Flux RSS

Internet

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

5069 documents trouvés, affichage des résultats 1121 à 1130.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(12/10/2010 14:50:02)

Attention à votre profil dans les réseaux sociaux

Si les réseaux sociaux sont considérés comme un outil de recrutement additionnel, quel usage les managers en charge des recrutements en font-ils concrètement ? Une étude conduite par Robert Half montre que les DRH européens n'hésitent pas à vérifier le profil d'un candidat via Google, Facebook ou Linkedin. Les plus enclins à le faire sont les Allemands (75%) suivis par les Néerlandais (72%) et dans une moindre mesure les Français (51%), les Belges (42%) et les Luxembourgeois (39%). Le cabinet a donc décidé de donner quelques conseils aux candidats qui pourraient connaître quelques déboires professionnels via ces outils. Considérant que les réseaux sociaux permettent de rejoindre des groupes de personnes exerçant la même profession, le cabinet recommande, en premier lieu, de les utiliser avant tout pour partager des discussions. Robert Half conseille également aux internautes de pratiquer la sélectivité, dans la mesure où ce sont les membres d'un réseau qui en font sa qualité et sa force.

Les réseaux sociaux personnels font partie de la sphère privée

Le cabinet préconise aussi de gérer avec soin les informations de son profil, d'inclure des « mots-clés » qui aideront à le trouver sur la Toile et également d'éviter les renseignements trop personnels sur les réseaux professionnels. Enfin Robert  Half suggère aux postulants de ne pas hésiter à rediffuser des informations pertinentes vers d'autres sites et d'effectuer régulièrement un audit pour s'assurer que les informations privées ne soient pas accessibles à la sphère professionnelle

De leur côté, les recruteurs doivent s'interdire la consultation des réseaux sociaux personnels (Facebook, Copainsdavant...), y compris pour identifier ou entrer en contact avec de nouveaux talents. Les données à caractère personnel ne devant être prises en compte en aucune façon, y compris lorsqu'elles apparaissent sur des réseaux sociaux professionnels. En théorie...

(...)

(11/10/2010 15:33:44)

Les sites de médias français, cible d'attaques DDoS

En France, un important hébergeur s'efforce de protéger les sites Internet de ses clients représentant des médias européens. Ce qui signifie notamment pour lui de repousser les attaques de déni de service (DDoS, distributed denial-of-service attacks), lesquelles ont déjà provoqué dans le passé le plantage de plusieurs sites. La persistance de ces attaques laisse penser qu'elles sont déclenchées par des lecteurs en colère qui veulent exprimer leur désapprobation vis-à-vis de certaines informations. « Nous avons subi beaucoup d'attaques DDoS visant principalement les sites de journaux en ligne », a indiqué Salim Gasmi, directeur technique et directeur technique chez SvD Plurimedia, qui compte parmi sa clientèle des médias européens bien connus comme Le Figaro, Les Echos ou encore la chaîne de télévision Arte, ainsi que des sociétés de services bancaires.

Un flot de requêtes SYN

« Même si l'origine et le motif de ces attaques DDoS ne sont pas tout à fait clairs, celles-ci se produisent généralement à des périodes où l'information se rapporte au Moyen-Orient », précise Salim Gasmi. « C'est une colère d'origine politique », explique t-il, ajoutant que ces types d'attaques se produisent de manière régulière depuis plus de dix ans. « Les nouvelles relatives au Moyen-Orient peuvent déclencher une avalanche de SYN émis depuis des ordinateurs qui semblent se trouver dans plusieurs endroits à travers le monde, y compris le Brésil, la Russie et la Chine, et contrôlés par un attaquant depuis un lieu inconnu », déclare le directeur technique de SvD Plurimédia. Les outils pour réaliser ce type d'attaques semblent faciles à trouver. Une attaque bien dirigée, consistant à envoyer un flot de requêtes SYN à hauteur de 10 Mbps et visant à provoquer un déni de service (cela exigerait au plus l'utilisation de 100 ordinateurs en mode attaque) serait suffisant pour placer un site Web sous énorme pression et peut-être même le mettre temporairement hors d'état. « Certaines attaques peuvent atteindre les 3Gbps », a-t-il indiqué.

Mais SvD Plurimedia n'est pas la seule entreprise à devoir faire face à des attaques politiquement motivées. Le rapport que publie Symantec cette semaine, intitulé « Symantec 2010 Critical Infrastructure Protection Study » est le résultat d'une enquête menée auprès de 1 580 entreprises à travers le monde. L'éditeur de logiciels antivirus a voulu savoir si elles avaient été la cible « d'attaques politiquement motivées », y compris éventuellement de cyberattaques terroristes ou derrière lequelles se profilerait un Etat, visant à voler des informations sensibles ou à faire tomber un réseau. Symantec a constaté que la moitié des responsables informatiques de ces entreprises pensaient avoir été victimes d'une attaque de ce genre.

Un effet en cascade sur les serveurs du datacenter

Quant à Salim Gasmi, il était certain que, à partir du moment où SvD Plurimedia avait décidé de faire entrer des médias dans son portefeuille clients, l'hébergeur aurait à faire face à ce type d'attaques et à se défendre contre les DDoS - et vite. La question était de trouver les moyens de détecter les prémices d'une attaque DDoS, puis de drainer efficacement le trafic hostile, tout en essayant de ne pas perturber le bon trafic. Et ce n'est pas facile. L'une des complexités vient du fait que les attaques massives en SYN peuvent provoquer un effet en cascade sur les serveurs du datacenter. « Lorsqu'un client est ciblé par une attaque, et si cette attaque est puissante, il faut rendre tous les sites non dynamiques. C'est un cauchemar », explique Salim Gasmi. 

En quelques années, l'hébergeur a cherché différentes manières de gérer ses serveurs, différentes configurations réseaux, divers moyens pour atténuer les attaques, des systèmes de prévention contre l'intrusion et des pare-feu. Les derniers équipements, basés sur les systèmes Peakflow SP et Peakflow SP Threat Management System d'Arbor Network, et mis en place depuis environ un an, se sont avérés parmi les plus efficaces pour filtrer les attaques de trafic, notamment grâce à une technologie de redirection qui permet d'alléger le poids du trafic indésirable.  « Bien que très efficace, l'équipement anti-DDoS n'est pas parfait et il est possible qu'une certaine quantité de trafic légitime passe à la trappe », fait remarquer Salim Gasmi. « Mais les sites Web résistent beaucoup mieux qu'avant. »

Certains hébergeurs proposent des services anti-DDoS

Aux États-Unis, certains opérateurs, comme AT & T notamment, proposent en option des services anti-DDoS. Salim Gasmi dit pour sa part traiter avec neuf opérateurs différents en France, mais aucun ne prévoit de service anti-DDoS, de sorte qu'il a dû investir et construire sa propre ligne de défense. Il aimerait bien que les FAI et les opérateurs s'emparent plus activement du problème, d'autant qu'en France, d'autres hébergeurs subissent ce même type d'attaques DDoS. Il n'est pas rare que les sites web de certaines entreprises soient noyés par une attaque DDoS. Même si d'expérience, les chantages aux attaques ne sont pas aussi répandus que les attaques menées contre les sites d'information, Salim Gasmi a néanmoins entendu parlé de pirates qui demanderaient de l'argent à certaines entreprises pour, en contrepartie, ne pas attaquer leurs sites web.

Illustration : Attaques DDoS (source du schéma : Cisco)

(...)

(11/10/2010 11:10:04)

Le commerce en ligne entre internautes plébiscité

Les livres et les vêtements sont les rayons les plus plébiscités pour ce commerce entre particuliers.Tous canaux confondus, l'achat et la revente de produits concernent désormais une large proportion de consommateurs, à savoir 68% d'internautes français qui ont participé à des vide-greniers ou eu recours aux petites annonces et à Internet depuis le début de l'année. Cette solution ne serait pas qu'une tendance éphémère puisque 63% des personnes interrogées pensent avoir davantage recours à l'achat-vente entre internautes à l'avenir. C'est en effet un moyen de faire des économies pour 47% d'internautes ou de recycler leurs affaires pour 52% de sondés.

A l'achat, le commerce entre internautes bénéficie d'un avantage majeur : le prix, selon 59% de consommateurs, un chiffre en hausse de 18 points par rapport à la précédente enquête de 2009. A la vente, 67% des internautes concernés sont intéressés par la gratuité de la mise en vente. Toutefois, « les mêmes freins perdurent, le principal étant la peur de se faire avoir au moment d'acheter, et la peur de ne pas être payé au moment de vendre » précise l'étude.

Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 1.049 personnes, représentatif de la population des internautes français âgés de 18 à 65 ans, interrogées du 2 au 8 juillet 2010.

(...)

(08/10/2010 14:14:56)

Les Français résignés à la hausse de l'abonnement triple play

Depuis la rentrée, plusieurs opérateurs ont en effet annoncé leur intention de répercuter sur la facture des abonnés la hausse de la TVA sur les forfaits triple play. En cas d'augmentation du prix de leur forfait, les abonnés Internet resteraient dans leur grande majorité chez le même fournisseur d'accès. 38% disent qu'ils ne changeront rien à leur offre actuelle car « tous les fournisseurs vont augmenter leurs prix ». Parmi les abonnés qui ne changeraient pas d'opérateur, 5% des sondés envisageraient toutefois de moduler leur offre (en réduisant le nombre d'options, par exemple) afin d'en diminuer le coût.

Par ailleurs, un sondé sur cinq (21%) adhère à la proposition « vous trouveriez [cette hausse] inadmissible et changeriez de FAI pour choisir le moins cher ». Enfin, 5% des abonnés envisageraient même d'arrêter complètement leur accès à Internet pour se tourner vers d'autres solutions, comme le réseau 3G via leur téléphone mobile.

Cette enquête a été réalisée par téléphone les 1er et 2 octobre, auprès d'un échantillon national représentatif de 967 individus âgés de 18 ans et plus, structuré selon la méthode des quotas.

(...)

(08/10/2010 12:08:47)

Twitter mise sur l'Open Source pour doper son moteur de recherche

Ces dernières semaines, le site de micro-blogging a modifié, , en profondeur son moteur de recherche. Ce dernier reposant sur un système basé sur MySQL créé par Summize, une société acquise par Twitter à la mi-2008. Cependant, cette technologie a atteint ses limites. L'équipe d'ingénieurs en charge du projet a décidé une transformation radicale du moteur de recherche en recourant une technologie différente: Lucene, une solution de recherche textuelle Open Source, écrite en Java.

Twitter a réalisé des modifications sur certains aspects de Lucene, notamment sur la gestion des fuites mémoires,  la terminaison des requêtes, le listage des posts et des structures de données, et des algorithmes. Ces changements améliorent sensiblement le temps de réponses des requêtes. Le site de micro-blogging gère 12 000 requêtes par seconde, soit plus de 1 milliard par jour, sur les tweets. Ces derniers sont indexés dans le moteur de recherche en moins de 10 secondes après publication.

Un outil essentiel pour la valorisation

« Nous utilisons aujourd'hui seulement 5% des ressources disponibles dans notre architecture, ce qui signifie que nous avons beaucoup d'espace libre. Avec Lucene, nous allons pouvoir indexer 50 fois plus de tweets qu'auparavant » écrait Michael Busch sur le blog officiel de Twitter. Celui-ci va contribuer en retour au projet Lucene en apportant des modifications et améliorations au code. Le site rappelle que s'il met à la disposition de Google ou de Bing l'indexation des « tweets », son moteur de recherche interne est un élément clé de son service de micro-blogging. Afin de valoriser les « tweet », l'entreprise doit disposer d'un moteur de recherche rapide, complet et évolutif. C'est d'autant plus important, que Google envisage d'intégrer les fils twitter au sein de sa page Google News. (...)

(08/10/2010 11:04:42)

La BnF signe un accord avec le moteur Bing

Le contenu de 1 250 000 documents de Gallica.fr, la vitrine web de la BnF sera ainsi accessible via les résultats de recherche de Bing. Seuls les contenus numérisés issus des fonds libres de droits de la BnF sont concernés par cet accord. Ce service de recherche partagée permettra également aux internautes qui utilisent Bing.com d'accéder à des résultats sous la forme de galerie d'images, précise Microsoft dans un communiqué.

"Cet accord avec la BnF, le premier du genre pour Microsoft, est le fruit d'un long travail avec Bruno Racine et ses équipes. Il marque une étape décisive dans la concrétisation de notre vision de la recherche sur Internet en France : la collaboration avec les institutions et partenaires français dans le respect de leur identité, de la propriété intellectuelle et du développement de la société de la connaissance" a déclaré Steve Ballmer, PDG de Microsoft, à l'occasion de la signature de cet accord. De son côté, Bruno Racine, président de la BnF, estime que ce partenariat va "démultiplier l'audience de Gallica". Le site Gallica.fr reçoit 23 000 visites par jour.

