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(03/08/2010 15:52:29)
Des services BlackBerry vont être suspendus aux Emirats Arabes Unis
« Les données échangées par les BlackBerry sont immédiatement exportées offshore, où elles sont prises en charge par une entreprise commerciale étrangère », indique sur son site Internet la TRA, la Telecommunications Regulatory Authority (TRA), autrement dit l'autorité de régulation des télécommunications des Emirats Arabes Unis (EAU). « C'est le seul service parmi ceux fonctionnant dans les Emirats à opérer de cette manière », poursuit-elle en ajoutant que « dans leur forme actuelle, certains services Blackberry permettent aux utilisateurs d'agir sans aucune responsabilité légale, ce qui pose un problème judiciaire, social et de sécurité nationale. »
Le communiqué précise que « cette décision intervient suite à l'échec des négociations entreprises depuis 2007 visant à offrir des services BlackBerry en conformité avec la réglementation des télécommunications du pays. » Dans sa notification de suspension, la TRA précise qu'elle a demandé à ce que l'opération se passe de manière à limiter au minimum les perturbations, en proposant notamment aux utilisateurs des services alternatifs.
Un service difficile à surveiller
Citant deux sources anonymes commentant la décision du gouvernement des EAU, le Wall Street Journal a rapporté dimanche que RIM, le constructeur du Blackberry, avait récemment refusé de mettre en place un serveur proxy dans les Émirats afin de répondre aux préoccupations du gouvernement. Celui-ci se plaint en effet que les messages instantanés envoyés via les services BlackBerry ne peuvent être retrouvés, et que le service ne peut être surveillé ou utilisé dans des enquêtes criminelles ou terroristes. [[page]]
Pour Reporters sans frontières, « le gouvernement des Emirats considère les services offerts par le BlackBerry, et notamment sa messagerie instantanée, comme un obstacle pour renforcer la censure, le filtrage et la surveillance. » L'action entreprise contre RIM, qui gère les services du BlackBerry depuis ses centres d'opération situés au Canada, arrive au moment où l'Inde exige également du constructeur d'installer un serveur en Inde afin de faciliter aux services de sécurité indiens l'accès aux messages circulant dans le pays.
Des services alternatifs à ceux de RIM
L'opérateur Etisalat basé aux EAU a déclaré dimanche avoir été informé par la TRA de sa décision de suspendre les services de messagerie électronique, de navigation Internet, de messagerie instantanée et de réseaux sociaux offerts par le BlackBerry à partir du 11 octobre, jusqu'à ce qu'une solution acceptable qui mette les services BlackBerry en conformité avec la réglementation des télécommunications des Émirats Arabes Unis « puisse être développée et appliquée».
Pour l'opérateur, la priorité est de veiller à la continuité des services de mobilité qu'il offre à ses clients. Il indique qu'il annoncera bientôt une gamme de produits et de services mobiles alternatifs pour ses clients BlackBerry existant. Après le 11 octobre, l'opérateur précise que ceux-ci seront en mesure d'utiliser leurs appareils BlackBerry pour la voix, les SMS (Short Message Service), les MMS (Multimedia Messaging Service) la navigation Web, et certaines autres applications.
Twitter a franchi les 20 milliards de messages
Le 20 milliardième tweet a été envoyé ce samedi 31 juillet par un utilisateur japonais. Le cap du 10 milliardième message envoyé sur le site de micro-blogging ne remonte pourtant qu'à cinq mois. Créé en 2006, le service permet à ses utilisateurs de s'adresser des messages (ou tweets) de 140 caractères au maximum. En juin dernier, le directeur technique du site, Dick Costolo, avait indiqué que 2 milliards de tweets étaient envoyés chaque mois par ce canal et que le service enregistrait 135 000 inscriptions par jour. A un tel rythme, il n'est donc pas surprenant de voir le service franchir allègrement les étapes.
En revanche, l'expéditeur japonais du tweet, un graphiste de Tokyo qui travaille dans une agence de publicité, a lui été surpris de recevoir dans la foulée des réponses de correspondants du monde entier. « On dirait que j'ai posté le 20 milliardième tweet, s'est-il alors étonné. Il semble que ce soit encore plus incroyable que de gagner à la loterie ! Je pensais qu'il s'agissait d'une plaisanterie ».
Pris de façon isolé, ce fameux tweet, envoyé à 3:44 pm GMT, n'avait en fait guère de sens. Il lançait un « GGGGGGo Lets Go » et venait s'insérer dans un échange de messages.
Rappelons que Twitter envisage de déménager ses données dans son propre centre de calcul d'ici la fin de cette année. Celui-ci sera installé dans la région de Salt Lake City (Utah), aux Etats-Unis.
(...)
Les américains souhaitent une coopération internationale sur la cybercriminalité
C'est durant la conférence Black Hat que l'ancien directeur de la CIA Michael Hayden a déclaré que les Etats-Unis devraient se mettre à considérer un partenariat avec les autres pays pour développer des règles internationales de luttes contre la cybercriminalité. Les Etats-Unis y auraient été réluctants car ne voulaient pas révéler, dans le cadre de telles négociations, les limites de leurs capacités en la matière. L'ex-directeur de l'agence de renseignement précise toutefois que le besoin se fait pressant étant donné la complexité à définir ce type de criminalité et à proposer une stratégie de défense et de réponse adaptée. « Nous sommes vraiment en retard sur ce débat concernant la limitation des armes utilisables dans le cyberespace. Plus le temps passe, moins notre voix sur le sujet risque d'avoir de portée ». Mais il ajoute que toute coordination internationale devrait plutôt porter sur l'établissement de normes plutôt que sur le contrôle des outils à disposition. Un exemple pourrait être d'avoir une règle interdisant les attaques par déni de service (DoS) sur des actifs d'un autre pays, sauf en cas de conflit armé. Ces dernières sont « des armes tellement simples à utiliser qu'il faudrait en stigmatiser l'usage, et sanctionner les pays qui les autorisent. De la même manière, les attaques contre les réseaux électriques et les secteurs financiers devraient être placées hors-limite, tant les conséquences pourraient être dévastatrices ».
Quelques obstacles organisationnels
Michael Hayden admet aussi que la régulation et la mise en place de sanctions risquent d'être les éléments les plus difficiles à mettre en place dans le cadre d'une coopération internationale. Le Département de la Défense a longtemps considéré Internet comme un domaine à protéger au même titre que les quatre autres (air, sol, mer et espace), mais appliquer les mêmes modèles défensifs et offensifs s'est révélé plus compliqué que prévu dans ce cadre particulier. L'organisation même du Cyber Command reflète ces difficultés : en théorie, le Homeland Security s'occupe des fonctions défensives, les agences de renseignement sont elles en charge des tâches liées à l'espionnage, et le Département de la Défense de tout ce qui renvoie à l'offensif. « De manière technologique et opérationnelles, elles sont au même niveau. Chacune contrôle son petit domaine sur Internet à sa façon. Heureusement, grâce au système politique, elles ne sont pas subventionnées de la même manière et sont régies par des lois différentes ».
Crédit Photo : D.R.
Google sacré roi des malwares
La firme de sécurité Barracuda Networks a couronné Google « roi des malwares », celui-ci renvoyant vers deux fois plus de liens malveillants que Bing, Yahoo et Twitter réunis. Selon l'entreprise, après une analyse de 25 752 sujets à la mode déclinés en près 5,5 millions de résultats de recherche, Google propose 69% de tous les malwares détectés, tandis que Yahoo est à 18%, Bing à 12% et Twitter 1%. Quant à ces thèmes populaires qu'utilisent les malwares pour piéger les internautes, le délai entre leur publication sur Twitter et leur apparition sur un moteur de recherche varie de 1,2 jours pour Google à 4,3 pour Bing et 4,8 pour Yahoo. Cela tend à suggérer que la popularité de Google dans le monde des logiciels malveillants est principalement due à l'efficacité de ses robots indexant les pages web. Mais il faut aussi considérer sa popularité pour comprendre ces résultats. D'après une analyse de comScore, 62,6% du trafic de recherche américain passe par Google, largement devant Yahoo et Bing qui ne séduisent respectivement que 18,9% et 12,7% des internautes.
Statistiques en demi-teinte pour Twitter
Barracuda a aussi relevé quelques données intéressantes sur Twitter. Son taux de criminalité s'élèverait à 2,38% en juin 2010 selon les analystes, pour une moyenne de 1,67% sur le semestre. Ceux-ci se basent sur un échantillon de 25 millions de comptes, comprenant ceux qui font état d'un comportement erratique et suspicieux, ainsi que ceux d'utilisateurs légitimes pour pouvoir distinguer leurs attitudes. Ce pourcentage représente le nombre de comptes suspendus sur la période donnée, et est ici en hausse après plusieurs mois de faible criminalité. L'entreprise affirme aussi que seuls 28,87% des utilisateurs sont de « vrais » utilisateurs de la plateforme, c'est-à-dire qu'ils participent activement, suivent d'autres comptes ou ont leur propres followers. Globalement, l'activité a tendance à augmenter, ce qui rend le site de micro-blogging d'autant plus attractif pour les criminels. 15,8% des comptes n'ont par ailleurs aucun follower, mais ce chiffre a connu une baisse substantielle depuis 2009 où il s'élevait à 30%, tandis que 36,39% des inscrits ont entre un et quatre abonnés. Seul 1% réussit à passer le cap des 1000 followers.
Un des chiffres montre toutefois une corrélation inverse entre le nombre de tweets et le nombre de followers. Plus il y en a, c'est-à-dire si le compte est hyperactif, plus cela tend à faire fuir les personnes susceptibles de le suivre, ces derniers ne voulant pas voir leur page d'accueil polluée. D'ailleurs, 30,62% des utilisateurs n'ont jamais publié un seul tweet.
Crédit Photo : Barracuda Networks
A l'occasion de l'OSCON, le créateur de Drupal a annoncé la version 7 du CMS
Quand sortira Drupal 7 ?
Dries Buytaert : On ne sait pas encore, mais il ne nous reste plus que 44 bugs critiques à corriger. J'espère que la bêta sortira début août. Quant à la version finale, je pense qu'elle devrait arriver pour septembre ou octobre.
En avril, vous aviez annoncé que cette version serait plus lente que Drupal 6. Pourquoi ?
DB : Nous y avons ajouté beaucoup de fonctionnalités. Vous avez le coeur de Drupal, qui est la plateforme de base, et vous avez des modules complémentaires qui sont eux développés par des membres de la communauté. Nous avons introduits 70 de ces modules dans le coeur du programme, qui s'est donc quelque peu alourdi. Cela a eu pour conséquence de rendre effectivement Drupal un peu plus lent. Le but était de simplifier son utilisation.
Que font ces modules ?
DB : Un des plus populaires s'appelle CCK, pour Content Construction Kit. Il autorise les utilisateurs à personnaliser les types de contenus via leur navigateur. Par exemple, si vous voulez faire un forum, vous pouvez créer une typologie correspondante. Autre élément important, plus Drupal se développe, plus il a de sites importants qui l'adoptent. Nous avons du coup été en mesure de faire quelques changements au niveau de l'architecture pour améliorer l'évolutivité. Par contre, en échange de cette capacité à pouvoir mettre Drupal à l'échelle de grands sites Internet déployés sur différentes machines, la performance sur un serveur unique s'est vue quelque peu amoindrie. Nous nous sommes dits que cet équilibrage en valait malgré tout la peine.
Drupal 7 devrait recoder les API et intégrer une interface repensée pour les utilisateurs non-avancés.
Lire la suite de l'entretien
(...)
Semestriels France Télécom : Des bénéfices en forte hausse
Près de 30 milliards d'endettement
La dette du groupe, quant à elle, poursuit sa baisse. Elle est certes conséquente à presque 30 milliards (29,9 plus précisément) contre un peu de plus de 32 milliards sur la même période en 2009. Stéphane Richard, via le conseil d'administration de France Télécom, poursuit sa stratégie en direction des actionnaires en versant un dividende par action égal à celui des deux années précédentes soit 1,40 euros et ce pour les 3 années à venir. Dans cette période sociale tendue, le groupe a également confirmé la distribution d'actions gratuites à 160 000 salariés pour un coût global évalué entre 200 et 300 millions d'euros à l'image de ce qui avait déjà été fait en 2006. Stéphane Richard a également tenu à se féliciter de la bonne résistance de l'activité entreprise du groupe (OBS) qui était en perte de vitesse ces derniers temps.
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Il a été aussi question de l'évolution de la stratégie en matière de contenu de France Télécom en fin de conférence. Pour ce qui est de la gestion des deux chaînes Orange Sport et Orange Cinéma Séries, des discussions se poursuivent avec de potentiels partenaires à l'instar de Canal + fortement pressenti pour devenir le partenaire de l'opérateur. Stéphane Richard, sans nier l'expertise de Canal + et l'intérêt d'une telle association, a tenu à calmer le jeu en affirmant que des discussions étaient en cours mais que rien n'était arrêté « c'est une possibilité parmi d'autres, laissons à ces discussions le temps de progresser. » En effet d'autres options sont possibles et notamment celle menant au groupe de Rupert Murdoch. Une piste menant à la ligue de football pour la cogestion d'Orange Sport.
Un partenariat indispensable pour partager les coûts
Le groupe cherche plus que jamais une solution de partenariat rapide c'est-à-dire dès septembre prochain. Stéphane Richard justifie cet empressement par les coûts d'exploitation élevés de ces chaînes puisqu'il s'élève à 300 millions d'euros et il a précisé que l'objectif, à terme, était d'être minoritaire dans ce partenariat. A une question portant sur les offres Quadplay (TV, fixe, mobile, internet), France Télécom a fait savoir que la gamme d'offres se nommerait « Orange Open » et qu'elle comporterait cinq offres différentes en fonction des budgets. Les différentes tarifications n'ont pas filtré et il faudra attendre le 19 août, date de commercialisation de ces offres, pour connaître le prix de ces forfaits.
Le syndicat CFE-CGC dénonce les échecs à l'international
La CFE-CGC a immédiatement tenu à réagir après l'annonce des résultats de France Télécom. Le syndicat dénonce l'échec de la politique internationale avec la cession du réseau fixe ADSL en Grande Bretagne à BT, la baisse du chiffre d'affaires en Pologne et une stratégie qui ne fonctionne pas en Espagne. Qui plus la branche CFE-CGC de France Télécom, dirigée par Sébastien Crozier, dénonce la politique de dividende du groupe, qui selon le syndicat, plombe les investissements et demande que ceux-ci tombent à 0,50 € par action au lieu de 1,40 € actuellement. Si le syndicat reconnaît par ailleurs les compétences de la nouvelle équipe dirigeante, elle dénonce le comportement irresponsable de l'Etat, qui est l'actionnaire majoritaire de France Télécom. Au final, le syndicat estime que la tâche s'annonce titanesque pour Stéphane Richard et son équipe.
Photo : Stéphane Richard, Directeur Général de France Télécom, D.R
Google mise sur le jeu pour terrasser Facebook
Le géant de la recherche, qui lorgne sur les 500 millions d'utilisateurs de Facebook, est en train d'assembler les pièces nécessaires et de renforcer sa stratégie avant d'aller affronter directement son rival. L'information selon laquelle Google serait en négociations avec les plus importants développeurs de jeux spécialisés dans les médias sociaux n'est qu'un épisode supplémentaire attestant des préparatifs engagés pour le lancement d'un concurrent à Facebook. Selon le Wall Street Journal, Playdom, Electronic Arts, Playfish, et Zynga Game Network sont en pourparlers avec Google. Cela ne surprendra personne que le géant de la recherche se tourne vers les développeurs de jeux, surtout si l'on prend en compte son intention de lancer "Google Me", un réseau alternatif à Facebook.
Les jeux pour défier Facebook
Les jeux sociaux sont assurément dans un tourbillon ascensionnel, et sont tout désignés pour donner du poids à un nouveau concurrent de Facebook. Ainsi, Farmville Zynga (voir illustration), l'un des jeux les plus populaires de Facebook, attire à lui seul 60 millions de membres actifs chaque mois. On estime aussi qu'en Asie les joueurs dépensent des milliards de dollars dans les jeux en ligne. Aux États-Unis, ThinkEquity, qui a gagné 700 millions de dollars en 2009 en revenus générés par le jeu social, prédit un triplement d'ici 2012. Ces gros chiffres n'attirent pas seulement des entreprises comme Google. Les poids lourds du divertissement se mettent aussi de la partie. Comme Disney qui vient d'acheter Playdom pour 563,2 millions de dollars, augmenté d'un bonus de 200 millions de dollars pour avoir atteint les objectifs de rentabilité.
Une concurrence attendue par beaucoup
Une alternative à Facebook serait également bien accueillie par de nombreux développeurs de jeux, à la recherche d'un marché plus profitable pour leurs logiciels. À l'heure actuelle, Facebook prélève 30 pour cent des revenus réalisés par les jeux qui utilisent ses services. Déjà, le besoin de diversification a incité Zynga, l'un des plus importants développeurs de jeux présents sur Facebook, à conclure un accord avec Yahoo, et à ouvrir ses portes à Google en acceptant 100 millions de dollars d'investissement du géant de la recherche.
En attendant le choc des titans, la question reste de savoir si Google pourra tenir sa place une fois entrée sur le terrain de jeux de Facebook. Si l'incursion du géant de la recherche sur les terres de Twitter avec son Google Buzz devait servir d'indicateur quant à l'issue d'un tel affrontement, alors, mieux vaudrait conseiller aux parieurs de continuer à miser sur Facebook.
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