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(10/05/2010 16:27:41)
Le WiGig jette un pont vers le WiFi
Le mois dernier, la Wireless Gigabit Alliance (WiGig) a publié une spécification sur les réseaux sans fil Gigabit qui utilisent les fréquences dans la bande 60 GHz pour offrir un débit de 7 Gbits Aux États-Unis, la bande des 60 GHz commence à être utilisée pour les applications grand public, et peut se révéler très attractive pour les usages demandant beaucoup de bande passante comme les points d'accès très fréquentés ou le streaming de vidéo HD. Et selon le WiGig, les fréquences 60 GHz sont disponibles dans la plupart des pays. Conformément à un accord annoncé lundi dernier, la WiFi Alliance évaluera la technologie WiGig pour l'intégrer dans le cahier des charges 60 GHz à venir. Dans le cadre du même accord, le groupe WiGig aura accès aux spécifications de la WiFi Alliance afin qu'il puisse poursuivre l'alignement de sa propre technologie sur ces normes. "Nous allons certainement examiner de manière approfondie leurs spécifications et peut-être même les certifier », précise Edgar Figueroa, CEO de la WiFi Alliance.
La société SiBEAM, le principal promoteur d'une technologie alternative appelée WirelessHD 60 GHz, a également indiqué qu'elle avait mis au point une puce bimode WirelessHD / WiGig. Les échantillons de ce circuit sont maintenant disponibles en quantité, et SiBEAM proposera en juin prochain un référence design pour ses clients, a déclaré John LeMoncheck, le PDG de la société. Contrairement aux projets de WiGig, SiBEAM a déjà planifié l'expédition de ses puces à destination de fabricants de produits électroniques grand public tels que les téléviseurs. Mais il est aujourd'hui le seul fabricant de puces à porter la norme WirelessHD. SiBEAM n'est pas prêt à plier devant le WiGig, soutient John LeMoncheck. Au contraire, les deux technologies ont des forces différentes et SiBEAM pourra offrir les deux à ses clients, précise-t-il. Bien que le WirelessHD ait été conçu pour le streaming vidéo entre deux appareils, le WiGig est plus orienté vers les réseaux de données et n'est pas aussi bien adapté à la vidéo, poursuit-il. Le WirelessHD a un débit théorique de 28 Gbits contre 7 pour le WiGig, donc il convient mieux aux futurs équipements qui afficheront de la vidéo HD.
Illustration : boitier WiGig, crédits photo D.R.
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Une autre technologie haut débit sans fil, le WHDI (Wireless Home Digital Interface), est également disponible sur certains équipements grands publics, les TV notamment, mais il n'est pas en concurrence directe, car il fonctionne dans la gamme des 5 GHz.
L'Alliance WiGig a été formée il y a un an par de nombreux fabricants de puces WiFi et certains acteurs comme Microsoft, Nokia et les principaux constructeurs de produits électroniques grand public. Elle a achevé une spécification technique en décembre 2009 et a publié le mois dernier une version libre de droit à destination des développeurs. Les fabricants de puces Intel, Broadcom et Atheros ont exprimé le désir de faire du WiGig une extension du WiFi, permettant aux utilisateurs de bénéficier de vitesses de plusieurs gigabits tout près d'un point d'accès et de rebasculer sur du WiFi traditionnel quand le signal 60 GHz n'est plus accessible. Combiné à cette nouvelle norme, le WiFi, déjà largement adopté dans le monde entier, pourrait faciliter le développement du WiGig sur les hotspots ou dans les foyers en équipant les box des opérateurs.
Le groupe de travail 60 GHz au sein de la WiFi alliance va étudier les spécifications WiGig pendant des semaines ou des mois avant de décider quels éléments il apportera, le cas échéant , à son propre standard 60 GHz, a déclaré Ali Sadri, président de l'Alliance WiGig. Si la WiFi Alliance n'est pas un organisme de normes officielles, elle a toutefois le pouvoir d'agir au nom de ses membres très actifs dans l'élaboration d'un standard de réseau sans fil. Le groupe a ainsi déjà travaillé de concert avec l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) pour définir des normes comme le Draft 802.11n.
