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Infrastructure serveur

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(25/06/2010 09:18:34)
Alter Way renforce son offre de conseil web avec Reciprok
Comme prévu, l'intégrateur de solutions Open Source et hébergeur Alter Way procède à une acquisition, la septième depuis la création de la société en 2006. Il s'agit cette fois d'une agence de communication engagée dans les projets web, Reciprok, qui travaille en partenariat avec Alter Way depuis octobre 2009. Ensemble, ils comptent déjà une dizaine de projets en commun, parmi lesquels la refonte de l'intranet siège de L'Oréal Produits de Luxe.
Alter Way a développé des expertises dans quatre métiers, le conseil, l'intégration d'applications, l'hébergement et la formation. Ces compétences transversales lui permettent de mener un projet de bout en bout. Avec l'arrivée de Reciprok, la société renforce dans son offre les aspects de conseil en stratégie de communication, de studio de création et de e-marketing. Elle-même dispose d'une forte expertise sur le langage PHP pour la mise en place des logiciels Open Source de gestion de contenus (CMS) Drupal, eZPublish, Spip et Typo3, ou encore sur les solutions de e-commerce Magento et PrestaShop. Alter Way recourt aussi au langage Python pour l'intégration des CMS Plone et Django.
L'agence Reciprok a été créée en 2003 par Laurence Seguy et Dominique Brunel. Elle aide ses clients à définir leur stratégie online et les suit jusqu'à la mise en oeuvre opérationnelle. Cette structure de douze collaborateurs a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 640 000 euros (en progression de 31% par rapport à 2008).
De son côté, Alter Way a engrangé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et emploie 95 personnes. L'intégrateur cherche à devenir, d'ici 2011 ou 2012, l'un des deux ou trois opérateurs de services majeurs sur le secteur de l'Open Source en France. Il table sur un objectif de 15 M€ de CA consolidé fin 2010, en additionnant croissance organique et externe.
Skema Business School abandonne Google Docs pour Office Web Apps
Mais pourquoi ce changement ? Certes, l'ESC Lille avait conservé une gestion d'annuaire de référence sous technologies Microsoft interfacée avec celui des Google Apps pour la gestion des comptes utilisateurs. « Nous avons signé un partenariat nettement plus complet avec Microsoft et concernant un périmètre beaucoup plus large » indique Frédéric Di Gleria. Ainsi, par exemple, le futur intranet avec des fonctions de réseau social sera conçu sous Sharepoint Online 2010. L'offre Live@Edu est un SaaS directement concurrent des Google Apps mais s'appuie sur les Office Web Apps. Celles-ci, dans le cadre du S+S (Software+Service) de Microsoft, s'interfacent avec Office 2010, par opposition avec les Google Apps qui sont pures SaaS.
Au delà de la bureautique, Skema est actuellement en train de fusionner les SI de ses différents campuspour disposer d'un campus virtuel unique : Lille, Sophia-Antipolis, Paris, Suzhou (Chine), Casablanca (Maroc), et Raleigh (Etats-Unis). Cette fusion va s'opérer au travers du PGI maison Siracuse, développé en technologies .Net de Microsoft. Frédéric Di Gleria précise : « pour l'instant, nous l'hébergeons nous-mêmes mais, à terme, le passer dans le nuage, par exemple sur Azure de Microsoft, est très envisageable. »
Illustration : Frédéric Di Gleria, DSI de Skema Business School, crédit photo D.R.
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Live@Edu est gratuit, comme les Google Apps pour éducation, mais le partenariat signé pour trois ans comprend aussi la souscription à l'offre Campus de Microsoft dont Skema était déjà client. Son coût est indexé sur le nombre d'utilisateurs (et non celui de postes) à temps plein et dépend des logiciels choisis. Le budget final n'est pas encore totalement fixé. L'offre Campus est l'équivalent du contrat Software Assurance pour les établissements d'enseignement supérieur et implique 40 à 60% de remise sur le prix public éducation.
