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(26/05/2010 15:11:18)
HP passe devant IBM sur le marché des serveurs
Au premier trimestre 2010, Hewlett-Packard a ravi à IBM la première place (en valeur) sur le marché mondial des serveurs. Un secteur marqué par la progression des ventes des systèmes x86 et la baisse continu des machines Unix et des mainframes, a indiqué le cabinet d'études Gartner. Le chiffre d'affaires mondial de ce marché a augmenté de 6% par rapport à l'année dernière à la même époque, pour atteindre les 10,8 milliards de dollars. Le nombre d'unités vendues a grimpé de 23%, soit un total de 2,1 millions serveurs, ce qui signifie que les prix de vente continuent de se tasser.
L'économie est en voie de guérison et les entreprises s'emploient à moderniser leurs serveurs anciens, a expliqué Jeffrey Hewitt, vice-président en charge de la prospective au Gartner. L'arrivée des processeurs Intel Xeon Westmere et Nehalem-EX a été l'occasion de renouveler les équipements, poursuit-il. Mais l'industrie n'est pas encore revenue aux pics trimestriels qu'elle affichait en 2008. Toujours au 1er trimestre, les revenus issus des ventes de serveurs à base de processeurs x86 étaient de 7,18 milliards de dollars, en hausse de 32%, tandis que les expéditions de machines ont atteint 2,06 millions d'unités. Le chiffre d'affaires de la branche haut de gamme qui comprend notamment les serveurs Risc Itanium a diminué de 27%, et la catégorie «autres» - pour la plupart des mainframes - a diminué de 15%.
La tendance générale est favorable à HP et à Dell, qui ont bénéficié des plus grands gains au cours du trimestre, et qui a vu la débâcle de l'activité serveurs d'Oracle. Les revenus de HP sur ce segment sont montés à 3,39 milliards de dollars, en hausse de 15,9 % d'une année sur l'autre, ce qui représente 31,5% de part de marché. Le chiffre d'affaires d'IBM a chuté de 2,1% à 3,05 milliards de dollars (28,4% en part de marché). A la troisième place, on retrouve donc Dell, dont les revenus ont augmenté de 35,5% avec 1,67 milliard de dollars, soit une part de marché de 15,6%. Alors que la compagnie a bien tenté de rassurer les clients de Sun en leur indiquant qu'elle allait continuer à investir sur le créneau des serveurs, Oracle enregistre une forte diminution. Les livraisons ont baissé de 29,5 % pour atteindre 42.528 serveurs, tandis que les revenus de cette activité ont diminué de 38,7% à 598 millions de dollars. Si l'incertitude continue de nuire à l'entreprise, certains acheteurs attendent peut être de futurs processeurs Ultra SPARC pour changer de machines, analyse Jeffrey Hewitt. Aucune information ne filtre chez Oracle sur ce sujet mais les cycles de ventes et les durées de vie des serveurs Risc sont généralement plus long que ceux des machines x86.
En Europe et en volume, toujours selon les chiffres du Gartner, HP reste également le leader avec 43,7% de part de marché, Dell arrive deuxième avec 18,60% et IBM pointe seulement à la troisième place avec 11,20%. 606 778 serveurs ont été vendu au premier trimestre 2010 sur le vieux continent, soit une hausse de 19,7% par rapport à l'année dernière. Avec prés de 100 000 unités supplémentaires, le marché a donc également redémarré de ce coté de l'Atlantique.
Illustration HP ProLiant SL2x170z G6, crédit H.P.
(...)(26/05/2010 10:26:02)Amazon gère RDS dans le cloud
Les utilisateurs vont donc contrôler les performances de leurs services RDS à partir de l'AWS (Amazon Web Services) Management Console. Avec l'aide d'un assistant graphique dans leur navigateur, les administrateurs pourront, lancer ou modifier une instance de la base, selon Amazon. Les autres caractéristiques comprennent la capacité de prendre un instantané de la base de données, qui peut ensuite être archivé, ou contrôler la lecture et l'écriture, mais également le niveau de latence et accéder à un espace de stockage gratuit.
Outre RDS, l'AWS Management Console peut être utilisé pour gérer EC2 (Elastic Compute Cloud) et CloudFront, qui est le service d'Amazon pour la délivrance de contenu, y compris audio et vidéo. À l'avenir, l'éditeur prévoit de permettre l'administration de S3 (Simple Storage Service). Les administrateurs seront en mesure de créer et supprimer des boîtes de stockage - et le service SimpleDB. Basé sur MySQL 5.1, Amazon RDS est encore en bêta test.
L'éditeur s'intéresse de plus en plus aux bases de données dans le cloud. Il y a quelques semaines, il avait annoncé une fonctionnalité nommée, Zone de Multi-disponibilité, en rendant accessible et opérationnel depuis le cloud, une copie de la base de données, stockée dans différents endroits.
Trimestriels Dell : une croissance à marge faible
Le constructeur a réalisé 14,87 milliards de dollars de chiffre d'affaires au 1er trimestre (terminé au 30 avril, c'est l'année fiscale 2011 pour Dell), en progression de 21% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Le résultat opérationnel bondit de 50% à 619 millions de dollars, le résultat net est en hausse de 52% à 441 millions de dollars.
Des résultats revigorants pour le constructeur. Le directeur financier, Brian Gladden, a néanmoins spécifié qu'il bénéficiait d'un environnement économique plus favorable. Les analystes financiers n'ont pas manifesté d'enthousiasme particulier, regrettant la faiblesse de la marge bute ajustée, 17,6%, contre 17,4% au trimestre précédente. Delle souffre de la hausse des composants qui l'empêche d'atteindre la marge souhaitée.
Par secteurs d'activités, Dell enregistre 38% de hausse sur la partie serveurs, stockages et services à 4,2 milliards de dollars. Les grandes d'entreprises progressent de 25% à 4,2 milliards de dollars, le secteur public est en hausse de 22% à 3,9 milliards, les PME de 19% à 3,5 milliards de dollars, le secteur grand public progresse de 16% à 3,2 milliards de dollars. Par pays, toutes les zones émergentes sont en croissance, les BRIC (Brésil, Russie, Inde ; Chine) de 60%, le Brésil de 81%, la Chine de 44%, l'Inde de 90%.
Capgemini guide vers le cloud avec les Online Services de Microsoft
La route vers le cloud peut commencer par l'adoption des Online Services de Microsoft. C'est l'une des options que Capgemini va préconiser. Dans le cadre de sa démarche d'accompagnement des entreprises vers les technologies de cloud computing, la SSII a noué avec Microsoft un partenariat mondial pour devenir prescripteur de la suite BPO (Business Productivity Online). Cette dernière regroupe l'accès à un ensemble de services en ligne hébergés dans les datacenters de Microsoft et facturés mensuellement par utilisateur : Exchange Online (serveur de messagerie), SharePoint Online (plateforme collaborative), Office Live Meeting (réunion en ligne), Office Communications Online (messagerie instantanée et indicateur de présence).
L'accord entre les deux partenaires se traduit concrètement par la création d'un centre d'expertise offshore et par la formation d'un millier de consultants à l'échelle du groupe. Ces derniers pourront mettre en place la suite Microsoft BPO et faire migrer les systèmes existants des clients vers ces services en ligne. Ces consultants interviendront, selon les besoins, dans les filiales locales ou au sein des ressources offshore. Des outils spécifiques de migration seront développés. « Nous allons définir un certain nombre d'interfaces prépackagées pour interfacer les logiciels de Microsoft à différentes applications, ajoute par ailleurs Xavier Moy, directeur des alliances chez Capgemini France. Il rappelle que SharePoint, en particulier, peut s'utiliser avec de nombreux logiciels complémentaires (lors du récent salon Documation, le village SharePoint regroupait 27 partenaires).
Deux jours pour une feuille de route vers le cloud
Pour évaluer les différents scénarios de mise en place de la suite MBPO, Capgemini recourra également à son outil de prototypage rapide, Rain (Rapid innovation), qui permet de réaliser une simulation des flux à présenter aux équipes métiers.
Cet accord avec Microsoft s'inscrit dans l'offre Infostructure Transformation Services (ITS) que la SSII a récemment élaborée. « Nous conseillons nos clients, en amont, dans leur transition vers le cloud, explique Xavier Moy. Chaque entreprise se pose des questions, mais il n'y a pas de chemin unique. A côté de notre offre de conseil classique, nous proposons donc les sessions 'Journey to the cloud' qui s'appuient sur la méthode Accelerated Solutions Environment (ASE). Celle-ci couvre les aspects infrastructure et applicatifs et permet à l'entreprise de définir un schéma directeur et une feuille de route vers le cloud computing ». Ces sessions prennent la forme d'un atelier (intensif, précise Capgemini) courant sur deux jours.
Illustration : Microsoft Exchange Online
SapphireNow 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients
Vishal Sikka, directeur technique de SAP, et assurément l'un des hommes forts de l'éditeur allemand d'ERP, a confirmé que la société préparait avec HP et IBM des « appliances » pour analyser en temps réel et en mémoire les données transactionnelles gérées dans ses différentes versions d'ERP. Ces équipements ne seront pas mis sur le marché avant la fin de l'année mais SAP va déjà proposer à certains de ses clients de les tester. L'annonce a été faite hier, à Francfort, dans le cadre de la conférence utilisateurs SapphireNow 2010, en duplex avec Orlando où se tenait le versant américain de l'événement.
L'émergence de ces technologies d'analyse en mémoire, capables d'opérer sur des volumes de données de l'ordre du téraoctet, en s'affranchissant donc des accès aux disques durs, résulte de la conjonction des avancées spectaculaires réalisées au cours des dernières années sur le matériel (processeurs, mémoires...). Le CTO (chief technology officer) de SAP énumère les processeurs multicoeurs qui permettent de disposer de 64 coeurs sur une seule lame (blade), en tournant à des fréquences de 2 à 3 GHz, et l'amélioration des performances sur les mémoires (capacité et rapidité -100 Go par seconde) conjuguée à la baisse radicale de leur coût. « Il est aujourd'hui possible de gérer jusqu'à 2 To sur une seule lame », souligne-t-il. A cela s'ajoute le stockage des données en colonnes qui, associée à des fonctions de compression des index, permet de réduire dans des proportions très importantes la taille nécessaire pour traiter en mémoire des milliards d'enregistrements. Vishal Sikka cite l'exemple d'un client gérant 4,7 milliards d'enregistrements, sur 74 000 tables. Le stockage en colonnes a permis de ramener ces données sur 250 Go de mémoire, ce qui correspond à des capacités couramment disponibles sur des serveurs lames actuellement.
« Pour tirer pleinement parti de ces avancées, nous avons réuni trois équipes de développement de SAP », a poursuivi le CTO. Outre celle qui travaille sur MaxDB (la base de données maison qui existe depuis maintenant 33 ans et tourne chez plusieurs milliers de clients de l'éditeur), il cite l'équipe qui a développé TRex, et élaboré il y a dix ans la première technologie de stockage en colonnes en mémoire de l'éditeur. « Le résultat combiné de leurs efforts a débouché sur une technologie capable de traiter en mémoire 2 Mo de données en une milliseconde par coeur en tirant avantage des processeurs multicoeurs. Vous imaginez la vitesse à laquelle le système peut parvenir en multipliant 2 Mo par 64 coeurs, sur des données stockées en colonnes et compressées, jusqu'à 10 à 50 fois ».
Des requêtes en temps réel sur des données transactionnelles
Le disque est ici utilisé comme un système de stockage secondaire, persistant, et le calcul sur les données se fait sans procéder à des agrégats. « Rien n'est matérialisé, ni stocké sur des couches intermédiaires, ce qui vous permet d'obtenir des réponses en temps réel sur les données. Vous pouvez ainsi procéder à des requêtes sur les données transactionnelles, des requêtes directes sur les données financières, par exemple. »
Les appliances, préparées avec HP et IBM, seront rattachées aux datawarehouses, mais aussi aux systèmes transactionnels qui exploitent SAP R/3. « Les données transactionnelles seront copiées dans une nouvelle base de données en mémoire et analysées en temps réel. Vous pourrez procéder à toutes les requêtes possibles et imaginer de nouveaux types d'applications dans les domaines de la planification, de l'optimisation, du prévisionnel ou encore de la simulation ». Des capacités que SAP souhaite apporter à l'ensemble de ses clients, quelle que soit la version de son ERP qu'ils utilisent.
HP veut automatiser la migration vers le cloud
Philippe Roux, responsable marketing solutions chez HP a planté le décor pour la présentation de la solution CSA : une infrastructure dynamique, des outils de facturation et une approche orientée service. Le service proposé par HP est une suite logicielle permettant aux DSI des entreprises d'optimiser le déploiement de leurs applications dans des nuages privés ou publics. L'objectif est d'automatiser les process, comme l'attribution de VM avec les OS dédiés, l'affectation de ressources de stockage, la facturation de chaque outil, la puissance de calcul dispensé, etc. L'offre HP CSA s'intègre plus globalement à l'initiative HP Software & Solutions, conçue précisément pour faciliter l'adoption du cloud.
Elle comprend outre CSA, les offres logicielles pour l'administration de systèmes « HP BTO Services for Cloud Infrastructure » ainsi que des services de conseil. Cette solution logicielle se veut agnostique, « on peut construire un cloud à partir de l'existant, en créant des templates et CSA devient la colle pour orchestrer ces différents éléments » souligne Philippe Roux, même s'il met en avant la solution tout en un, Blade Matrix System. Dans ce tableau idyllique, certains DSI présents lors de la présentation s'interroger quand même sur le prix des licences des différents éléments de l'automatisation. « Avec la virtualisation, il sera nécessaire d'adapter notre tarification » a répondu Philippe Maillant, responsable commerciale infrastructures chez HP, sans toutefois donner plus de détail.
Les opérateurs télécoms en première ligne
Faciliter la vie des DSI, accompagner la migration vers le cloud, une telle musique ne pouvait pas échapper aux oreilles des opérateurs. Le premier à s'intéresser à ce sujet est Orange Business Services, Laurent Di Pietro, office manager cloud computing chez OBS explique que « cet outil nous permettra de répondre de manière plus rapide aux besoins de nos clients en leur fournissant, via l'offre flexible computing, un catalogue de services et d'applications » et de se définir comme « un tiers de confiance dans le cloud ». Car les opérateurs montent en puissance dans les services clouds, Philippe Roux a dévoilé que SFR allait proposer une offre similaire à celle d'OBS, au mois de juin, à travers un datacenter reposant sur 3000 serveurs. L'offre sera distribuée en indirecte via les SSII et les intégrateurs, mais également en direct par l'opérateur.
Google I/O 2010 : Un service de stockage en ligne pour les développeurs
Plus grand événement organisé par la société de Mountain View à l'attention des développeurs, Google I/O 2010 réunit cette semaine plus de 5000 participants au Moscone Center de San Francisco. Une belle occasion pour promouvoir - au milieu des 80 sessions et des 100 manifestations prévues sur le Web de prochaine génération, les applications mobiles et d'entreprise tournant sur les plates-formes maison - un service de stockage de données en mode cloud qui met Google en concurrence avec l'offre S3 d'Amazon, mais avec les développeurs pour cible.
Ce que l'on sait pour l'instant de Google Storage for Developers, c'est qu'il offre une solution plus sûre, plus stable et plus robuste aux développeurs qui voudraient utiliser un service de stockage en ligne et collaboratif. Via le Google Storage for Developers, ils auront la possibilité de stocker des données - la taille maximum des objets peut atteindre 50 Go - et d'y accéder de n'importe où, à partir du moment où ils disposent d'une connexion Internet. Google, semble-t-il, s'est mis dans la tête de concurrencer Amazon et d'autres fournisseurs de stockage en ligne. Il est vrai que l'entreprise, sans doute le fournisseur le plus représentatif de services à base de cloud devant Amazon, bon second, semble donc légitimée à tenir un rôle prépondérant dans ce domaine.
Google offre bien, depuis un certain temps, un service de stockage en ligne parmi les fonctionnalités de son service de messagerie Gmail. Cependant, la taille des fichiers, et les types de fichiers autorisés à être transférés étaient fortement restreints. Les récentes modifications permettent désormais le téléchargement de tout type de fichiers, mais le stockage en ligne reste limité à 1 Go (sauf à vouloir payer 25 cents par Go et par an), et la taille maximale d'un fichier individuel fixée à 250 Mo.
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La sécurité des données est un des éléments clés de Google Storage for Developers. Le service de stockage cloud permettra d'accéder aux données de manière sécurisée en utilisant des clés privées ou des adresses e-mail. Google Storage for Developers utilise aussi le protocole SSL pour garantir que les fichiers échangés sont protégés pendant leur transit sur Internet. L'accès peut être contrôlé via des listes de privilège permettant la gestion du partage et de la collaboration à travers le Web. Comparé aux infrastructures d'autres services similaires de Google, l'autre avantages de Google Storage for Developers est que les données sont répliquées à plusieurs endroits au sein du centre de calcul, et également réparties dans de multiples datacenters disséminés à travers les Etats-Unis de manière à ce que la panne d'une seule baie de stockage, ou une catastrophe dans n'importe quel centre, n'aura aucun effet sur la disponibilité ou l'intégrité des données.
Un premier test avec les développeurs ?
Et si cette première incursion dans le stockage Cloud de « classe entreprise » apparaît quelque peu squelettique, elle offre cependant aux développeurs, dont certains participent à la Google I/O, des atouts en termes de performance et de sécurité, des éléments dont ils ont besoin. Il faut s'attendre aussi à voir émerger plusieurs offres autour de ce service, mais espérons-le, avec des options plus attrayantes et une interface plus conviviale. Et si Google choisissait d'étendre le stockage en ligne sécurisé et évolutif à certains de ses autres services comme la vidéo, ou la géolocalisation, il prendrait un net avantage sur les services de stockage en ligne du type Amazon S3 ou Microsoft Azure. Pour l'instant, Google Storage for Developers est disponible en version bêta uniquement, et seulement sur invitation, selon la procédure habituelle appliquée aux nouveaux services de Google en version de test. La date de disponibilité et son prix ne sont pas encore connus.
(...)(19/05/2010 17:33:56)Entente sur les DRAM, les producteurs transigent leur amende
Samsung, Hynix, Infineon, NEC, Hitachi, Mitsubishi, Toshiba, Elpida et Nanya se sont vus infliger une amende de 331,3 millions d'euros de la part de la Commission européenne pour entente sur le marché des puces à mémoire (DRAM). La pratique condamnée a fonctionné du 1er juillet 1998 au 15 juin 2002. Elle impliquait un réseau de correspondants, ainsi que le partage d'informations confidentielles, essentiellement sur une base bilatérale. Ces échanges permettaient aux producteurs de coordonner les prix de la DRAM, vendus aux principaux fabricants d'équipements de PC et de serveurs au sein de l'Espace Economique Européen.
Une procédure transactionnelle inédite
L'affaire, en elle-même, passerait presque inaperçue, tant la novation de cette décision réside dans la transaction réalisée entre les protagonistes et l'institution communautaire. En fonction du double principe de clémence et de transaction, les producteurs ont vu leurs amendes réduites en fonction de leur collaboration dans les enquêtes. Ainsi, tous les acteurs ont bénéficié de 10% de réduction selon la procédure de transaction. Mais Infineon (45%), Hynix (27%), Samsung (18%) et NEC (18%) ont eu un bonus supplémentaire pour leur aide. Samsung est le plus lourdement sanctionné, 145,7 millions d'euros, suivi d'Infineon (56,7 millions d'euros) et Hynix (51,5 millions d'euros). Seule Micron est exemptée d'amende pour avoir été la première à informer les services de la concurrence de la Commission.
SapphireNow 2010 : SAP accepte les commandes en volume pour ByDesign
SAP passe enfin à la vitesse supérieure sur sa suite de gestion intégrée Business ByDesign destinée aux PME. Jim Hagemann Snabe, son co-PDG responsable des produits, vient d'en faire l'annonce "officielle" sur la conférence utilisateurs SapphireNow, hier à Francfort. Avec une pointe d'humour : « Vous pouvez passer commande maintenant » (you can order now). Fin juillet, la version 2.5, « multitenant », de cette offre en ligne sera disponible, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. L'ouverture à l'ensemble des zones géographiques n'interviendra que plus tard et Jim Hagemann Snabe ne souhaite toujours pas être plus précis sur cette date. Rappelons que Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, de bout en bout, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un versement mensuel, par utilisateur.
ByDesign : de la suite en ligne à la "plateform as a service"
La suite intégrée Business ByDesign, hébergée sur les datacenters de l'éditeur allemand, a été présentée en septembre 2007. Un lancement en grandes pompes, assorti d'objectifs ambitieux, avant que SAP ne décide assez rapidement de lever le pied. L'éditeur ne réunit actuellement qu'une centaine de clients sur ce produit. Il a reconnu par la suite qu'il avait lancé un peu tôt cette offre qui représentait pour lui un changement total de modèle par rapport à ce qu'il faisait auparavant. Jusqu'à présent, il fournissait des applications que les entreprises installaient en interne. Avec Business ByDesign, SAP se transforme en hébergeur avec toutes les responsabilités d'engagements de services associés.[[page]]Curieusement, comme certains de ses responsables l'ont admis sans ambages, cette application proposée en mode SaaS (software as a service) n'était pas « multitenant » dans sa première version. Chaque client disposait sur le datacenter de son propre environnement. L'infrastructure sur laquelle fonctionnait la suite intégrée ByDesign n'était pas adaptée à une exploitation en volume. Elle l'est désormais. Les équipes commerciales de SAP, qui se voyaient contraintes de refuser les demandes des entreprises (c'est arrivé !), vont pouvoir se lancer à la conquête de nouvelles entreprises.
L'étape suivante, à la fin de cette année, consistera à ouvrir la plateforme aux développements externes, SAP fournissant un SDK à ses partenaires pour bâtir des applications complémentaires à Business ByDesign qui seront accueillies et commercialisées sur sa PaaS (platform as a service).
Sur le marché des PME, SAP dit accueillir 25 nouveaux clients par jour dans le monde, sur l'ensemble de ses offres adaptées à cette cible d'entreprises. Outre le petit dernier Business ByDesign, l'éditeur propose en mode indirect depuis plusieurs années le produit Business One, un ERP pour les PME jusqu'à 100 personnes (à installer en interne chez les clients), et SAP All-in-one, une suite pré-configurée reposant sur les fondements de la Business Suite, vendue et déclinée par industries par un réseau de partenaires.
Sur ses 97 000 clients, l'éditeur dit en compter 67 500 réalisant un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 350 millions d'euros.
CA Technologies et Cisco rapprochent leurs technologies administration et serveurs
Ces nouveaux outils sont en partie basés sur des technologies issues du rachat de plusieurs sociétés ces dernières années : 3Tera, Oblicore et Cassatt. Le partenariat entre les deux sociétés comprend notamment une meilleure intégration des serveurs Cisco (Unified Computing Server) aux logiciels de gestion de systèmes de CA technologies. Parmi ces derniers citons Spectrum Automation Manager, un agent de provisionnement et d'automatisation; eHealth Performance Manager, qui permet de suivre les performances d'un système et Spectrum Infrastructure Manager, qui assure la gestion des configurations réseaux, isole les erreurs et analyse les causes des engorgements. Ces trois outils travailleront de concert avec l'API UCS Manager open XLM du constructeur.
Développer l'écosystème UCS
Cofondateur de VMware en 1998 et de Nuova Systems en 2005, la société à l'origine de la plate-forme UCS, Ed Bugnion, vice président en charge de l'activité serveurs chez Cisco, nous a apporté des éclaircissements sur ce partenariat. « Nous poursuivons notre stratégie de développement de l'écosystème UCS. Le partenariat avec CA est une opportunité de différenciation sur le marché des outils de supervision. Avec l'apport de notre API à CA, nous permettons à nos clients de bénéficier des solutions d'automatisation de système de l'éditeur ». Grâce à cette annonce, Cisco ajoute un niveau de supervision à ses UCS, depuis la lame jusqu'à l'ensemble du système. « Grace aux fonctions d'automatisation, nos clients communs pourront manipuler plus facilement des abstractions centrales (des profils de services combinant l'accès aux différentes ressources, NDLR).
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