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Le rôle de la WiFi Alliance est de s'assurer que les produits des différents fournisseurs pourront bien travailler ensemble de toutes les manières qu'ils prétendent. Quand un consommateur rentre à la maison et tente de faire communiquer ses équipements, explique Edgar Figueroa le CEO de la WiFi Alliance. Ainsi, si le WiGig finit par faire partie du WiFi, des produits auront une certification spéciale pour cette capacité, et les consommateurs sauront qu'ils pourront facilement passer de la bande 60 GHz à d'autres bandes de WiFi, dit-il. L'interopérabilité avec WiFi peut sans doute commencer par les fonctions de base telles que la connectivité LAN et WiFi Direct, une forme peer-to-peer de la communication de données, nous explique Ali Sadri. Pour certifier les produits WiGig pour d'autres usages, comme le sans-fil HDMI (High-Definition Multimedia Interface), l'alliance peux se tourner vers d'autres organismes.
Le fruit de ces accords ne sera pas susceptible d'arriver avant la deuxième moitié de 2011, estime l'analyste Kurt Scherf qui travaille pour Parks Associates. Mais un partenariat entre le WiGig et le WiFi pourrait être un tournant sur le marché selon les analystes. "C'est potentiellement un jeu d'échanges», a ainsi souligné Brian O'Rourke, analyste chez In-Stat. Le partenariat apporte plus de crédibilité au WiGig et renforce le WiFi qui plafonne à un débit théorique de 600 Mbits avec le 802.11n. Compte tenu de cet accord, la compagnie SiBEAM devra probablement trouver un moyen d'interagir avec WiFi, estiment les analystes. Mais John LeMoncheck pense qu'il n'est guère besoin d'une capacité de transfert intercellulaire entre le WirelessHD et le WiFi puisque le premier est conçu principalement pour le streaming vidéo dans une pièce. L'intégration avec WiFi sera vraisemblablement un processus graduel, ajoute Brian O'Rourke. Il existe d'une part des défis particuliers à l'ajout de capacités de 60 GHz à une puce. "À cette fréquence, la fabrication des puces devient de plus en plus difficile», précise-t-il. « Quand la fréquence augmente, les problèmes d'interférence sont multipliées."
Pourtant, même la fin de l'année prochaine, il ne sera pas encore trop tard pour capitaliser sur une demande naissante, analyse Kurt Scherf de Parks Associates. Les utilisateurs n'ont tout simplement pas besoin de 7 Gbits pour relier un ordinateur portable à un moniteur ou à un périphérique de stockage, selon lui. La première application qui va vraiment exiger une telle technologie sera probablement le streaming vidéo ou la lecture de films Blu-Ray sans fil plutôt que via un câble HDMI, conclut-il.
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(...)(30/04/2010 10:38:21)Des enchères mitigées pour les fréquences 4G
(Source EuroTMT) Malgré la bulle médiatique autour du LTE (Long Term Evolution) entretenue par les équipementiers télécoms, les opérateurs européens, engagés dans les processus d'attributions des fréquences 4G, ont manifestement décidé de rester extrêmement prudents.
Avant l'ouverture des enchères en Allemagne, les analystes savaient déjà que le montant global dépensé par les quatre acteurs en lice, à savoir T-Mobile, Vodafone, O2 et E-Plus, n'atteindrait pas les records détenus par les enchères de la 3G. Mais ils ne se doutaient certainement pas que le résultat, provisoire, serait aussi faible. A l'issue du 93ème tour d'enchères, le montant global proposé par les quatre acteurs ne s'élevait en effet qu'à 1,878 milliard d'euros. Avant l'ouverture des enchères, Moody's indiquait que le gouvernement allemand pourrait encaisser entre 5 et 6 milliards d'euros et certains analystes promettaient encore une enveloppe de quelque 8 milliards. Pour mémoire, en Allemagne, les enchères pour la 3G avaient atteint en août 2000 un montant de 50,5 milliards d'euros. Au total six licences avaient été attribuées (Mannesmann Mobilfunk, Consortium 3G Telefonica/Sonera, Consortium E-Plus, MobilCom, T-Mobile, Viag Interkom).
Le niveau actuel, qui n'est pas définitif, des surenchères ayant encore lieu pour des lots dans la bande de fréquence des 2,6 GHz, implique néanmoins que les estimations des analystes étaient encore trop optimistes. C'est d'ailleurs le constat que l'on peut faire des résultats des enchères intervenues en fin de semaine dernière aux Pays-Bas. La bande des 2,6 GHz a été répartie entre cinq opérateurs pour un montant total de 2,6 millions d'euros, soit un montant misérable. Il y a dix ans, les fréquences de la 3G s'étaient vendues pour 3 milliards d'euros et les analystes espéraient que les enchères pour la 4G atteindraient quelques dizaines de millions d'euros.
