Flux RSS
Infrastructure serveur
2924 documents trouvés, affichage des résultats 1061 à 1070.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(31/05/2010 12:16:42)
Dell montre le premier produit issu du rachat de Kace
Le produit offre une approche spécifique pour configurer et améliorer les réglages de puissance sur des machines tournant sous Windows et Mac OS X, y compris des fonctionnalités d'assistance centralisée et un bilan sur les économies d'énergie obtenues. Selon Rob Meinhardt, président de Dell KACE, l'un des atouts du K1000 vient de ce qu'il a été spécialement conçu pour les petites entreprises. « Nous avons porté toute notre attention aux informaticiens généralistes, ceux qui endossent plusieurs casquettes, plutôt qu'aux spécialistes. » Ainsi, le groupe s'est employé à fournir un produit facile à installer. « Nous avons adopté une méthode très intuitive de la gestion système, ce qui signifie que notre dispositif est infiniment plus rapide à mettre en oeuvre que ceux de nos concurrents - nous pouvons le rendre opérationnel en quelques heures, » a t-il déclaré.
Le dirigeant, soulignant que la méthodologie ITIL avait beaucoup d'adeptes parmi les clients de Dell KACE, a indiqué que son entreprise avait fait en sorte que la fonctionnalité d'assistance soit compatible avec l'Infrastructure Library (ITIL), très adaptée pour faire face à une variété de situations. « Il y a beaucoup d'idées fausses sur l'ITIL : il est très populaire, en particulier en bout de chaîne ! Nous souhaitons clairement attirer des clients intéressés par ce référentiel. L'autre jour, j'ai parlé à un client dont le service informatique est passé de deux à environ quinze personnes, typiquement le genre de configuration où l'ITIL s'avère d'une aide précieuse. C'est pourquoi il était important que la compatibilité avec notre produit soit assurée. »
Une perception pragmatique du référentiel ITIL
Selon cette analyse internationale, le référentiel de bonnes pratiques ITIL poursuit son déploiement en entreprises. La version 3, notamment, est aujourd'hui de plus en plus déployée (8% l'ont effectivement fait, 73% l'envisageant ou étant en cours de le faire) pour couvrir certains besoins mal ou pas traités par la version précédente comme la gestion des contrats de niveaux de services (SLA) ou la construction d'un catalogue d'offres de services.
D'ailleurs, l'apport essentiel d'ITIL qui motive son déploiement est clairement l'amélioration de la qualité de service (79% des réponses). Les deux tiers des répondants estiment que les objectifs propres de la DSI sont servis par les démarches liées au déploiement d'ITIL, à l'exception de la démarche d'innovation (80% des réponses rejetant la corrélation).
Retour sur investissement délicat à calculer
Malgré tout, évaluer le retour sur investissement de la mise en place d'ITIL reste difficile. Une telle difficulté est délicate à gérer en période de crise. Le budget consacré au déploiement d'ITIL reste cependant constant dans 45% des cas, augmentant dans 31% (dont 10% de « fortement ») et ne décroit que dans 14% des cas. Un arrêt d'ITIL ne se constate que chez 3% des répondants.
Du coup, assez logiquement, la durée moyenne d'implication dans ITIL s'accroit, les entreprises y restant fidèles, même si 11% des entreprises ont une ancienneté de moins de un an dans la démarche : elle passe ainsi entre 2008 et 2009 de 2,9 à 3,5 années.
[[page]]
Le principal frein au déploiement d'ITIL n'est pas son absence de retour sur investissement prouvé (31% des réponses - 2 réponses possibles dans une liste) mais la résistance au changement des équipes (49%), suivi du manque de soutien du management intermédiaire (34%).
La DSI, une SSII interne
Cependant, la démarche de catalogage des services prévue dans la démarche ITIL est loin d'être adoptée autant qu'elle devrait. Ainsi, plus du tiers des répondants de l'enquête de Devoteam ont moins de 10% de leurs services qui sont effectivement formalisés dans un catalogue, 11% seulement ont un catalogage presque exhaustif (plus de 90%), un quart ayant environ les trois-quarts de leurs services catalogués.
La définition de niveaux de SLA est également très hétérogène et dans des proportions comparables plutôt moindres. Environ un tiers des répondants ont moins de 10% de SLA formalisés, un autre tiers au plus de 50% et le dernier tiers au moins les trois quarts.
La remise à plat de l'offre au regard des attentes est en général au minimum annuelle (37% des réponses), 17% ayant fait le choix d'une vérification semestrielle, autant une trimestrielle et même 14% une mensuelle. Seulement 15% ne font jamais cette confrontation.
D'abord, une gestion des incidents
ITIL est avant tout implanté pour gérer les incidents : 93% des répondants ont implanté ce chapitre du référentiel ITIL. Le deuxième chapitre déployé concerne la gestion du changement (58%). La gestion des fournisseurs, par contre, n'est employée que dans 7% des entreprises.Théoriquement, ITIL est avant tout un outil d'automatisation des process et d'industrialisation du SI.
Mais les niveaux de maturité ne sont, dans la plupart des cas, pas mesurés du tout (41% des cas) ou épisodiquement (32%). L'automatisation des CMDB/CMS est quasiment exceptionnelle : 45% ne le font quasiment pas, presqu'autant pour moins de la moitié des référentiels. (...)
Forte baisse des ventes de serveurs Unix au 1er trimestre selon IDC
Le segment des serveurs Unix a été particulièrement touché par la récession. Les derniers chiffres sur les parts de marché fournis par IDC montrent que les utilisateurs ont reporté l'achat de nouveaux systèmes Unix. Les dépenses globales de ces derniers mois sont en effet parmi les plus basses jamais enregistrées. Le rapport du cabinet d'analyste souligne que le chiffre d'affaires est tombé à 2,3 milliards de dollars, soit un peu plus de 22% du total des dépenses engagées sur le marché des serveurs au cours du premier trimestre 2010. La part de marché des systèmes Unix est en baisse de 10,5 points par rapport au même trimestre de l'an dernier.
Les serveurs Unix moyen et haut de gamme sont traditionnellement utilisés pour exécuter des missions critiques pour l'entreprise, mais depuis plusieurs années, on assiste à une lente érosion de leur part de marché au profit des solutions x86-64. Plusieurs variantes se partagent encore aujourd'hui le segment, à savoir Solaris, AIX et HP-UX. Le déclin de ces systèmes est particulièrement spectaculaire dans le secteur du calcul intensif. La liste du Top500 des supercalculateurs offre des statistiques détaillées sur les processeurs, l'architecture et les systèmes d'exploitation déployés dans ces machines. L'année dernière, Linux a été l'OS de choix pour 78% des supercomputers du Top500, et même un peu plus lorsque les implémentations spécifiques de Red Hat et de Suse sont ajoutées au total. En comparaison, les solutions Aix d'IBM ne représentent plus que 4,4% des systèmes. Toujours à titre comparatif, Linux ne totalisait que 61% des machines du Top 500 en 2005, tandis que le mieux classé des Unix était HP-UX à près de 15%. La dernière liste du Top 500 sera disponible le lundi 31 mai 2010.
Illustration serveurs HP Integrity, crédit D.R.
[[page]]
Malgré ces derniers chiffres, il est important de noter que les systèmes Unix représentent encore un chiffre d'affaires non négligeable sur le marché des serveurs, et demeurent un élément important des systèmes d'information. Jean Bozman, analyste chez IDC, a cité une combinaison de facteurs expliquant la forte baisse des ventes des machines Unix au premier trimestre. Tout d'abord, souligne-elle, la récession a retardé les ventes de serveurs Unix, qui sont généralement remplacées tous les cinq ou sept ans - plus que la plupart des systèmes x86. Les acheteurs de serveurs Unix ont peut-être également attendu qu'Oracle achève la digestion de Sun Microsystems, en janvier dernier, pour arrêter leurs options d'achat. En outre, l'analyste note que les utilisateurs de solutions Unix attendent également les mises à niveaux de HP, qui a récemment annoncé de nouveaux produits dans sa gamme Integrity, et d'IBM, qui proposera une évolution de ses serveurs un peu plus tard dans l'année. «Ce n'est pas seulement un point, mais plusieurs qui expliquent la baisse des ventes de serveur Unix. L'analyste explique encore qu'il est trop tôt pour dire si ces résultats du premier trimestre indiquent un abandon de la plate-forme Unix.
L'engagement d'Oracle reste la grande inconnue sur ce marché
Selon IDC, dans l'ensemble, le marché mondial des serveurs a augmenté de 4,6% en glissement annuel à 10,4 milliards de dollars au premier trimestre. La semaine dernière, le cabinet Gartner estimait à 6% la croissance de ce marché pour le 1er trimestre avec un chiffre d'affaires global de 10,75 milliards de dollars. Les deux entreprises ont indiqué que les systèmes x86 étaient le principal vecteur de croissance. "Il est vraisemblable que cela va demander un certain temps pour comprendre où va le marché Unix", estime pour sa part Charles King, analyste chez Pund-IT à Hayward, en Californie. Oracle reste «le principal point d'interrogation, bien que la société ait déjà indiqué qu'elle assurerait l'avenir des systèmes Sun Unix UltraSparc. [Oracle] a certes dit qu'il poursuivra le développement de cette plateforme, mais il va nous falloir un certain temps pour comprendre quelle direction la société va prendre » conclut-il.
(...)(28/05/2010 17:24:59)Windows Azure : un tremplin pour les start-up de BizSpark
En prenant sous son aile des milliers de start-up du logiciel, allaitées aux logiciels Microsoft et plongées au coeur de son réseau pendant trois ans, pour les faire croître et embellir, c'est à terme sa propre cause que sert la société fondée par Bill Gates. Décupler l'ampleur et la puissance de l'écosystème de Microsoft est en effet la vocation principale du programme BizSpark lancé fin 2008. De surcroît, ces jeunes entreprises sont des candidates idéales pour déployer leurs activités dans le cloud, levier de croissance crucial pour l'éditeur de Visual Studio, Silverlight, SQL Server, SharePoint et consorts. Il n'y avait donc rien d'étonnant à voir s'illustrer ce choix technologique dans la sélection des dix-huit start-up présentées cette semaine, à Paris, à un aéropage d'investisseurs et de professionnels(*), sur l'European BizSpark Summit.
Plusieurs de ces jeunes pousses (le programme BizSpark en compte 30 000 à ce jour à travers le monde) ont effectivement choisi de développer leur activité sur le cloud Windows Azure. La Finlandaise Sopima, par exemple, y loge une solution de gestion des contrats en ligne accessible pour 49 euros par utilisateur et par mois. C'est un logiciel « conçu pour une diffusion virale », n'a pas craint d'affirmer Jaan Apajalahti, son PDG, lors d'une session de questions/réponses un peu serrée avec le jury qui l'a cuisiné après sa présentation. Le jeune homme possède déjà une certaine expérience. C'est la deuxième start-up qu'il fonde après une première société qu'il a menée jusqu'à cent collaborateurs.
Des millions d'utilisateurs en quelques semaines
A sa suite, sur la scène du BizSpark Summit, l'Italien Dario Solera a lui aussi présenté une offre installée sur Azure. Son application, Amanuens, fournit un cadre pour gérer la localisation des logiciels au sein d'une équipe de traducteurs répartie. En version bêta depuis mars, l'outil sera facturé à l'utilisation (« pay as you go ») à partir d'août.
Mais l'un des exemples les plus probants, pour appuyer les thèses de Microsoft mardi dernier, était assurément celui de la start-up française Kobojo. La société a été co-créée en 2008 par le lauréat de l'Imagine Cup 2004 (compétition de développement internationale organisée par Microsoft). Son idée : déployer le concept du jeu de société sur les réseaux sociaux (Facebook principalement) et sur les mobiles. Dès son lancement, sa GooBox a attiré en quelques semaines plusieurs millions d'utilisateurs. Pour une petite équipe comme Kobojo (onze personnes), comment disposer des ressources pour faire face à de telles montées en charge, si ce n'est en exploitant une infrastructure de cloud public. Initialement inscrite au programme BizSpark, la start-up vient d'entrer dans le club très restreint d'IDEES, qui ne regroupe chaque année qu'une vingtaine d'élues suivies par Microsoft France.
(.../...)
(*) Parmi les investisseurs et professionnels présents sur le campus de Microsoft d'Issy-les-Moulineaux pour l'European BizSpart Summit figuraient notamment Olivier Protard, de Seventure, Olivier Sichel, de Sofinnova, Guillaume Latour, d'AGF Private, mais aussi Loïc Le Meur, de Seesmic, Reshma Sohoni, de Seedcamp ou encore Chris Shipley de Guidewire Group.
[[page]]
Décidément en veine, la jeune pousse Kobojo attire tous les suffrages puisqu'elle s'est retrouvée co-lauréate du prix décerné à l'issue de l'European BizSpark Summit (10 000 euros pour chacune des start-up retenues).
Adoubé par Salesforce.com, bientôt sur Azure
La deuxième société distinguée par le jury n'est pas en reste. La Britannique Artesian Solutions a déjà rassemblé un beau portefeuille de clients. Sa solution hébergée, Artesian Surveillance, s'adresse aux équipes commerciales des grandes entreprises. Elle leur collecte sur le web, de façon automatisée et personnalisée, toutes les informations pertinentes (technologies sémantiques à l'appui) sur leurs prospects et clients, leur marché et leurs concurrents. Parmi ses utilisateurs, l'éditeur compte de grands noms, dans l'industrie pharmaceutique comme Boehringer Ingelheim, Bayer et GSK, mais aussi sur d'autres secteurs (Siemens, Vodafone ou Barclays, par exemple).
Les informations collectées par Artesian se consultent à partir d'un navigateur web, depuis son mobile, ou bien directement dans l'application de CRM utilisée par les commerciaux (Salesforce principalement). Pour l'instant, l'éditeur héberge lui-même son application, sur une plateforme auditée par KPMG dans le cadre du partenariat qu'il a noué avec Salesforce.com. « Nous avons récemment prototypé notre service sur Windows Azure avec Microsoft, précise Andrew Yates, PDG de l'éditeur. Nous sommes très contents des résultats et prévoyons de rendre disponible certains éléments clés, voire la totalité de notre service, sur Azure d'ici la fin de cette année ».
Veeam voit dans l'administration la clé de la virtualisation et du cloud
Discret, Veeam est devenu en quelques années, un élément important pour l'environnement VMware. La société, fondée par Ratmir Timashev, affiche une croissance très forte du chiffre d'affaires+ 127% en 2009 et +123% attendue en 2010 pour atteindre près de 50 millions de dollars. « La virtualisation est une rupture technologique et nous avons travaillé pour accompagner les entreprises à cette évolution », souligne le dirigeant. Le point clé pour le fondateur réside dans l'administration de cette virtualisation pour laquelle l'éditeur propose Reporter 4.0, un logiciel de management dédié à Vsphere. Il propose différents rapports sur les performances, les indicateurs de traçabilité des différentes actions et la gestion des allocations de ressources.
Une innovation dans la sauvegarde
L'actualité de l'éditeur s'appelle SureBackup, une solution assurant la sauvegarde de machines virtuelles. Disponible l'été prochain, elle permet selon Ratmir Timashev « de tester la sauvegarde de chaque machine virtuelle en permanence et d'en vérifier la restauration ». Il constate que certaines entreprises ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ces tests et que ces derniers peuvent échouer en raison de fichiers corrompus, « notre solution apporte une réponse à leur problématique ». Pour ce faire, Veeam utilise la virtualisation pour créer une zone de test, baptisé Virtual Lab et utilise une technologie propre pour optimiser et automatiser ces tests.
[[page]]
Par ailleurs, SureBackup dispose de fonctionnalités complémentaires comme la restauration universelle au niveau élémentaire de l'application, et la réplication à la demande d'environnements de production pour test ou maintenance. Cette innovation sera intégrée dans la version 5.0 de Veeam Backup & Replication.
Etablir une passerelle avec Microsoft
Pour le futur de Veeam, Ratmir Timashev travaille de concert avec la firme de Redmond pour assurer le lien entre les machines virtuelles sous VMware et celles reposant sur la solution Hyper V. « Il existe plusieurs options pour réaliser une migration d'une machine virtuelle vers une autre, travailler directement sur l'hyperviseur ou alors la gérer depuis un outil d'administration comme System Center, via Operation Manager. Cette deuxième option permet d'englober l'ensemble du datacenter » souligne le fondateur de Veeam. Il travaille donc pour intégrer la solution Nworks (issue d'un rachat), facilitant le dialogue entre VMware et Hyper V. A noter, que ce service est aussi disponible pour Openview d'HP, un partenaire historique de Veeam. Par contre, le dirigeant écarte toute idée de travailler sur Xen.
Accompagner le développement du cloud
En tant que partenaire de VMware, Veeam participe au programme Service Provider (VSPP) du spécialiste de la virtualisation. Il s'agit d'un programme de licences spécifiques pour louer un certain volume de machines virtuelles au lieu de les acheter. Ce programme s'adapte chaque mois en fonction de la demande des prestataires.
« Si le management est la clé de la virtualisation, il le sera également dans le domaine du cloud et nous apportons dans ce programme notre expertise, sous forme de service premium, auprès des fournisseurs et des hébergeurs, en matière de reporting, de facturation, de supervision » affirme Ratmir Timashev. Ce dernier regarde avec intérêt le développement des offres clouds.
Il revendique par contre l'indépendance de sa société, lorsqu'on lui pose la question, d'un possible rachat. « Cela nous permet d'être plus rapide dans l'innovation » indique celui qui avait fondé en 1997, Aelita Software, spécialiste de l'administration de systèmes sous Windows Server et qui a été...racheté en 2004 par Quest Software. A suivre...
Le CEA met en service le Tera100 développé avec Bull (MAJ)
Le CEA annonce la mise en service du Tera100, le super calculateur développé par Bull. C'est la Direction des Applications Militaires du CEA qui utilisera les capacités de calcul de ce supercomputer pour son programme de simulation nucléaire. D'une puissance de 1,05 Petaflops, le Tera100 se classe, à ce jour, parmi les 3 premiers supercalculateurs au monde.
Installé en mars dernier par Bull, le Tera 100 a été mis sous tension le 26 mai 2010. Il regroupe 4 300 serveurs de type bullx série 5 équipés de 140 000 coeurs Intel Xeon 7500, une plateforme X86-64 donc en lieu et place des Itanium IA-64 du Tera10. La mémoire vive exploitable atteint un total de 300 To, et la capacité de stockage globale 20 Po. Le système offre un débit de 500 Go/s pour les échanges entre machines. Selon Bull et le CEA, la capacité de calcul représente « plus d'opérations en une seconde que ce la population ferait en 48 heures, à raison d'une opération par seconde et par personne. »
Par rapport au Tera10, reposant sur des puces Itanium et mis en service en 2005, ce supercomputer est jusqu'à 20 fois plus puissant tout en occupant le même emplacement au sol et en offrant un meilleur rendement énergétique.
(...)(27/05/2010 16:10:14)L'investisseur Carl Icahn s'intéresse à Lawson Software
L'éditeur d'ERP Lawson Software constitue-t-il une cible potentielle pour un prochain rachat ? C'est la question que l'on peut se poser à la lecture d'un document récemment adressé par l'un des fonds d'investissement pilotés par l'Américain Carl Icahn (en photo). On y apprend que celui-ci aimerait s'entretenir avec les dirigeants de la société basée à Saint Paul (Minnesota) afin d'améliorer la valeur de l'action.
Engagé dans plusieurs fonds d'investissement, l'homme est connu pour donner de la voix et faire monter les enchères lors de négociations de rachat stratégiques. On se souvient de ses interventions au cours des discussions entre Yahoo et Microsoft, ou encore à la suite de l'offre faite par Oracle à BEA. Carl Icahn porte généralement un regard critique sur les décisions managériales des sociétés dans lesquelles il détient des intérêts. Or, il vient d'entrer au capital de Lawson Software, à hauteur de 8,5% (13,8 millions d'actions). Fin 2009, l'investisseur figurait au 22e rang des plus grosses fortunes aux Etats-Unis.
+28% sur les ventes de licences entre décembre et février
Sur son troisième trimestre fiscal, clos fin février 2010, l'éditeur d'ERP a enregistré une augmentation de 28% sur ses ventes de licences, à 31,87 M$ sur un chiffre d'affaires total de 186,2 M$, en hausse de 7%. Avec la maintenance, les revenus issus des logiciels se sont élevés à 121 M$ (+9%). En revanche, la marge opérationnelle du groupe ne dépasse pas 6,6% du chiffre d'affaires. Le bénéfice net se monte à 1,8 M$ sur le trimestre (+71%).
En janvier dernier, Lawson Software a acquis HealthVision Software, un acteur spécialisé dans les applications et services destinés au secteur hospitalier. L'intégration de la société s'est bien déroulée. Le groupe de Saint Paul a par ailleurs récemment annoncé une offre de déploiement de ses solutions de gestion dans le cloud EC2 d'Amazon.
Illustration : Carl Icahn (crédit photo : The Icahn Report) (...)
Le cloud, déjà une réalité pour les DSI
Les DSI feraient-ils du cloud, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Ainsi, quand on pose la question services par services, ceux qui sont dans le cloud, les DSI ne sont plus que la moitié à répondre positivement et près d'un tiers déclarent qu'ils ne feront pas du cloud dans les 5 prochaines années. « Les résultats changent dès que l'on parle d'applications spécifiques, la plupart des DSI utilisent des technologies qui sont liées au cloud sans le savoir » explique Marianne Kolding, vice-présidente logiciel et service européen d'IDC. Elle intervenait lors de la célébration du 40ème anniversaire du cabinet d'analyste sur l'évolution des dépenses en Europe pour les prochaines années. « La tendance des investissements est à la hausse pour 45% des responsables informatiques interrogés, même si l'heure n'est pas à déboucher le champagne, car l'orientation des DSI est clairement encore vers la réduction des coûts » souligne la dirigeante d'IDC.
En tête des priorités des DSI, Marianne Kolding constate « la virtualisation est suivie de très près par les questions de sécurité, ainsi que la gestion du stockage » et d'ajouter « le green IT perd par contre un peu de son intérêt, sauf si cela implique des réductions de coûts ».
L'étude IDC a été réalisée auprès de 673 directeurs des systèmes d'informations.
Illustration: EMC
(...)| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |