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(04/06/2010 15:49:22)

Google App Engine : datastore vacille sous la demande

Deux semaines après avoir annoncé une version commerciale de Google App Engine, la plateforme de conception et d'hébergement d'applications basée sur les serveurs de Google, la société californienne reconnait que les performances de sa base de données datastore ont été déficientes, de façon chronique, pendant plusieurs semaines. Cela concerne la version standard principalement destinée aux développeurs d'application pour le grand public.

Pour compenser la récente série de pannes, de ralentissements et d'erreurs, Google remboursera, jusqu'à nouvel avis, le temps CPU relatif avec effet rétroactif jusqu'au mois de mai inclus. « Les problèmes du datastore, qui ont eu des répercussions sur d'autres composant de l'App Engine, résultent de la forte croissance de la plateforme qui a dépassé la capacité du serveur », a fait savoir Google dans un blog. « Il y a de nombreuses raisons aux problèmes survenus au cours des dernières semaines, mais leur origine provient sans conteste de la croissance du service dont la fréquentation a augmenté de 25% tous les deux mois pendant les six derniers mois », peut-on encore lire sur le blog. Google se démène pour faire en sorte que l'infrastructure du service permette de supprimer ce problème, « mais les performances devraient rester précaires pendant les deux prochaines semaines, » a indiqué l'entreprise.

La situation est ironique parce que Google App Engine se présente comme une plateforme de développement d'applications et d'hébergement cloud créée pour permettre aux développeurs de se concentrer sur la création d'applications sans avoir à se préoccuper des questions informatiques diverses, au nombre desquelles figurent le problème des serveurs. [[page]] Comme pour les autres fournisseurs de cloud, l'argument de vente de l'App Engine est que le vendeur (en l'occurrence Google) se dit mieux équipé pour gérer les contraintes liées à l'infrastructure informatique que la plupart, sinon tous ses clients potentiels, et qu'il faut donc lui faire confiance pour prendre en charge des tâches comme le provisionnement matériel et la maintenance logicielle. En d'autres termes, l'argument essentiel des fournisseurs de plates-formes et de services cloud consiste à promettre aux clients qu'ils n'auront pas à se préoccuper des pannes d'infrastructure, et certainement pas à souffrir de problèmes chroniques pouvant durer des semaines, comme c'est ici le cas.

Ces dysfonctionnements surviennent à un moment particulièrement mal choisi, puisqu'ils interviennent après l'effet d'annonce réalisé lors de la conférence des développeurs Google I/O de la mi-mai, avec la disponibilité prochaine d'une version Google App Engine pour les entreprises. Actuellement en « preview » avec des fonctionnalités limitées, Google espère diffuser sa version « pro » plus largement d'ici à la fin de l'année. Destinée à des développeurs d'entreprise pour leur permettre de créer des applications en interne, App Engine Business offre des caractéristiques qui intéressent assurément les départements informatiques, comme l'administration depuis une console, une garantie de disponibilité de service à 99,9 % et un support technique. De toute évidence, Google aura besoin de maitriser ses problèmes de performances de plate-forme afin de gagner la confiance de clients potentiels dans les départements informatiques des entreprises et vendre son App Engine Business.

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(04/06/2010 11:26:26)

Marché des semi-conducteurs entre croissance et plan gouvernemental

En 2010, le marché mondial des semi-conducteurs devrait atteindre un chiffre d'affaires de 290 milliards de dollars, selon les estimations du Gartner. C'est une progression de 27,1% par rapport à 2009. Une prévision qui dépasse celle envisagée précédemment par le cabinet d'étude. Il faisait état, après les ventes du 1er trimestre, d'une progression de 19,9% cette année.

La forte hausse est due à celle des ventes de PC, de téléphones mobiles, de solutions embarquées comme dans l'automobile. PC et téléphones mobiles représenteront par exemple 40% de la croissance du marché des semi-conducteurs en  2010, surfant sur la bonne reprise de l'activité des différents acteurs.

Le Gartner note un deuxième facteur, celui des tarifs. Le prix de vente moyen des processeurs a par exemple augmenté de 15,5%, alors que celui des DRAM s'est envolé de 78%. Cette tendance haussière continuera au moins jusqu'en 2014 et concernera toutes les régions du monde et l'ensemble des catégories de produits.

Un plan gouvernemental de soutien


Le ministre en charge de l'industrie, Christian Estrosi, a dans un entretien au site Internet des Echos, annoncé « un plan de 1 à 2 milliards d'euros sur 5 ans, dont plusieurs centaines de millions d'euros de fonds publics » pour soutenir l'industrie hexagonale des semi-conducteurs. Ces sommes seront issues du Grand Emprunt national, comprenant un volet numérique.

En France, ce secteur a subi en 2009, particulièrement la crise avec plusieurs fermetures d'usines et de plan de licenciement. Pour le ministre, « l'enjeu est d'abord de financer les projets de R & D afin de positionner la France sur les puces à valeur ajoutée. » Il souhaite par contre que ce travail rapproche les fabricants et les éditeurs de logiciels. « Quand on veut vendre des systèmes intelligents pour l'automobile ou l'aéronautique, il faut proposer ensemble la puce et le logiciel ». L'objectif affiché, est double, recréer des emplois et replacer la France parmi les grandes nations du marché des semi-conducteurs.

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(04/06/2010 10:39:55)

Rebond des ventes EMEA de serveurs au 1er trimestre

Dans la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique, les fabricants ont ainsi vendu 560 000 systèmes, soit une hausse de 16,4% à période comparée de 2009. En volume, la hausse a atteint 7,4% à 3,2 milliards de dollars. Les industriels ne peuvent que se féliciter de ces bons résultats, eux qui ont vu leurs ventes enregistrer des décroissances à deux chiffres durant chaque trimestre l'an dernier. Reste que le marché demeure loin de ses niveaux du quatrième 2008. Durant cette période de pré-récession, les ventes en valeur s'étaient élevées à 4,4 milliards de dollars.

L'analyse en détail des ventes fait apparaître un fort déséquilibre entre les livraisons de serveurs X86 et celle des serveurs basés sur d'autres types de CPU. Lors du premier trimestre 2010, les premiers types de systèmes ont généré 64% des ventes en valeur totales de serveurs en EMEA grâce à une hausse de 33,3% de leurs revenus. Elles ont ainsi atteint les 2 milliards de dollars contre 1 milliard de dollars (-23,9%) pour les serveurs non-X86. Ce dernier segment de marché « devient particulièrement difficile avec une concurrence qui s'accroît, notamment depuis le rachat de Sun par Oracle», indique IDC.

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Quant au marché des serveurs lame, il est pour la première fois moins dynamique que le marché des serveurs dans son ensemble, avec une croissance en volume de « seulement » 12%. En valeur, en revanche, sa progression est bien supérieure pour atteindre 37%. « Cela montre que ces plates-formes continuent de faire l'objet d'investissements de la part des grandes entreprises », analyse Said Beatriz, analyste senior chez IDC.

HP creuse son écart avec IBM, Dell passe devant Sun

Numéro un mondial depuis maintenant neuf trimestres consécutif, HP a profité d'une progression de 21,6% de ses revenus sur le marché des serveurs lors du premier trimestre 2010. Numéro deux du marché, IBM a connu une baisse de 5% de son chiffre d'affaires qu'il doit notamment à son positionnement marqué sur les plates-formes RISC Unix dont les ventes ont fortement chuté. Comparé au premier trimestre 2009, le fabricant accuse une baisse de 3,2 points de ses parts de marché qui s'élèvent à 25%. De son côté, Dell a su profiter de la progression globale des ventes de serveur, enregistrant ainsi des ventes en valeur en hausse de 29,2%. Bien moins forte que celle de Dell et HP, la hausse des livraisons de serveurs Fuijitsu a tout de même atteint +8,1%. Sun, en revanche, a vu ses part de marché passer à 9,6% (-2,7 points) en EMEA du fait, notamment, des incertitudes liées à son rachat par Oracle. L'entreprise est ainsi reléguée à la quatrième place du classement des fabricants de serveurs en EMEA, au profit de Dell qui grimpe à la troisième position.

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(03/06/2010 17:30:23)

Les terminaux mobiles sur Moorestown attendus pour 2011

Les premiers smarphones basés sur la plateforme Moorestown devraient être disponibles au premier semestre de l'année prochaine. Mais bien avant cela, on devrait avoir en main des PC tablettes exploitant cette puce qui regroupe, pour le marché des terminaux mobiles, un processeur Atom et des fonctions graphiques. C'est ce qu'a indiqué hier Anand Chandrasekher, vice-président senior et directeur général de la division Ultra Mobility d'Intel, sur le salon Computex de Taipei. Il faudra un peu plus de temps aux smartphones pour être commercialisés parce que la procédure de test qu'ils doivent subir est plus rigoureuse que pour les ordinateurs, a expliqué le dirigeant. Au passage, il n'a pas oublié de vanter les mérites de sa puce combinée qui devrait consommer moins que ses concurrentes en offrant des performances supérieures.

