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(01/07/2010 09:43:37)

Vers un tarif unique européen de la téléphonie mobile

(Source EuroTMT) Un mois après la publication de sa stratégie numérique pour l'Europe, la Commission européenne a, sans surprise, confirmé, lundi 28 juin, que les tarifs du roaming intra-européen allaient de nouveau baisser à partir du 1er juillet. Pour un appel émis, le tarif de détail va reculer de 9,3% à 0,39 € par minute, celui de l'appel reçu va diminuer de 21% à 0,15 €. Enfin, le prix d'un SMS intra-européen est maintenu inchangé à 0,11 €.

La Commission rappelle que les tarifs du roaming ont baissé de 70% pour une communication et de 60% pour un SMS depuis 2005. Et les opérateurs mobiles européens savent déjà que ce mouvement devrait être amplifié dans les années qui viennent.Lors de la publication de son plan numérique, Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge de la société de l'information, avait en effet dévoilé un objectif ambitieux : ramener autour de 0 à l'horizon de 2015, la différence entre le prix d'une communication nationale et le tarif d'itinérance intra-européen.

La volonté d'imposer cet objectif paraît d'autant plus forte que les opérateurs traînent toujours les pieds pour appliquer les décisions européennes. Comme le note le rapport intermédiaire de la Commission sur l'itinérance, rendu public aussi lundi et remis au Parlement européen, si les opérateurs mobiles respectent les prix plafond fixés par Bruxelles, le prix moyen d'un appel intra-européen demeure proche du tarif plafond. A la fin de 2009, ce prix moyen s'établissait à 0,38 € pour un tarif maximum de 0,43 €.

Une concurrence faible

« La concurrence sur le marché européen de l'itinérance n'est pas encore assez forte pour offrir un plus grand choix et de meilleurs tarifs aux consommateurs » en conclut la Commission. D'ailleurs, alors que sur d'autres continents, comme en Afrique, quelques opérateurs ont abandonné les tarifs de roaming au moins entre les pays où ils sont implantés, en Europe rien ne bouge ou presque.

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SFR est ainsi l'un des rares à avoir lancé une offre tarifant les appels intra-européens au niveau des appels nationaux. Et encore très modestement, cette gamme de forfaits Illimythics Pro Européen est cinq euros plus chère que la gamme Illimythics Pro de base.

Ce quasi-immobilisme des opérateurs européens constitue donc une déception pour Bruxelles, dans son objectif de construire un marché unique des télécoms. Une déception d'autant plus grande que la baisse des tarifs a déjà eu un impact significatif sur la consommation des abonnés. Selon la commission, si les déplacements en Europe ont diminué de 12% l'an dernier, le volume de SMS intra-européen durant l'été a augmenté toutefois de 12%. Une hausse expliquée par la fixation du tarif plafond de 0,11 € par texto.

Par ailleurs, compte tenu de l'explosion du parc de terminaux connectés à l'Internet mobile, qui s'est traduite par une croissance de 40% des services de données en itinérance en 2009, L'exécutif bruxellois a aussi décidé d'imposer aux opérateurs mobiles de fixer par défaut un montant maximal de consommation mensuelle de 50 € en itinérance pour éviter l'explosion des factures.

Les opérateurs devront avertir par message leurs abonnés quand 80% de cette somme auront été consommée. Une baisse du tarif de gros du mégaoctet a été annoncée à 0,80 € (contre 1 euro précédemment), tarif qui passera ensuite à 0,50 € dans un an. (...)

(23/06/2010 09:45:47)

ZTE chiffre à 400 millions d'euros le déploiement de la 4G dans un pays européen

L'équipementier télécoms chinois ZTE a présenté une étude démontrant les coûts engendrés par l'implantation d'un réseau LTE (la 4ème génération mobile) sur un territoire fictif fortement inspiré d'un pays européen. Basée sur une moyenne de 5 pays européens, cette modélisation a pour but de rendre compte du prix que coûterait le LTE dans un grand pays du vieux continent. Ce pays imaginaire compterait 50 millions d'habitants, aurait une superficie de 400 000 kilomètres carrés. L'objectif de déploiement serait de 75% du territoire avec une réutilisation des sites 3G et GSM 900 avec en ajout la bande des 2.6 Ghz (qui devrait être attribuée en France à l'horizon 2011 par l'Arcep). Le coût d'implantation pour un opérateur est évalué par ZTE à 400 millions d'euros.

