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(06/10/2010 18:09:49)
Le Conseil Constitutionnel retoque la loi sur l'attribution des noms de domaine
Le Conseil Constitutionnel a annulé aujourd'hui la loi de 2004 instituant l'article 45 du code des postes et des communications électroniques portant sur les organismes en charge de l'attribution des noms de domaine en .fr. Il estime notamment qu'elle est obsolète au regard de l'évolution des communications électroniques, « en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services dans la vie économique et sociale, notamment pour ceux qui exercent leur activité en ligne, l'encadrement, tant pour les particuliers que pour les entreprises, du choix et de l'usage des noms de domaine sur Internet affecte les droits de la propriété intellectuelle, la liberté de communication et la liberté d'entreprendre ». C'est sur ces deux derniers points que les sages de la rue Montpensier articule leur décision d'inconstitutionnalité « si le législateur a ainsi préservé les droits de la propriété intellectuelle, il a entièrement délégué le pouvoir d'encadrer les conditions dans lesquelles les noms de domaine sont attribués ou peuvent être renouvelés, refusés ou retirés ; qu'aucune autre disposition législative n'institue les garanties permettant qu'il ne soit pas porté atteinte à la liberté d'entreprendre ainsi qu'à l'article 11 de la Déclaration de 1789 ; que, par suite, le législateur a méconnu l'étendue de sa compétence ; qu'il en résulte que l'article L. 45 du code des postes et des communications électroniques doit être déclaré contraire à la Constitution »
Une décision encadrée
Afin de ne pas provoquer des remises en causes et d'aboutir à des situations conflictuelles, le Conseil Constitutionnel a rajouté dans son dispositif que la déclaration d'inconstitutionnalité ne prendrait effet que le 1er juillet 2011. La juridiction laisse donc le temps au législateur et au gouvernement d'intégrer les modifications. Elle ne remet pas non plus en cause les compétences de l'AFNIC, comme gestionnaire de l'attribution des noms de domaine en.fr. Cette gestion a par ailleurs été reconduite récemment pour 7 ans. Loïc Damilaville, adjoint au directeur général à l'AFNIC se veut rassurant « la décision prise donne une stabilité à la gestion des noms de domaine et nous sommes prêts à apporter notre expertise pour les modifications législatives ».
Windows Phone 7 : Microsoft soutient les premiers développeurs
Sur la boutique en ligne où seront proposées les prochaines applications sous Windows Phone 7, Microsoft a décidé d'accorder une priorité aux développeurs de la première heure. L'éditeur élargira par la suite le nombre d'applications Windows Phone qu'il accepte et, finalement, activera la totalité des fonctions self-service permettant de soumettre des applications en ligne. Toutefois, même les développeurs qui auront eu la primeur de la place devront attendre février pour être payés, a-t-on aussi appris.
Le portail développeurs a été sensiblement revu, si on le compare avec ce qui était disponible auparavant pour les applications Windows Mobile, expliquent nos confrères de Network World. Il a été refondu, tant du côté des processus automatisés accessibles aux développeurs, que de celui des systèmes qui les supportent. Si l'on en croit le billet de blog publié par Todd Brix, directeur senior, responsable produit Windows Phone, Microsoft va se montrer très résolu dans son calendrier de mise à disponibilité de sa place de marché pour les applications mobiles.
Renverser la vapeur sur le marché des OS mobiles
Il est vrai que s'il veut renverser la vapeur sur le marché de la mobilité (où ses parts s'amenuisent constamment), il est crucial pour Microsoft d'attirer les développeurs Windows et Windows Mobile vers la version revue de l'OS mobile. Sa stratégie prévoit de laisser ceux qui connaissent bien ses OS utiliser les compétences qu'ils possèdent et les outils Microsoft existants pour créer des applications avancées et des jeux pour Windows Phone 7. Depuis le début, l'éditeur s'est attaché à créer un code très fiable, à la fois pour l'OS et pour les outils de développement associés, et encouragé les applications riches exploitant l'interface tactile.
Selon un article récent publié par Bloomberg News, Microsoft proposerait à certains développeurs et éditeurs indépendants des encouragements financiers, une aide sur les coûts de développement ou une garantie de revenus, en échange d'un engagement de leur part que leurs applications seront prêtes pour le lancement de Windows Phone 7.
6 octobre, date limite pour se faire connaître
Todd Brix, de son côté, indique que Microsoft a déjà contacté tous les développeurs enregistrés de Windows Phone 7 pour les inviter à s'inscrire rapidement afin de pouvoir s'engager dans le processus de certification de la place de marché. La date limite pour le faire était fixée à aujourd'hui, mercredi 6 octobre. Lundi prochain, les premiers téléphones seront montrés, à la fois chez AT&T et T-Mobile, lors de l'événement prévu à New York. Les développeurs ayant fait la demande recevront alors des indications pour soumettre leurs applications qui seront ensuite publiées et pourront être téléchargées par les utilisateurs.
Après ce lancement, le processus de soumission d'applications se poursuivre et Microsoft traitera les demandes dans l'ordre où elles auront été reçues. Cette façon de procéder donne à tous les développeurs enregistrés la possibilité d'être parmi les premiers à voir certifiés leurs applications ou leurs jeux. Et cela permet aussi au nouveau système de place de marché de monter en puissance de façon progressive jusqu'à ce qu'il soit pleinement disponible en libre-service, explique Todd Brix.
Illustration (crédit photo : Microsoft) (...)
Avec BlindType, Google simplifiera la saisie sous Android
Google vient d'acquérir la start-up BlindType qui développe des applications facilitant la saisie sur les écrans tactiles des terminaux mobiles. C'est ce qu'a annoncé en fin de semaine dernière la petite société britannique gérée par Kostas Eleftheriou et Panos Petropoulos. Début août, elle a présenté une version Android de son logiciel, initialement développé pour le système d'exploitation iOS d'Apple.
Il est souvent difficile de saisir un texte sur les claviers virtuels des mobiles parce que les utilisateurs n'ont pas de retour sur leur frappe qui leur permette de vérifier si les doigts ont bien atteint la cible visée. Le logiciel de BlindType essaie de deviner ce qu'ils ont voulu saisir en comparant avec les touches environnantes. Il n'est plus nécessaire d'être précis dans sa frappe pour être compris par le logiciel.
Les fondateurs de BlindType n'ont pas précisé combien Google avait déboursé pour acquérir leur société. On ne sait pas non plus ce qu'il adviendra de la version du logiciel pour iPhone et iPad.
Cette année, la société de Sergey Brin et Larry Page a procédé à plus de vingt acquisitions, mais celle qu'elle vient d'effectuer n'est que la troisième dans le domaine des logiciels pour terminaux mobiles. En août, le groupe avait notamment racheté Socialdeck, un éditeur qui développe des jeux pour les smartphones et les PC.
La BPOS de Microsoft s'ouvre aux Office Web Apps
Sans ces applications, BPOS reste à la traîne derrière ses autres concurrents, notamment les Google Apps qui offrent par défaut des applications de productivité bureautique avec la suite collaborative et d'échange cloud. « Nous allons certainement davantage parler des Office Web Apps comme élément de la suite BPOS et des futures fonctionnalités que cela apporte », a déclaré Betsy Webb, directeur général de la division Microsoft Online Services.
Les Office Web Apps donnent accès à des versions hébergées de Word, Excel, Powerpoint et OneNote, relativement similaire à la suite connue sur PC. Considérés comme des « compagnons en ligne » par la firme de Redmond, ces services sont conçus pour permettre aux utilisateurs « d'accéder, d'afficher et de modifier » des documents via un navigateur web. À l'heure actuelle, Office Web Apps est disponible gratuitement pour les particuliers dans le cadre des services en ligne Windows Live. Elles sont aussi livrées avec la suite gratuite de communication et de collaboration Live@edu réservée à l'éducation. Les Office Web Apps, recensant environ 20 millions d'utilisateurs, sont également accessibles aux entreprises qui disposent des versions desktop d'Office ou de SharePoint 2010.
Toujours selon Betsy Webb, l'absence des Office Web Apps au sein de BPOS n'a pas eu de conséquence quant à l'adoption de la suite par les entreprises, qui inclut Exchange Online, Office SharePoint Online et Microsoft Office Live Meeting. « Le nombre de postes BPOS a plus que triplé depuis le début de l'année 2010, » a-t-elle affirmé, sans dire précisément combien de licences avaient été vendues au total. « Il y a 40 millions de postes Microsoft Online Services payés, et le BPOS en fait partie, » souligne-t-elle. La firme de Redmond a mis en avant ses gros clients convaincus par le BPOS, dont Volvo (18 000 utilisateurs), Du Pont (58 000 utilisateurs), l'Australie Spotless Group, Sunoco et Godiva.
Les analystes sous le charme
« Microsoft a créé une bonne dynamique pour favoriser l'adoption de son BPOS, mais il est loin d'être le seul, » a reconnu Michael Osterman, analyste chez Osterman Research. « De toute évidence Microsoft réussit très bien avec BPOS. L'entreprise a gagné une impressionnante clientèle et semble poursuivre dans son élan sur le secteur professionnel - gouvernement compris - et dans l'éducation, » a t-il ajouté. «Cela dit, Google gagne aussi du terrain avec ses Apps, LotusLive se porte bien, et Cisco devrait assez bien s'en tirer avec WebEx Mail quand il sera disponible», a t-il déclaré. « L'utilisation d'applications en mode Software-as-a-Service (SaaS) pour les échanges et la collaboration en environnement de travail est une friche en plein développement, et on peut s'attendre à une croissance exponentielle de ces services dans les prochaines années, même si la plupart des déploiements continuent à se faire sur site, » a-t-il expliqué. Pour Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, « l'avantage de Microsoft, repose sur la popularité de ses interfaces et de ses outils logiciels, déjà présents dans de nombreuses entreprises, sans compter les passerelles existantes entre son Cloud et les logiciels sur site, » a-t-elle estimé. « Je pense que les entreprises qui cherchent à passer à un environnement collaboratif plus efficace considèreront l'offre mixte de Microsoft comme un vecteur de croissance, en raison aussi de son expérience dans les services collaboratifs en milieu professionnel, » a-t-elle ajouté.
Matthew Cain, analyste chez Gartner, fait remarquer que « le marketing de Microsoft a été particulièrement agressif pour vanter son BPOS, le faisant notamment adopter au moment du renouvellement de nombreux contrats d'entreprise». Il ajoute que « l'éditeur a profité de la forte demande en services cloud pour imposer son BPOS, ». « L'inconvénient, c'est que le BPOS est toujours basé sur la famille de produits 2007, » précise-t-il, ajoutant que Gartner s'attend à une mise à jour du BPOS vers les versions 2010 au début de 2011.
Microsoft a également rendu public le nom de nouveaux clients pour Live@edu, dont plusieurs écoles du California State University, l'Université du Montana, la Northern Kentucky University, le Collège of DuPage, la Washington University de St. Louis et l'Université d'Aston au Royaume-Uni. Au total, plus de 10 000 institutions scolaires et plus de 11 millions d'utilisateurs finaux ont accès à Live@edu, qui inclut Office Web Apps, Windows Live SkyDrive et Outlook Live.
Le PDG de Twitter passe le témoin à son DG
Evan Williams, co-fondateur de Twitter avec Jack Dorsey et jusque-là PDG de la société, laisse sa place à son directeur général, Dick Costolo. Ce passage de témoin intervient à un moment où le site de microblogging essaie de générer des revenus qui soient en rapport avec sa considérable popularité. Le dirigeant restera investi dans la stratégie produit, tandis que son successeur orchestrera les divers efforts engagés ces derniers mois pour monétiser Twitter, principalement par le biais de services publicitaires et de marketing.
« Le succès, pour nous, sera atteint si nous parvenons à réaliser notre potentiel en devenant rentable, tout en conservant notre culture, en restant centré sur l'utilisateur et en ayant un impact positif sur le monde », a confié Evan Williams dans un billet de blog où il explique les changements intervenus à la tête de la société.
Un site passé de 3 à 160 millions d'utilisateurs
Jusqu'à présent, Twitter s'était focalisé sur le développement de fonctionnalités autour de son service, ainsi que sur le renforcement de son infrastructure technique qui resta longtemps bancale et prompte à s'effondrer. Faire évoluer le site en tant que produit est le genre de tâche que préfère Evan Williams. « Cela me satisfait davantage », reconnaît-il en expliquant que créer des choses le passionne et qu'il n'a jamais été aussi enthousiaste et optimiste sur ce qu'il doit maintenant bâtir.
Pendant qu'il exerçait ses fonctions comme PDG, Twitter est passé de 20 à 300 salariés et le flot de 'tweets' (messages envoyés par Twitter) a déferlé, passant de 1,25 million à 90 millions par jour. Quant au nombre d'utilisateurs enregistrés, il a grimpé de 3 millions à plus de 160 millions de personnes. Evan Williams n'a en revanche pas donné de détails sur les revenus prévisionnels de la société, toujours privée.
Dick Costolo, prometteur comme PDG
Pour l'analyste de Gartner Ray Valdes, il s'agit d'une bonne évolution pour Twitter : « Le force d'Ev Williams réside dans la stratégie et le produit, et pas tant dans les autres domaines que sont l'opérationnel et la finance. Twitter a besoin de rassembler l'ensemble de ses ressources de façon optimale pour maintenir sa trajectoire de forte croissance. »
Dick Costolo fut précédemment PDG de FeedBurner, une société acquise par Google qui proposait de la gestion de flux RSS combiné à des espaces publicitaires. Il a le bon profil pour diriger un Twitter engagé dans une stratégie de génération de revenus qui ne désorganiserait pas le service aux utilisateurs, estime pour sa part Jeremiah Owyang, analyste chez Altimeter Group. A l'instar de FeedBurner, Twitter est très axé sur la gestion des médias sociaux et les analyses de trafic pour les entreprises commercialisant des produits sur ces services. « En tant que patron de la société, [Dick Costolo] apparaît très prometteur », selon Jeremiah Owyang. Il juge aussi qu'on peut s'attendre à ce qu'Evan Williams reste très impliqué dans la société, en particulier sur le développement du produit.
Créé en 2006 au sein d'Odeo
Twitter a été créé en 2006, sous la forme d'un projet séparé au sein d'Odeo, la société de diffusion de fichiers sonores (podcasting) d'Evan Williams. Le service s'est par la suite transformé en phénomène sur Internet, utilisé tout autant par le citoyen lambda que par des célébrités, des entreprises et des organisations de tout type pour partager des idées, publier des commentaires, promouvoir des produits ou des marques par le biais de courts messages ne dépassant pas les 140 caractères.
Le site de microblogging a également fait naître une communauté active de milliers de développeurs indépendants qui ont conçu des applications complémentaires pour le service. Mais, en dépit de sa popularité, une inquiétude lancinante demeure parmi les observateurs du marché. La société est-elle capable de construire un modèle économique durable qui rende justice au statut qu'elle a acquis et qui d'elle l'un des acteurs Internet les plus populaires.
Illustration : Dick Costolo (photo principale) prend les commandes de Twitter, tandis que le co-fondateur Evan Williams (en vignette, à gauche) se concentre sur le développement du produit (crédit photo : D.R.)
Skype recrute le monsieur entreprise de Cisco, comme PDG
Tony Bates apporte une expérience approfondie des réseaux pour les grandes entreprises, les PME et les fournisseurs de service après avoir passé 15 ans chez Cisco. Très récemment, il a été directeur général de la division Entreprise, Commerce et PME et en référait directement auprès de John Chambers, CEO de Cisco. Il prendra ses fonctions au sein de Skype à la fin octobre, en remplacement d'Adrian Dillon, directeur financier et administratif et dirigeant par interim. Tony Bates deviendra aussi membre du conseil d'administration de Skype. Il succède ainsi à Josh Silverman.
Skype propose des services de VoIP (Voice over Internet Protocol) peu onéreux, mais s'est développé également dans la messagerie vidéo et textuelle. Acquise par eBay en 2005, la société a été privatisée l'an dernier par ses co-fondateurs et un groupe de sociétés d'investissement dirigé par Silver Lake Partners. Plus tôt cette année, Skype a fait une demande d'IPO (introduction en bourse) auprès de la Commission US Securities and Exchange. La société estime à 560 millions le nombre de ses utilisateurs dans le monde.
Bâtir une stratégie entreprise
Cisco avait indiqué hier que Tony Bates avait quitté la société sans en donner les raisons. Padmasree Warrior, CTO de l'équipementier américain, a pris en charge les fonctions de directeur général de la division Entreprise, Commerce et PME du groupe. Ce dernier rappelle que Tony Bates a contribué à créer le routeur CRS-1 et la tablette entreprise Cius.
Pour l'analyste Brian Riggs de Current Analysis, Skype pourrait utiliser l'expérience de l'ancien responsable de chez Cisco, après plusieurs rendez-vous manqués auprès des entreprises. « Cela pourrait vraiment changer les choses pour Skype et l'aider à bâtir vraiment une stratégie sur ce marché », explique le consultant. Tony Bates comprend le marché des grandes et petites entreprises, ainsi que le marché de la voix. Il aidera Skype à valoriser sa technologie auprès de ces clients professionnels, ce qui n'a pas été le cas ces dernières années », souligne Brian Riggs. Toutefois, le consultant reste pragmatique en estimant que Skype ne va pas détrôner Cisco, sur ce créneau dans un futur proche, même s'il va travailler à intégrer de plus en plus ses services au sein des IPBX d'autres constructeurs. (...)
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