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Infrastructure serveur

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(17/11/2009 16:13:27)
Semiconducteurs : Gartner relève ses prévisions de vente pour 2009 et 2010
Gartner revoit à la hausse ses prévisions pour le marché des semi-conducteurs en 2009, en raison d'une demande plus forte que prévue sur les PC et les téléphones mobiles. Fin août, le cabinet d'études s'attendait à une baisse de 17% sur ce marché pour l'année, par rapport à 2008, avec un chiffre d'affaires estimé alors à 212 milliards de dollars. Il relève maintenant cette estimation à 226 milliards de dollars, ce qui conduit tout de même à enregistrer un recul de 11,4% sur ce marché par rapport à l'an dernier. La semaine dernière, Gartner avait montré que les ventes de PC avaient résisté à la crise au troisième trimestre dans l'Hexagone. Les Français ont acheté 2,8 millions de PC entre juillet et septembre, soit une hausse de 1,9% par rapport au troisième trimestre 2008. Le redressement des ventes d'ordinateurs a dopé celles des processeurs et des DRAM, ces dernières redevenant profitables pour certains fournisseurs après presque trois années de pertes, souligne Gartner. Pour 2010, Gartner relève de nouveau ses prévisions sur le marché des semi-conducteurs. Il pense désormais que les ventes devraient revenir à leur niveau de 2008, soit un chiffre d'affaires de 255 milliards de dollars. C'est la deuxième fois en moins de trois mois que Gartner révise à la hausse ses estimations pour ce marché. (...)
(10/11/2009 16:55:50)VMware View 4 adopte PCoIP
Après la commercialisation de ses dernières solutions pour poste de travail, Fusion 3 pour Mac et Workstation 7 pour PC, VMware met à jour sa suite View, en version 4 désormais, qui assure la virtualisation de postes clients en s'appuyant sur sa plateforme vSphere 4. Pour déployer ses bureaux virtuels sur les postes de travail, VMware supporte les protocoles RDP, RGS, ALP et, avec View 4, la version logicielle du PCoIP développée à l'origine par la start-up canadienne Teradici pour ses boitiers et cartes PCI. En assurant la compression des données vidéo et USB avant de les envoyer vers l'utilisateur, ce protocole permet de régler les problèmes de bande passante avec les applications graphiques (vidéo HD, 3D...). « En pratique, PCoIP ajuste la bande passante en fonction des besoins des utilisateurs et, en cas de connexion dégradée ou limitée, envoie progressivement les données nécessaires à l'affichage d'un document. Une construction progressive donc avec le texte pour commencer et les images pour finir », nous précise Carole Manuali, chef de produit virtualisation poste de travail chez VMware. De 150 à 250 $ par connexion simultanée La suite View 4 est disponible en deux éditions. View 4 Enterprise Edition (150$ par connexion simultanée) qui inclut vSphere 4 for desktops et View Manager 4, un serveur d'administration pour le contrôle d'accès des utilisateurs. View 4 Premier Edition (250$ par connexion simultanée) inclut en sus ThinApp 4 et View Composer. « Ces deux packages intègrent donc vSphère 4 qui n'était pas livrée avec la précédente version de View », indique Carole Manuali. « Ainsi nous proposons une vraie plateforme de virtualisation intégrée ». La version la plus onéreuse propose deux outils supplémentaires, View Composer et Thin App. « View Composer permet de diminuer l'espace de stockage grâce à la technologie des clones liés qui associe une image mère à des images filles pour dupliquer des postes virtualisés, avec une baisse de 70% de l'espace de stockage alloué », explique Carole Manuali. Thin App encapsule les applications dans un espace virtualisé pour gérer au mieux les droits d'usage des utilisateurs. Windows 7 encore en support expérimental Les systèmes d'exploitation supportés se limitent à ceux de Microsoft, mais curieusement Windows 7 est toujours en cours de test. « Les machines Windows 7 sont toujours en version expérimentale avec View 4 mais elles seront bientôt parfaitement supportées ». Comme toujours pour les solutions de type terminal serveur, l'éditeur met en avant des réductions de coûts. Selon une étude réalisée par le cabinet IDC auprès de 15 sociétés américaines utilisant VMware View 3, les gains réalisés sur le TCO peuvent atteindre 50% ce qui représente 600 euros par poste de travail et par an. IDC précise encore que le retour sur investissement ne demande que 5,6 mois. Carole Manuali précise, que View 4 est facturé le même prix que View 3. (...)
(06/11/2009 14:14:44)IBM livre des services en ligne de développement pour les clouds publics et privés
Clouds publics ou privés, pour le développement ou le déploiement, pour des applications à forte audience ou au contraire absolument pas critiques... le marché du cloud reste encore évanescent. IBM avance néanmoins comme beaucoup d'autres ses pions, cette fois sur le terrain du développement, avec l'annonce de la bêta de deux services en ligne : Rational Software Delivery Services for Cloud Computing et Smart Business Development and Test on the IBM Cloud. Le deuxième service est assez classique : une plateforme de stockage et d'exécution d'applications. Plus original, le premier service combine les outils de gestion du cycle de vie de la gamme Rational, ainsi bien sûr que l'ensemble de bonnes pratiques élaboré par l'éditeur, notamment en matière de méthodes agiles et de test. IBM explique que cela permet tout à la fois d'intégrer les différentes technologies utilisées en interne, et de bénéficier des avantages du cloud, comme la possibilité de monter en très peu de temps un environnement de développement et de test (bien plus rapidement que s'il fallait passer par les services internes de réservation de ressources). La plateforme Smart Business Development and Test on the IBM Cloud devrait être facturée classiquement, sur un modèle de paiement à l'usage. L'offre Rational pourrait être associée à des jetons d'utilisation, ce qui permettrait de déplacer ces jetons au fur et à mesure des projets en fonction des publics concernés (architectes, développeurs, intégrateurs, etc.). Les versions finalisées des deux services sont attendues pour le premier trimestre 2010. (...)
(04/11/2009 16:40:12)Cisco et EMC alliés pour proposer des packages d'infrastructure de cloud
Cisco et EMC (avec sa filiale VMware) annoncent un partenariat autour du développement et de la vente de packages d'infrastructure pour le cloud computing. Celui-ci prend d'une part la forme d'une alliance appelée Virtual Computing Environment pour développer les nouveaux produits, d'autre part d'une filiale commune aux trois entreprises, du nom d'Acadia, pour la formation et l'accompagnement des clients et partenaires pour l'installation et l'utilisation des produits. Cisco et EMC, actionnaires majoritaires de cette dernière structure, seront accompagnés de VMware et Intel, actionnaires minoritaires. Les quatre entreprises doteront bientôt Acadia d'un CEO indépendant et d'environ 130 employés pour commencer. Cette structure va devoir accélérer les ventes et le déploiement des produits, puis d'en superviser la mise en production avant de transférer les projets aux clients ou aux partenaires. Le montant de l'investissement de chacun des partenaires dans Acadia n'a pas été dévoilé. Selon le cabinet McKinsey, le marché ciblé représenterait plus de 350 Md$ par an. Et pour Cisco, EMC et Intel, les dépenses en technologies de virtualisation pour le datacenter ou de cloud privé devraient représenter près de 85 Md$ dès 2015. Trois déclinaisons pour gérer entre 300 et 6000 machines virtuelles Les produits qui seront développés dans le cadre de cette alliance, les infrastructures Vblock Infrastructure, regrouperont dans des packages pré-intégrés, testés et validés, les offres de virtualisation, de gestion du réseau, d'infrastructure serveurs, de stockage, de sécurité et d'administration de systèmes des trois fournisseurs. Pour le haut de gamme, Vblock 2 saura gérer entre 3 000 et 6 000 machines virtuelles pour les grands comptes et les fournisseurs de service, avec l'UCS (Unified Computing System), le switch logiciel Nexus 1000v et les switches de SAN MDS de Cisco, le système de stockage Symmetrix V-Max d'EMC et la plateforme de virtualisation vSphere de VMware. Vblock 1, lui, s'adressera aux configurations moyennes de 800 à 3 000 machines virtuelles, avec une configuration produits semblables à celle de Vblock2 à ceci près que les systèmes de stockage milieu de gamme CLARiiON d'EMC remplacent son Symmetrix V-Max. Enfin, en entrée de gamme (300 à 800 machines virtuelles), Vblock 0 offira l'UCS et le Nexus 1000v de Cicso, l'Unified Storage d'EMC et l'environnement vSphere de VMware. Il s'adresse aux PME, au petits datacenters, au test et au développement pour les clients et les partenaires. D'autres Vblock devraient venir compléter cette liste pour répondre par exemple à certains besoins métiers. Toutes les déclinaisons de Vblock seront administrées par le gestionnaire d'infrastructure unifiée Ionix d'EMC et sécurisées par les produits RSA security d'EMC. Les Vblock seront compatibles avec le standard de sécurité de gestion de l'information ISO 27001. Un dispositif commun de partenaires intégrateurs, SSII et distributeurs Les packages devraient tous être disponibles ce trimestre chez les intégrateurs systèmes et chez les distributeurs des trois acteurs. Par ailleurs, les composants de chaque package peuvent évidemment être achetés directement chez EMC, Cisco et VMware ou dans leurs réseaux de partenaires respectifs. EMC, Cisco et VMware ont aussi investi dans un service avant-vente dédié, des services professionnels et un point d'entrée unique pour le support, constitués de personnel issu des trois entreprises. Acadia devrait commencer à installer les offres chez les clients au premier trimestre 2010. L'alliance Virtual Computing Environment compte déjà six partenaires intégrateurs : Accenture, Capgemini, CSC, Lockheed Martin, Tata Consulting Services et Wipro. Les partenaires service sont Savvis, Orange, SunGard et Terremark. Enfin, le réseau de distribution compte Bell Canada, CDW, Presidio, World Wide Technology, Dimension Data et Verizon Services, parmi d'autres. Certains analystes pensent que cette collaboration pourrait perturber les relations de chacune de ces trois entreprises avec les plus grands fournisseurs de datacenter. VMware travaille par exemple déjà avec IBM, HP, Dell, CA, NetApp et Sun. Le CEO de VMware, Paul Maritz, a minimisé cet impact : "Nous restons fidèles à nos engagements et nous ne nions la technologie de personne." (...)
(29/10/2009 18:11:56)Markess évalue l'état du marché français du cloud computing
Dans sa dernière étude(*), le cabinet Markess International apporte plusieurs éléments de compréhension sur le marché du cloud computing pour la France. On décrit en général le cloud avec trois composantes : le Saas (Software as a service), le Paas (Platform as a service), l'Iaas (Infrastructure as a service), donc les applications, les plate-formes et les infrastructures en mode hébergé. Ces trois éléments étant reliés, insiste Markess, au marché de l'hébergement (soit l'hébergement en co-location, soit l'infogérance, à l'exclusion de la part de l'hébergement qui va dans les contrats d'infogérance). L'hébergement représente 880 millions d'euros en 2009 en France et le cloud (Saas + Paas + Iaas) 1,5 milliard d'euros -le Saas représentant la majeure partie de cette somme -. Dans un sens plus large encore, incluant l'hébergement, le marché français du cloud computing représente 2,3 milliards (**). Ce marché connaît plusieurs évolutions. Markess souligne par exemple l'intérêt croissant pour le cloud privé. Réticentes à confier leurs données à l'extérieur, les entreprises peuvent se laisser tenter par cette formule qui concerne l'hébergement à l'intérieur d'un même groupe industriel ou dans un cadre mutualisé, par exemple entre collectivités locales. C'est le cloud privé interne. Il comporte une variante : le cloud privé externe. Dans ce cas, l'hébergement se fait dans un centre dédié aux seules données de l'entreprise ou d'un groupe d'entreprise. Reste un troisième cas de figure, celui du cloud public, où les ressources sont mutualisées chez un prestataire externe. Autre évolution, celle concernant les secteurs externalisés. Les acteurs du marché et les DSI interviewés citent de plus en plus le réseau comme le prochain secteur à virtualiser. D'autres sont déjà largement concernés : stockage, poste de travail, plateformes applicatives, services web. La crise économique peut-elle précipiter la demande ? Actuellement, sur les 150 interviewés, 7% sont intéressés pour passer au cloud de type « privé » interne » (53% d'ici 2011), 8% à une formule externe mais dédiée (44% d'ici 2011), 5% pour la solution externe totale (36% d'ici 2011). Parmi les raisons de ce recours au « cloud » viennent en tête : l'optimisation des coûts d'exploitation (30% des réponses), la volonté de mutualiser les ressources (26%), la réduction des risques d'interruption du business (20%), une meilleure évolutivité (19%), l'externalisation de la sauvegarde, la maintenance et la réactivité (18%). Enfin, Markess s'intéresse aux acteurs de ce marché, et les répartit dans sept secteurs différents. Cinq sont des grands classiques de l'informatique : les spécialistes de la co-location (Equinix, Interxion, Telehouse, Telecity Group), les opérateurs télécoms et hébergeurs (OBS, Colt, Easynet, SFR-Jet Multimédia), les hébergeurs à valeur ajoutée (Agarik, Claranet etc), les infogéreurs (Cap, HP-EDS, Atos, IBM), les éditeurs (Microsoft). Deux secteurs font figure de nouveaux entrants : les spécialistes du Saas (Salesforce, Google), et les nouveaux venus (Amazon, Rackspace, Rightscale). Markess a enregistré beaucoup de citations, parmi ses interviewés, sur ces deux nouveaux secteurs, preuve que même Google et Amazon sont pris en compte dans les DSI. Markess avait également demandé : quels sont les acteurs les plus avancés en matière de « cloud » ? Amazon, Google Salesforce, et Rackspace sont largement cités. De quoi inquiéter des acteurs mieux installés. Le marché semble de toute façon très ouvert : les 150 interviewés ont cité 60 acteurs différents. (*) Le cabinet Markess International a mené une enquête en ligne entre les mois de juin et de septembre dernier auprès de 150 responsables d'entreprises, venus : à 69% des DSI, à 24% des DG, 7% autres. Ils appartiennent aux secteurs : IT et télécoms, 29%, secteur public, 19%, banque et assurances, 15%, industrie, 13%, distribution 6%, autres 18%. Un gros tiers de ces entreprises, 37% ont plus de 2 000 salariés, 39% moins de 250, le reste, 24%, est entre 250 et 2 000 salariés. (**) Au plan mondial, IDC évalue le marché du cloud à 17,4 milliards de dollars en 2009 et prévoit 44,2 milliards de dollars pour 2013. Le cabinet segmente ce marché du cloud en cinq secteurs : les applications qui passeraient de 8,5 milliards de dollars en 2009 à 16,8 en 2013, les infrastructures applicatives de 3,5 à 8,8, les serveurs de 2,1 à 6,6, les développements de 1,7 à 5,8, le stockage de 1,6 à 6,2. (...)
(22/10/2009 09:25:28)Green Grid : les législations environnementales de l'UE pèseront sur les datacenters
Sans grande surprise, le rapport 'energy policy research for data centres' du Green Grid conclut à une pression croissante de la législation environnementale européenne sur les datacenters et leurs propriétaires. Le document a aussi bien étudié les réglementations actuelles et à venir, et les réglementations de la Commission Européenne autant que certaines législations nationales (Royaume-Uni, France, Allemagne et Pays-Bas). De plus en plus de textes de loi européens tiennent compte du dérèglement climatique et imposent aux industriels de réduire leur empreinte environnementale pour limiter les émissions de GES (Gaz à effet de serre). Or, la mise en place de datacenters va de pair avec une imposante consommation énergétique (bâtiments, infrastructures informatiques et systèmes de climatisation) qui engendre des émissions de GES (les centrales autres que nucléaires qui alimentent les datacenters en énergie sont émettrices de GES). Dans son rapport, l'association Green Grid qui regroupe des fournisseurs et utilisateurs de datacenters qui travaillent à une meilleure efficacité énergétique, a identifié trois impacts principaux des nouvelles législations à considérer dans les entreprises. Celles-ci concernent en particulier les bâtiments. Pour commencer, les révisions de la directive EPDB (Energy performance of buildings directive, Performance énergétique des bâtiments) vont exiger des nouvelles constructions qu'elles deviennent 'zéro énergie' avant 2018. Un bâtiment 'zéro énergie' est censé produire autant d'énergie qu'il en consomme. Ensuite, de nouvelles politiques de construction, liées à l'efficacité énergétique devraient aussi réduire la marge de manoeuvre de ceux qui souhaitent construire ou réhabiliter des bâtiments pour des datacenters. Enfin, certains pays d'Europe comme le Royaume-Uni vont, par ailleurs, imposer des réductions plus importantes des émissions de gaz à effet de serre des entreprises et y associer des pénalités pour ceux qui ne respecteront ces engagements. En conclusion, le Green Grid conseille vivement aux entreprises de mesurer la consommation énergétique des matériels, des logiciels et des bâtiments. Il propose d'améliorer la situation en profitant entre autres des différentes incitations fiscales en place dans les pays de l'Union Européenne. (...)
(16/10/2009 15:42:23)Trimestriels : AMD réduit ses pertes par rapport à 2008
AMD a finalement réussi à réduire quelque peu ses pertes avec un résultat net de -128 M$ contre -134 M$ l'an dernier à la même époque. Le chiffre d'affaires du fabricant de puces qui approche 1,4 Md$ dépasse même les attentes des analystes qui n'espéraient que 1,26 Md$ et les ventes ont augmenté de 18% par rapport au 2e trimestre. En revanche, il reste en forte régression (22 %) par rapport au 3e trimestre 2008 qui s'établissait à près d'1,8 Md$. Selon Dirk Mayer, Président et CEO d'AMD, l'entreprise a constaté une forte demande, à la fois pour ses processeurs et pour ses puces graphiques. Le prix de vente moyen des puces a crû, contrairement à ce qui s'est passé au 2e trimestre, et la livraison de modèles conçus en 45 nm a aussi augmenté par rapport aux modèles plus anciens en 65 nm. Depuis un an, l'entreprise a mené à bien plusieurs démarches destinées à la conduire de nouveau vers la rentabilité qui semblent porter leurs fruits. Début 2009, elle a ainsi confié ses sites de production à une entreprise séparée dont elle partage désormais la charge avec ATIC (Abou Dabi). Une opération qui a soulagé sa dette de 1,1 Md$. AMD a aussi réduit les salaires de ses employés durant plusieurs mois, mesure qu'il vient juste de suspendre. Hier, le numéro un du marché et rival historique d'AMD, Intel, annonçait des résultats favorables par rapport à son 2e trimestre mais en forte chute en regard des chiffres de 2008. (...)
(15/10/2009 12:25:33)Trimestriels : Intel se félicite malgré une forte chute par rapport à 2008
« Les bons résultats que nous enregistrons pour le troisième trimestre soulignent l'importance cruciale de l'informatique dans nos sociétés et attestent du rôle que joue l'innovation technologique comme tremplin de la reprise économique ». Paul Otellini, le PDG d'Intel n'a pas caché sa satisfaction lors de la publication du dernier bilan trimestriel du fabricant de processeurs. L'entreprise a dégagé 9,4 Md$ de revenus, soit la plus forte progression qu'elle ait enregistrée entre un second et un troisième trimestre en plus de 30 ans. Quant à son résultat d'exploitation et son résultat net, ils atteignent respectivement 2,6 Md$ (contre une perte de 12 M$ au second trimestre 2009) et 1,9 Md$ (contre une perte de 400 M$). Même si ces résultats sont bons, voire très bons, en période de crise, le patron d'Intel s'emballe peut-être un peu trop. Comparés au troisième trimestre 2008, pourtant sur fond de crise mondiale, les résultats du troisième trimestre de cette année montrent en effet un chiffre d'affaires en baisse de 8,2% et un résultat d'exploitation en recul de 16,7%. Ils n'en permettrent pas moins à Intel de se montrer optimiste pour le dernier trimestre 2009. L'entreprise table sur un chiffre d'affaires d'environ 10,1 Md$ et une marge brute équivalente à 62% de ses revenus. Ces prévisions sont toutefois sujettes à un certain degré d'incertitude. Il tient au manque de visibilité sur l'évolution de la conjoncture économique et à d'éventuels problèmes de productions induites par le passage progressif à un procédé de gravure en 32 nm. (...)
(13/10/2009 15:26:56)La SNIA travaille sur l'interopérabilité du stockage en cloud
La Storage Networking Industry Association (SNIA) annonce la création de la Cloud Storage Initiative (CSI). Ce groupe va en particulier travailler sur la spécification d'une API (Application programming interface), la Cloud Data Management Interface (CDMI). La SNIA en propose déjà une description sommaire sur son site. Il s'agit d'une interface fonctionnelle que les applications utiliseront pour créer, récupérer, mettre à jour et supprimer des données dans un cloud. Un module client sera chargé d'identifier les capacités du stockage dans le cloud et d'utiliser l'interface pour gérer des containers ainsi que les informations que ceux-ci hébergent. Les outils d'administration pourront utiliser cette interface pour gérer ces mêmes containers, les comptes utilisateurs associés, la sécurité d'accès ainsi que les informations de contrôle et de facturation, même pour du stockage accessible via d'autres protocoles. Pour CDMI, la CSI s'appuiera sur les développements techniques réalisés par le groupe de travail Cloud storage de la SNIA qui compte plus de 140 membres. Elle les aidera à porter les spécifications et développements techniques devant les organismes internationaux de standardisation. Elle va par exemple publier un livre blanc conjoint avec l'Open Grid Forum (OGF) focalisé sur le stockage dans le cloud. Des informations sur le stockage en cloud public ou privé "Une partie du défi du cloud se situe dans la localisation des données, dans la façon dont elles seront gérées une fois dans le cloud et dans la façon de les récupérer dans le format dans lequel on souhaite les récupérer," explique Mark Carlson, membre du conseil technique de la SNIA. Selon lui, la CSI va se concentrer sur la diffusion d'information sur la technologie destinée à la conception de services publics de cloud comme le S3 d'Amazon, et des architectures privées de cloud au sein de datacenters. Le rôle de la CSI consistera plus globalement à documenter le principe du stockage dans un environnement de cloud computing. Elle va ainsi rédiger un lexique de la terminologie du cloud, publier des cas pratiques, des livres blancs et des spécifications techniques et définir des modèles d'implémentation de référence pour des architectures de grilles de stockage. La CSI coordonnera et publiera aussi du matériel éducatif pour les fournisseurs de stockage en cloud et de communautés utilisatrices. (...)
(12/10/2009 16:49:34)OpenWorld 2009 : Oracle et Sun s'auto-félicitent d'un rachat qui reste à valider
C'est ensemble que le président de Sun, Scott McNealy et le CEO d'Oracle, Larry Ellison sont montés sur scène pour ouvrir la conférence OpenWorld 2009 d'Oracle, dimanche soir. Le duo a tenu à rassurer l'assistance en répétant que, malgré le rachat de Sun par Oracle, toutes les technologies du premier allaient perdurer : depuis le langage Java jusqu'à l'OS Solaris en passant par les processeurs Sparc et la technologie de stockage de Sun. « Oracle compte dépenser davantage d'argent dans les développements de Sparc que Sun ne le fait actuellement », a même précisé Scott McNealy. Alors que Larry Ellison, de son côté, a tenu à répondre à IBM qui répand la rumeur de l'abandon de certaines offres de Sun, et en particulier, du catalogue matériel. « Nous sommes impatients d'entrer sur le marché des systèmes face à IBM et la combinaison de Sun avec Oracle est tout à fait équipée pour. » Le CEO d'Oracle a même promis 10 M$ à toute entreprise dont les applications sur base de données ne tourneraient pas au moins deux fois plus vite sur une infrastructure Sun. Puis, Larry Ellison a ajouté, sans plaisanter, que Solaris était aujourd'hui le système leader en entreprise et pour l'exécution d'une base Oracle. « Nous ne vendrons pas l'activité matérielle et nous pensons que Sparc est une technologie fantastique », a-t-il ajouté. Sur scène, James Gosling, l'un des pères du langage Java Oracle a aussi promis d'augmenter ses investissements dans MySQL, la base Open Source de Sun. Il a rappelé que, alors que tout le monde pensait qu'il allait le 'tuer', il avait continué de supporter le moteur transactionnel Innobase de MySQL. Pour évoquer Java, morceau de choix du package hérité de Sun, Scott McNealy a appelé sur scène celui que l'on considère comme l'un des pères du langage, James Gosling, vice-président de Sun. Pour lui, « le mix produits d'Oracle intègre bel et bien Java et l'éditeur a déjà participé à de nombreuses Java Specification Requests (JSR) ». Les JSR sont les procédés au travers desquels les modifications de la plateforme sont soumises à la Communauté Open Source. Oracle aurait néanmoins été quelque peu submergé par le volume d'activité du monde Java. « Il y a en moyenne 15 millions de téléchargements de la JRE (Java Runtime Edition) par semaine », a rappelé James Gosling. Enfin John Fowler, vice-président des systèmes chez Sun a clos le bal des auto-congratulations. « Mon équipe est très heureuse à l'idée de travailler aussi près d'Oracle car nous avons déjà travaillé ensemble durant plusieurs décennies ». Il s'est aussi félicité des récents tests de performance de la plateforme Sun-Oracle et de l'introduction récente de l'Exadata Database Machine Version 2 qui combine du matériel Sun avec une base et un système d'administration de stockage Oracle. Reste qu'Oracle, tout comme Sun, devront encore attendre la validation de l'acquisition par la Commission Européenne qui étudie toujours le dossier. (...)
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