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Haut débit mobile
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(29/07/2010 17:28:32)
HP tient un double langage sur ses futures tablettes
Le constructeur, engagé dans la plupart des technologies disponibles actuellement, a décidé d'adopter pour ses futures tablettes une approche qui va à l'encontre des stratégies choisies pour l'iPad d'Apple mais aussi pour des tablettes pro comme la Cius de Cisco. Interrogé pour savoir si HP était également intéressé par les terminaux sous Android, Phil McKinney a déclaré que le constructeur se concentrerait exclusivement sur les deux systèmes d'exploitation, à savoir Windows 7 et WebOS.
Les faits et les spéculations autour de la stratégie d'HP ont fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, alimentés en partie par des informations révélées par IDG News Service la semaine dernière indiquant que HP préparait une tablette professionnelle - la Slate HP 500 - sous Windows 7 et cherchait également à créer une marque propriétaire nommée PalmPad. Le constructeur avait déjà fait connaître ses projets à propos d'une tablette Slate HP sous Windows 7 cette année (http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-tablette-internet-hp-revoit-son-projet-slate-3144.html), et ce avant l'acquisition de Palm en avril, pour laquelle l'entreprise a déboursé environ 1,2 milliard de dollars(https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-hp-acquiert-palm-pour-1-2-milliard-de-dollars-30555.html).
Obtenir un hub Wi-Fi/3G
Selon Phil McKinney, la connectivité Internet partagée à travers un appareil mobile de type tablette joue un grand rôle dans la manière dont HP envisage l'avenir. Le Palm Pre propose déjà ses fonctionnalités : il peut se connecter au réseau cellulaire de l'opérateur et être relié en même temps en WiFi à des périphériques situés à proximité. Le Palm n'est qu'un exemple parmi d'autres de ces "hubs" vendus sur le marché aujourd'hui, capable de coupler réseaux cellulaires et WiFi. L'Overdrive de Sprint, l'Evo 4G et le Mifi de Verizon en font également partie. « En apportant un traitement différencié des fréquences sur un appareil mobile, HP va permettre une mise à jour plus fréquente des périphériques » explique Phil McKinney.
Il ajoute que « dans un appareil mobile, c'est sans doute la couche logicielle qui est la plus complexe. Elle doit être modifiée à chaque fois que le constructeur adopte une nouvelle fréquence. En revanche, les logiciels d'interfaçage pour le Wi-Fi changent rarement de manière significative ».
D'autres innovations
« Si la firme travaille sur des technologies, comme le UWB (Ultrawide Band), elle n'a cependant pas encore l'intention de créer un hub sous forme de montre, comme le concept montré il y a cinq ans » a t-il déclaré. « Mais, un autre fabricant, intéressé par l'idée, a déjà réalisé un prototype qui devrait bientôt arriver sur le marché," a t-il dit. Inspiré par les futures plates-formes, HP veut également promouvoir des écrans séparés pour les appareils mobiles, comme les écrans pliables ou au contraire de grands écrans que l'on pourrait disposer dans des salles d'attente et qui se connecteraient avec les appareils mobiles. « Les écrans pourraient être imprimés sur des feuilles de mylar et placés n'importe où, » dit-il. «Tout support pourra devenir un système d'affichage », conclut Phil McKinney.
Steve Jobs provoque la colère des concurrents
Lors d'une conférence de presse donnée vendredi dernier pour aborder les problèmes de réception de l'iPhone 4, la firme de Cupertino a cité les téléphones de trois fabricants, arguant qu'ils avaient également des problèmes d'antenne. Dans la foulée, Apple a mis sur son site Internet des vidéos montrant cinq smartphones actuels souffrants de « prises de la mort» variées, ou d'«atténuations,» comme les qualifie Apple. Les téléphones en question sont un iPhone 4, un BlackBerry Bold 9700, un HTC Droid Eris, un Samsung Omnia II, et un iPhone 3G : tous sont montrés dans une situation où, quand ils sont tenus d'une certaine manière, ils perdent le signal.
