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(26/05/2010 15:56:01)
Greenpeace sanctionne Toshiba
Lors d'une conférence à Tokyo, Greenpeace a dévoilé son classement trimestriel de 18 entreprises technologiques en fonction de leur implication sur les questions environnementales. En tête, on retrouve Nokia et Sony-Ericsson, les deux fabricants de téléphone mobile ont réalisé des efforts pour supprimer de leurs produits des substances chimiques nocifs comme les composants bromés, les retardateurs de flammes chlorés et les trioxydes d'antimoine.
Mais la plus grande surprise de ce classement est la chute de Toshiba qui passe de la 3ème place à la 14ème position. Raison de cette disgrâce, l'utilisation de PVC et d'ignifugeant bromés (RFB) que le constructeur informatique s'était engagé à supprimer avant le 1er avril 2010. Pour se défendre, le japonais a indiqué qu' « il mettrait tout en oeuvre pour remplacer du PVC ou de RFB dans ses produits, et continuera de le faire, en évaluant divers facteurs tels que la performance, le coût ou la productivité. »
Elèves méritants et cancres
Parmi les gagnants, on peut citer HP qui remonte à la 8ème place, Panasonic qui atteint la 6ème place (10 auparavant) et Motorola qui prend la 4ème position (7ème auparavant). Ce dernier démontre que les fabricants de téléphone mobile ont réalisé de gros efforts pour proposer des terminaux sans PVC, ni de BFR. On constate également qu'Apple maintient sa cinquième place. L'association reste vigilante sur les projets à moyen terme de la firme de Cupertino à supprimer d'autres substances chimiques toxiques.
Dans le bas du classement, on retrouve Nintendo, Lenovo et Microsoft. Si Greenpeace leur reconnaît quelques efforts sur leurs produits, l'absence d'objectif en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre entraîne de mauvaises notes et donc un mauvais classement.
HP passe devant IBM sur le marché des serveurs
Au premier trimestre 2010, Hewlett-Packard a ravi à IBM la première place (en valeur) sur le marché mondial des serveurs. Un secteur marqué par la progression des ventes des systèmes x86 et la baisse continu des machines Unix et des mainframes, a indiqué le cabinet d'études Gartner. Le chiffre d'affaires mondial de ce marché a augmenté de 6% par rapport à l'année dernière à la même époque, pour atteindre les 10,8 milliards de dollars. Le nombre d'unités vendues a grimpé de 23%, soit un total de 2,1 millions serveurs, ce qui signifie que les prix de vente continuent de se tasser.
L'économie est en voie de guérison et les entreprises s'emploient à moderniser leurs serveurs anciens, a expliqué Jeffrey Hewitt, vice-président en charge de la prospective au Gartner. L'arrivée des processeurs Intel Xeon Westmere et Nehalem-EX a été l'occasion de renouveler les équipements, poursuit-il. Mais l'industrie n'est pas encore revenue aux pics trimestriels qu'elle affichait en 2008. Toujours au 1er trimestre, les revenus issus des ventes de serveurs à base de processeurs x86 étaient de 7,18 milliards de dollars, en hausse de 32%, tandis que les expéditions de machines ont atteint 2,06 millions d'unités. Le chiffre d'affaires de la branche haut de gamme qui comprend notamment les serveurs Risc Itanium a diminué de 27%, et la catégorie «autres» - pour la plupart des mainframes - a diminué de 15%.
La tendance générale est favorable à HP et à Dell, qui ont bénéficié des plus grands gains au cours du trimestre, et qui a vu la débâcle de l'activité serveurs d'Oracle. Les revenus de HP sur ce segment sont montés à 3,39 milliards de dollars, en hausse de 15,9 % d'une année sur l'autre, ce qui représente 31,5% de part de marché. Le chiffre d'affaires d'IBM a chuté de 2,1% à 3,05 milliards de dollars (28,4% en part de marché). A la troisième place, on retrouve donc Dell, dont les revenus ont augmenté de 35,5% avec 1,67 milliard de dollars, soit une part de marché de 15,6%. Alors que la compagnie a bien tenté de rassurer les clients de Sun en leur indiquant qu'elle allait continuer à investir sur le créneau des serveurs, Oracle enregistre une forte diminution. Les livraisons ont baissé de 29,5 % pour atteindre 42.528 serveurs, tandis que les revenus de cette activité ont diminué de 38,7% à 598 millions de dollars. Si l'incertitude continue de nuire à l'entreprise, certains acheteurs attendent peut être de futurs processeurs Ultra SPARC pour changer de machines, analyse Jeffrey Hewitt. Aucune information ne filtre chez Oracle sur ce sujet mais les cycles de ventes et les durées de vie des serveurs Risc sont généralement plus long que ceux des machines x86.
En Europe et en volume, toujours selon les chiffres du Gartner, HP reste également le leader avec 43,7% de part de marché, Dell arrive deuxième avec 18,60% et IBM pointe seulement à la troisième place avec 11,20%. 606 778 serveurs ont été vendu au premier trimestre 2010 sur le vieux continent, soit une hausse de 19,7% par rapport à l'année dernière. Avec prés de 100 000 unités supplémentaires, le marché a donc également redémarré de ce coté de l'Atlantique.
Illustration HP ProLiant SL2x170z G6, crédit H.P.
(...)(26/05/2010 14:38:00)Christophe Stener devient Président d'Alliance TICS
Christophe Stener ajoute une mention à son profil déjà très fourni, celle de président d'Alliance TICS. Ce dernier regroupe plusieurs groupements professionnels : le Gitep pour les télécoms, le Sfib pour l'informatique et la bureautique. Christophe Stener est, à ce jour, secrétaire général de HP France et préside le Sfib.
Gabrielle Gauthey, devient vice-présidente exécutive, d'Alliance TIC, elle est depuis deux ans, vice-présidente d'Alcatel-Lucent, chargée des affaires publiques. (...)
L'Institut Télécom incube sa 400ème entreprise
Actuellement incubée à Télécom ParisTech, l'un des établissements de l'Institut Télécom, lelivrescolaire.fr a produit, sur un mode collaboratif et pour la rentrée 2010, deux manuels scolaires avec une centaine professeurs. Ces deux ouvrages, à destination des classes de 5ème - français et histoire-géographie - ont été créés sous Gutenborg, une plateforme autorisant la création de livres sur support papier, mais aussi sur Internet, ebook, ou iPhone. Ils existent aussi au format iPad.
Implantée à Sophia-Antipolis, GridPocket est également soutenue par l'incubateur de Télécom ParisTech. Cette jeune pousse conçoit des applications mobiles pour maîtriser la consommation énergétique, grâce à une solution compatible avec le compteur communicant des opérateurs d'énergie. La technologie utilisée est déployée en partenariat avec les producteurs d'électricité et les opérateurs télécoms. Cette plate forme, dont les interfaces sont ouvertes, est adaptée au développement d'une communauté de prestataires de services, articulée autour des réseaux énergétiques intelligents (SmartGrid). Membre du pôle de compétitivité CapEnergies, GridPocket est également soutenue par Oséo et le Fonds européen de développement régional (Feder).
L'Institut Télécom est un organisme d'enseignement supérieur et de recherche en sciences et technologies de l'information et de la communication qui regroupe, sous sa bannière, les grandes écoles Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management ainsi que deux filiales Télécom Lille1 et Eurecom. L'Institut a été labellisé Institut Carnot avec sa filiale Eurecom en 2006 pour la qualité de sa recherche partenariale. Il crée en moyenne une cinquantaine de start-up par an via ses cinq incubateurs.
Illustration : Siège de Télécom ParisTech, Crédit photo D.R.
(...)
Facebook simplifie ses paramètres de confidentialité
Sans s'étendre sur les détails, Andrew Noyes, le porte-parole de Facebook, a déclaré que les nouveaux outils de contrôle de la vie privée ont été conçus pour permettre aux utilisateurs de déterminer plus facilement qui peut voir leurs informations, et pour vérifier si ils autorisent ou non la société à partager ces éléments avec d'autres sites Internet. Dans un article publié lundi dans le Washington Post, Mark Zuckerberg a déclaré que l'entreprise avait commis des erreurs dans sa propension à étendre toujours plus les liens sociaux entre les utilisateurs, et que Facebook espérait introduire bientôt de nouveaux paramètres de confidentialité plus facile à configurer, assurant aux utilisateurs de ne pas voir leurs données personnelles partagées avec d'autres sites Web. «Notre intention était d'offrir de nombreuses options de contrôle, mais ce n'est peut-être pas ce que la plupart des utilisateurs attendaient, » a écrit le dirigeant. «Nous avons simplement raté le coche. Dans les prochaines semaines, nous allons ajouter des contrôles de confidentialité beaucoup plus simples à utiliser. Nous allons aussi donner un moyen facile de désactiver tous les services tiers. Nous travaillons d'arrache-pied pour faire en sorte que ces modifications soient opérationnelles aussi vite que possible. »
Le mois dernier, le nombre d'utilisateurs en colère se plaignant que Facebook veut aller trop vite et manque de rigueur en laissant échapper des informations privées, n'a cessé d'augmenté. Ils ont également fait part de leur mécontentement quant aux contrôles d'accès, qu'ils jugent compliqués et confus, et dont la maîtrise est nécessaire pour accéder aux paramètres activant la protection des données personnelles.
En avril, l'entreprise avait dévoilé une foule d'outils visant à étendre les partenariats externes, et permettant le partage d'informations avec d'autres sites Web. Ce changement avait provoqué une levée de boucliers chez les utilisateurs, incitant même le sénateur américain Charles Schumer (Démocrate-N.Y.) à écrire une lettre ouverte demandant à la US Federal Trade Commission de mettre en place des normes de confidentialité pour tous les sites de réseautage social, Facebook et ses rivaux Twitter et MySpace. Cette intervention avait conduit à une rencontre entre les dirigeants de la société et les collaborateurs de Charles Schumer.
(...)(26/05/2010 12:23:37)McAfee sécurise les smartphones en achetant Trust Digital (MAJ)
Pour Dave DeWalt, PDG de McAfee « l'acquisition de Trust Digital, société en pointe dans les solutions de gestion de la mobilité en entreprise doit étendre notre gamme actuelle et en particulier pour le marché de la sécurité des mobiles en pleine croissance » et d'ajouter « la force des deux entreprises réduira les risques de vulnérabilité et de malveillance lors du téléchargement d'applications par les collaborateurs ».
Trust Digital s'est spécialisé sur quelques systèmes d'exploitation mobile, comprenant iPhone OS, Android, WebOS, Windows Mobile et Symbian. Mark Shull, PDG de Trust Digital, explique « ensemble, nous pourrons aider les responsables IT des entreprises à dire « oui » à l'iPhone et aux mobiles Android ». La société comprend une douzaine de clients grands comptes et emploie 50 salariés, qui devraient rejoindre McAfee. Brian Foster, vice-président des produits chez l'éditeur de solutions de sécurité, souligne que la stratégie est d'améliorer la gestion des smartphones dans l'entreprise, en intégrant les capacités d'administration et de cryptage de Trust Digital pour Android (par exemple) et les différentes solutions de sécurité proposées par McAfee. Dans le plan, il est également prévu d'intégrer les produits de Trust Digital dans la console de gestion de l'éditeur, ePolicy Orchestrator.
« Cette opération a du sens pour McAfee, il peut ainsi répondre à une demande » développe John Giraud, analyste chez Gartner « la problématique de protéger les informations devient de plus en plus importante, sur l'iPhone et les smartphones Android en particulier. C'est un sujet d'actualité pour beaucoup de gens ». Il note également que Trust Digital était une acquisition abordable pour McAfee. Par contre, le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
HP comble les écarts salariaux hommes-femmes
La CFDT, de même que la CFTC, la CFE-CGC et FO. ont signé, fin avri,l chez Hewlett-Packard un accord sur l'égalité professionnelle qui doit s'appliquer en juin. Cette signature intervient alors que l'ensemble des organisations syndicales, ainsi que les Comités d'entreprise et la direction avaient commandé une expertise sur le différentiel salarial entre les hommes et les femmes travaillant dans la société. Celui-ci y était alors apparu de 29% en moyenne en 2009 (pourcentage inscrit au bilan social). L'étude du cabinet, qui a servi de référentiel commun pour corriger les écarts salariaux, a également révélé que chez les non cadres, la comparaison était impossible chez HP, car il n'y avait tout simplement pas d'hommes non cadres au sein du groupe. Mais elle a souligné que, dans cette catégorie de personnel, le niveau de rémunération de la gent féminine était en dessous des prix du marché.
Des écarts de salaires atteignant les 10 000 euros
Par ailleurs, et selon les données issues des Négociations annuelles obligatoires (NAO), chez les techniciens, de même que chez les cadres qui touchent jusqu'à 40 000 euros de salaires annuels, il y aurait toutefois parité. Dans la tranche des rémunérations de 40 à 45 000 euros/an, il existe un écart de 3 000 euros qui favorise les femmes. Reste qu'à l'inverse, au-dessus de 66 000 euros de salaire annuel, cet écart passe à 10 000 euros, en défaveur de la population féminine. De plus, et toujours selon les syndicats, les avantages en nature et la distribution de primes et de bonus seraient largement réservés aux hommes.
L'accord s'est donc fixé pour objectif de réduire l'écart salarial entre les femmes et les hommes dès cette année. Un budget de 500 000 euros a été alloué par la direction pour couvrir les rattrapages salariaux collectifs à partir de juin prochain. Sont éligibles 63% de la population féminine d'HP, soit plus de 580 femmes, selon les estimations des syndicats Le rattrapage de 2010 est une mesure collective d'ajustement calculé sur la base du salaire moyen féminin d'une équipe donnée, par rapport à la rémunération moyenne d'un homme de la même équipe. S'il existe un écart entre ces deux bases, une augmentation collective sera versée aux personnes discriminées.
Le rattrapage sera appliqué et effectif à compter du 1er juin et pendant toute la durée de l'accord, soit trois ans. Son budget sera négocié chaque année lors des négociations annuelles obligatoires. L'accord prévoit également la mise en place d'une commission de suivi paritaire pour traiter les cas individuels avérés d'inégalité entre les femmes et les hommes au niveau salarial, comme sur le plan de l'évolution de carrière.
(...)
CA Nord de France adapte sa démarche commerciale aux attentes de ses clients
A l'invitation de SAS, Jean-Luc Catherine, DGA du Crédit Agricole Nord de France, et David Zielinski, responsable du pôle multicanal, ont présenté l'usage des outils de l'éditeur par cette caisse régionale du groupe lors de la Journée des Décideurs Marketing, le 18 mai 2010. « Nous rencontrions trois problèmes : d'abord une sur-sollicitation de nos clients avec des produits correspondant davantage aux intérêts de nos commerciaux qu'à ceux des clients, ce qui dégradait notre image ; ensuite un manque de personnalisation dans notre relation avec nos clients ; et enfin une prise en compte insuffisante du développement du multi-canal avec des contacts pouvant passer aussi bien par le web, le centre d'appel ou les agences » se souvient Jean-Luc Catherine.
Une mutation progressive
Le Crédit Agricole Nord de France se devait donc d'améliorer sa démarche commerciale afin de développer son activité (680 millions d'euros de produit net bancaire annuel pour 197 de résultat) au travers de ses 260 agences et 2750 collaborateurs auprès de son 1,1 million de clients. La démarche a donc consisté à développé à la fois un datawarehouse contenant des informations clients et des outils d'analyse. Jean-Luc Catherine précise : « nous voulons passer d'une banque orientée produits et pluricanale à une banque orientée clients et multicanale ». Ce n'est pas le genre de mutation qui se fait en un jour. « Il fallait également que le réseau s'adapte aux nouvelles démarches, les outils devant s'incliner devant les processus et l'organisation » se souvient David Zielinski.
Transformer la relation clients
Quatre étapes ont donc été définies, la caisse régionale en étant aujourd'hui à la troisième. La première étape a consisté à l'optimisation de l'approche client par le scoring via une gestion de la relation client analytique. La deuxième a permis une gestion améliorée de la prise en compte des évènements affectant chaque compte. L'étape actuelle amène la banque à effectuer une segmentation comportementale et la création de programmes relationnels. Enfin, en 2011, sera mis en place une gestion de la relation client en temps réel. Chaque étape repose sur une exploitation améliorée du datawarehouse, qui est également étendu.
Illustration site CA Nord de France, crédits D.R.
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« Socle des études, du pilotage commercial, de la gestion des risques, des ventes, le datawarehouse contient une vision complète des clients avec une profondeur pouvant aller jusqu'à cinq ans et environ 10 000 données/client en moyenne » stipule David Zielinski.
Pour améliorer les informations possédées, le client peut dès à présent renseigner des données qualitatives sur son sujet, ce qui permettra d'affiner le ciblage. A terme, des fonctions de text-mining permettront d'intégrer des données issues de réseaux sociaux ou de systèmes tiers.
Dès la première étape, le calcul d'un score d'appétence d'un client à un produit a permis d'améliorer le taux de succès des démarches commerciales. Pour vérifier la validité d'un modèle de calcul d'appétence, le modèle est testé sur une agence pilote avec en regard une « agence placébo ». Les commerciaux sont persuadés d'avoir un bon scoring mais, dans le cas de l'agence placebo, il est aléatoire. Si la différence d'efficacité commerciale est significative, le modèle de scoring est validé, sinon il est abandonné ou remis en chantier.
Scénariser la démarche commerciale
Avec la deuxième étape, SAS Marketing Automation a été utilisé pour scénariser la démarche commerciale : définir l'opportunité de contact client (événement initial, avec information poussée au commercial approprié ou via un automatisme web/mail), puis le schéma de sollicitation (quel canal ou quel suite de canaux), une aide à la vente, des offres ou actions préconisées... Au final, un indicateur mesure l'efficacité de la démarche commerciale.
Le volume des sollicitations commerciales des clients a été divisé par 2,5 mais leur efficacité a été prodigieusement accrue. « Approcher selon une analyse du client était certes intellectuellement séduisant mais l'approche produit demeurait à la base plus sécurisant et simple pour les commerciaux du réseau ; heureusement les résultats ont rassuré tout le monde, d'autant que les clients étaient ravis d'avoir le sentiment qu'on s'occupait d'exu » se souvient Jean-Luc Catherine.
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L'étape actuelle repose toujours sur l'usage de SAS Marketing Automation pour opérer une segmentation comportementale et créer de nouveaux types d'évènements. Surtout, le cross-canal est enfin géré de façon satisfaisante, avec une mesure de la pression commerciale cumulée. On peut ainsi initier une vente sur un canal, la continuer sur un deuxième et la parfaire sur un troisième. Enfin, l'ultime étape a déjà démarré sous forme de quelques expériences comme la création d'une page Facebook. A raison de 150 « fans » supplémentaires chaque semaine, la page de la caisse régionale a atteint les 2600 fans.
Dans ce type de relation, la banque est l'égal de son client et de son prospect. « Les prospects sont particulièrement précieux car il est compliqué de les faire venir en agence » mentionne Jean-Luc Catherine. Ici, le client est ambassadeur de la marque. En dehors de considérations éthiques et légales (insultes...), la règle appliquée est celle d'une non-modération. Deux commentaires seulement ont été supprimés à ce jour. Les contributions critiques sont conservées. Selon Jean-Luc Catherine, « tout en étant beaucoup moins cher que le recours à Google Adwords, le système est trois à quatre fois plus efficace. La vraie limite réside dans la protection des données personnelles. ».
Des outils Oracle et SAS
Techniquement, le datawarehouse repose sur une base de données Oracle sur laquelle viennent se poser des outils fournis par SAS : Marketing Automatisation et Marketing Optimization, reliés à la GRC de SAS sur laquelle vient enfin s'installer SAS Real-Time Decision Manager. Le Crédit Agricole Nord de France reconnaît qu'il y a eu quelques développements spécifiques mais marginaux. La vraie question qui reste à traiter est celle de la refonte de la rémunération du réseau commercial dont l'activité a été profondément modifiée. (...)
Amazon gère RDS dans le cloud
Les utilisateurs vont donc contrôler les performances de leurs services RDS à partir de l'AWS (Amazon Web Services) Management Console. Avec l'aide d'un assistant graphique dans leur navigateur, les administrateurs pourront, lancer ou modifier une instance de la base, selon Amazon. Les autres caractéristiques comprennent la capacité de prendre un instantané de la base de données, qui peut ensuite être archivé, ou contrôler la lecture et l'écriture, mais également le niveau de latence et accéder à un espace de stockage gratuit.
Outre RDS, l'AWS Management Console peut être utilisé pour gérer EC2 (Elastic Compute Cloud) et CloudFront, qui est le service d'Amazon pour la délivrance de contenu, y compris audio et vidéo. À l'avenir, l'éditeur prévoit de permettre l'administration de S3 (Simple Storage Service). Les administrateurs seront en mesure de créer et supprimer des boîtes de stockage - et le service SimpleDB. Basé sur MySQL 5.1, Amazon RDS est encore en bêta test.
L'éditeur s'intéresse de plus en plus aux bases de données dans le cloud. Il y a quelques semaines, il avait annoncé une fonctionnalité nommée, Zone de Multi-disponibilité, en rendant accessible et opérationnel depuis le cloud, une copie de la base de données, stockée dans différents endroits.
WAB 2.1 apporte plus de simplicité et de sécurité
La solution WAB est toujours le produit phare de l'éditeur Wallix, spécialisé dans les solutions de sécurité informatique, qui vient d'ouvrir un bureau à Londres (Q1) avec le soutien d'Altran et prépare son arrivée aux États-Unis en septembre prochain. Le tout à petits pas selon Jean-Noël de Galzain, PDG de la société : « La sécurité financière est une notion très importante, nous avons toujours voulu garder une approche rentable pour notre activité d'éditeur.»
Avec ce WAB, l'éditeur fournit un sas à l'entrée du système d'information pour enregistrer tout ce qui se passe. « Nous proposons de gérer, d'auditer et de tracer toutes les actions au sein du SI » précise le dirigeant. Le WAB 2.1 arrive bien sûr avec son lot d'améliorations dans la gestion des mots de passe et des comptes nominatifs, la chasse aux orphelins, la supervision des profils utilisateurs et des délégations d'administration. Conçu à l'origine pour contrôler l'activité des prestataires, avec l'enregistrement de l'activité des utilisateurs, le WAB 2.1 permet aujourd'hui aux administrateurs de gérer les comptes à risques, centraliser la gestion des mots de passe, associer des droits d'accès à des utilisateurs et enfin enregistre les sessions d'administration. Marc Balasko, ingénieur avant-vente chez Wallix, précise que la sécurité des mots de passe peut être renforcée en générant des password complexes (jusqu'à 150 caractères par exemple) avec la console WAB. « Sur un compte critique, un email d'alerte peut être déclenché si un utilisateur se log. Il est même possible d'enregistrer en vidéo, au format Flash (compter 1,5 Mo par minute), ou en texte les sessions Windows. « Pour éviter en temps réel les attaques, certains accès peuvent être automatiquement bloqués ou une alerte par email expédiée lors d'une tentative de modification de mot de passe », précise encore Marc Balasko. La prévention des intrusions est un des axes de travail de Wallix, d'autres annonces sont à venir sur le sujet dans les prochains mois.
Plusieurs boitiers sont proposés pour ce lancement, le WAB 25 (25 adresses IP) à partir de 7000 € jusqu'au WAB 400 (400 adresses IP) à 60 000 €. Tous ces prix s'entendent avec le second boitier pour assurer la redondance en mode cluster actif/passif. Si le load balancing n'est pas encore supporté par ces équipements, un modèle rack 2U est attendu dans les prochains mois pour monter en puissance. Reste que ces solutions sont réservées aux administrateurs systèmes des entreprises qui ne sont bien sûr moins nombreux que les utilisateurs. Les machines virtuelles reposant sur la plate-forme WMware sont proposées aux mêmes prix.
Crédits photo : Wallix
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