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(07/07/2010 17:17:05)
Interpol chasse les fugitifs grâce aux Internautes
Il est assez rare que l'organisation internationale de police criminelle implique le grand public dans ses recherches. Avec le développement des réseaux sociaux et la vitesse de transmission des informations, Interpol a donc décidé d'utiliser ces canaux pour obtenir des informations sur des fugitifs. Cet appel au public s'inscrit dans le service, baptisé Infra-Red (International Fugitive Round-Up and Arrest - Red Notices), qui visait 450 personnes en fuite. Tous ces individus ont été reconnus coupables, ou sont soupçonnés, d'infractions graves (meurtres, abus pédosexuels, viols et trafic de stupéfiants notamment). Inauguré en mai dernier, ce service a permis d'arrêter ou de localiser 107 personnes.
Pour Martin Cox, coordinateur de l'opération Infra-Red et Sous-directeur chargé du soutien aux enquêtes sur les malfaiteurs en fuite d'Interpol. « Il y a plus de chances que quelqu'un reconnaisse l'un de ces fugitifs sur un site de réseau social ou dans un espace de discussion qu'en le croisant dans la rue, mais quelle que soit l'origine des informations dont dispose le public, nous lui demandons de nous les transmettre ».
Les informations relatives au lieu de séjour des personnes visées par l'opération Infra-Red ou de n'importe quelle autre personne recherchée au niveau international peuvent être envoyées à l'adresse fugitive@interpol.int. (...)
Le MIT promet un Internet plus rapide et moins cher
L'astuce pour obtenir des gains de performances se situe dans les routeurs qui dirigent le trafic Internet, explique Vincent Chan, ingénieur en électricité et professeur d'informatique au MIT, à la tête d'une équipe de chercheurs. Il a indiqué à nos confrères de Computerworld vouloir remplacer le signal électrique au sein des routeurs par un signal optique plus rapide qui dynamise de 100 à 1000 fois les débits. Cette technique réduit également la consommation d'énergie.
Que faire avec des débits aussi élevés ? Aujourd'hui, un abonné qui télécharge difficilement 100 Mo, pourra sans souci envoyer un message de 10 Go avec un accès à Internet 100 fois plus rapide.
« Nous observons dans le futur des processeurs de plus en plus puissants (on parle de 16 coeurs prochainement), des téléchargements de taille plus importante et des applications gourmandes en ressources » explique Vincent Chan en ajoutant « quand ces puces arriveront, les gens vont demander alors plus de débit et la question est de savoir si Internet supportera ces évolutions. Car beaucoup de personnes vont utiliser le haut débit pour faire de la 3D, des jeux interactifs, etc. »
Une commutation du signal optique
La réponse à ces problématiques s'appelle la fibre optique. Cette dernière est largement utilisée pour l'accès à Internet sur de grandes distances. Si elle transmet l'information de manière plus efficace que les signaux électriques, la lumière est plus compliquée à gérer. Un routeur par exemple a des difficultés de gestion en temps réel des signaux optiques provenant de plusieurs sources. Pour contourner ce problème, les routeurs convertissent le flux lumineux en un signal électrique, qui peut être stocké en mémoire. Après traitement, le signal est reconverti en lumière pour être réinjecté dans le réseau.
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Ce procédé est gourmand en temps et en énergie. Vincent Chan et son équipe ont trouvé un moyen pour éliminer cette conversion. L'architecture de Chan s'appelle « la commutation de flux » qui établit une voie dédiée sur le réseau entre les sites concernés par l'échange de volumes de données importants. Cela signifie que les routeurs choisissant cette méthode, seul le signal provenant d'une direction déterminée sera accepté et le retour s'effectuera aussi dans une seule direction.
Dan Olds, analyste pour Gabriel Consulting Group souligne que « si on peut réellement accélérer l'accès à Internet près de 100 fois, cela aura un impact important sur l'utilisation du Net, à l'heure de l'arrivée de la 3D ». Pour Rob Enderle, analyste du groupe éponyme « aujourd'hui, le réseau est le goulet d'étranglement pour l'informatique hébergé. Cette technologie pourrait transformer l'industrie telle que nous la connaissons » et d'ajouter « nous avons besoin d'un Internet plus rapide. Nous utilisons actuellement dans certains endroits que 20% de la bande passante ».