RIM irrité par la démo d'Apple
« La tentative d'Apple d'inclure RIM dans sa propre débâcle est inacceptable, » a déclaré le fabricant du BlackBerry, tête de liste des vendeurs de smartphones au niveau mondial. « Les insinuations faites par Apple sur les produits RIM ressemblent à une tentative délibérée visant à fausser la compréhension par le public d'un problème de conception d'antenne, et à détourner l'attention de la situation difficile dans laquelle se trouve Apple. » Celui-ci a ajouté : « Une chose est certaine, les clients de RIM n'ont pas besoin de housse pour leurs smartphones BlackBerry afin de disposer d'une bonne connexion. Apple doit clairement assumer ses choix de conception plutôt que d'essayer de mettre RIM et d'autres constructeurs dans une position qui concerne spécifiquement Apple. » Le constructeur californien fournit désormais aux utilisateurs de l'iPhone 4 une coque en caoutchouc pour limiter les effets du « death grip ».
Nokia se réveille pour attaquer son concurrent
Nokia, dont les téléphones n'ont pourtant pas été incriminés lors de la conférence d'Apple, s'est curieusement également indignée. « Nokia a investi des milliers d'heures pour voir comment les gens tenaient leurs téléphones et en a tenu compte dans la conception de ses mobiles, plaçant des antennes à la fois en haut et à la base de ses téléphones. Nokia a également procédé à une sélection rigoureuse des matériaux et a étudié comment les inclure à la conception mécanique, » a déclaré le constructeur finlandais, plus grand fabricant de téléphones mobiles au niveau mondial. HTC a aussi répliqué aux insinuations d'Apple, qui a désigné le Droid Eris comme faisant partie de la liste des mobiles souffrant de la « prise de la mort. » Le fabricant taïwanais a déclaré que seul 0,016 % des appels passés à son service technique faisaient état un problème de réception sur le Droid Eris, contre 0,55 % pour l'iPhone 4 d'Apple. HTC n'a pas indiqué combien de mobiles Droid de type Eris avaient été écoulés, mais les chiffres n'atteignent sûrement pas les 3 millions d'iPhone 4 vendus par Apple à ce jour.
Comment tenir son téléphone...
Les problèmes d'antenne de l'iPhone 4 ont attiré l'attention du public sur la manière dont les utilisateurs tiennent leurs smartphones. Le blog Edible Apple a testé les performances de l'antenne d'un téléphone Nokia, et constaté que certains modèles sont accompagnés d'instructions détaillées quant à la manière de ne pas tenir ce mobile. Le blog, qui a voulu approfondir la question, apporte les témoignages d'utilisateurs se plaignant de problèmes de réception et d'atténuation de signal sur plusieurs modèles de téléphones lorsqu'ils sont tenus d'une certaine manière. Nokia a pourtant été le premier constructeur à profiter des problèmes d'antenne de l'iPhone 4, publiant sur son blog un message ironique indiquant que l'on pouvait tenir un Nokia de n'importe quelle façon. John Gruber de Daring Fireball a également découvert des instructions dans le manuel utilisateur du HTC Droid Eris, décrivant en détail la façon de ne pas tenir le téléphone. Steve Jobs avait fait sursauter tout le monde quand il avait conseillé à un utilisateur se plaignant du problème de réception de l'iPhone 4 de « simplement tenir le téléphone autrement. » John Gruber a également posté des liens vers des vidéos montrant des problèmes d'atténuation de signal sur des smartphones concurrents, comme le Palm Pre, le BlackBerry 9650 (sur Verizon), le HTC Droid Incredible, et le Google Nexus One.
Sans doute l'exemple le plus comique de cette saga de la « prise de la mort » revient à une télévision taïwanaise, qui raconte l'antenna-gate vue par les réalisateurs de Tiger Woods, une animation qui avait fait scandale. Toujours dans le même esprit, la vidéo montre la solution choisie par Steve Jobs pour pallier aux problèmes de l'iPhone 4 : couper les deux doigts gênant des utilisateurs avec un sabre laser.
Crédit photo : IDG NS
L'ARCEP constate une bonne qualité des service des réseaux mobiles
Menée pour la douzième année consécutive, cette enquête vise à évaluer la qualité des services de téléphonie vocale, SMS, MMS, navigation WAP, et visiophonie, ainsi que des débits sur les réseaux mobiles 2G et 3G. Le service de téléphonie vocale a été testé dans 52 agglomérations de plus de 10.000 habitants, à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments, ainsi que dans un véhicule en mouvement. L'étude de 2009 "confirme le bon niveau global de la qualité du service", commente l'Arcep dans son rapport.
Une QOS stable
Les résultats des tests montrent que le taux de communications réussies et maintenues deux minutes et cinq minutes sont respectivement de 97,3% et 96,6%. Dans les TGV, le taux de communication de qualité parfaite s'est amélioré (+3%), tandis qu'il a reculé dans les trains de banlieue (-4%). Sur les autoroutes, les résultats n'ont pas vraiment évolué par rapport à 2008.
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Pour évaluer la qualité des débits des réseaux mobiles, le régulateur a testé le transfert de fichiers dans les 12 plus grandes agglomérations de France métropolitaine, ainsi que dans celles comptant entre 50.000 et 400.000 habitants, à l'aide de clés 3G ou de cartes spécifiques pour les ordinateurs portables.
Débits en hausse
Les résultats montrent des débits moyens plus d'1,5 supérieur à ceux obtenus en 2008, soit, en téléchargement, 2,2 Mbits/s en moyenne, et plus de 5 Mbits/s pour les plus rapides. Pour l'envoi de fichiers, la moyenne est de 1,2 Mbit/s, et plus de 1,7 Mbits/s pour les plus rapides. "Ces débits sont comparables aux débits offerts par les offres ADSL d'entrée de gamme sur réseaux fixes", indique l'Arcep.
Enfin, la qualité du service SMS se maintient à un très haut niveau (99% de taux de réussite), en revanche les services MMS et WAP connaissent un recul par rapport à 2008 (respectivement -4% et -2%). La visiophonie, testée pour la première fois par l'Arcep, affiche un taux de communications réussies et maintenues deux minutes de 88,9%.
En 2010, l'autorité prendra en compte la qualité du service de navigation Internet via les smartphones. (...)
Les 2500 zones blanches 3G bientôt couvertes
Cet accord de partage d'infrastructures doit permettre d'équiper les zones blanches en 3G pour aboutir en 2013 à une couverture 3G nationale équivalente à celle de la couverture GSM. Orange, SFR et Bouygues Télécom ont donc convenu de se partager en trois tiers les 2500 sites à équiper. Selon un fournisseur de solutions réseau, chaque opérateur choisissant son équipementier, les appels d'offres devraient être finalisés avant les vacances estivales pour permettre aux premiers tests d'être réalisés avant la fin de l'année.
Illustration (D.R.)
France Telecom détaille son programme de re-conquêtes 2015
Après le traitement de cheval à la mode Thierry Breton, la mise au pas du marketing et des ingénieurs à la sauce Didier Lombard, on attendait beaucoup de la vision de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. L'opérateur historique a été secoué à l'automne dernier par plusieurs suicides qui ont chamboulé l'organigramme de la société, avec la mise au placard de Didier Lombard et le départ de Louis Pierre Wenes et a entraîné une réflexion sur le projet d'entreprise. Fort de ces discussions avec les salariés, Stéphane Richard a donc dévoilé son plan, baptisé « Conquêtes 2015 », même si le dirigeant a plusieurs fois parlé de reconquêtes. Elles sont au nombre de quatre.
Un contrat social à 900 millions d'euros
En tête de ce plan, « il faut remettre l'humain au coeur de France Telecom » a martelé le responsable de l'opérateur historique. Cela passe par plusieurs éléments. En premier lieu, le recrutement de 10.000 salariés d'ici 3 ans (3500 devraient être finalisés en 2010). Orange va subir d'ici 2018 un choc démographique avec le départ à la retraite de près de la moitié des salariés. Aujourd'hui, l'âge moyen des salariés est de 47 ans a rappelé Stéphane Richard. Pour transformer les relations sociales, la direction de France Telecom a lancé un grand plan de rénovation du SI, « cela semble une évidence, mais l'amélioration des expériences utilisateurs à travers des applications plus adaptées est importante » souligne le directeur général. Les managers du groupe vont également bénéficier de la mise en place de formation interne à travers les Orange Campus, dont le premier ouvrira à Montrouge en janvier 2011 (plusieurs ouvertures sont prévues en France et dans le monde).
Crédit Photo: France Telecom
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L'opérateur souhaite aussi lancer des grandes causes pour fédérer les salariés autour d'un projet. Cela sera le cas pour le recyclage des mobiles, où la moitié des 30 millions de terminaux vendus chez Orange devront être recyclés d'ici 2015. Au total, l'intégration de ce nouveau contrat social est estimée à 900 millions d'euros.
Les réseaux, la redécouverte d'une pépite
Un temps délaissé au profit des contenus, Stéphane Richard a placé en deuxième position, les réseaux. « Il n'y a pas de révolution technologique sans les réseaux » a-t'il martelé et d'ajouter « les opérateurs ne sont pas à la périphérie et un frein au développement du numérique, mais nous sommes au coeur et les moteurs de cette transformation ». France Telecom va donc investir dans les réseaux. Sur la fibre optique, l'investissement sera de l'ordre de 2 milliards d'euros et l'objectif de couverture est de 40% de la population en 2012 avec une présence dans toutes les régions et dans tous les départements en 2015.
Sur le haut débit mobile, le dirigeant se déclare techniquement prêt à travers son expérimentation du LTE (Long Term Evolution) dans la banlieue parisienne. Il attend un cadre réglementaire clair pour se lancer. Le cloud computing et les datacenters sont également un enjeu industriel pour l'opérateur historique. « Des investissements seront réalisés en France et en Europe dans ce domaine, car les entreprises insistent sur cette présence territoriale » explique le dirigeant sans pour autant fixer le montant de cet investissement.
Un service client adapté et une expansion internationale
3ème étage du plan « Conquêtes 2015 », la relation client va être toilettée et subir quelques ruptures avec le passé. Ainsi, il va y avoir une réduction des offres pour simplifier le catalogue de l'opérateur.
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Stéphane Richard est également partie à l'assaut des offres illimitées sur smartphones, qu'il a qualifié de modèle tarifaire « rustique » et d'ajouter « il faut mettre en place un plan tarifaire pour garantir la qualité de service et rétablir une forme de logique économique sur une ressource rare, le spectre ».
Autre rupture, la présence de France Telecom dans le monde des contenus va être réorientée vers des partenariats sous de multiples formes, donc l'opérateur ne sera plus tout seul dans l'aventure. Il recherche ainsi un partenaire audiovisuel pour ses chaînes de télévisions, Orange Sport et Cinéma Séries. Ces deux offres ont cumulé 800 000 abonnés sur une base installée de 2,7 millions d'abonnés. Le directeur général a jugé que ces offres n'avaient pas permis le recrutement de nouveaux abonnés et l'incertitude juridique autour du modèle d'exclusivité ajoute à la volonté de réorienter sa stratégie des contenus.
Le service client va également évoluer vers un « coaching du numérique » pour accompagner les abonnés vers ces évolutions technologiques. Cette orientation ne sera pas uniquement propre à la France, mais le groupe entend le développer au niveau international. L'objectif est le recrutement de 100 millions d'abonnés d'ici 2015 sur l'ensemble des territoires couverts par France Telecom, soit 300 millions de clients ou « 5% de l'humanité » souligne en toute modestie Stéphane Richard.
Ce dernier doit maintenant expliquer et convaincre les salariés de l'opérateur historique sur son plan qui à la différence de ses prédécesseurs est sur 5 ans et non sur 3 ans. « Je ne changerais pas l'entreprise en 12 ou 18 mois, cela prendra du temps » a-t'il avertit. Rendez-vous est pris à la rentrée pour une journée avec les investisseurs et les analystes pour leur soumettre une évaluation comptable de « Conquêtes 2015 ».
Des astuces pour régler le problème de l'iPhone 4
Des rapports concernant les problèmes de signaux durant les transferts de données, ou même les appels ont été enregistrés à peine quelques heures après le lancement de l'iPhone 4, la semaine dernière. Dès le lendemain, Apple a admis que tenir le smartphone pouvait diminuer le signal, mais n'a pas pour autant proposé de réelles solutions. Entre « évitez de le tenir par la partie en bas à gauche » et « utilisez une des nombreuses coques disponibles », les utilisateurs étaient laissés pantois, ne sachant trop comment réagir, et accessoirement faire fonctionner correctement leur téléphone.
Par conséquent, livrés à eux-mêmes, ils n'ont eu d'autre choix que de se montrer créatifs dans la gestion de l'épineux problème. En voici quelques exemples.
Utiliser la prise vulcaine
Spencer Webb, président de la société AntennaSys spécialisée dans le design d'antennes (et détenant 11 brevets liés à des antennes), propose de tenir le téléphone selon le « pincement Vulcain d'iPhone », en référence au « pincement Vulcain des nerfs » utilisé par Mr Spock dans la série Star Trek, et aussi appelé « la prise de la mort ». Pour le téléphone, cette prise consiste à le tenir avec le majeur d'un côté, le pouce de l'autre, et l'index en support sur le dos de l'iPhone 4, afin de réduire le contact avec la bande d'acier qui l'entoure, et qui contient les antennes. Il faudrait presque disposer de la dextérité du personnage de la série télévisée pour pouvoir tenir la position pendant plusieurs minutes.
Une coque en caoutchouc pour réduire l'interférence
Le conseil d'Apple sur l'achat d'une coque empêcherait le contact direct avec la partie en bas à gauche du téléphone, qui modifie la réception des fréquences de l'antenne. D'ailleurs, Spencer Webb émet la théorie selon laquelle l'entreprise de Steve Jobs aurait considéré comme naturel l'usage d'une coque, chose pas nécessairement aussi évidente dans l'esprit des utilisateurs. Il serait d'ailleurs plus sage, s'ils devaient investir dans une coque, que ces personnes n'aillent pas payer 100 € sur eBay ce qu'Apple vend 30 €, quitte à se résoudre à cette solution.
Bricolages et marche à pied
Des tentatives originales pour combler l'encoche présente dans la partie gauche de la bande d'acier ont également été réalisées. Du scotch et du vernis à ongles ont par exemple été détournés de leurs usages premiers dans le but d'améliorer la réception du téléphone de manière pour le moins artisanale, et, si l'on en croit les rumeurs sur le web, avec succès. Spencer Webb affirme que « c'est n'importe quoi ». Faut-il croire un ingénieur en antennes ou des bricoleurs amateurs aux tentatives prétendument fructueuses ?
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Oliver Nelson, du site theiphoneguru.com, a expliqué comment créer un simili-bumper permettant d'envelopper l'iPhone à l'aide d'un bracelet en caoutchouc, comme ceux de la fondation contre le cancer de Lance Armstrong, LiveStrong. Dépendant de la capacité à se servir d'un couteau, le résultat peut se révéler particulièrement laid, Oliver Nelson ayant décrit le sien en utilisant le terme explicite d' « abomination ». Mais pour 30 $ et du bidouillage, ce n'est pas forcément si mal, si cela fonctionne.
Bouger en téléphonant
Autre option : bouger. Puisque les rapports sur la réception ne sont pas unanimes, des experts ont estimé que ces problèmes étaient concomitants avec la zone de couverture dans laquelle les utilisateurs se trouvent. Il faudrait alors tester cette théorie en allant au bout de la rue, en approchant le téléphone de la fenêtre en croisant les doigts ou en maudissant l'appareil. C'est après tout le lot, à un moment ou un autre, de tout possesseur de mobile. Pourquoi pas ceux qui ont le dernier iPhone ?
