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(25/08/2010 12:14:08)

François Baroin confirme le relèvement des taxes sur le triple play

« Le statu-quo sur le triple play n'est pas possible. On a une injonction de Bruxelles qui nous pousse à bouger. On va bouger suffisamment pour être en ligne sur le plan économique avec Bruxelles », a-t-il déclaré sur l'antenne d'Europe 1.

François Baroin confirme ainsi une information publiée la veille par le quotidien Les Echos, et selon lequel l'Etat français planche sur plusieurs options pour relever la fiscalité sur les abonnements triple play. Ces forfaits, qui combinent accès Internet, télévision et téléphonie fixe, sont actuellement taxés par la TVA à 19,6% sur 50% de la facture, tandis qu'un taux réduit à 5,5% est appliqué sur l'autre moitié. La Commission européenne prévoit un taux réduit de TVA sur la télévision payante, mais pas sur l'accès à Internet et la téléphonie fixe. Bruxelles estime donc anormal d'appliquer le taux réduit sur une moitié de la facture alors que l'offre de télévision n'est pas utilisée par tous.

Parmi les options étudiées, la plus envisageable consiste à ramener de 50% à 40% voire 30% la part de la facture soumise au taux réduit de 5,5%. En conséquence, la facture de l'abonné pourrait grimper de quelques euros. Une décision pourrait intervenir rapidement, sans doute pour la loi de Finances 2011, le manque à gagner pour l'Etat dans ce domaine étant évalué à plusieurs centaines de millions d'euros.

Plébiscité par plus de 20 millions de foyers en France, l'abonnement triple play des opérateurs (Orange, Free, SFR, Alice, etc.) coûte généralement près de 30 euros par mois.

(...)

(25/08/2010 10:52:52)

Le logiciel de routage Vyatta certifié IPv6

La version 6.1 de la solution Vyatta (le nom signifie ouvert en Sanskrit) est désormais disponible en téléchargement sur le site Web de la société. Elle a reçu « IPv6 Ready Logo Phase 2 », une certification délivrée par l'IPv6 Forum. Cette approbation vise à assurer une migration en douceur vers IPv6, qui comprend un nombre presque illimité d'adresses pour les appareils connectés à Internet et dispose de fonctionnalités de sécurité plus avancée que le protocole actuel, IPv4.

Vyatta est basée sur les logiciels de routage et de la plate-forme de sécurité conçu pour être déployé sur des serveurs d'entreprise standard. Le logiciel de routage et de sécurité est gratuit, mais il existe aussi une version payante qui inclut certains éléments de gestion supplémentaires et des fonctions de sécurité. Il est offert à partir de 747 dollars. Il existe aussi des modules complémentaires provenant d'éditeurs tiers. Celui qui a été récemment ajouté à la version 6.1 comprend un abonnement à Sourcefire / Snort, une base de données sur la sécurité, à partir de 250 dollars par an.

Vyatta annonce le recrutement de 1 000 clients payants et la communauté d'utilisateurs est estimée à plus de 100 000 personnes dans le monde. Si la version payante du logiciel a été certifiée par le programme de tests d'interopérabilité et de conformité de l'Université du New Hampshire  pour le compte de l'IPv6 Forum, la version gratuite inclut également toutes les fonctions IPv6. Néanmoins, Tom McCafferty, vice-président en charge du marketing se veut rassurant « il n'y a pas de demande urgente pour la migration vers IPv6. Quelques clients au Japon et le gouvernement américain s'intéresse de près à cette évolution ».

Selon Matt Ford, de l'Internet Society, organisme qui tient à jour un compte à rebours sur la pénurie des adresses Internet « il ne plus que 550 jours avant l'attribution de toutes les adresses IPv4 non utilisées ».

La dernière version de Vyatta comprend également une passerelle vers le cloud de niveau 2, qui relie physiquement deux réseaux séparés sur Internet au sein d'un réseau Ethernet unique. Cette possibilité. Cette fonctionnalité permet aux entreprises et fournisseurs de services de déplacer des machines virtuelles entre les différents réseaux sans changer les adresses IP internes, explique Tom McCafferty. La société a également ajouté une correction automatique en cas de panne. On peut ainsi changer un serveur matériel par un autre tout en conservant des informations sur l'état du logiciel.

(...)

(25/08/2010 10:52:25)

Bing devient le moteur de recherche de Yahoo

Désormais, Bing alimentera les résultats de recherche de Yahoo aux Etats-Unis et au Canada, ont annoncé Yahoo et Microsoft ce mardi.
L'annonce marque l'une des premières étapes importantes depuis que les deux sociétés ont signé un contrat de 10 ans pour renforcer la puissance de recherche de Yahoo, et pour utiliser la plateforme de publicité Microsoft AdCenter. En février dernier, les autorités américaines et l'Europe avaient approuvé la transaction et les deux entreprises avaient indiqué qu'il leur faudrait environ deux ans pour que l'accord soit pleinement appliqué.  « Jusqu'à présent, Bing va alimenter les résultats de recherche en langue anglaise aux Etats-Unis et au Canada », a indiqué Satya Nadella, vice-présidente senior de la division Microsoft Online Services, dans un billet posté sur son blog.. « D'autres langues devraient suivre dans les semaines et les mois à venir », a t-elle ajouté.

Fournir une transition de qualité

La semaine dernière, Yahoo a déclaré qu'il commencerait la transition vers Bing en précisant que s'afficherait la phrase "Powered by Bing" en bas de la page, pour des recherches utilisant les résultats de Microsoft. Pour l'heure, les deux entreprises planchent pour passer à l'utilisation  d'AdCenter, la plate-forme d'annonces de recherche en libre-service de Microsoft. « Comme nous l'avons toujours dit, notre objectif principal est de fournir aux annonceurs une transition de  qualité en 2010, tout en étant conscient que le test sera la saison des fêtes de fin d'année», a précisé Satya Nadella.

A l'occasion des résultats du second trimestre, Carol Bartz, présidente de Yahoo avait indiqué qu'elle souhaitait que sa société utilise AdCenter en octobre, mais elle avait souligné que l'entreprise ne devait pas se précipiter. « Il est très important que les annonceurs et qu'AdCenter soient prêts, et nous n'allons pas tirer sur la gâchette tant que nous ne seront pas sûrs de cela », avait-elle déclaré. « Actuellement,  nous nous sentons bien, mais comme la saison des fêtes de Nôël est  très importante pour les annonceurs, nous ne lancerons le service qu'à condition que la transition s'effectue en douceur. »

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(24/08/2010 17:11:06)

Google avance vers la recherche en temps réel

Google est en train de tester une fonction de recherche en temps réel qui affiche et met à jour les résultats en même temps que l'utilisateur saisit sa requête. C'est Rob Ousbey, consultant en optimisation de moteurs de recherche qui a le premier révélé l'existence de ces tests qu'il a lui même filmé. Cette fonctionnalité se base sur les suggestions de recherches déjà intégrées au moteur, qui devinent la requête de l'internaute lorsqu'il tape les mots-clés. Tout ceci se déroule de façon dynamique, les propositions se modifiant automatiquement à mesure que les lettres entrées s'accumulent.

La fonction « temps réel » passe à l'étape supérieure : au lieu de mettre à jour les suggestions, elle met directement à jour les résultats de recherche, modifiant la page entière à chaque lettre tapée. Google a confirmé au site TechCrunch que la vidéo de Rob Ousbey était authentique, sans donner de précision quant à une éventuelle date d'intégration de cette fonction au moteur.

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(24/08/2010 14:13:24)

Intel et Nokia vers la 3D et la réalité virtuelle sur mobile

Intel, Nokia et l'Université finlandaise d'Oulu ont annoncé qu'ils allaient lancer, en collaboration, un centre de recherche pour créer un logiciel pour intégrer la 3D et la réalité virtuelle sur les appareils mobiles. Il sera développé par 24 ingénieurs sur la base de l'OS Open Source Meego, lancé en février par les deux entreprises. Une pré-version mobile du système d'exploitation avait été mise à disposition des développeurs fin juin. Durant une conférence téléphonique, le fondeur californien et le constructeur finlandais ont avancé qu'ils envisageaient qu'une telle application puisse fonctionner sur des smartphones et tablettes. L'Université d'Oulu est réputée pour ses travaux en électronique, en photonique et en télécommunications, mais les chercheurs utilisent aussi la plateforme de réalité virtuelle Open Source RealXtend.

Des perspectives alléchantes

« La 3D et les mondes virtuels peuvent potentiellement révolutionner l'expérience des utilisateurs mobiles », affirme Mika Setala, responsable des partenariats chez Nokia. Une des premières applications d'un tel logiciel sera de mettre en place un panneau de contrôle virtuel pour réguler la température et l'éclairage chez soi. « La réalité sera imitée pour ces deux paramètres, mais aussi pour l'énergie consommée », précise-t-il, sans donner de prévisions quant à la date de sortie. Créer des réseaux sociaux intégrés à des mondes virtuels pour appareils nomades, en utilisant les fonctions GPS et autres informations de localisation « sera une killer app, ou aura du moins un large succès », indique Heikki Huomo, directeur du Centre pour l'Excellence d'Internet à l'université. « Les consommateurs se sentiront plus impliqués avec ces technologies ».

Martin Curley, directeur des Intel Labs européens, explique que le centre de recherche se focalisera sur le développement d'un logiciel Open Source qui complètera les puces Intel. Il n'a pas non plus écarté la possibilité que ce programme puisse ouvrir la voie à la création d'autres appareils Nokia basés sur les futures architectures des circuits du fondeur.

Pas de lunettes 3D pour mobiles

En utilisant RealXtend, il a été possible de faire regarder YouTube par un avatar dans un monde virtuel. Nokia, Intel et l'Université travaillent à rendre ce type d'interactions réalisables sur des plateformes mobiles. Heikki Huomo fait au passage remarquer qu'il ne s'agit pas d'un partenariat mais bien d'une recherche en collaboration, et que les fonds investis devraient financer les 24 ingénieurs pendant une durée d'environ trois ans. De son côté, Intel possède déjà 21 laboratoires en Europe, comprenant un total de 900 employés. Le but n'est pas de construire un affichage en 3D, les expériences de ce type peuvent très bien être vécues en seulement deux dimensions ajoute-t-il. Le fait de devoir utiliser des lunettes spéciales est d'ores-et-déjà exclu, les écrans de petite taille n'ayant de toute façon pas les mêmes contraintes que les téléviseurs ou les cinémas, sur lesquels les effets 3D ne peuvent pas être vus à l'oeil nu.

Développer une technologie holographique en 3D capable de projeter une image interactive n'est pas une idée qui a été écartée à l'heure actuelle, mais l'universitaire avoue que cela risquerait de retarder le projet. Les hologrammes ont en effet pendant des années été des éléments de science-fiction, comme dans Star Wars, mais les chercheurs d'Oulu essaient tout de même « d'arriver à des hologrammes 3D réellement immersifs ».

Un avantage compétitif potentiel

Le centre de recherche offre à Nokia et Intel l'opportunité de booster MeeGo, selon Jack Gold, analyse chez J.Gold Associates. « La 3D sera plus importante pour les dispositifs mobiles à grand écran, comme les tablettes, que sur les smartphones par exemple ». Les deux entreprises essaient de rattraper l'avance des autres acteurs avec de telles technologies, surtout pour Nokia qui s'est laissée submerger sur son propre marché, alors qu'Intel domine toujours le sien. Les produits issus de ce partenariat pourraient être en mesure de se distinguer avec des applications de réalités virtuelles et de 3D. « Personne n'a le monopole de l'innovation. Cette recherche devrait relancer la compétition pour tout le monde », conclut Martin Curley.

Illustration : Nokia N9 sous MeeGo, crédit photo : DR

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(24/08/2010 12:24:02)

Des offres triple play plus taxées et donc plus chères

Ces formules très populaires, qui combinent accès Internet, téléphonie fixe et télévision, sont actuellement taxées par la TVA à 19,6% à hauteur de 50% de la facture. Cette part pourrait grimper à 60 ou 70%. Annoncé comme « l'un des sujets brûlants de la loi de Finances 2011 » par le quotidien économique, la révision de la fiscalité sur les offres triple play pourrait intervenir dès l'année prochaine. Jusqu'à présent, le régime fiscal des fournisseurs d'accès à Internet bénéficie d'un cas particulier. Un taux normal à 19,6% s'applique sur une moitié de la facture, tandis qu'un taux réduit à 5,5% est appliqué à l'autre moitié.

La Commission européenne prévoit un taux réduit de TVA sur la télévision payante, mais pas sur l'accès à Internet et la téléphonie fixe. Bruxelles estime donc anormal d'appliquer le taux réduit sur une moitié de la facture alors que l'offre de télévision n'est pas utilisée par tous. L'Etat pourrait être tenté d'agir rapidement pour répondre à la demande de la Commission européenne, le manque à gagner s'élevant à plusieurs centaines de millions d'euros par an.

Selon Les Echos, le gouvernement étudierait plusieurs options : imposer aux opérateurs de présenter deux factures aux abonnés afin de distinguer clairement le coût des services de télévision taxé à hauteur de 5,5%, ou alors relever la TVA à 19,6% sur toute la facture. Troisième solution, supprimer la TVA réduite sur les chaînes privées, Canal+ compris. Enfin, l'option la plus réaliste consisterait à ramener de 50% à 40%, voire 30%, la part de la facture soumise au taux réduit de 5,5%. Cette dernière solution « n'est pas idéale » souligne le journal, "car il n'est pas dit que la télévision représente réellement 30% ou 40% de la consommation des offres triple play". De plus, Bruxelles pourrait juger que la France n'a pas véritablement réglé le problème.

Conséquence pour le consommateur, le forfait triple play, proposé généralement à 29,90 euros/mois aujourd'hui, pourrait coûter demain quelques euros supplémentaires.

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(23/08/2010 16:14:15)

Sérieuses mises en garde de sécurité autour du HTML5

Le HTML5 ne fait pas qu'améliorer la performance de l'Internet, il introduit aussi de nouveaux risques contre lesquels les experts en sécurité mettent en garde. C'est le cas de l'équipe qui travaille sur le navigateur Firefox, laquelle associe d'emblée langage HTML5 et problèmes de sécurité. Ainsi, Sid Stamm, qui s'est exprimé la semaine dernière au cours du Symposium sur la sécurité Usenix à Washington, certes, "grâce à ce langage, les applications Internet deviennent incroyablement plus riches, le navigateur peut exécuter des applications complètes et pas seulement afficher des pages Web." Mais en même temps, le membre de l'équipe de développement de Firefox chargé des questions de sécurité chez Mozilla a averti qu'il y avait "beaucoup d'angles d'attaques auxquels il fallait penser." La même semaine, il a réitéré son inquiétude, alors que des développeurs du navigateur Opera faisaient savoir qu'ils cherchaient à réparer une vulnérabilité dans la fonction tampon de rendu d'image du HTML5.

De nouvelles vulnérabilités

Pour certains chercheurs en sécurité, il est inévitable que le HTML5, nouvelle norme du World Wide Web Consortium (W3C) pour l'affichage des pages Web, arrive avec son lot de vulnérabilités. Mais pour le chercheur en sécurité Lavakumar Kuppan, "si le HTML5 apporte de nombreuses fonctionnalités et plus de puissance à l'Internet, il ouvre la porte comme jamais à un nombre beaucoup plus élevé d'actions malveillantes." Pour Kevin Johnson, testeur en systèmes de sécurité au sein de la société de conseil Secure Ideas, "le W3C a validé la refonte du langage HTML parce qu'il permet d'exécuter des applications au sein des navigateurs web, mais nous savons depuis des années quel est leur niveau de sécurité." Ajoutant que " nous devons revenir en arrière et admettre que le navigateur Internet constitue un environnement potentiellement malveillant." Aujourd'hui, les chercheurs regardent de plus près les fonctionnalités de mise en page, les capacités de stockage de données hors connexion, de rendu d'image et d'autres encore qu'apporte le HTML5.

Détournement de la mémoire tampon

Cet été par exemple, Lavakumar Kuppan et un autre chercheur ont découvert comment on pouvait détourner le cache du HTML5. "Google Chrome, Safari, Firefox et la version bêta du navigateur Opera utilisent déjà cette fonctionnalité, et pourraient être sujets à des attaques selon cette approche" font-ils remarquer. Les chercheurs soutiennent que, dans la mesure où tout site Web peut générer un cache sur l'ordinateur de l'utilisateur, et, dans certains cas, sans son autorisation explicite, un attaquant pouvait introduire une fausse page d'idenfication pour un site de réseau social ou d'e-commerce et l'utiliser ensuite pour voler des informations confidentielles. D'autres chercheurs sont plus perplexes vis-à-vis de ces conclusions.  «Le point de vue est intéressant, il ne semble pas apporter aux pirates d'avantage supplémentaire comparativement à ce qu'ils peuvent déjà réaliser », écrit Chris Evans, le créateur du logiciel Very Secure File Transfer Protocol (vsftpd) sur la liste de diffusion Full Disclosure. Dan Kaminsky, chercheur pour Recursion Ventures, une entreprise spécialisée dans la sécurité, a convenu que cette méthode était un prolongement des attaques développées avant le HTML5. «Les navigateurs ne se contentent pas de chercher le contenu, de le restituer, et de le retirer. Ils savent aussi le mettre de côté pour un usage ultérieur... Lavakumar Kuppan fait remarquer que "les technologies de cache de la prochaine génération souffriront de cette même faiblesse."  Les critiques ont convenu que ces attaques pourraient se produire sur des sites n'utilisant pas la norme Secure Sockets Layer (SSL) pour crypter les données entre le navigateur et le serveur hébergeant la page Web, ce qui est assez fréquent. Et même si ce type de vulnérabilité n'est pas nouveau, le travail effectué par les chercheurs montre que l'ancienne méthode peut être réutilisée dans ce nouvel environnement.

Des fonctionnalités sources de failles

Kevin Johnson affirme que de nombreuses fonctionnalités apportées par le HTML5 sont des menaces en elles-mêmes, parce qu'elles augmentent le nombre d'entrées exploitables par des attaquants. "Pendant des années, la sécurité a mis l'accent sur les vulnérabilités - la saturation de la mémoire tampon, les attaques sur le SQL. Nous les corrigeons, nous les réparons, nous les surveillons », a-t-il déclaré. Mais dans le cas de HTML5, ce sont souvent les fonctionnalités elles-mêmes qui peuvent servir de vecteur d'attaque," a-t-il ajouté. A titre d'exemple, celui-ci cite le service Gmail de Google, qui utilise déjà les capacités de stockage local du HTML5. Auparavant, un attaquant devait voler les cookies d'une machine et les décoder pour en extraire le mot de passe du service e-mail en ligne. Maintenant, il lui suffit d'entrer dans le navigateur de l'utilisateur, dans lequel Gmail conserve une copie de la boîte de réception. «Ces fonctionnalités font peur," dit-il. "L'attaquant qui trouve une faille dans l'application Web, peut y injecter du code HTML 5, modifier le site et y placer des choses qu'on ne peut pas voir." Le stockage local permet à un pirate de lire les données à partir du navigateur, ou d'y insérer des données autres à l'insu de l'utilisateur. Avec la géolocalisation, il peut connaitre la position géographique de l'utilisateur. Avec la nouvelle version des feuilles de style en cascade (Cascading Style Sheets, CSS), un attaquant peut contrôler l'affichage de certains éléments. Dans le HTML5, le WebSocket fournit une pile de communication au navigateur, qui pourrait être détournée et utilisée comme voie de communication clandestine.

Un meilleur contrôle des extensions

Cela ne veut pas dire que les éditeurs de navigateurs internet ne sont pas conscients de ces problèmes. Même s'ils travaillent pour intégrer les nouvelles normes, ils cherchent aussi les moyens d'éviter l'utilisation abusive de leurs produits. Lors du Sypmposium Usenix symposium, Sid Stamm a mis en valeur certaines techniques explorées par l'équipe de Firefox pour limiter les dégâts qui pourraient survenir avec ces nouvelles technologies. Il a par exemple évoqué la plate-forme de plug-in alternative, appelée Jetpack, qui permettrait d'avoir un contrôle plus strict sur les actions exécutables par une extension. "Si nous avons un contrôle complet de l'interface de programmation des applications, nous pourrons être en mesure de dire: «telle extension demande un accès à Paypal.com, l'autorisez-vous ? " a-t-il expliqué. Le Jetpack peut également utiliser un modèle de sécurité dans lequel le plug-in doit déclarer au navigateur chaque action qu'il entend entreprendre. Le navigateur contrôlerait le module complémentaire afin de s'assurer qu'il se conforme aux paramètres d'autorisation.

Pourtant, les critiques soutiennent que les développeurs de navigateurs doivent encore apporter la preuve qu'ils font bien le nécessaire pour sécuriser le HTML5. "L'éditeur doit commencer par évaluer si les nouvelles fonctionnalités sont utiles avant de les déployer dans le navigateur, "a déclaré Johnson." Ce sera peut-être l'une des rares fois où l'on pourra entendre quelqu'un dire que « Internet Explorer 6 était peut-être mieux."

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