World of Warcraft et Avatar sur smartphone

Moorestown a été livré début mai pour les systèmes d'exploitation Android et MeeGo (projet commun entre Intel et Nokia), mais pas pour Windows. Et sur Computex, plusieurs fabricants montraient déjà des équipements basés sur cette plateforme. Pendant la conférence donnée sur Computex, Intel a ainsi fait une démonstration du jeu World of Warcraft sur un smartphone exploitant la puce. Sur le même genre de terminal, l'assistance a également pu voir défiler sans heurt un extrait vidéo haute définition en 1080p du film Avatar.

Intel estime que sa puce offre des performances graphiques deux à quatre fois supérieures à celles des processeurs concurrents pour smartphones et qu'elle est la seule capable de gérer les vidéos 1080p. La plupart des téléphones ne disposent pas d'une résolution d'écran suffisante pour supporter une véritable haute définition, mais celle-ci devrait en revanche être offerte par de nombreux tablettes PC.

Début 2011, Intel livrera une deuxième version de son processeur Atom destinée aux tablettes PC. Déclinée de Moorestown, elle portera le nom d'Oak Trail.

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(03/06/2010 16:43:18)

Jim Whitehurst, PDG de Red Hat : «Attention au verrouillage des clouds»

Selon lui, l'industrie doit se positionner au-dessus de la vague du cloud et s'assurer que la prochaine génération d'infrastructures soit construite de manière à être orientée vers les clients plutôt que vers les fournisseurs. Selon lui, le verrouillage s'opère de différentes manières, en particulier par l'impossibilité de répartir les charges de travail entre différents clouds, la difficulté de sortir les datas d'un cloud spécifique, ce qui impose le recours de manière sous-jacente à une plate-forme de virtualisation choisie par le fournisseur.

Red Hat concentre une grande partie de ses efforts sur le premier de ces problèmes. Jim Whitehurst  a élaboré « un programme de certification assurant aux entreprises qu'elles pourront répartir la charge de travail sera utile ». Un aspect très important pour l'entreprise, puisque cette année, Red Hat a travaillé essentiellement sur la certification des partenaires cloud. « S'assurer que les charges de travail sont mobiles dans le nouvel environnement basé sur le cloud est essentiel » explique le responsable et d'ajouter « et c'est de cela que s'occupe le Premier Cloud Provider Program. »

Annoncé l'an dernier, le programme de certification des services clouds a été mis en route et inauguré par Amazon Web Services, premier fournisseur de cloud à être certifié. «Nos clients peuvent soit exécuter leurs programmes au sein de leurs centres de calcul, soit déplacer la charge de travail chez l'un des multiples prestataires de cloud... et nous les aiderons à le faire et l'hénbergeur les y aidera » indique le PDG de Red Hat.

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Pour être certifié, un prestataire de cloud doit utiliser une plate-forme de virtualisation basée sur l'hyperviseur VMware ESX, Microsoft Hyper-V ou le propre hyperviseur de Red Hat, basé pour sa part sur KVM (Kernel Virtual Machine). «  NTT et IBM ont allongé la liste des partenaires certifiés et d'autres sont sur le point de le faire, » a-t-il précisé.

Fédérer et simplifier les API

Pour être en mesure de déplacer une charge de travail d'un centre de calcul vers un service cloud, ou même entre deux clouds, il faut une API (interface de programmation d'application), si bien que, actuellement, une multitude d'APIs différentes sont en cours de développement. Mais, selon Jim Whitehurst, il serait préférable qu'il y en ait moins. « En effet, le véritable défi ne réside pas dans l'API, mais plutôt à veiller à ce que l'application s'exécute en gardant les mêmes performances une fois qu'elle a été déplacée. » C'est exactement ce sur quoi Red Hat se concentre. « Mettre en place une API qui permette de déplacer la charge de travail ne représente que 10 % du processus, » indique Jim Whitehurst. Ce dernier précise également que la prochaine étape consistera la possibilité de migrer les licences en même temps que les charges de travail. En avril, Red Hat avait annoncé Cloud Access, qui permet aux entreprises d'utiliser leurs abonnements soit sur leurs serveurs sur site traditionnels, soit en hébergement sur les serveurs Elastic Compute Cloud d'Amazon.

Red Hat n'est pas la seule entreprise à vouloir permettre aux entreprises de répartir leur charge de travail entre les centres de calcul et les clouds. VMware, par exemple, est en train de développer vCloud Service Director, préalablement connu sous le nom de code Project Redwood.« Le produit, encore en beta test, devrait être livré avant la fin de l'année,» a déclaré Richard Garsthagen, principal promoteur de VMware en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

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(02/06/2010 16:17:16)

Offensive sur les offres serveurs dédiés low cost

Les offres de serveurs dédiés étaient en général assez onéreuses pour les particuliers souhaitant s'affranchir du service mutualisé proposé par les hébergeurs. Aujourd'hui, ces mêmes personnes vont découvrir deux offres à 14,99 euros HT par mois.