Autre point,  lors de la même présentation, ZTE a communiqué les performances d'un réseau LTE. L'équipementier a réalisé des expérimentations en Chine dans la ville de Xi'an (ancienne capitale chinoise, et lieu où a été découvert l'armée de terre cuite du premier empereur de Chine). ZTE a comparé les performances LTE diffusé sur une bande de 20 Mhz et sur 2 bandes 10 Mhz couplées. Les résultats montrent que l'usage d'une bande de 20 Mhz offre un meilleur débit. Ainsi les utilisateurs les mieux servis ont obtenu un débit de 95 Mbit/s alors que le réseau LTE était utilisé entre 0 et 5%. Le débit obtenu était de 60 Mbit/s pour les mieux servis dans le cas de deux bandes de 10 Mhz.

Quand le réseau monte à une saturation de 70%, le débit s'élève à 50 Mbit/s dans le cas de l'usage d'une bande de 20 MHz alors que le débit n'est que de 20 Mbit/s pour les mieux servis en 2X10 Mhz avec 83% de saturation. Les utilisateurs les moins bien servis avec une bande de 20 Mhz ont obtenu un débit de 32 Mbit/s pour une utilisation du réseau entre 0 et 5%. Le débit était de 20 Mbit/s pour les moins bien servis en 2X10 Mhz. Quand le niveau de saturation de 65%, le débit descend à 4 Mbit/s pour les utilisateurs les moins bien servis. Comparativement, les moins bien servis avec 80% de saturation réseau se contentent de 2 à 4 Mbit/s.

Illustration : ZTE D.R
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(17/06/2010 12:13:28)

SFR refuse de sous-louer son réseau à Free Mobile

Le PDG de ce dernier, Frank Esser a ainsi déclaré lors du 9ème forum des réseaux et télécoms organisé par les Echos les 15 et 16 juin à Paris que « Free a eu le choix entre devenir un opérateur commercial [NDLR : un MVNO] ou un opérateur réseau. Et il a préféré être opérateur réseau. Il doit donc investir en infrastructure. Pourquoi serait-ce gratuit pour lui alors que nous venons d'investir 300 millions d'euros le mois dernier pour acheter des fréquences 3G ? Il n'est pas question que nous entrions en négociation. »

Ferme sur ses positions, Frank Esser n'envisage donc pas d'aider Free à se développer sur le marché de la data mobile. Les accords d'itinérance nationale portent en effet sur les réseaux 2G et sont limités à la seule voix. Or, Free Mobile aura besoin rapidement de négocier avec un opérateur pour accéder aux capacités 3G et proposer des offres d'Internet mobile illimité. Ce marché peut être une manne financière non négligeable pour l' opérateur hôte. En cas de refus, le nouvel entrant pourra se tournera vers le régulateur et vers l'Autorité de la concurrence pour infléchir la position des récalcitrants, mais les procédures sont longues.

Par ailleurs, Frank Esser a indiqué que son groupe va axer sa stratégie sur le développement de l'offre internet pour les terminaux mobiles alors que SFR est désormais le 2ème opérateur alternatif français, à la fois fixe et mobile. Il a profité de sa présence à ce forum pour faire un point sur son marché. Pour lui, la plus grande innovation qui marque le secteur des télécoms aujourd'hui est celle de l'internet pour les mobiles. Il insiste : « pour nous c'est l'avenir ».

 

Crédit Photo: Jean Chascano

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(16/06/2010 09:53:14)

En 2014, un Français sur quatre sera mobinaute

Le cabinet d'audit et de conseil estime que 18 millions de Français en 2014 seront équipés pour se connecter à Internet avec leur terminal mobile. Selon cette étude, l'industrie des médias et des loisirs devrait croître de 5% par an entre 2010 et 2014 (contre -3% en 2009), pour atteindre 1,690 milliards de dollars à l'échelle mondiale. Cette reprise est notamment liée au rôle croissant du numérique dans la société, selon PwC.

