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(01/07/2010 14:46:19)
ChromeCiné remporte le concours de développement Chrome Extensions
Lancé le 19 mai dernier, le concours de développement Google Chrome Extensions a réuni 25 participants en moins d'un mois. Cette initiative a été mise en place dans différents pays, et il s'agissait là de la première version française. Raphaël Goumain, directeur marketing produit chez Google, confie d'ailleurs s'être entretenu avec les organisateurs du concours allemand, qui ont reçu le même nombre d'applications, mais en trois ou quatre mois. Les organisateurs se sont donc félicités de ce succès.
Géolocalisation et horaires des programmes
L'annonce des résultats s'est déroulée dans les bureaux parisiens de la firme de Mountain View le 30 juin. Après la présentation du jury, puis des différentes applications soumises par les développeurs, le grand gagnant a finalement été dévoilé : ChromeCiné. Réalisée par une jeune équipe grenobloise de 21-22 ans (Thierry Le Moulec, Baptiste Millou et Fabrice Liut), cette extension utilise la base de données du site allocine.fr pour faciliter l'accès au box-office et aux fiches de films (résumé, avis, note des critiques...). Mais utilise surtout l'API de localisation de Chrome 5 pour proposer à l'internaute les salles de cinéma les plus proches, et offre la possibilité de les situer via un lien Google Maps, et de consulter la programmation. Cette première place du podium leur fait remporter des smartphones Android.
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À la seconde place, on trouve l'extension lequipe.fr, réalisée par Patrice et Emmanuel de Saint Steban, et Christophe Phu. Celle-ci offre un lien direct au flux RSS du site de l'Équipe à travers l'utilisation des notifications de HTML5. Elle propose en outre un menu permettant de sélectionner les sports, ou même de n'être averti qu'en cas de but dans le cadre de la Coupe du Monde.
Eviter le pishing sur les sites de jeux
Troisième, l'extension Arjel Check (Xavier Hallade, Olivier Gonthier et Victor Vittorni) ajoute un logo dans le navigateur qui indique si le site est oui ou non approuvé par l'Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne) et ainsi éviter le phishing sur les sites de jeux d'argent, en l'occurrence. Enfin, le jury a surpris par l'attribution d'un prix « coup de coeur » pour l'extension Twitt'TV (Christophe Moulin et David Combe) qui utilise un système de mots clés en rapport avec les programmes télévisés, classables par chaînes, afin d'afficher les tweets correspondants et donc de visualiser les avis des internautes. (...)
Les ingénieurs de YouTube préfèrent Flash au HTML5 (MAJ)
Dans le débat actuel qui oppose la technologie Flash et le langage de description de pages HTML5, Google a pesé de tout son poids pour pousser en avant le futur format de l'Internet. Cela n'empêche pas les ingénieurs de YouTube, propriété de Google, d'afficher leur préférence pour le format Flash d'Adobe même s'ils ont déjà commencé à utiliser le HTML5. C'est du moins ce que laisse entendre un article posté sur le blog de l'entreprise. «Même si la prise en charge de la vidéo par le HTML5 nous permet de fournir via YouTube plus de contenu et de fonctionnalités à des ordinateurs et autres appareils qui ne supportent pas le player Flash, il ne répond pas encore à tous nos besoins,» a déclaré John Harding, auteur du message et ingénieur logiciel chez YouTube. « Aujourd'hui, Flash d'Adobe offre la meilleure plateforme possible pour satisfaire aux besoins de distribution de vidéo via YouTube. »
Des fonctionnalités encore absentes du HTML5
En bref, le HTML5 ne possède pas encore les fonctionnalités nécessaires pour bien exploiter la vidéo, ce qui est par contre le cas de Flash. «Nous avons besoin de davantage que simplement demander au navigateur de pointer vers un fichier vidéo, comme le fait la balise image. Nous voulons autre chose que juste retrouver et afficher une vidéo,» a-t-il écrit. John Harding a souligné aussi certaines faiblesses du HTML5, l'une d'elles, la plus préoccupante, étant l'absence de format vidéo unique. « Les utilisateurs chargent toutes les minutes 24 heures de vidéo sur YouTube, il est donc important de réduire au minimum le nombre de formats vidéo que nous supportons, » a-t-il expliqué. À l'heure actuelle, YouTube encode les vidéos téléchargées au format H.264, qui n'est pas supporté par tous les navigateurs web. Mais Flash, qui peut fonctionner avec tous les navigateurs, supporte justement le H.264.
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YouTube a également besoin d'affiner les contrôles pour la lecture vidéo. Ces fonctionnalités seront de plus en plus importantes à mesure que le service évolue pour offrir l'accès à des événements en direct et à des films commerciaux dans leur totalité. La capacité à pouvoir ajuster les taux de mise en mémoire tampon est aussi un enjeu. L'autre étant la protection du contenu, non géré par le HTML5. Le nouveau format du Net et les navigateurs ne sont pas non plus capables de lire la vidéo en mode plein écran, ce que sait encore faire Flash, mais aussi Silverlight , son concurrent utilisé par Netflix. Flash possède enfin des fonctionnalités supplémentaires qui pourront être utiles à YouTube dans l'avenir, comme la capacité à gérer en toute sécurité un contenu intégré sur un autre site et celle de supporter le chat vidéo entre caméras web dans les deux sens. Le choix de Flash ou du HTML 5 pour diffuser des contenus complexes sur le web est devenu un débat majeur cette année depuis qu'Apple a annoncé qu'il n'intègrerait pas Flash dans l'iPad, invoquant une mauvaise performance et critiquant le contrôle exclusif d'Adobe Systems sur cette technologie.
(...)(01/07/2010 10:16:58)Des pistes pour rénover le réseau Internet
« L'architecture Internet n'a pas bougé depuis 35 ans... ». Cette phrase de Louis Pouzin, un des fondateurs des protocoles TCP/IP résume bien l'état d'esprit dans lequel s'est ouverte la conférence sur le futur d'Internet le 28 juin 2010 lors du forum Atena. Les pieds du réseau mondial sont fragiles et mal protégés comme le confirme Guy Pujolle, professeur à l'Institut de France : « l'Internet est une roue sur laquelle il n'y a quasiment que des rustines ».
L'enseignant émérite propose de revoir la sécurité du réseau en repartant de zéro ou en améliorant ce que l'on fait déjà. Il préconise en tout premier lieu de passer de la traditionnelle architecture en 7 couches du modèle OSI à une architecture en 7 plans (cloud, sécurité, connaissances, pilotage, management et contrôle, virtualisation et données), ce qui induit une plus grande interactivité entre ces éléments, ainsi qu'une plus grande modularité.
Il suggère par ailleurs une virtualisation intégrale, de disposer d'une intelligence plus collective dans les réseaux. C'est-à-dire de passer à un autopilotage des réseaux et d'axer le développement sur la mobilité.
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Guy Pujolle propose également de durcir la sécurité d'entrée sur le web. Plus de login, plus de password mais une clé SSL unique comportant toutes les données de sécurité.
Imaginer l'après IP
La problématique d'une architecture post-IP a également été posée. En effet on considère souvent l'IP comme un système d'adressage efficace. Mais peut-on réellement parler d'adresse quand on parle d'IP ? Une adresse est censée nous renseigner sur où, qui et quoi. Or, l'adresse IP ne se contente que d'envoyer un signal à un serveur. Plusieurs solutions existent pour répondre à un remplacement de l'IP actuel et notamment la solution de migrer vers un réseau pair à pair (P2P). On peut citer aussi le projet ANA (Projet de création d'un réseau autonome), soutenu par plusieurs universités. Ce projet doit permette la formation complètement autonome de noeuds de réseau et de réseaux entiers de manière souple et dynamique.
Une autre réflexion a été émise durant l'événement, celle de la virtualisation totale des réseaux. L'objectif d'une telle évolution serait d'augmenter la modularité des réseaux et donc de rendre la demande de ressources des utilisateurs plus flexibles.
Google Adwords sanctionné par l'Autorité de la concurrence
Le cas est spécifique, mais pourrait lors du jugement sur le fonds, avoir un impact sur Adwords de Google. La société Navx, qui commercialise par Internet des données indiquant la position des radars routiers (fixes et mobiles), ainsi que la localisation des stations-services et le prix des carburants, a saisi l'Autorité de la concurrence pour rupture de contrat et traitement discriminatoire de la part de Google. Elle demandait également des mesures conservatoires. Pour rappel, Google avait modifié en 2008 sa politique de contenus en matière de dispositifs de contournement des contrôles routiers (certains sont considérés comme légaux et d'autres non). Après plusieurs suspensions automatiques d'annonces de Navx qui avaient été rétablies par simple demande, Google a finalement en novembre 2009 décidé de suspendre définitivement le compte de Navx contraire aux exigences de la politique citée précédemment.
Absence de clareté
L'Autorité de la concurrence estime que « si en principe, Google reste libre de définir sa politique en ce qui concerne les contenus admis sur Adwords, il est important que sa mise en oeuvre de celle-ci se fasse dans des conditions objectives et transparentes et qu'elle ne conduise pas à des pratiques discriminatoires au détriment de certains acteurs du marché. »
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Le régulateur souligne par exemple que les produits concernés par la politique de contenus révisée par Google ne vise pas clairement ni les bases de données, ni les avertisseurs radars ; la portée de l'interdiction n'est pas précise (mots-clés, lien commercial ou page de renvoi) ; la procédure de suspension sans préavis. Ce flou entraîne des pratiques discriminatoires pour ceux qui ont une dépendance forte à la publicité via Adwords et les fournisseurs de GPS, qui proposent un service de base de données sans passer par Adwords. L'Autorité souligne également que le niveau d'information des annonceurs varie.
En conséquence, Google doit clarifier dans les quatre mois la portée du règlement Adwords applicables aux dispositifs de contournement des contrôles routiers. Par ailleurs, l'éditeur de Mountain View doit rétablir dans les cinq jours le compte Adwords de la société Navx. L'Autorité statuera sur le fonds de l'affaire plus tard.
Cisco annonce une tablette très pro
Pourvue d'un écran tactile de 7 pouces, et animée par un processeur Intel Atom à 1,6 GHz, le tout pour un poids d'à peine 520 grammes, la tablette Cius annoncée par Cisco permettra de faire tourner des applications professionnelles et de communiquer en temps réel pendant environ 8 heures. Elle est dotée de 32 Go de mémoire flash en interne, accepte les cartes SD, et présente un port Micro-USB. Cisco qualifie son appareil de « tablette business », mais aussi de bureau virtuel conçu pour accéder à des services de cloud computing. Elle fonctionne avec le système d'exploitation Google Android et donnera donc accès aux applications de l'Android Market.
Cette ardoise légère est dotée d'une caméra vidéo haute définition en façade capable d'enregistrer en 720p à 30 images par seconde et d'un appareil photo de 5 mégapixels. À la différence de l'iPad, les utilisateurs pourront prendre des clichés et effectuer des appels vidéo en direct. En plus des capacités de réseau sans fil Wi-Fi a/b/g/n et Bluetooth, la tablette de Cisco permettra également de se connecter aux réseaux mobiles 3G, et bénéficiera même ultérieurement du support 4G. L'appareil est également livré avec des fonctionnalités avancées compatibles avec les outils de communication et de collaboration unifiés de Cisco. Elle peut ainsi établir rapidement des sessions de messagerie instantanée, des appels vocaux et des séances de vidéoconférence. En effet, la tablette Cius est interopérable avec le système de vidéoconférence TéléPrésence et fonctionne avec les applications maison, notamment Quad, Show et les outils WebEx.
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En utilisation fixe, la tablette peut être ancrée au dock Soundstation HD pour profiter de la connectivité des réseaux filaires, ce qui en fait un ordinateur de bureau complet, comme l'indique le site web de Cisco (voir illustration ci-dessous). La station d'accueil permettra aussi d'afficher les contenus haute définition de la tablette sur un moniteur connecté. Les utilisateurs seront également en mesure de brancher des périphériques USB ou des claviers et des souris Bluetooth à la station d'accueil comme sur un PC traditionnel.
Pas de dispo avant 2011
Cisco n'a pas encore établi le prix définitif de sa tablette Cius, mais un porte-parole a indiqué que l'entreprise visait un prix de moins de 1.000 dollars US. Ce dernier a par contre fait savoir que le produit serait livré au cours du troisième trimestre de cette année, ce qui signifie généralement une disponibilité au premier trimestre de l'année prochaine. La Cius pourrait être l'une des premières tablettes professionnelles destinées au marché de l'entreprise, à la différence de la plupart des tablettes existantes qui visent plutôt le grand public même si des usages professionnels sont toujours possibles
Le marché de la tablette tactile continue à se développer rapidement, principalement sous l'impulsion de l'iPad d'Apple, qui au début du mois a indiqué avoir vendu 3 millions d'unités au cours des 80 premiers jours. IDC estime que ce nombre pourrait atteindre 7 millions d'ici à la fin de cette année et 46 millions d'ici 2014.
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