L'offre Campus prévoit, sans supplément de prix, un abonnement à MSDN Academic Alliance (MSDN AA) pour l'ensemble des 7 800 utilisateurs. Il s'agit d'une offre logicielle destinée à l'enseignement supérieur qui permet aux étudiants et aux enseignants de bénéficier des logiciels Microsoft pour la pédagogie (salles de cours, de TP, libre-service pour les étudiants,...) incluant de nombreux produits tels que Windows 7, Windows Vista, Windows Server 2008, Visual Studio 2008, Virtual PC, Visio,...
Le soutien de Microsoft ne s'arrête pas là. Des spécialistes de Microsoft vont intervenir dans les enseignements et l'éditeur va notamment soutenir la création d'une chaire sur le thème « Développement numérique autour des réseaux sociaux ».
Par ailleurs, les incubateurs d'entreprises nouvelles innovantes du groupe Skema vont également bénéficier du soutien de Microsoft. Le communiqué commun de l'éditeur et du groupe d'enseignement supérieur privé détaille ainsi : « Microsoft mettra à disposition des logiciels et supports technologiques aux porteurs de projet des incubateurs Skema. L'entreprise fera également la promotion de son programme BizSpark à travers les entités de Skema auprès des startups. Elle organisera en outre des évènements pour entrepreneurs/développeurs sur les campus de Skema auprès des étudiants - un premier « BizSparkCamp » devant avoir lieu à la rentrée à Lille. De même, Skema associera Microsoft dans ses initiatives de soutien à l'entrepreneuriat local (Sophia Business Angels, mairie de Lille...) et dans son ambition de devenir la business school française la plus accueillante pour les entrepreneurs et les startups du web. »
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Enfin, et ce n'est pas rien en cette période de crise, le groupe Skema est en train de négocier un partenariat dans le cadre du programme MACH (Microsoft Academy for CollegeHires). « Outre sa participation aux forums de l'école sur ce thème, Microsoft poursuivra et renforcera sa politique de recrutement de jeunes talents issus de Skema via ses offres de stages et d'emplois » indique le communiqué commun Skema/Microsoft.
Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International et Senior Vice President de Microsoft Corporation, est diplômé du Ceram (promotion 1983), la composante niçoise de Skema Business School. Il est aussi président du Conseil d'Orientation Stratégique de Skema Business School. « Microsoft soutenait financièrement le Ceram avant la fusion avec l'ESC Lille et, après celle-ci, s'est donc retrouvé à soutenir une école ayant fait le choix de Google Apps, situation qui ne pouvait perdurer sans une improbable ouverture d'esprit » commente Louis Naugès, président de Revevol. Ce cabinet de conseil est l'un des principaux évangélisateurs des Google Apps en France. Si l'ESC-Lille n'a pas été son client, Revevol est intervenu sur des projets similaires comme à l'ESSEC.
Louis Naugès déplore : « il n'est pas dans la culture de Google de financer des écoles et les solutions pour établissements supérieurs sont en principe gratuites ». Habituer à faible coût ou gratuitement les futurs techniciens qualifiés ou cadres supérieurs avec ses solutions durant leurs études reste une stratégie classique des éditeurs de logiciels (à commencer par Adobe et Microsoft). Google a probablement tort de négliger cette voie de promotion de ses offres. Mais le président de Revevol garde un motif de satisfaction : « démontrer concrètement que l'on peut migrer entre offres dans le nuage reste une bonne chose pour le succès du concept ».
Le monsieur cloud de Sun devient celui de Cisco
« Avec toute l'excitation autour du cloud computing, le rôle du réseau a parfois été négligé », explique Lew Tucker lors d'un entretien réalisé à la conférence Structure 2010 qui se déroule à San Francisco (23-24 juin) et où sa nomination a été annoncée. « Fil conducteur à travers toutes les infrastructures impliquées dans l'environnement cloud, le réseau a un rôle important à jouer », a-t-il rappelé. Pour ce faire, il est important que Cisco s'adresse aux développeurs d'applications, pour que ceux-ci puissent intégrer les ressources réseaux de manière plus intelligente. « Nous avons besoin de rendre le réseau de plus en plus programmable », a insisté le directeur technique.