En 2009, douze pays ont eu des dépenses en médias et loisirs supérieures à 20 milliards de dollars. Les Etats-Unis arrivent en tête avec 428 milliards de dollars, devant le Japon (164 milliards) et l'Allemagne, qui devrait céder sa place à la Chine d'ici 2014. La France restera 6e du classement en 2014, avec 72,7 milliards de dollars dépensés pour la consommation de médias et loisirs.

 

Crédit photo Ssguy

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(11/06/2010 15:55:08)

Nokia Siemens Network entre optimisation et test LTE

Face à l'engorgement inévitable des réseaux 3G actuels dû au succès des accès à internet depuis des smartphones, il devient nécessaire d'identifier de  nouvelles solutions pour les opérateurs et les équipementiers. Ainsi, selon Marc Rouanne : « Cela faisait 10 ans que l'on ne parlait plus de réseau. Depuis ce qu'il s'est passé avec O2 [NDLR, l'opérateur anglais a eu une saturation de son réseau sur Londres en raison d'une forte utilisation des iPhones], on en reparle comme un asset primordial ». L'objectif des opérateurs est de s'orienter vers l'optimisation des réseaux comme le justifie Marc Rouanne : « Les terminaux vont  vers des débits de connexion très élevés et nous ne sommes pas capables de les maîtriser. [...] La clé est à l'anticipation et à l'optimisation réseau. »

L'équipementier évoque même la possibilité de créer les fameuses classes de service : Gold, Silver et Bronze afin de servir une qualité de service différenciée selon le coût de l'abonnement de l'utilisateur.

La bascule vers le single RAN et le LTE


En réponse à cette problématique d'optimisation du réseau, NSN a présenté ses solutions LTE et sa station de base Flexi BTS qui est une plateforme multi-radio (2G/3G/LTE) tout IP,  permettant selon le constructeur d'optimiser les réseaux par une consolidation des services sur un même équipement. Dans la foulée, cette plateforme a servi à réaliser une démonstration de la technologie LTE. Deux stations de base ont donné une idée des performances en transfert de données et du handover.

Un PC portable, équipé d'une clé 4G d'origine Samsung (la seule que nous ayons vu fonctionner jusqu'à présent dans la réalité, et qui est employée dans les déploiements de Telia Sonera à Oslo et Stockholm), a été placé entre les deux stations de base LTE. Le transfert de données, via un téléchargement de vidéo en streaming, a permis de constater un débit descendant de 104 Mbit/s. Le handover, (passage d'une cellule à une autre sans rupture) entre les 2 stations de base, a prouvé la rapidité du passage de relais entre ces dernières (séparées, il est vrai, de seulement 5 mètres). Quant au temps de latence moyen,  il se situe entre 20 et 25 millisecondes.

Ces résultats sont largement à titre indicatif car réalisés sur un réseau de démonstration avec seulement un utilisateur.

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(19/05/2010 15:35:54)

Fréquences 3G : SFR, Orange et Etat gagnants, MVNO perdants

(Source EuroTMT) Les enchères pour attribuer les deux derniers lots de fréquences 3G encore disponibles sont terminées. Et les vainqueurs sont SFR et Orange.C'est ce qu'a annoncé l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes). Si le résultat ne constitue pas une surprise, la pression médiatique exercée par Free, qui participait aussi aux enchères, a porté, au moins partiellement, ses fruits. Pour gagner le lot de 5 MHz, SFR a en effet proposé 300 millions d'euros, alors qu'Orange, qui empoche le lot de 4,8 MHz, a déboursé un peu plus de 282 millions d'euros.

Pour les caisses de l'Etat, l'opération se révèle donc être un succès. Entre les recettes encaissées à cette occasion et le prix déboursé par Free pour acquérir le lot de 5 MHZ réservé au nouvel entrant, ce sont quelque 820 millions d'euros qui reviennent à l'Etat. Un montant d'autant plus significatif quand on le compare aux recettes encaissées par les autres Etats européens qui ont mis en vente récemment de nouvelles fréquences 3G. Les opérateurs italiens n'ont versé que quelques millions et, en Allemagne, les enchères, encore en cours, portant sur des fréquences similaires n'ont atteint pour le moment que 338 millions d'euros.

Mais cette bonne opération financière ne peut pas cacher l'autre face du dossier, à savoir l'absence d'avancée notable du dossier concernant les opérateurs mobiles virtuels MVNO (Mobile Virtual Network Operator) et les services qui leur seraient autorisés.

Peu de place laissée aux MVNO

A l'occasion de cette mise aux enchères, l'Arcep avait en effet mis en place un système sophistiqué permettant de revaloriser l'offre financière proposée par les candidats en fonction du degré d'ouverture de leur réseau respectif aux opérateurs virtuels.

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Quatre niveaux d'engagements étaient ainsi proposés aux candidats, depuis rien jusqu'à une ouverture complète à des « full MVNO » (pouvant gérer leur propre base de données connectée au réseau). Malheureusement, ni SFR, ni Orange n'ont accepté de s'engager au-delà du niveau 1 (« faire droit aux demandes raisonnables d'accueil sur leur réseau », selon l'Arcep). Ce qui est en fait est la situation qui existe déjà. Pour Alternative Mobile, l'association qui regroupe les opérateurs virtuels, le résultat de ces enchères se traduit donc par l'échec qu'elle redoutait. Mi-mars, l'organisation s'était félicitée du système retenu par l'autorité de régulation, mais doutait que les opérateurs en place jouent le jeu. Ces craintes se révèlent donc fondées.

Or pour ses dirigeants, la pérennité du modèle d'opérateur virtuel passe nécessairement par le modèle « full MVNO », qui leur permettra de prendre une véritable indépendance par rapport aux opérateurs hôtes. C'est ce modèle que tente déjà de construire Virgin Mobile, le plus gros MVNO tricolore, hébergé chez France Télécom. Faute d'avancée sur cette voie à l'occasion des enchères 3G, l'association plaidait pour que l'Arcep intègre l'ouverture des réseaux mobiles aux « full MVNO » comme une contrainte lors des futures attributions de fréquences.

L'Autorité doit en effet ouvrir maintenant le dossier des fréquences en or, la bande des 800 MHZ libérée par la fin de la télévision analogique, et des fréquences en 2,6 GHz, dont l'attribution est attendue pour la fin de l'année ou le début de l'année prochaine. Et cette opération constituera la dernière occasion, avant de nombreuses années, pour faire évoluer significativement le dossier MVNO.

En attendant, pour SFR et Orange, le succès est double. En acquérant chacun un lot, les deux opérateurs mobiles mettent la main sur des ressources rares essentielles au moment où l'explosion du trafic data met sous pression leur réseau. Et les deux opérateurs évitent de voir Iliad renforcer ses propres ressources spectrales, ce qui lui aurait permis de crédibiliser un peu plus ses ambitions dans le mobile.

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(14/05/2010 15:44:46)

Des enchères modestes pour les licences 4G en Allemagne

(Source EuroTMT)Il aura fallu attendre près d'un mois et le 148ème tour des enchères portant sur les fréquences mobiles mises en ventes par l'Allemagne pour que les offres présentées par les quatre opérateurs en lice (T-Mobile, Vodafone, Telefonica et E-Plus) atteignent un montant qui commence à être significatif.

Elles s'élevaient mercredi 5 mai à 3,015 milliards d'euros. Mais il n'est pas évident qu'elles atteignent les 5 à 6 milliards annoncées par les analystes financiers avant l'ouverture du processus. Depuis plusieurs tours, aucun opérateur n'a surenchéri pour les lots des fréquences en or, c'est-à-dire dans la bande des 800 MHz.

Pour le moment, le prix moyen du lot de 2x5 MHz dans la bande des 800 MHz s'élève à 433 millions d'euros. Un niveau très inférieur aux attentes. Ce qui pourrait faire le bonheur d'E-Plus, la filiale allemande de KPN obtenant pour le moment un lot alors que l'opérateur avait annoncé qu'il ne participerait pas à une surenchère dans cette bande de fréquences, laissant ainsi entendre qu'il pourrait ne pas acquérir de lot dans les 800 MHz.

Crédits photo : T-Mobile (...)

(12/05/2010 10:52:15)

Des forfaits frileux pour accompagner l'arrivée de l'iPad en Europe

(Source EuroTMT) Près de deux mois après les Américains, les habitants de six pays européens, à savoir la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et Italie, ainsi que ceux du Canada, de l'Australie et du Japon vont donc pouvoir acquérir l'iPad d'Apple à partir du 28 mai. Aux Etats-Unis, depuis le début de la commercialisation, le 3 avril dernier, de la première gamme de sa tablette multimédia, c'est-à-dire les modèles Wifi car les modèles 3G ne sont disponibles que depuis le 30 avril, le groupe de Steve Jobs a donc indiqué le 3 mai avoir déjà écoulé un million d'exemplaires en 28 jours. Un succès, plus rapide que celui de l'iPhone car il lui avait fallu 74 jours pour atteindre le premier million, et confirmé par l'ampleur des téléchargements avec 12 millions d'applications et 1,5 million de livres numériques.

Si le cabinet Strategy Analytics prévoit 5 millions d'iPad vendus en un an, le chiffre pourrait être largement dépassé, si l'engouement des consommateurs dans les autres pays est à la mesure de celui des Américains. Mais la politique tarifaire décidée par Apple pourrait refroidir les ardeurs de certains. Alors que le premier modèle de base, en Wifi avec une capacité de 16 Go, est vendu à 499 dollars aux Etats-Unis, soit 383 euros, le même modèle est vendu à 429 livres en Grande-Bretagne, soit 492 euros, 499 euros en France et en Allemagne, mais 479 euros en Espagne.

La différence de prix est similaire pour le premier modèle 3G disposant de 16 Go). En effet, la tablette est commercialisée à 629 dollars aux Etats-Unis, soit 482 euros, 529 livres, soit 579 euros à Londres, 599 euros à Paris ou Berlin, 579 euros à Madrid. Et l'Allemagne affiche même des prix plus chers de 15 euros que ceux de la France pour les deux modèles haut de gamme, avec Wifi, 3G, et une capacité de 64 Go.

Crédits photo : IDG NS

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Les chanceux qui passeront par New York ont donc tout intérêt à acquérir leur tablette multimédia outre-Atlantique. Non seulement, les consommateurs européens doivent donc payer plus cher que les Américains pour acquérir l'iPad, mais pour ceux qui achèteront un modèle 3G, la facture télécom pourrait devenir vite dissuasive. Aux Etats-Unis, AT&T, dont les réseaux sont déjà pourtant saturés par l'iPhone, proposent ainsi deux forfaits mensuels, à savoir un de base avec 250 Mo par mois pour 15 dollars et un illimité à 30 dollars. Une formule qui fait manifestement peur aux opérateurs européens. Ceux qui ont déjà communiqué leurs tarifs évitent en effet de proposer une formule illimitée, à l'exception de SFR qui lance une offre à 29,90 euros. Mais la filiale de Vivendi précise qu'au-delà de 1 Go consommé avant la fin du mois, le débit sera ajusté et donc limité.

En France, Orange a fait le choix d'un forfait « petite consommation » et d'un second plus large, 2 Go, mais aussi bien plus cher. En revanche, Orange UK propose une gamme de forfaits plus large. Mais en Espagne, Telefonica propose une gamme assez chère aussi. Et ses filiales mobile européennes O2 semblent avoir calqué leurs offres sur celles de la maison mère. En fait, les opérateurs européens agissent comme s'ils préféraient voir les utilisateurs se connecter en Wifi, pour éviter tout problème de congestion alors que les réseaux 3G se révèlent fragiles. Une solution qui pourrait convenir aux Internautes français dont les box DSL sont toutes Wifi, ce qui donne accès aux bornes Wifi de son opérateur.


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