Des tests concluants
Dan Olds rappelle l'importance de travailler sur les terminaux et les applications. « Internet va devenir plus rapide, mais des milliards de personnes transitent sur le réseau chaque année et il ne faut pas oublier que des millions d'équipements (smartphones, capteurs,...) se connectent également » explique l'analyste.
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Vincent Chan constate qu' « avec des applications de taille importante et de plus en plus de points d'engorgement, vous avez la possibilité d'ajouter de la bande passante complémentaire, mais à un prix excessif et à certains clients seulement ». Les chercheurs du MIT ont testé la couche transport de son architecture dans les Bell Labs du New Jersey. L'objectif de ces expériences est de s'assurer que ce procédé n'a pas d'impact à long terme sur Internet.
En voie de commercialisation
Le scientifique devrait créer sa propre société pour développer et commercialiser la technologie. Il en profitera également pour tester l'intégration de sa solution sur les réseaux traditionnels américains. « Je pense que nous avons réalisé suffisamment de test pour savoir que le transport est prêt et que l'architecture devrait fonctionner » précise le futur entrepreneur.
Des discussions sont également en cours avec les fabricants de routeurs sur l'implantation de cette architecture. « En supposant que la technologie fonctionne comme annoncé, le principal inconvénient sera le coût de déploiement du nouvel équipement et l'optimisation du Net afin qu'il tire parti des dernières fonctionnalités. Ce tarif sera revu à la baisse par un effet de volume » déclare Dan Olds.
La redevance sur les PC remis au goût du jour
L'idée de taxer les ordinateurs de la redevance audiovisuelle n'est pas neuve. En janvier 2009, le Sénat avait adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui étend la taxe des téléviseurs aux ordinateurs capables de recevoir les programmes des chaînes TV. Toutefois, cette extension n'a jamais été validée en commission mixte paritaire. Selon le quotidien, un rapport remis le 30 juin dernier par les sénateurs Claude Belot et Catherine Morin-Desailly préconise de considérer les ordinateurs individuels comme des postes de télévision, et donc de les soumettre à la redevance audiovisuelle.
Les deux rapporteurs estiment que les personnes possédant un ordinateur pour recevoir la télévision, mains ne possédant pas de téléviseur dans leur foyer, doivent être soumises à cette taxe. Même si les revenus tirés de cette extension s'avèrent minimes (15 millions d'euros par an), ils considèrent « que le message envoyé aux propriétaires d'un terminal leur permettant de recevoir la télévision qui ne paient pas la contribution à l'audiovisuel public est néfaste ».
La volonté d'élargir la redevance aux ordinateurs s'appuie également sur la multiplication des services de catch-up TV, accessibles sur Internet, et qui permettent de profiter de certains programmes des chaînes sur son ordinateur. Le montant annuel de la redevance audiovisuelle s'élève à 121 euros par an. Le rapport préconise également de soumettre les résidences secondaires à la redevance, ce qui permettrait d'engranger 200 millions d'euros supplémentaires pour l'audiovisuel public.
France Telecom détaille son programme de re-conquêtes 2015
Après le traitement de cheval à la mode Thierry Breton, la mise au pas du marketing et des ingénieurs à la sauce Didier Lombard, on attendait beaucoup de la vision de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. L'opérateur historique a été secoué à l'automne dernier par plusieurs suicides qui ont chamboulé l'organigramme de la société, avec la mise au placard de Didier Lombard et le départ de Louis Pierre Wenes et a entraîné une réflexion sur le projet d'entreprise. Fort de ces discussions avec les salariés, Stéphane Richard a donc dévoilé son plan, baptisé « Conquêtes 2015 », même si le dirigeant a plusieurs fois parlé de reconquêtes. Elles sont au nombre de quatre.
Un contrat social à 900 millions d'euros
En tête de ce plan, « il faut remettre l'humain au coeur de France Telecom » a martelé le responsable de l'opérateur historique. Cela passe par plusieurs éléments. En premier lieu, le recrutement de 10.000 salariés d'ici 3 ans (3500 devraient être finalisés en 2010). Orange va subir d'ici 2018 un choc démographique avec le départ à la retraite de près de la moitié des salariés. Aujourd'hui, l'âge moyen des salariés est de 47 ans a rappelé Stéphane Richard. Pour transformer les relations sociales, la direction de France Telecom a lancé un grand plan de rénovation du SI, « cela semble une évidence, mais l'amélioration des expériences utilisateurs à travers des applications plus adaptées est importante » souligne le directeur général. Les managers du groupe vont également bénéficier de la mise en place de formation interne à travers les Orange Campus, dont le premier ouvrira à Montrouge en janvier 2011 (plusieurs ouvertures sont prévues en France et dans le monde).
Crédit Photo: France Telecom
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L'opérateur souhaite aussi lancer des grandes causes pour fédérer les salariés autour d'un projet. Cela sera le cas pour le recyclage des mobiles, où la moitié des 30 millions de terminaux vendus chez Orange devront être recyclés d'ici 2015. Au total, l'intégration de ce nouveau contrat social est estimée à 900 millions d'euros.
Les réseaux, la redécouverte d'une pépite
Un temps délaissé au profit des contenus, Stéphane Richard a placé en deuxième position, les réseaux. « Il n'y a pas de révolution technologique sans les réseaux » a-t'il martelé et d'ajouter « les opérateurs ne sont pas à la périphérie et un frein au développement du numérique, mais nous sommes au coeur et les moteurs de cette transformation ». France Telecom va donc investir dans les réseaux. Sur la fibre optique, l'investissement sera de l'ordre de 2 milliards d'euros et l'objectif de couverture est de 40% de la population en 2012 avec une présence dans toutes les régions et dans tous les départements en 2015.
Sur le haut débit mobile, le dirigeant se déclare techniquement prêt à travers son expérimentation du LTE (Long Term Evolution) dans la banlieue parisienne. Il attend un cadre réglementaire clair pour se lancer. Le cloud computing et les datacenters sont également un enjeu industriel pour l'opérateur historique. « Des investissements seront réalisés en France et en Europe dans ce domaine, car les entreprises insistent sur cette présence territoriale » explique le dirigeant sans pour autant fixer le montant de cet investissement.
Un service client adapté et une expansion internationale
3ème étage du plan « Conquêtes 2015 », la relation client va être toilettée et subir quelques ruptures avec le passé. Ainsi, il va y avoir une réduction des offres pour simplifier le catalogue de l'opérateur.
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Stéphane Richard est également partie à l'assaut des offres illimitées sur smartphones, qu'il a qualifié de modèle tarifaire « rustique » et d'ajouter « il faut mettre en place un plan tarifaire pour garantir la qualité de service et rétablir une forme de logique économique sur une ressource rare, le spectre ».
Autre rupture, la présence de France Telecom dans le monde des contenus va être réorientée vers des partenariats sous de multiples formes, donc l'opérateur ne sera plus tout seul dans l'aventure. Il recherche ainsi un partenaire audiovisuel pour ses chaînes de télévisions, Orange Sport et Cinéma Séries. Ces deux offres ont cumulé 800 000 abonnés sur une base installée de 2,7 millions d'abonnés. Le directeur général a jugé que ces offres n'avaient pas permis le recrutement de nouveaux abonnés et l'incertitude juridique autour du modèle d'exclusivité ajoute à la volonté de réorienter sa stratégie des contenus.
Le service client va également évoluer vers un « coaching du numérique » pour accompagner les abonnés vers ces évolutions technologiques. Cette orientation ne sera pas uniquement propre à la France, mais le groupe entend le développer au niveau international. L'objectif est le recrutement de 100 millions d'abonnés d'ici 2015 sur l'ensemble des territoires couverts par France Telecom, soit 300 millions de clients ou « 5% de l'humanité » souligne en toute modestie Stéphane Richard.
Ce dernier doit maintenant expliquer et convaincre les salariés de l'opérateur historique sur son plan qui à la différence de ses prédécesseurs est sur 5 ans et non sur 3 ans. « Je ne changerais pas l'entreprise en 12 ou 18 mois, cela prendra du temps » a-t'il avertit. Rendez-vous est pris à la rentrée pour une journée avec les investisseurs et les analystes pour leur soumettre une évaluation comptable de « Conquêtes 2015 ».
Google attend toujours le bon vouloir chinois
En ce lundi matin, heure pékinoise, Google est encore dans l'attente d'une décision du gouvernement chinois concernant sa licence commerciale, a affirmé Jessica Powell, porte-parole du groupe. La licence en question, qui est nécessairement délivrée par les autorités du pays, est indispensable pour que Google puisse continuer d'exploiter son site basé en Chine, google.cn. Mais les tensions entre l'entreprise et les officiels du pays ont rendu l'obtention de cette autorisation administrative plus difficile.
Un pas en avant, trois pas en arrière
En mars dernier, Google avait décidé de mettre fin à la censure opérée par son moteur de recherche chinois en fermant le site, et en redirigeant le trafic Internet vers la version non-censurée basée à Hong-Kong. Ce déménagement a provoqué la colère des autorités pékinoises, qui ont demandé à Google de se soumettre aux lois chinoises, imposant aux entreprises de censurer les résultats des recherches sur Internet. La demande de renouvellement de la licence souligne le net recul opéré par la firme américaine, désormais prête à agir dans le cadre restrictif imposé par ces lois. Du coup, la semaine dernière, en geste de bonne volonté, google.cn a été remis en ligne, et l'on peut trouver sur la page un lien vers le moteur basé à Hong-Kong, plutôt qu'une redirection automatique. Depuis que la demande a été formulée, mercredi dernier, certains services du moteur de recherche ont pourtant été partiellement bloqués en Chine. C'est le cas de Google Suggest qui fournit les termes de recherche probables lorsque l'utilisateur commence à taper sa requête. Ce service est toujours stoppé à l'heure actuelle, a indiqué Jessica Powell.
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EMC ferme son service de stockage Atmos Online
Quelques phrases sur le site Internet de l'éditeur montrent qu'il ne commercialisera plus Atmos Online et qu'il le cantonnera au seul développement. Comme indiqué sur le site, il n'y aura plus de création de comptes et les anciens clients sont avertis qu'EMC ne garantit plus le support et les niveaux de services pour Atmos Online. Il leur demande donc de migrer les données critiques ou les applications vers des prestataires de l'offre classique Atmos, basée sur des NAS pour gros volumes de données.
Pour certains analystes, la réorientation de ce service s'explique par le faible nombre de clients. Pour d'autres, comme Teri McClure, analyste chez Enterprise Strategy Group « EMC ne veut pas concurrencer ses propres logiciels avec ce service en ligne, d'où la restriction d'utilisation ». Ce n'est pas la première fois que le spécialiste du stockage souhaite devenir un fournisseur de service sur ce sujet. Au début des années 2000, il avait créé un service d'hébergement de manière expérimentale, sans le lancer commercialement in fine.
Google s'offre un spécialiste du e-tourisme
« Leur technologie nous ouvre des perspectives passionnantes pour créer pour les internautes de nouvelles façons de trouver plus facilement en ligne des informations sur les vols », a déclaré Eric Schmidt, le PDG de Google. D'un montant de 560 millions d'euros, ce rachat devient le troisième plus gros investissement de Google après Youtube et Doubleclick.
En finalisant cette transaction, le géant de l'Internet peut dorénavant concurrence directement Microsoft, qui a lancé il y a moins d'un an son moteur de recherche dédié au tourisme, Bing Travel.
Un segment en pleine évolution
Google multiplie ces derniers mois les expérimentations dans le tourisme. Il a lancé en mars dernier un test permettant de comparer directement sur Google Maps les différents hôteliers dans une ville. Accessible uniquement à un petit nombre, cette expérience autorise lors de la recherche d'hôtels pour une destination donnée d'accéder aux tarifs proposés par les établissements.
Concrètement, lors d'une recherche d'hôtel dans une ville, l'internaute se voit proposer comme d'habitude la liste des adresses du secteur. Avec cette nouvelle fonctionnalité, il accède non seulement au nom de l'hôtel, à sa localisation, à sa classification mais aussi, et la nouveauté est là, aux tarifs proposés par l'établissement selon sa date de séjour. Cette version de Google Maps s'enrichit en effet d'un critère de sélection supplémentaire : la date d'arrivée à l'hôtel.
Un peu avant, lors des Jeux Olympiques de Vancouver en février, Google avait encore utilisé Google Maps pour permettre aux visiteurs d'organiser plus facilement leurs déplacements entre les différents sites des épreuves. Des cartes locales et les horaires des bus avaient été fournis aux touristes.
(...)(02/07/2010 11:26:38)IBM dit «oui» à Firefox
Firefox qui détient une part importante - 23,81% - du marché des browser Internet, a récemment été mis à mal, perdant quelques points face à la résurgence inattendue d'Internet Explorer avec la version 8.0. La décision prise par Big Blue redonne d'abord une impulsion immédiate à Firefox, et prend surtout valeur d'approbation de la part de l'une des entreprises historiques les plus fiables en matière de technologie.
Si IBM n'a fait aucune annonce officielle, Robert Sutor, vice-président du département Open Source et Linux chez IBM, a publié dans un blog « Dire oui à voix haute : IBM instaure Firefox comme navigateur par défaut. » Figure historique d'IBM, qu'il intègre en 1982, il ajoute : «Comme de nombreuses personnes et membres d'organisations, les « IBMistes » se servent de leurs navigateurs pour gérer leurs affaires,» écrit-il. «Nos logiciels de bureau et installés sur nos ordinateurs portables sont composés d'applications courantes, mais aussi de logiciels spécialisés destinés à des usages divers, et différents pour chacun des 400 000 employés d'IBM répartis dans le monde entier. Nous utilisons des logiciels que tout le monde connaît, comme Lotus Notes, Lotus Sametime et Lotus Symphony. A cette liste d'applications par défaut, nous ajoutons aujourd'hui officiellement le navigateur Mozilla Firefox, que nous demandons à tous nos employés d'utiliser. »
Une validation officieuse
Robert Sutor ne dit pas si Internet Explorer a été précédemment le navigateur par défaut d'IBM, ou si la compagnie d' Armonk avait même désigné un navigateur par défaut jusqu'à ce jour. Mais les employés d'IBM utilisant Internet Explorer, Chrome, Safari, ou autres, seront fortement incités à passer à Firefox. «Nous encourageons tout employé qui n'utilise pas actuellement Firefox à le désigner comme navigateur par défaut, » écrit-il. « Tous nos nouveaux ordinateurs seront fournis avec une version du navigateur de Mozilla installée. Nous allons également continuer à encourager nos fournisseurs qui travaillent avec des logiciels fonctionnant avec un navigateur web à soutenir pleinement Firefox. Ce n'est pas une nouveauté de savoir que certains employés d'IBM utilisent Firefox. Ce qui est nouveau, c'est de les inviter à l'utiliser comme navigateur par défaut. Firefox est prêt pour l'entreprise et nous sommes prêts à l'adopter. »
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A la question de savoir pourquoi IBM aime tellement Firefox, Robert Sutor répond en faisant l'énumération suivante :
- « Firefox est compatible avec les standards et l'interopérabilité via des standards ouverts est un élément capital de la stratégie d'IBM. »
- « Firefox est Open Source et son calendrier de développement est géré par une communauté de développeurs qui n'obéit pas à une entité commerciale. »
- « Firefox est sûr et une communauté internationale d'experts travaille en permanence à le développer et à le maintenir. »
- « Firefox est extensible et peut être personnalisé pour des applications particulières et des entreprises comme IBM. »
- « Firefox est innovant et a poussé les navigateurs qui l'ont précédé ou suivi à améliorer leurs performances et leurs fonctionnalités. »
La remarque selon laquelle Firefox n'est « pas dépendant d'une entité commerciale unique » donne une indication quant à la défiance d'IBM à propos d'Internet Explorer produit par Microsoft, peut-être également au sujet du système Open Source Chrome dirigé par Google et de Safari contrôlé par Apple. Mais Robert Sutor semble aussi penser que Firefox est tout simplement plus avancé technologiquement que ses concurrents. « Alors que les autres navigateurs sont apparus et repartis, Firefox fait figure de modèle de référence pour désigner ce qu'un navigateur ouvert, sûr, et conforme aux standards devrait être,» poursuit-il. « Nous allons continuer à voir tel ou tel navigateur devenir plus rapide ou arriver avec de nouvelles fonctionnalités, un autre le suivra et sera peut-être mieux encore, mais Firefox sera toujours là. »
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