Lew Tucker a commencé à travailler chez Cisco cette semaine. Il est rattaché au CTO de Cisco, Padmasree Warrior, et à Tony Bates, vice-président et directeur général de l'activité Cisco Service Provider. Pour l'instant, il n'est pas encore prévu d'allouer une équipe spécifique à Lew Tucker. « Il y a beaucoup d'activités chez Cisco qui touchent de près ou de loin le cloud computing, l'architecture serveur UCS (Unified Communication System), la délivrance de contenu comme la vidéo qui demande des accès aux ressources réseaux où qu'elles soient. Pourtant Cisco est un nouvel acteur dans le cloud ». Lew Tucker va donc travailler sur la mise en place d'une stratégie cohérente sur ce sujet. Interrogé sur l'avenir de Cisco comme fournisseur de services cloud, le spécialiste de l'équipementier a laconiquement dit que ce n'était pas d'actualité aujourd'hui.
SAS prépare sa technologie in-memory pour la finance
Jim Goodnight, fondateur et PDG de SAS, a annoncé son architecture logicielle In-Memory Analytics à l'occasion de la conférence Premier Business Leadership que l'éditeur a tenu cette année à Berlin (21-23 juin). Dans le sillage des initiatives déjà lancées par plusieurs acteurs IT, cette technologie entend tirer profit du coût réduit des mémoires et des serveurs lames, et de la large adoption des plateformes 64 bit. En attente de brevet, elle sera disponible à la fin de l'année sous la forme d'applications adaptées à certains secteurs d'activités. Elle permettra d'effectuer les traitements d'analyse en mémoire, de façon distribuée et parallélisée, au sein d'un cluster de serveurs spécialisés. Chaque lame communique via une interface de passage de messages (MPI).
Partenariat avec HP pour la partie matérielle
SAS travaille avec HP sur le versant matériel de l'offre qui va s'appuyer sur la technologie BladeSystem et les logiciels d'automatisation Insight Control. Il ne s'agira pas d'un partenariat exclusif avec le constructeur mais c'est pour l'instant le seul que l'éditeur a engagé. On se souvient qu'Oracle a également travaillé avec HP pour la première version de son appliance de datawarehouse Exadata, puis avec Sun, alors racheté, pour la deuxième. SAP, de son côté, prépare aussi des appliances In-Memory avec HP et IBM pour fin 2010.
SAS a choisi de mettre en oeuvre In-Memory Analytics dans des solutions verticales plutôt que sous la forme d'une offre horizontale. La première application vise le marché de la finance et la gestion des risques. Elle permettra par exemple aux grandes banques d'investissement de recalculer entièrement et très rapidement les risques liés à leur portefeuille, ce qui sous-tend des centaines d'analyses prédictives dans un délai très court.
Des utilisateurs pour ajuster la taille de l'appliance
La solution suivante concernera le secteur de la distribution. Elle pourra y être utilisée pour optimiser la marge pendant les périodes de soldes et sur les produits saisonniers.
SAS s'appuie actuellement sur plusieurs clients, parmi lesquels Macy's et United Overseas Bank, pour déterminer la taille optimale des clusters, a précisé David Wallace, responsable marketing de l'éditeur pour les solutions verticales
Red Hat multiplie ses offres vers le cloud
« Avec cette version, Red Hat est l'une des deux seules entreprises qui offre une solution complète pour les clouds hybrides », a déclaré Scott Crenshaw, vice-président et directeur général de l'activité cloud de la société. L'autre éditeur mentionné est bien sûr Microsoft, avec sa plate-forme Azure. La première édition du paquet Red Hat Fondations Cloud intègre un ensemble de programmes de la compagnie, une architecture de référence, et un certain nombre de services de consultation et des cours de formation. Les programmes comprennent, Red Hat Enterprise Linux (RHEL), Red Hat Network Satellite, RHEV, JBoss et le logiciel de messagerie de l'entreprise.