(...)

(07/10/2010 16:53:40)

Face aux FAI zélés, Free respecte à la lettre la loi Hadopi

On connaissait le peu d'engouement pour Hadopi de la part de Xavier Niel, fondateur d'Iliad, en envoyant par la poste les données sur ses abonnés plutôt que par courriel. Free vient de donner un autre aperçu du fonds de sa pensée. En effet, le FAI a refusé d'envoyer les messages d'avertissement de la Haute Autorité au motif qu'il n'avait pas signé de convention sur la collecte des données (et notamment le volet financier). Cette attitude a été condamnée par Numericable, qui s'est fendu d'un communiqué de presse,  estime que ce comportement porte atteinte aux Internautes « bloquer ces mails revient donc à empêcher l'internaute de se protéger ou de se défendre, alors que le délai court et que le risque de sanctions, fondées ou non, est bien réel. » Les autres FAI ne se sont pas associés à cette prise de position, estimant certainement avoir mieux à faire pour éviter les prochaines taxes sur leur activité.

L'autre mécontent est le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a qualifié « d'inacceptable » ce comportement. Il a par ailleurs déclaré dans un communiqué « un fournisseur d'accès qui ne se conforme pas à ses obligations légales devra donc en supporter les conséquences judiciaires et financières. Un décret précisera incessamment les sanctions prévues dans ce cadre. » En ces temps d'incertitudes ministérielles en cas de remaniement, l'ire mitterrandienne pourrait n'être qu'un léger coup de vent. Free attend toujours que la convention soit signée, son attitude accélérera peut-être le processus.

(...)

(07/10/2010 14:11:33)

Cisco introduit la téléprésence dans les foyers

Le système de téléprésence Umi, annoncé hier par Cisco, utilise les téléviseurs haute définition existants et fonctionne avec le logiciel de conversation en ligne Video Chat, de Google. Il comporte une console et une caméra, dotée de cinq micros, qui se pose sur le téléviseur. Mais c'est surtout son prix, bien sûr, qui doit convaincre ses futurs utilisateurs. L'équipement est vendu 600 dollars auxquels s'ajoute un abonnement mensuel de 25 dollars pour le service fourni par Cisco, incluant l'hébergement de sa liste de contacts et le stockage de vidéos. Les commandes sont déjà acceptées pour ce matériel qui arrivera le 14 novembre dans les magasins haut de gamme Magnolia Home Theater de la chaîne Best Buy. On ne sait pas encore, en revanche, à quelle date il sera commercialisé en France.

Système de téléprésence Umi, de Cisco
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Verizon Communications, qui a testé le service, va le proposer au début de l'année prochaine à ses clients qui utilisent une connexion haut débit à domicile. En dehors des conversations en direct entre interlocuteurs distants, les utilisateurs de l'Umi pourront montrer des vidéos qu'ils auront enregistrées avec le système. S'ils manquent un appel, il leur sera ainsi possible de laisser un message vidéo qui pourra être récupéré sur le téléviseur, mais aussi sur un PC ou un téléphone mobile. Pour préserver l'intimité des interlocuteurs, on peut masquer la caméra pour ne conserver que la liaison audio provenant du domicile.

Un débit haut débit de 1,5 Mbps au minimum

Il faut une liaison Internet haut débit d'au moins 1,5 Mbps dans les deux sens (montante et descendante) pour profiter de ce service, a précisé Cisco à l'annonce du produit. Sa location s'ajoute à l'achat du matériel et à l'abonnement. A cette vitesse, on obtiendra une qualité vidéo de 720p. Pour atteindre 1080p, il faudra disposer d'une connexion à 3,5 Mbps dans les deux sens.

