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Haut débit mobile
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(01/12/2011 15:42:07)
Iliad lance son offre Wimax pour les entreprises
A l'heure où l'ARCEP a encore tapé du poing sur la table concernant le déploiement du Wimax et a mis en demeure 7 opérateurs de respecter leurs obligations, Iliad a publié discrètement en fin de semaine dernière ses offres à destination des entreprises. Sa filiale IFW, issue de l'acquisition d'Altitude Telecom et détenant la seule licence Wimax nationale, propose ainsi deux offres pour les entreprises : un accès à Internet avec un débit crête 2 Mbt/s sans débit garanti à 220 euros HT par mois et une liaison louée 10 Mbt/s pour 2200 euros HT par mois (pour interconnecter deux sites sur la même zone de couverture).
Des études d'éligibilité salées
Les deux forfaits comprennent les équipements (antennes et modem). A cela, il faudra ajouter une double étude d'éligibilité, la première théorique coûte 100 euros et en cas de réponse positive une étude de qualification sur site sera réalisée pour 1000 euros HT. Pour savoir si les entreprises sont éligibles, IFW a publié une carte de la couverture des points hauts déployés. Les prix apparaissent très élevés pour des entreprises qui sont probablement éligibles au haut débit fixe. La pression du régulateur pour que les opérateurs détenteurs d'une licence Wimax publient des offres nationales explique peut-être le lancement de ces forfaits.
Wimax : l'ARCEP tance 7 opérateurs et Bolloré Télécom réfléchit à LTE
Le Wimax risque de mourir une seconde fois (après l'épisode Boucle Locale Radio (BLR) au début des années 2000), mais de renaître avec le LTE (Long Term Evolution). C'est un peu le résumé de la partie de poker qui se joue entre le régulateur des télécoms et les différents acteurs disposant d'une licence d'utilisation de la bande de fréquences 3,4 à 3,6 GHz. L'ARCEP a annoncé la mise en demeure de 7 opérateurs Altitude Wireless, Axione, le département de la Charente, Collectivité territoriale Corse, Société du Haut Débit, Nomotech et Bolloré Télécom. Le régulateur leur demande de respecter le déploiement de cette technologie sur le territoire, sinon il leur retirera la licence.
Se rapprocher de LTE pour Bolloré Télécom
Bolloré Telecom est monté au créneau pour défendre sa position. Il dispose d'une licence quasi nationale à travers différents rachats de fréquences régionales. Il assure dans un communiqué avoir investi 200 millions d'euros dans la technologie Wimax et qu'il souhaite maintenir ses engagements, mais il « constate qu'aucune technologie existante ne permet aujourd'hui d'effectuer un déploiement d'envergure nationale et cela pour aucun des détenteurs d'autorisations en France ». L'opérateur explique également que plusieurs acteurs ont réduit leurs ambitions sur le marché du Wimax, Motorola, Intel Alcatel-Lucent, etc. La majeure partie de ces derniers se tournent vers la technologie LTE (long term evolution), que l'on nomme la 4G dans le haut débit mobile. Bolloré Telecom lance donc la perche aux opérateurs de téléphonie mobile et à l'ARCEP pour avoir la possibilité à terme de proposer ces ressources de fréquences aux opérateurs, très demandeurs en la matière avec l'explosion du trafic data mobile.
Avec le Lumia 800, Nokia tente de rebondir sur le marché des smartphones
Malmené depuis plusieurs années sur le marché des smartphones, Nokia a joué son va-tout en février dernier en confiant son avenir à Microsoft. Si certains terminaux mobiles sont toujours animés par Symbian, la survie du finlandais sur ce marché, désormais dominé par Apple et Google Android, repose sur le système d'exploitation Windows Phone. Nokia a beau bramer haut et fort qu'avec le Lumia 800 il propose le meilleur smartphone Windows Phone, à l'usage on ne voit pas vraiment de différences avec les produits de Samsung, HTC ou LG également animés par le système d'exploitation de Microsoft. Si le Lumia 800 est sobre et bien fini, il est encore loin de la qualité d'un iPhone avec sa simple coque en polycarbonate teintée dans la masse (noir, bleu ou rose).
Le prix de vente n'est pas le même nous a fait remarquer un des porte-paroles de Nokia : 499 € pour le Lumia 800/16 Go et 629 € pour l'iPhone 4S/16 Go. Mais le Nokia repose une simple puce mono coeur à 1,4 GHz épaulé par 512 Mo de RAM, possède un écran 3,7 pouces de belle facture, et n'offre qu'un seul capteur photo de 8 mégapixels. Il n'est donc pas vraiment taillé pour affronter l'iPhone 4S d'Apple ou le Galaxy S II de Samsung, les deux ténors du marché.
Navigation intégrée avec des cartes Navteq
Pour se distinguer des nombreux concurrents Windows Phone, Nokia met toutefois en avant sa solution de navigation GPS intégrée Drive et son application de géolocalisation Maps, qui reposent toutes deux sur les cartographies de Navteq que le finlandais s'est offert au temps de sa gloire en octobre 2007 (5,7 milliards d'euros pour mémoire). Bon point, les cartes de près de 100 pays sont téléchargeables gratuitement. Autre élément soi-disant différenciant la musique. S'il ne faut plus parler de la plate-forme Ovi au représentant français de Nokia, la firme livre Music Store et Mix Radio pour écouter gratuitement et acheter les derniers tubes du moment. Rien de bien nouveau quand on sait que la fonction de base d'un iPhone est justement la musique puisque le terminal a été développé à partir d'un iPod. Apple et Google viennent de plus de lancer - aux Etats-Unis pour l'instant - leur offre de stockage de musique en ligne (iTunes Match et Music).
Et coté applications, Nokia ne peut proposer que le maigre catalogue du Market Place de Microsoft, soit 35 000 applications en octobre dernier quand Apple et Google en proposent beaucoup beaucoup plus : 425 000 applications disponibles, dont 90 000 pour l'iPad et 100 000 jeux, en juin dernier pour le premier, 200 000 pour le second en mai dernier. Ici Nokia ne peut qu'inciter les développeurs Symbian à migrer sur Windows Phone. Microsoft n'est pas en reste et propose aux programmeurs de venir tous les vendredis sur son campus à Issy les Moulineaux pour découvrir comment développer plus rapidement pour sa plate-forme mobile. Si l'offre est encore maigre, elle est loin d'être ridicule et on peut compter sur le savoir-faire de Microsoft pour rattrapper le retard.
A quand le retour des tablettes ?
À la question de savoir si Nokia proposera bien des tablettes animées par Windows 8, la réponse n'est pas très franche. Dans la même journée, on apprend que le directeur général France de Nokia, Paul Amsellem, affirme à un quotidien économique, les Echos, que sa firme sortira bien une tablette Windows 8 sous ses couleurs en juin 2012, et on nous explique nominativement et au même moment que la question n'est pas l'ordre jour. Par contre, la prochaine version de Windows Phone (Tango ?) devrait être l'occasion pour Nokia de s'approprier un peu plus l'OS pour l'adapter à ses besoins et vraiment se différencier de ses concurrents directs.
Aujourd'hui, le principal problème de Nokia, c'est que le Lumia 800 ne semble pas avoir grand-chose de finlandais même s'il repose sur la base du N9. Il pourrait s'agir d'un Windows Phone no name vendu en direct par un opérateur. Un bon produit, mais comme il en existe beaucoup sur le marché, alors pourquoi celui-là et pas un autre ?
La famille Windows Phone de Nokia va toutefois s'étoffer dans les prochains mois avec un vrai modèle haut de gamme, le Lumia 900, qui viendra peut être chatouiller Apple et Samsung. C'est en tout cas ce qu'on attend de Nokia qui a prouvé par le passé qu'il pouvait concevoir des produits innovants et attachants.
3 jours au lieu de 10 pour porter son numéro de mobile
L'Arcep annonce la simplification de la procédure de conservation des numéros mobiles lors du passage d'un opérateur à un autre, qui entre en vigueur le lundi 7 novembre. Désormais, la portabilité du numéro sera effectuée en trois jours ouvrables maximum, contre dix précédemment.
Dans le détail, la phase d'échange d'informations entre opérateurs est réduite à deux jours ouvrables au maximum et le délai de mise en oeuvre du portage tombe à un jour ouvrable. Tout retard pourra donner lieu à une indemnisation, sur demande de l'abonné et après vérification par l'opérateur.
Le dispositif prévoit également une disponibilité 24h/24 et 7j/7 des serveurs vocaux, au "3179", diffusant le code RIO (le Relevé d'identité opérateur, indispensable pour demander la conservation de son numéro de téléphone mobile).
Toutes ces dispositions ont été prises en application des directives européennes. Elles améliorent le dispositif mis en place par les opérateurs mobiles en 2007, qui comprend notamment le principe d'un guichet unique entre opérateurs.
Les smartphones génèrent 5% du trafic Internet en Europe de l'Ouest
4 Européens sur 10 possédant un téléphone portable utilisent désormais un smartphone. Cela explique en partie pourquoi le trafic mobile ne cesse de progresser, jusqu'à atteindre près de 5% au mois d'aout 2011 en Europe de l'ouest (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni), selon une étude publiée mercredi 26 octobre par comScore.
L'iOS d'Apple génère à lui seul plus de 60% du trafic nomade. L'étude des parts de marché des plateformes montre que iOS génère 61,1%, loin devant Android (20,9%), RIM (8,5%) et Symbian (2,7%). Près de la moitié (43%) du trafic total d'iOS provient de l'iPad.
Dans la zone couverte par cette enquête, 38,9% d'abonnés mobiles, soit 91,4 millions de personnes, ont déclaré utiliser un smartphone (+46% par rapport à la même époque en 2010) et cela se ressent forcément au niveau de leur comportement.
Les Européens possédant un mobile sont 82,4% à avoir envoyé des SMS au mois d'août. Mais seuls 34% ont ouvert un navigateur web, 33,5% ont lancé une application, 25,8% ont écouté de la musique et 22,6% se sont connecté à un réseau social.
Tous ces chiffres sont extraits du bilan de l'usage des supports mobiles et connectés dans les cinq principaux pays européens (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni).
L'Idate analyse les problématiques réseaux du haut débit mobile
En amont de la 33ème édition de Digiworld, à Montpellier les 15 et 16 novembre 2011, l'Idate a publié une étude sur les évolutions actuelles du marché des télécommunications et de la mobilité. L'institut a aussi présenté les questions centrales qui seront étudiées au cours du prochain Digiworld.
La première question est le rôle et la diversité des terminaux. En effet, à l'heure du cloud et du multiscreen, le terminal peut-il vraiment être un objet décisif pour réaliser un usage ? Le terminal (smartphone, PC ou télévision) ou les intermédiaires de connexion avec le réseau (comme les box) vont-ils continuer à être fournis par les opérateurs ou pas ? Pour l'institut de recherches, il est acquis que le smartphone sera majoritaire dans les connections sur les réseaux mobiles. Cependant, la variété des appareils se connectant va aller croissante : tablettes, box, etc.
La deuxième question importante est l'évolution des réseaux fixes et mobiles. Un terminal n'a en effet d'intérêt que s'il permet de se connecter à des services et des contenus. La 3G a montré ses limites mais le LTE (4G) demeure encore en devenir, du moins en Europe.
Une grande variété de situations dans le monde
Le déploiement du LTE dépend en premier lieu de l'attribution des fréquences appropriées. Or si cette délivrance a eu lieu il y a déjà plusieurs années aux Etats-Unis, elle n'est toujours pas faite en Grande Bretagne. Dans ce pays, une partie des fréquences utiles est en effet déjà affectée à d'autres usages. D'une manière générale, l'Europe est très en retard par rapport aux Etats-Unis pour toutes les infrastructures du très haut débit. L'une des raisons majeures de ce retard est la réticence des opérateurs à procéder à des investissements considérables alors que la génération précédente d'équipements fonctionne bien. La qualité de l'ADSL (pour le fixe) et de la 3G est en effet largement supérieure en Europe qu'aux Etats-Unis. Le premier pays au monde à déployer du LTE a cependant été la Suède et l'un des pays ayant le plus déployé est l'Allemagne.
A cela s'ajoute une différence de dynamisme et de concentration du marché. Là où l'Europe est, au mieux, en stagnation, les Etats-Unis voient leur marché des télécommunications continuer de croître. La mobilité est l'un des marché les plus durement touchés en cas de crise : la Grèce a ainsi vu son marché s'effondrer de 15% en un an. Le dynamisme du marché asiatique devrait d'ailleurs amener l'Asie à dépasser l'Europe en termes d'accès mobiles à Internet au plus tard d'ici 2015.