Online, filiale du groupe Iliad, a passé un partenariat avec Dell pour proposer l'offre Dedibox V3. Elle comprend un serveur XS11-VX8, un processeur Nano U2250 (1x1,6 GHz), 2 Go de Ram DDR2, une capacité de disque dur de 160 Go, ainsi qu'une connectivité de 1 Gbit/s en standard. L'hébergeur indique que ce serveur occupe le même volume qu'un disque dur de 3 oe pouces pour une consommation électrique de 15 W. Les abonnés désirant utiliser le système d'exploitation Windows Server 2008 R2 Web Edition paieront un supplément de 2,99 euros HT/mois.

En réponse à cette offensive tarifaire, OVH a annoncé une baisse des prix de son offre Kimsufi. Cette dernière comprend un processeur Intel Celeron, 2 Go de mémoire vive, 250 Go d'espace disque, une connectivité 100 Mbit/s, un backup gratuit de 100 Go.

A noter que pour les professionnels, les deux sociétés proposent une offre à 99,99 euros HT/mois comprenant des processeurs Intel Nehalem, multi-coeurs et multi-thread et une architecture de stockage RAID.

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(01/06/2010 14:51:57)

Alter Way prépare une acquisition sur le secteur du Web

« Nous voulons assumer notre rôle d'acteur majeur sur le secteur de l'Open Source et devenir l'un des deux ou trois opérateurs de services qui comptent sur ce secteur en France, d'ici 2011 à 2012 », projette Philippe Montarges, co-président de la société de services Alter Way. Pour y parvenir, cette structure de 90 personnes ne mise pas uniquement sur sa croissance organique, même si elle table sur une progression de 20% sur ce terrain en 2010 (à 11 millions d'euros). Elle est aussi sur le point de relancer ses opérations de rachats avec l'objectif de parvenir à un chiffre d'affaires total de 15 millions d'euros à la fin de l'année. Depuis sa création en 2006, la société a déjà procédé à six intégrations (successivement Ingeniweb, ECL IP'S, Solinux, Nexen Services, Anaska et Kanopée).

Hébergement et formation en hausse en 2009

Sur les 9 millions de CA engrangés l'an dernier par Alter Way (soit une croissance organique de 10% par rapport à 2008),  40% ont été réalisés avec les prestations de conseil et d'intégration de solutions, et 40% avec l'activité d'hébergement 24/24. Cette dernière a progressé de 25% par rapport à 2008. Les 20% restants du chiffre d'affaires proviennent du pôle formation (en hausse de 15% en 2009). Avec un positionnement technologique commun pour l'ensemble de ces métiers : « Nous avons développé une forte expertise dans le monde PHP, tant en termes de conseil et de déploiement de logiciels, que de hosting et de formation », souligne celui qui a aussi co-fondé l'entreprise, avec la co-présidente Véronique Torner. « Nous accompagnons nos clients avec une offre industrielle qui peut couvrir le déploiement de solutions, l'administration, le support et l'hébergement, poursuit-il. On nous demande d'optimiser les applications, de les personnaliser ou d'ajouter des briques, comme par exemple chez France Télévisions, autour de la solution de CMS Drupal. »

Dans le domaine des applications, en dehors de son expertise dans la gestion des contenus, avec Drupal, Alter Way a développé des compétences sur la relation client (avec SugarCRM) et sur le e-commerce (avec l'offre Magento). Sur la partie infrastructure, la société travaille avec la solution d'intégration de données de Talend et la base MySQL. Elle a également noué un partenariat avec Canonical (distribution Ubuntu).
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« En 2009, nous avions marqué une pause sur les rachats, afin d'effectuer un travail de consolidation au sein de nos quatre métiers, explique Philippe Montarges. Mais d'ici un mois, nous allons de nouveau procéder à une acquisition, cette fois-ci pour renforcer notre activité Web. Il y a deux catégories de donneurs d'ordre chez nos clients, d'un côté, les DSI et de l'autre, les directeurs marketing et communication. Avec notre prochain rachat, nous allons conforter la deuxième approche, avec des compétences métiers sur le marketing et le web. Nous procéderons ensuite de la même façon avec le CRM ».