Cette annonce autour du cloud est une parmi plusieurs qui ont été dévoilées lors du Red Hat Summit, qui se tient cette semaine à Boston. Ainsi, l'éditeur Open Source a indiqué qu'IBM, NTT Communications et Sawis sont de nouveaux partenaires dans le Certified Cloud Provider Program. Ils se joignent à Amazon, qui a été le premier partenaire de ce programme qui garantit que les utilisateurs peuvent exécuter des logiciels cloud de Red Hat dans ces environnements sans modifications.
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Du côté de RHEV, elle comprend pour la première fois, le support de la virtualisation du poste de travail (VDI) a souligné Navin Thadani, directeur de l'unité d'affaires virtualisation de Red Hat. Il utilisera la technologie de SPICE (Simple Protocol for Independent Computing Environment), protocole graphique de prise contrôle à distance des machines virtuelles. Un outil de conversion pour passer de machines déployées sous VMware ou Xen vers le format KVM a également été ajouté à RHEV 2.2. Ces VM peuvent désormais utiliser jusqu'à 256 Go de mémoire chacune. Red Hat a également annoncé un partenariat avec Cisco. Les deux sociétés ont intégré la technologie Cisco VN-Link dans le noyau RHEV. Cette intégration apporte aux opérateurs de datacenters un contrôle similaire de leurs serveurs virtuels, mais également de leurs serveurs physiques, en simplifiant la gestion et en accélérant ainsi le débit.
(...)(23/06/2010 16:57:57)
AMD Opteron 4000, une vraie puce serveur à partir de 99$
Jusqu'à présent connue sous l'appellation Lisbon, l'Opteron 4000 e, gravée en 45 nm, se destine au marché des serveurs bi-socket qui représente 75% du marché. « Ce segment est en croissance rapide nous explique Bernard Seité, directeur technique chez AMD . « Avec l'Opteron 4000, nous proposons une puce consommant peu et ciblant le marché du cloud computing et du web hosting . »
L'Opteron 4000, qui vient remplacer la puce Istanbul, est en fait une demi-puce Magny-Cours, disponible avec quatre ou six coeurs par socket. Si le 4000 consomme moins d'énergie que la série Istanbul (jusqu'à - 24%), il offre les mêmes performances nous précise Bernard Seité. Commercialisé 99$, le processeur Opteron 4122, qui est au passage la première puce AMD pour serveur vendu moins de 100$, est doté de 4 coeurs à 2,2 GHz par socket (avec 8 Mo de mémoire cache) et consomme 75 watts (mesure ACP). À titre de comparaison, une puce équivalente chez Intel est facturée 167$ selon la dernière liste de prix du fondeur publié le 20 juin dernier.
Une série basse consommation
La famille 4100 comprend également deux puces six coeurs, les Opteron 4162 EE et 4164 EE, consommant juste 32 watts. Cadencé à 1,7 GHz, le 4162 EE est vendu 316$, et le 4164 EE à 1,8 GHz est à 698$. Le fondeur de Sunnyvale a également dévoilé cinq Opteron 4100 six coeurs consommant de 50 à 75 watts à des fréquences comprises entre 2,1 et 2,8 GHz. Les tarifs vont de 174 à 316$.
L'amélioration de performances a été obtenue grâce au passage à la mémoire DDR3, à la vitesse du bus HyperTransport 3.0 qui passe de 4,8 à 6,4 GBit/s et bien sûr aux fréquences supérieures. Bernard Seité assure également que la compatibilité socket et bios des cartes mères sera assuré avec les prochaines générations de processeurs gravés en 32 nm, à savoir la série Bulldozer qui sera présentée en détail à la conférence Hot Chip organisée par l'Université de Sandford. Plusieurs constructeurs dont Dell, Gateways et SuperMicro sont déjà sur les rangs pour intégrer ces puces à leurs gammes serveurs lame selon Bernard Seité.
(...)(23/06/2010 14:31:03)
L'enseignement secondaire se met au cloud
La mise en place d'un cahier de textes électronique Scolastance, hébergé sur le cloud Microsoft, possède, d'après l'éditeur Infostance, des avantages indéniables pour l'ensemble de la chaîne. Déjà, pour les établissements, dont les budgets sont parfois limité, cela apporte de la flexibilité, puisqu'il ne s'agit plus d'un ENT complet disponible sur des hébergements Internet classiques (SaaS par serveur) mais d'un module indépendant et multi-tenant (Saas par cloud), offrant uniquement le cahier de textes. « On peut potentiellement ajuster les services selon les besoins, mais le dépôt de cours et la documentation ne sont pas mis à disposition sur le cloud. Ils sont seulement accessibles par serveur », indique Eric Deckert, responsable commercial Infostance.
On peut noter que le cahier de texte collaboratif est full web : l'enseignant et l'élève passent par un navigateur, et se connectent à l'aide d'un identifiant et d'un mot de passe. Pour consulter ou insérer les devoirs dans le cahier numérique, il n'y aura donc pas besoin d'installer un logiciel. Des économies de papier considérables seront réalisées si le dispositif venait à se généraliser.
Une évolution, pas une révolution
Scolastance n'en est cependant pas à son coup d'essai concernant l'implémentation d'ENT dans les établissements en question. Près de 600 lycées et collèges sont déjà équipés de l'offre de l'éditeur. Cette évolution de la dématérialisation des ressources informatiques et d'une uniformisation de l'offre est en accord avec les recommandations du Ministère de l'Education Nationale qui souhaite généraliser le dispositif d'ici 2011. Cela ne devrait cependant pas bouleverser les habitudes des enseignants utilisant déjà le dispositif Scolastance, assure l'entreprise, puisque le cahier de texte y était déjà inclus.
Crédit Photo: Infostance
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Pour les établissements amenés à adopter le système par la suite, et ne s'étant pas dotés de l'ENT Scolastance par serveur, les enseignants disposeront d'une formation à l'utilisation de celui-ci. « Cette offre permettra aux établissements de sélectionner, s'ils le souhaitent, une offre réduite pour se familiariser au dispositif et d'éventuellement ajouter d'autres options par la suite », souligne Eric Deckert.
Pour les élèves, il n'y aura pas de formation puisqu'il ne s'agira que de consulter en ligne un cahier de texte numérique. Pour Camille Reibel, professeur et administrateur ENTEA au Lycée Henri Meck de Molsheim, équipé de l'ENT, « le cahier de textes numérique Scolastance est beaucoup plus pratique que la version papier car il permet, pour les élèves et les parents, un gain de temps dans l'accès aux informations. L'enseignant peut le remplir de chez soi. » Il affirme enfin que « les élèves changent radicalement de comportement avec la version numérique du cahier de textes qui est consultée régulièrement par plus d'un quart des élèves, tandis que la version papier ne l'était presque jamais ».
Enfin, pour l'éditeur, le choix de la plate-forme Azure semblait être une évidence. L'ENT d'origine était déjà développé pour la plateforme Windows Server, et Infostance souhaitait déployer son cahier de textes le plus rapidement possible dans un cloud. Pour ce marché, aucun appel d'offres n'a été émis car cette solution a été intégrée au partenariat entre Microsoft et Infostance. Celui-ci s'étend déjà sur toute leur offre d'ENT Scolastance, à destination des établissements primaires, des universités ou des institutions.
Gartner prévoit une accélération des dépenses de services Cloud
« Nous assistons à un fort développement de l'adoption du modèle et des services cloud au sein des entreprises et à une explosion des offres proposées par les fournisseurs de services » souligne Ben Pring, vice-président des études au Gartner et d'ajouter « les mentalités ont changé depuis un an avec l'ampleur des déploiements qui portent sur plusieurs milliers de contrats et avec une prise de conscience des décideurs IT considérant ces déploiements comme stratégiques ».
Dans les 5 prochaines années, les entreprises devraient dépenser 112 milliards de dollars, aussi bien sur le SaaS, le PaaS et le IaaS. « Après plusieurs années de gestation, le mode SaaS est au coeur de cloud computing, comme le paiement à l'acte, la multi-location et l'externalisation des services ». Le responsable de Gartner indique « il y a des éléments macroéconomiques pour expliquer en partie cette évolution. Après avoir traversé des turbulences financières pendant 18 mois, les sociétés ont observé à la loupe leurs dépenses. Une solution informatique qui peut offrir des fonctionnalités à moindre coût et avec plus d'agilité a trouvé un écho favorable ».
Un essor d'abord américain
Sans surprise, les Etats-Unis sont en avance sur cette adoption, en représentant 60% du marché mondial des services cloud en 2009, 58% en 2010 et en 2014, ce taux atteindra 50% avec la montée en puissance d'autres régions du monde.
Crédit Photo: EMC
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Ainsi, l'Europe de l'Ouest devrait atteindre 23,8% en 2010 et le Japon 10%. Ben Pring indique par ailleurs « nous ne voyons pas dans nos prévisions une accélération des petits pays ou des régions en développement, au point de dépasser les marchés occidentaux ».
En termes d'entreprises, les secteurs de la finance et des industries manufacturières sont les plus grands consommateurs de services cloud. Les activités de communications et High Tech sont appelées à devenir des leviers de croissance forts, tout comme le secteur public qui démontre un grand intérêt pour le potentiel du cloud. Néanmoins, Ben Pring constate que des interrogations constituent des freins, au premier rang desquelles, la sécurité, la disponibilité du service, la maturité et la viabilité du fournisseur.
10 coeurs par socket pour la puce Intel Westmere-EX
Dans un document baptisé "Westmere-EX: A 20 Thread Server CPU, ", Intel dévoilera à la prochaine conférence Hot Chips, du 22 au 24 aout à l'Université de Stanford (Palo Alto, Californie), une évolution majeure de sa plate-forme Xeon Westmere-MP. Quelques mois après la commercialisation de cette dernière, le fondeur de Santa Clara pousse sur le devant de la scène une évolution attendue et tout simplement baptisée Westmere-EX. Toujours gravée en 32 nm, cette dernière pourrait intégrer jusqu'à 10 coeurs physiques par processeur contre huit les Nehalem-EX (45 nm) et 6 pour les Westmere-MP (32 nm). En effet comme cette puce est capable d'exécuter simultanément deux threads par coeur physique, et qu'Intel annonce une puce Westmere-EX 20 threads par socket - contre 16 pour le Nehalem-EX - on arrive à un total de 10 coeurs. Par le passé, la firme avait déjà indiqué que les puces Westmere-EX devraient comprendre des coeurs fonctionnant à des vitesses plus rapides que les Nehalem- EX. Sans fournir plus de détails, un porte-parole d'Intel a déclaré que les Westmere-EX cibleront le marché des serveurs avec quatre sockets et plus ou AMD propose son Magny-Cours supportant jusqu'à 12 coeurs par socket. Intel propose déjà des puces basées sur l'architecture Westmere pour les PC portables, les ordinateurs de bureau et les serveurs qui peuvent exécuter simultanément deux threads par coeur.
Lors de cette conférence à l'Université de Stanford, d'autres entreprises, comme IBM ou AMD, parleront également de leurs prochaines puces pour serveurs. Big Blue a prévu de présenter sa nouvelle génération de microprocesseur pour System Z et AMD parlera de son architecture haut de gamme pour station de travail et serveur, Bulldozer, et de son processeur BobCat pour ultraportables et PC basse consommation.
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