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Selon l'Idate, le trafic mobile devrait être multiplié par 33 entre 2010 et 2020, le trafic voix devenant très minoritaire. Quand les infrastructures sont déployées et les offres commerciales similaires, les comportements de consommation entre le mobile et le fixe ont tendance à converger. Les tarifs pratiqués par les opérateurs 4G ne sont d'ailleurs pas tellement supérieurs à ceux pratiqués pour la 3G.
La question des normes
Au contraire de la 3G qui était déployée sur un petit nombre de fréquences et avec des normes bien précises, le LTE souffre d'une certaine diversité. Les bandes de fréquences attribuées, notamment, peuvent être très différentes selon les pays, en fonction des fréquences disponibles. Or un même chipset ne peut pas gérer une infinité de fréquences, ce qui oblige les fabricants à prévoir plusieurs chipsets pour des modèles d'appareils identiques. De plus, la voix pose toujours des soucis sur la 4G à de nombreux opérateurs dont le coeur de réseau n'est pas adapté. Lorsque la 4G est une prolongation de la 3G, comme en Europe, un même chipset peut assurer le service en 4G et 3G. Dans le cas contraire, le terminal doit embarquer et faire fonctionner deux chipsets différents, ce qui influe négativement sur son autonomie. Aux Etats-Unis, AT&T (qui utilise l'UMTS pour sa 3G) a ainsi un avantage concurrentiel sur Verizon (qui avait choisi le CDMA) pour déployer le LTE (4G).
Certains pays (comme les Etats-Unis, la Chine et le Japon) profitent du passage à la 4G pour solder leurs particularités locales de leurs 3G. Cette motivation joue pour déployer plus rapidement la 4G.
Les modèles d'opérateurs en jeu
Le déploiement des infrastructures refait surgir des questions fondamentales sur la répartition des rôles. Rediriger du trafic mobile vers des infrastructures fixes grâce à des hot-spots WiFi privés est une manière de limiter les investissements 4G mais les opérateurs ont du mal à facturer leurs prestations dans ce cadre là tout en conservant leurs marges.
Une autre possibilité est de distinguer le propriétaire de l'infrastructure de son exploitant. Si le modèle a fait ses preuves en France avec le dégroupage des équipements de cuivre, les opérateurs souhaitent éviter une telle séparation des rôles sur les infrastructures très haut débit aussi bien mobiles que fixes. Ils souhaitent en effet maîtriser à la fois leurs infrastructures et le contact client porteur de valeur.
Enfin, en France, le marché est plus mature quant aux offres groupées fixe/mobile/Internet car tous les opérateurs sont présents partout à la fois en fixe et en mobile. Ce n'est pas le cas dans d'autres pays, notamment les Etats-Unis.
Paris et les opérateurs mobiles se brouillent sur la Charte sur les ondes
La ville de Paris a annoncé que la Charte parisienne de la téléphonie mobile est rompue, au terme d'un désaccord avec la Fédération française des télécoms (FFT). En conséquence, les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte, tant du point de vue de la transparence que des seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé. Elle prévoyait également un dispositif de concertation avec les riverains, les associations et les mairies d'arrondissement.
A l'issue de nombreuses réunions de négociations dans le but de renouveler cette charte, la Fédération française des télécoms (FFT) et l'ensemble des opérateurs ont fait part d'exigences jugées inacceptables par la ville de Paris, comme l'augmentation du seuil jusqu'à 15V/m ou encore le retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes.
La Ville de Paris constate donc le refus par les opérateurs de la FFT de renouveler la charte.
Les services 4G en expérimentation à Brest
Eric Besson a annoncé le lancement d'ImaginLab, la première plateforme d'expérimentation de services 4G (le très haut débit mobile) en France. Elle va couvrir une grande partie de la ville et du port de Brest, ainsi qu'une zone d'une dizaine de kilomètres en mer. Une centaine d'utilisateurs va pouvoir tester en exclusivité cette plateforme.
ImaginLab va être l'occasion de pouvoir tester de nombreux services tels qu' un espace de stockage dématérialisé (sur le cloud ) pour ses documents multimédias, la voix sur IP haute-définition, la visiophonie et la télévision mobile HD, des services liés à la géolocalisation, les jeux en réseau, etc.
Ce premier test grandeur nature intervient quelques mois avant le lancement commercial de la 4G en 2012. Quatre opérateurs ont obtenu l'exploitation des futures fréquences 4G : Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR.
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