Toutefois, ceux qui ne pourront pas s'offrir le système Umi seront tout de même en mesure de participer à des vidéoconférences en passant par le service Video Chat de Google depuis leur PC. Avec une qualité bien moindre, évidemment. Pour l'instant, Cisco ne supporte pas d'autres services vidéo externes.
[[page]]
Pour la plupart des analystes, ce lancement constitue bien sûr une étape importante pour Cisco dans sa conquête du marché de la vidéoconférence à domicile. Même si, à court terme, on ne situe pas bien quels sont les premiers prospects visés par le constructeur. « En amenant la vidéoconférence dans les salons, de fait, cela l'ouvre au plus grand nombre », admet Andrew Davis, du cabinet Wainhouse Research. Nous arrivons à un moment où, non seulement la communication visuelle est acceptée, mais plus encore, elle est largement attendue. Et les gens souhaitent l'utiliser sur leur téléviseur, pas sur leur PC ».

La cible : des marchés de niche, selon les analystes

Le marché de masse pour ce genre de produits haut de gamme est encore assez éloigné, considère de son côté Kurt Scherf, analyste chez Parks Associates. « Seuls 20% des foyers dotés d'une connexion haut débit se servent de caméras web pour faire de la vidéoconférence actuellement, explique-t-il. Or s'ils ne sont qu'un cinquième à le faire au moyen d'un équipement très bon marché et facile à installer, combien sont vraiment prêts à le faire en achetant un produit de 600 dollars assorti d'un abonnement de 25 dollars par mois ? ». Pour lui, les marchés ciblés par ces offres sont constitués de niches très spécifiques, en tout cas à ce stade. Parmi celles-ci, notamment, les personnes ayant des parents âgés qui ne veulent pas uniquement converser avec eux mais aussi s'assurer qu'ils vont bien.

Voilà longtemps pourtant que Cisco annonçait des solutions de téléprésence pour le grand public. En fait, depuis le lancement de ses systèmes de conférence à haute définition en 2006. « Ce produit a nécessité des études de marché importantes, plus que n'importe quel autre produit dans l'histoire de Cisco », ajoute pour sa part Andrew Davis.

Umi va-t-il cannibaliser les systèmes haut de gamme ?

Umi dépasse le seuil des 500 dollars, généralement considéré comme le prix le mieux adapté aux produits électroniques grand public. Son coût est pourtant très inférieur à celui des systèmes de téléprésence que Cisco vend aux entreprises. L'un des dangers, pour le constructeur, c'est donc qu'Umi cannibalise sa ligne professionnelle, considère l'analyste de Wainhouse Research. Les petites entreprises, notamment, vont se précipiter sur le produit de grande consommation. Le fait que l'animatrice Oprah Winfrey prévoit d'utiliser l'Umi dans le cadre de son show, pour faire intervenir en direct des invités qui ne peuvent pas se déplacer jusqu'au studio, pourrait renforcer l'intérêt d'utiliser le matériel dans un cadre professionnel.

D'autres fournisseurs se préparent aussi à amener la vidéoconférence sur les téléviseurs haute définition. Au CES de Las Vegas, cette année, Panasonic et LG Electronics ont annoncé des modèles de téléviseurs embarquant le logiciel Skype. L'offre de Panasonic est sortie en mai et on attend le produit de LG pour la fin de l'année.

Le service doit être gratuit, estime Logitech

Logitech vient aussi de se lancer dans la vidéo HD avec l'annonce, hier, de Logitech Revue, un boîtier exploitant Google TV, à connecter sur un téléviseur. Le fabricant estime que les consommateurs ne veulent pas de rupture entre leur usage de la télévision et du PC. « Cela signifie la vidéo HD non seulement entre deux téléviseurs, mais aussi d'un téléviseur vers un PC ou un Mac, ou le contraire », a-t-il indiqué dans un communiqué évoquant l'annonce de Cisco. « Nous pensons aussi que les utilisateurs grand public veulent un service gratuit, intégré dans une offre de divertissement plus large ». D'où sa propre réponse, avec Logitech Revue.

Le système Umi permet à ses utilisateurs de zoomer sur un élément qu'ils souhaitent montrer à leurs interlocuteurs distants, de même qu'ils peuvent proposer des vues panoramiques, et effectuer plongées et contre-plongées. Les abonnés au service de Cisco pourront enregistrer des vidéos à montrer plus tard ou encore publier des vidéos sur YouTube ou Facebook. Il n'y a pas de connexion pour un microphone externe.

Quand on démarre le système pour la première fois, on se voit simplement attribuer un numéro à six chiffres que les autres abonnés à Umi pourront appeler. Après le premier appel, chaque interlocuteur pourra ajouter l'autre à sa liste de contacts dans laquelle chaque personne est représentée par une image.  

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >