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(05/10/2010 10:18:29)
Revevol, un intégrateur ambitieux sur les Google Apps
« Nous assurons en fait trois missions, nous explique le directeur général de Revevol, Laurent Gasser : déployer Google Apps chez nos clients en tant qu'intégrateur, les conseiller sur de nouveaux usages collaboratifs, développer pour eux des applications légères sur la base des Google Apps ».
Pour assurer cette ambition, Revevol recrute d'autres intégrateurs, que ce soit à l'international ou en France en région. A l'international, l'idée est de trouver un intégrateur par pays. Il portera le nom de Revevol, mais l'actionnaire local sera majoritaire et paiera une redevance. Des partenaires sont en piste en Allemagne, en Australie, en Espagne, aux Pays-Bas. Un autre devrait suivre cette semaine aux Etats-Unis. « D'ici un an, nous aurons couvert tous les grands pays » lance Laurent Gasser.
En France, Revevol recrute des partenaires intégrateurs pour séduire les entreprises de moins de 250 postes. Ils seront formés et certifiés Revevol et lui reverseront une partie de leur CA. D'ici au mois d'avril prochain, une dizaine de partenaires supplémentaires seront recrutés. Revevol les forme et installe ensuite un contrôle qualité et un retour client, « la qualité de service est indispensable dans le Saas » note Laurent Gasser. Ils sont encadrés par un responsable partenaires nouvellement recruté.
Développement offshore en Tunisie
Revevol peut également assurer du développement d'applications. Une fois Google Apps implanté, le client peut souhaiter de la comptabilité, du CRM. Revevol ne va pas déployer lui-même mais passer par une société implantée en France et en Tunisie, Bilog, avec laquelle a été signé un contrat la semaine passée. Bilog déploie pour l'intégrateur et ses clients des applications métier sur la base de fonctionnalités Google Apps. L'intégrateur proposera aussi à ses clients des applications en mode SaaS de partenaires comme Salesforce pour le CRM, nelis en GRC, pingidentify pour la gestion des identités.
Revevol veut aller vite, avec un dirigeant décomplexé. La société réalisera en 2010 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, elle vise 250 ME en 2017, l'année de ses dix ans, et serait alors mûre pour un rachat ou une entrée en bourse. En attendent, plus prosaïquement, elle cherche à se faire connaître et organise début décembre un évènement sur le cloud public à Paris.
(*) Revevol a été créé par Louis Nauges, figure historique de l'informatique française et Laurent Gasser qui a été d'abord auditeur (dirigeant de Mazars en Europe de l'Est et d'un autre cabinet en Chine), créateur d'entreprise en Australie, revenu en France en 2006.
Les offres opérateurs à l'épreuve de la neutralité du Net
A lire les dix recommandations émises par l'Arcep, mercredi 30 septembre, dans le cadre du dossier de la neutralité des réseaux, les opérateurs mobiles ne vont plus pouvoir utiliser, à tort et à travers, les termes « Internet » ni « illimité ». Ce point constituait l'une des critiques les plus sévères portées à l'encontre des opérateurs télécoms, que ce soit par l'UFC Que choisir ou lors du séminaire consacré à la net neutralité et organisé au printemps dernier par l'Arcep avec les interventions des acteurs de l'Internet.
». Ceci dit, le régulateur reconnaît que la mise en oeuvre de ces principes doit tenir compte des spécificités de chacun des réseaux et donc des contraintes particulières pesant sur les réseaux mobiles, en particulier en termes de faiblesse du débit. L'un des objectifs du gendarme des télécoms est de « garantir que les fournisseurs d'un accès à internet proposent à l'ensemble des utilisateurs [...] un accès à tous les contenus, services et applications véhiculées sur les réseaux, de façon transparente et non discriminatoire ». Un principe qui doit s'appliquer « quelles que soient les technologies d'accès concernées, tant sur les réseaux fixes que sur les réseaux mobiles
Quoi qu'il en soit, cet encadrement de la politique marketing des opérateurs mobiles va les contraindre à ouvrir véritablement leur réseau s'ils veulent conserver le terme Internet dans leurs offres de services de données. En particulier, l'une des questions les plus délicates qu'ils vont devoir résoudre à présent est d'autoriser ou non, à l'ensemble de leurs abonnés, l'accès aux logiciels gratuits de voix sur Internet, tel que Skype. Les recommandations de l'Arcep devraient donc avoir des répercussions immédiates sur les opérateurs télécoms. Elles devraient aussi se traduire par d'autres effets à plus long terme.
Informations et transparences
En effet, l'un des axes majeurs des propositions de l'Autorité porte sur une meilleure information des consommateurs sur le contenu des offres de services des FAI, ces derniers étant appelés à travailler avec les associations de consommateurs pour en définir les modalités. Là-encore, le déchiffrage des offres des opérateurs mobiles sera au coeur des débats, tant la multitude des offres interdit ou presque les comparaisons alors que leurs conditions restrictives sont particulièrement compliquées à comprendre.
Autre axe de travail proposé par l'Arcep : obtenir des informations sur le marché de l'interconnexion entre les FAI et les prestataires de services de la société de l'information (nom compliqué utilisé pour « les acteurs de l'Internet », c'est à dire Google en tête de liste). Un travail qui répond à la principale critique du monde des télécoms vis-à-vis des géants des services en ligne qui utiliseraient leurs coûteux réseaux sans en payer le véritable prix. Au vu des informations qui seront ainsi collectée, l'Arcep se réserve la possibilité de réguler ce marché.
Au final, les recommandations de du régulateur devraient satisfaire les différentes parties, notamment en organisant un contrôle des pratiques de gestion des flux par les FAI. Ce contrôle est un outil obligatoire pour éviter les phénomènes de congestion du trafic. On pourrait également approcher de plus près d'éventuelles évolutions vers des pratiques anticoncurrentielles.
Hadopi.fr se risque sur le web
Après la publication du mail d'avertissement à l'encontre des internautes qui ont téléchargé illégalement des oeuvres, Hadopi a enfin une existence sur le net. Le site de la Haute Autorité vient d'être discrètement mis en ligne. Sur ce dernier, on retrouve plusieurs onglets, présentant l'autorité administrative indépendante, ses objectifs, ses moyens, etc.
L'espace Hadopi Pro est destiné aux professionnels qui souhaitent s'informer sur les procédures et obtenir des informations sur les modalités de labellisation des moyens de sécurisation de leur site ou service d'offre légale. Enfin, un espace Labs Hadopi qui comprend des ateliers de recherche confiés à des experts indépendants nommés par le collège de l'institution.
Reste à savoir combien de temps, la vitrine d'Hadopi subsistera sur la toile face aux menaces d'attaques par déni de service.
Selon Forrester, les internautes peinent à créer du contenu social
Dans un rapport intitulé « A global update of social technographic », fondé sur les réponses de plus de 275 000 consommateurs, Forrester dresse un état des lieux de l'adoption des technologies sociales en Asie Pacifique, Europe et Amérique du Nord, Selon les résultats de l'enquête, le vieux Continent, en particulier, a connu une croissance a deux chiffres dans le domaine des réseaux sociaux, soit une augmentation de 11%, comparable à l'Australie (11%) et loin derrière la Chine (18%). L'Amérique du Nord a quant à elle connu une croissance de 8% seulement. 66% des adultes français sont aujourd'hui impliqués dans des activités online, contre 61% en 2009 et 58% in 2008. En revanche, entre 2009 et 2010, aucun marché n'a progressé si l'on observe la proportion des internautes ayant créé du contenu social . l'Europe se maintient par exemple autour de 15%. Selon Forrester, la faible croissance des créations sociales se traduit par un manque d'idées fraiches, de contenu et de perspectives. Ainsi, un tiers des consommateurs nord-américains regardent régulièrement des vidéos générées par des utilisateurs sur des sites comme YouTube. Mais seulement 10% d'entre eux téléchargent des vidéos qu'ils ont eux-mêmes créées. Le cabinet considère, en outre, que les spécificités requises pour créer du contenu social sont uniques et que, pour l'instant, le nombre de consommateur intéressés par ces comportements a atteint un pallier.
11% des internautes français sont des créateurs
Au niveau national, la France a connu une croissance significative des individus adhérant à un réseau social ou y entretenant leur profil : de 25% en 2009, le taux a atteint 40% en 2010. Cependant, les consommateurs français eux aussi sont moins enclins à créer du contenu social : seulement 11% des adultes français sont des créateurs, c'est-à-dire qu'ils ont posté un billet sur un blog, mis à jour une page web, ou téléchargé une vidéo qu'ils ont créée. Ils sont toutefois 19% a pouvoir être classés dans une catégorie que Forrester qualifie de « critiques », commentant des billets de bloggeurs ou publiant des avis sur des sites de ecommerce. Environ 22% des Français sont des « collectionneurs », abonnés aux flux RSS ou faisant usage d' aggrégateurs tels que wikio. 28% des consommateurs de l'Hexagone sont des « participants aux conversations » (Conversationalists), autrement dit des personnes qui utilisent Twitter ou mettent à jour leur statut sur leur réseau social au moins une fois par semaine. Reste que la majorité des Français (52%) préfèrent rester « spectateurs », se contentant de lire les tweets, billets ou commentaires d'autres internautes, soit le groupe le plus important de l'Hexagone.
(...)(01/10/2010 11:16:25)ESDI étend le SaaS à la ToIP
Depuis six ans, ESDI propose des ERP et du CRM (gestion des notes de frais par exemple) en mode Saas. Ce mode de distribution représente d'ailleurs le tiers de son chiffre d'affaires annuel (12 millions d'euros en 2009). « Nous réalisons du Saas de bout en bout, c'est ce qui fait notre force sur le marché » souligne Thierry Vonfelt, directeur cette activité chez ESDI. La société propose en effet non seulement l'accès à une plate-forme mais aussi un centre d'exploitation et un centre d'appels pour le client final.
Dans ce cadre, ESDI lance une nouvelle possibilité de travailler en Saas : la téléphonie. Il le fait avec Completel pour l'accès réseaux. Le but étant de supprimer tout investissement matériel dans l'entreprise et de louer les fonctions liées à la téléphonie. Les entreprises gagneront en souplesse pour le pilotage de leurs télécoms. La ToIP apportant en plus la gratuité des communications inter-sites (quand l'entreprise dispose d'agences par exemple), des gains sur la gestion de la téléphonie et sa maintenance. L'intégration prend de 2 à 6 semaines, suivant l'accès au réseau téléphonique.
ESDI est co-fondateur du Forum Saas au sein du club alliances d'IBM.
OWF 2010 : Le Libre multiplie les modèles économiques
« Ce qui m'a frappé, en préparant l'Open World Forum cette année, c'est de constater à quel point le logiciel libre est partie prenante de la révolution numérique dans tous les domaines, qu'il s'agisse du cloud computing, de la mobilité, du Web 3.0, de l'Internet des objets, ou encore de l'embarqué et des systèmes critiques, par exemple dans l'industrie aéronautique et la Défense », souligne Philippe Montargès, président de l'Open World Forum (OWF) 2010. Il fait remarquer que cette troisième édition de l'événement consacré aux logiciels libres et Open Source est particulièrement orientée sur l'ouverture de l'écosystème.
« L'infusion du Libre s'est finalement faite, à la fois sous l'angle technologique, mais aussi, et c'est là le plus intéressant, sous l'angle culturel. L'angle technologique correspond en partie à une logique économique de banalisation d'un certain nombre de logiciels qui sont réutilisés pour accélérer l'innovation. Mais désormais on voit aussi, culturellement, l'infusion du modèle Open Source ». Philippe Montargès explique que l'OWF 2010 a souhaité mettre l'accent sur cet aspect. « Le Libre se propage avec des solutions, des composants techniques, mais aussi par ce qu'il génère comme nouvelles possibilités dans des secteurs extrêmement variés. A côté des acteurs technologiques classiques, des 'pure players', de nouveaux modèles apparaissent. » Des acteurs industriels viennent se plaquer sur ces modèles culturels, constate le président de l'OWF : « Et nous sommes là, vraiment, dans l'émergence de nouvelles réussites économiques ». Il cite en exemple l'ouverture qui s'est opéré du côté des médias avec les réseaux sociaux, les Web TV, la production de contenus ouverts. « Cela permet de créer des modèles économiques qui n'existaient » et fait éclore « une nouvelle génération d'entrepreneurs», note-t-il.
Une logique de destruction créatrice
Philippe Montargès regrette qu'il n'y ait pas plus de reconnaissance du rôle du libre sur ces aspects-là : « Ce modèle génère de la création de valeur. Directement, bien sûr, parce qu'il fabrique des composants qui sont robustes, accessibles, interopérables et économiques. Mais aussi par ce qu'il représente comme révolution culturelle sous-jacente qui fait émerger de nouvelles tendances. Nous sommes vraiment là dans une logique de 'destruction créatrice' au sens où l'entend l'économiste Joseph Shumpeter »
Dans un premier temps, on a cru que le Libre, par son côté générique, se construisait aux dépens de l'économique classique traditionnelle. « En fait, non, il génère de nouveaux modèles et il est donc par là même créateur de valeur », insiste le président de l'OWF 2010.
Cette année, le vent du cloud computing ne manque pas de souffler parmi les acteurs de l'Open Source réunis sur l'événement parisien. Une des principales conférences est consacrée à ce thème et des acteurs comme Red Hat, Canonical et Microsoft, parmi d'autres, abordent le sujet. « Le cloud computing constitue un enjeu fort pour les acteurs du Libre. Sur bien des aspects, son émergence a été facilitée par de nombreux composants libres », rappelle Philippe Montargès, en évoquant le risque de voir ces composants monétisés ou transformés en composants propriétaires.
Compatible One, l'un des projets phares du cloud
Se préparent en ce moment de grands projets qui peuvent être financés dans le cadre du grand emprunt dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, a parlé en ouverture du Forum, ce matin. Philippe Montargès cite en particulier 'Compatible One', l'un des projets phares du cloud, porté par le pôle de compétitivité francilien Systematic, mais soutenu par tout l'écosystème du logiciel libre. « L'objectif du projet consiste à fabriquer la boîte à outils du cloud, libre, Open Source, afin de permettre à de nombreux acteurs d'accéder à ce marché-là. Un marché fabuleux parce qu'il révolutionne la consommation de logiciels et de services informatiques ».
Interrogé sur la participation de Microsoft à l'OWF 2010, Philippe Montargès ne tique pas. Il rappelle juste que l'événement est porté par l'écosystème du logiciel libre, en France et en Europe, avec l'appui des pôles de compétitivité, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris. « Nous accueillons tous ceux qui veulent participer au Forum, dans cet esprit ». Mais il ajoute, à titre personnel, ne pas souhaiter en revanche que Microsoft puisse faire partie de l'organisation du Forum ou soit considéré comme un contributeur de l'événement. « Il vient pour donner son avis, mais il n'est pas contributeur. L'OWF est un événement multi-communautaire, multi-contributeur. Nous souhaitons garder cet esprit-là ».
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