Crédits photo D.R.
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D'autant que contrairement au cas allemand, les trois opérateurs mobiles néerlandais KPN, T-Mobile et Vodafone n'étaient pas les seuls en lice. Deux nouveaux entrants étaient également sur les rangs, une société commune aux deux câblo-opérateurs nationaux Ziggo et UPC, ainsi que Tele2.
Des fréquences à intérêt variable
Ayant découpé en 38 lots de 5 MHz les 190 MHz mis aux enchères, les pouvoirs publics néerlandais avaient aussi imposé aux trois opérateurs mobiles déjà en place une limitation de 55 MHz chacun. Finalement, KPN et Vodafone ont acquis 20 MHz chacun, T-Mobile a obtenu 10 MHz, Ziggo et Tele 2 ont gagné 40 MHz chacun. Et 60 MHz n'ont pas trouvé preneur, obligeant le gouvernement à prévoir une nouvelle procédure d'attribution. Si le gouvernement néerlandais semble avoir donné deux ans aux opérateurs pour déployer leurs réseaux en 2,6 GHz, KPN indiquait mardi 27 avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, que les contraintes réglementaires sur cette bande étaient assez faibles.
Alors que la situation économique est encore incertaine et que la plupart des opérateurs mobiles sont déjà engagés dans un effort d'investissement en 3G + pour améliorer la capacité de leurs réseaux, l'acquisition, aujourd'hui, de nouvelles fréquences pour la 4G ne paraît donc pas cruciale, surtout en 2,6 GHz. En Allemagne, les prix proposés par les opérateurs mobiles pour les lots dans cette bande demeurent aussi très raisonnables. En effet, la meilleure offre pour un lot de 2x5 Mhz atteint 8,2 millions d'euros. La bataille entre les quatre acteurs s'est en fait concentrée sur la bande des 800 MHz, sachant que les enchères s'y élèvent entre 252,6 millions et 286,7 millions d'euros. Les résultats de ces deux attributions envoient néanmoins comme signal clair aux autres régulateurs européens le fait que la bande des 2,6 GHz n'a qu'un intérêt très limité pour les opérateurs mobiles et les nouveaux entrants. En revanche, les fréquences du dividende numérique ont une véritable valeur.
Le WiMax ne fait pas recette en Italie
(Source EuroTMT)
En Italie, le situation du WiMax est carrément désastreuse. Malgré des prix cassés - 20 € par mois pour l'internet sans fil à haut débit et les appels illimités -, les Italiens n'ont pas cédé aux sirènes des opérateurs. Dans ce dossier d'ailleurs, seul l'Etat a fait une bonne affaire puisque les opérateurs ont du verser 136 millions d'euros pour décrocher les licences, tous sans exception, même ceux qui ne se sont pas lancés sur le marché et qui se contentent, pour le moment, d'admirer leur diplôme accroché au mur façon tableau de chasse.
A l'origine de ce faux départ, des failles évidentes dans la couverture du réseau. Seulement 40 provinces peuvent en effet profiter du WiMax. « Nous sommes dans une situation complètement chaotique ! » déplore Aria, l'opérateur qui a peaufiné un plan industriel de 300 millions d'euros d'investissements étalés sur trois ans. Au départ, l'objectif du groupe était de couvrir les 20 régions italiennes. Hélas, après avoir enregistré des retards en raison de la crise économique et financière qui a retardé le déblocage des financements prévus, Aria a du revoir ses ambitions à la baisse. Mais tout n'est pas perdu et l'opérateur se prépare à repartir du bon pied, jure la direction du groupe.
En mars dernier, les actionnaires ont décidé de recapitaliser la société en injectant 20 millions d'euros et d'amplifier la couverture du réseau à partir du mois de mai prochain. Le fait est qu'Aria, comme les autres opérateurs, est engagé dans une véritable course contre la montre. Le contrat passé avec l'Etat italien prévoit que les opérateurs qui ne seront pas en mesure de tenir leurs engagements, notamment en ce qui concerne la couverture du réseau, devront restituer leur licence en octobre prochain. Du coup, Aria songe à passer un accord sur la fourniture de son service avec Telecom Italia. Pour sa part, Linkem, qui a investi 45 millions d'euros pour décrocher sa licence, a réussi à trouver 24 millions d'euros à travers un consortium placé sous la houlette d'Unicredit.
Illustration D.R.
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Tout comme Aria, Linkem a voté une augmentation de capital de 10 millions d'euros pour débloquer la situation. Cette bouffée d'oxygène devrait permettre, selon la direction du groupe, de convaincre au moins 5 000 Italiens de souscrire un abonnement, l'objectif ciblé par Linkem d'ici 2012. Plusieurs sociétés sont également sur la ligne de départ comme Retelit, qui fait de la sous-traitance avec son WiMax. Enfin, Mandarin qui doit se contenter pour le moment, de son petit millier d'abonnés, plus un million d'utilisateurs potentiels en Sicile, l'une des régions actuellement couverte par le réseau. Du coté des autres, c'est le désert. Rien ne bouge chez MGM, propriétaire de la télévision locale OdeonTV, ou du côté des consortiums Ribes et Assomax.
Dans le milieu, on estime que la situation désastreuse du WiMax en Italie découle du comportement laxiste de l'Etat qui a retardé la vente aux enchères des licences. Pour preuve, veulent croire certains experts de secteur, la situation américaine où les opérateurs tablent sur 120 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année. Le Wimax serait-il maudit en Europe, à l'instar de ce qui se passe en France où Bolloré Télécom aura dépensé ses investissements en pure perte.
(...)
SFR augmente le débit de son infrastructure 3G+
En plein débat sur le faux débat de la saturation de la bande passante, SFR indique vouloir anticiper la croissance de l'utilisation de l'Internet mobile. Ce dernier, qui est un gros consommateur de bande passante, pose depuis quelques mois la question de la saturation des réseaux mobiles. SFR, qui a déjà lancé en juin 2009 des débits 3G+ à 14,4 Mbit/s couplés à la fibre optique, va doubler courant avril ces débits à 28 Mbit/s dans le cadre d'une expérimentation en France. Ce réseau, qui s'appuie sur une architecture couplant fibre optique et HSPA+, va être proposé sur les zones les plus denses du territoire.
Par ailleurs, SFR a annoncé le déploiement d'ici la fin 2010 de la norme HSPA+ à 21 Mbit/s sur trois villes françaises, à savoir Paris, Lyon et Marseille. Ce service sera proposé sous forme d'option payante dans un forfait premium sur la gamme professionnelle Global Access. Enfin, l'opérateur annonce la généralisation, dès le printemps 2010, du débit à 7,2 Mbit/s sur l'ensemble de son réseau 3G+.
Ces déploiements devraient permettre d'accélérer la vitesse d'utilisation d'un terminal connecté à l'Internet mobile. Un utilisateur de smartphone pourra par exemple télécharger une vidéo de 100 Mo en 38 secondes s'il dispose d'un débit de 21 Mbit/s, selon l'opérateur. SFR rappelle qu'il couvre désormais 87% de la population française en 3G+. Ce taux devra passer à 98% à fin 2011. (...)
Annuels 2009 : Huawei solide malgré la crise
Dans un contexte où les opérateurs télécoms ont réduit leurs investissements, Huawei, spécialiste des réseaux de nouvelles générations, a présenté des résultats très solides pour l'année 2009. Auditées par le cabinet KPMG, les données comptables montrent un chiffre d'affaires en hausse de 19% à 16, 2 milliards d'euros. La marge brute est stable, en raison de la pression sur les prix, par contre le résultat net bondit de près de 133% en passant de 853 millions d'euros à 1,9 milliards d'euros. Face à la morosité, Huawei explique ses bonnes performances économiques, à la fois par une agressivité sur le plan tarifaire et par un fort intérêt des opérateurs pour des équipements spécifiques. Dans la mobilité, la solution « Single RAN » combine au sein d'une même station de base plusieurs technologies sans-fil. Cela permet des économies sensibles en matière de taille des équipements et de leur mutualisation sur les points hauts.
Le PDG de Huawei, Ren Zhengfei, affiche ses ambitions « nous prévoyons une hausse annuelle de 20% de nos revenus, portés par le déploiement des nouveaux réseaux mobiles et haut débit ou la forte demande des services managés ». Une note du Crédit Suisse publiée par le site TradingSat estime que le sentiment des analystes est plutôt négatif à l'égard de la concurrence car Huawei gagne du terrain sur tous les fronts. « Dans les équipements « wireless », le chinois devrait augmenter sa part de marché de 15% en 2009 à 17% en 2010, contre 35% pour Ericsson, 19% pour Nokia Siemens Networks et 11% chez Alcatel-Lucent » estime le Credit Suisse.
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