Son objectif, sur l'année en cours, est d'accentuer le positionnement de la société en tant qu'opérateur de services Open Source global, « aussi fort en termes de hosting que d'intégration ». La croissance organique doit donc concerner chacune des quatre branches, avec un plan de recrutement de 50 embauches pour parvenir, avec les mouvements inhérents à toute société, à un effectif total de 130 collaborateurs d'ici fin décembre (95 aujourd'hui).

Des profils métiers et techniques

Sur la partie études et solutions, Alter Way recherche des consultants, des chefs de projets web et informatique, mais aussi métiers (e-commerce, GED...). Sur la partie développement, les profils ciblés devront avoir une expérience dans le monde PHP et une culture de projets métier. Sur les compétences liées à l'hébergement, la société est en quête d'ingénieurs systèmes, de techniciens pour le support, de responsables d'exploitation ainsi que, pour le versant commercial et marketing, de responsables SaaS. « Le SaaS est un modèle spécifique qui nécessite d'accompagner le client. » Alter Way compte aussi recruter des formateurs. « Nous allons ouvrir un nouveau centre, fin juillet, où nous regrouperons toutes nos activités de formation », explique Philippe Montarges.

Devenir opérateur de private open cloud

Comme hébergeur, Alter Way a développé une grosse activité autour d'Internet, en prenant en charge des clients du secteur des médias, comme Prisma Presse. « Nous hébergeons également Smart Box [vente de coffrets cadeaux], dans le domaine du e-commerce, avec une exigence importante sur les critères de disponibilité et de montée en charge lors des pics d'audience ». Sur ces services de hosting, la société réfléchit par ailleurs à la façon dont elle pourrait intégrer les technologies de virtualisation d'Ubuntu, avec une idée en tête : « Nous étudions de quelle façon nous pourrions devenir un centre de 'private open cloud' », évoque le co-président. Nous regardons notamment, dans ce domaine, les initiatives portée par les pôles de compétitivité avec le projet Compatible One [un projet de cloud ouvert mené par System@tic et SCS]. »

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(31/05/2010 18:37:41)

Intel propose un processeur 32 coeurs pour serveurs HPC

« Cette puce, connue sous le nom Knights Ferry, est le processeur le plus rapide qui peut traiter plus de 500 Gigaflops de données », souligne Kirk Skaugen, vice-président et directeur général du data center group chez Intel, lors d'un discours à la conférence International Supercomputing à Hamburg. Les coeurs de la puce sont cadencés à 1,2 GHz. Il s'agit d'un premier produit de la gamme destinée aux serveurs, appelée Knights. Cette dernière repose sur une architecture spécifique, baptisée MIC (Many Integrated Cores). Les puces 32 coeurs en kit de conception et de développement seront disponibles au second  semestre 2010.

La puce Knights Ferry devrait être gravée en 45 nanomètres. Elle intègrera 32 puces Xeon associées à des capacités graphiques de 512 bit installées sur le port PCI-Express. La puce autorisera 4 threads par coeur et comprendra 8 Mbits de mémoire cache partagée et jusqu'à 2 Gbits de mémoire GDDR5.

Le premier produit commercial comprendra plus de 50 coeurs et sera appelé Knights Corner. Aucune date de disponibilité n'a été annoncée. Néanmoins, la puce devrait s'appuyer en partie sur l'architecture du Sandy Bridge avec une gravure en 22 nanomètres. Ce processeur devrait intégrer les serveurs et les ordinateurs portables en 2011.

Le couplage CPU et GPU indispensable


« L'architecture Knights est la plus aboutie pour les serveurs depuis qu'Intel a lancé les puces Xeon » explique Kirk Skaugen. La puce comprendra des éléments du projet Larrabee, qui devait permettre à Intel de développer une puce affectée au graphisme et au calcul.

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Le groupe a décidé la semaine dernière d'abandonner cette technologie, tout en indiquant reprendre des éléments pour les serveurs et les ordinateurs portables. Cette architecture entrera en compétition avec les processeurs de Nvidia Tesla et FireStream d'AMD, qui couple des centaines de coeurs axés sur les calculs pour améliorer les performances.

Les processeurs graphiques sont plus rapides pour l'exécution de certaines applications spécialisées. Le second supercalculateur le plus rapide du monde, Nebulae en Chine, combine des CPU avec des processeurs graphiques.

Intel a beaucoup de produits pour les serveurs dans son agenda. Plus tôt ce mois-ci, le fondeur a planifié la succession des Nehalem-EX à 8 coeurs pour l'année prochaine avec plus de coeurs et de rapidité. Ces puces, nommées Westmere-EX s'adressent aux serveurs disposant d'au moins 4 sockets ou plus. La firme a aussi développée une puce x86 48 coeurs avec un design maillé, mais sans annoncer de disponibilité.

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