages par mois sur Twitter
En mars dernier, Twitter avait annoncé avoir atteint le cap des 10 milliards de tweets publiés depuis son lancement en 2006. Le chiffre de 2 milliards de messages par mois vient ainsi confirmer la croissance spectaculaire de ce site qui permet de partager de courts messages. Près de 65 millions de tweets sont envoyés chaque jour sur Twitter, soit environ 2,7 millions par heure, et 45.000 par minute.
Selon les statistiques du site Pingdom.com, le nombre de tweets publiés chaque mois par la communauté de Twitter a presque doublé entre décembre 2009 et mai 2010. Une progression liée au nombre d'inscriptions sur le site, qui enregistre chaque jour 135.000 nouveaux membres. Site à la mode et symbole, avec Facebook, du Web social, Twitter est un outil de "micro-blogging". Ses utilisateurs ont la possibilité de partager avec leur réseau des informations par le biais de courts messages dont la longueur maximale ne dépasse pas les 140 caractères.
Le principal atout de ce service gratuit créé en 2006 aux Etats-Unis est son interface de programmation ouverte et simple d'utilisation. De nombreuses célébrités du monde de la musique, du sport ou du cinéma s'en servent pour communiquer régulièrement leur agenda. Parmi les 10 milliards de tweets publiés, l'un des plus célèbres demeure le message envoyé depuis l'espace par l'astronaute Timothy Creamer, afin d'inaugurer le premier service de connexion à Internet à bord de la station ISS.
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