Passer par Skype en WiFi
Il reste toujours l'option d'utiliser Skype si un réseau WiFi est à portée, comme quand il n'y a pas de couverture cellulaire. L'application est d'ailleurs gratuite depuis l'iTunes App Store, et mieux vaut ne pas attendre un patch logiciel, puisque d'après Spencer Webb, et contrairement aux rumeurs d'une mise à jour salvatrice de l'iOS4, le problème d'antenne ne pourra pas être réparée par un simple patch comme l'indique aujourd'hui Apple dans un étonnant courrier.
Hotline inutile et retour produit comme dernier recours
Dans tous les cas, appeler AppleCare ne changera pas grand-chose. Ils ne donneront pas plus de conseils que les recommandations officielles de ne pas poser le doigt à l'endroit de l'encoche, ou d'acheter de quoi protéger le téléphone. Boy Genius Report a publié ce qui serait le script des représentants du support technique, et s'il est exact, ils ont pour instruction de ne pas fournir de service de garantie, et de ne pas calmer les acheteurs se sentant floués et l'exprimant en leur offrant un des bumpers Apple à 30 €. En somme, ils diront qu'il n'y a aucun problème avec l'iPhone 4 même si des procès se préparent aux États-Unis.
Puis si rien ne fonctionne, il reste la solution de ramener le téléphone au magasin. Mais le problème existe avec d'autres mobiles et le désagrément n'est pas si gênant à l'usage avec la coque en caoutchouc qui commence d'ailleurs à devenir introuvable en noir à Paris.
(...)
UFC-Que Choisir remonte l'insatisfaction des abonnés 3G
Selon une enquête rendue public par l'UFC-Que Choisir, 41% des abonnés interrogés ne sont pas satisfaits de la connexion 3G de leur opérateur. Ce taux s'élève à 48% pour les clients SFR. Le sondage, réalisé auprès de plus de 2.000 personnes possédant un mobile et une offre compatibles avec la 3G, révèle que 60% des personnes se déclarant "pas du tout satisfaites" de leur connexion ne réceptionnent jamais la 3G dans de bonnes conditions.
21% des abonnés censés se connecter en 3G bénéficient le plus souvent de connexions Edge ou GPRS, offrant des débits beaucoup plus lents. Quand ils parviennent à se connecter en 3G, 29% des usagers ne profitent "jamais" ou "seulement rarement" d'une qualité de réception optimale. Autre source d'insatisfaction, la lenteur de chargement des sites Internet sur le réseau 3G. Six personnes sur dix se plaignent d'un problème de rapidité d'accès aux sites traditionnels, et 30% soulignent des vitesses de chargement trop lentes pour les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.).
Enfin, les critiques sont également tournées vers la nature des forfaits 3G dits "Internet illimité". "En effet, comment peut-on considérer comme un accès à Internet un accès à un réseau bridé (sans Voip ni P2P par exemple), qui parfois exclut même le téléchargement des courriels", s'interroge l'UFC-Que Choisir, tout en citant le cas de Bouygues Telecom qui interdirait à ses clients le téléchargement de fichiers de plus 5 Mo sans les en informer.
Crédit photo : D.R.
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L'association de défense des consommateurs indique par ailleurs que 59% des débits déclarés par les consommateurs abonnés à la 3G n'excèdent par 1 Mbits/s, alors que la 3G+ autorise, en théorie, un débit de 7,2 Mbits/s. Pour l'UFC, l'insatisfaction des usagers est "la conséquence d'une politique commerciale qui induit les consommateurs en erreur". Elle demande en outre aux pouvoirs publics un encadrement réglementaire de l'Internet illimité, afin de n'utiliser le terme "Internet" que pour désigner un accès universel à tous les contenus sur le Web, et ne plus qualifier d'"illimitées" des offres soumises à un quota de données échangeables.
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