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(29/06/2010 15:54:17)
Gare à Hadopi 2 : premiers mails en septembre
L'autorité administrative indépendante, Hadopi, enverra ses premiers avertissements par mails dès septembre aux internautes téléchargeant illégalement. D'abord prévus pour le mois d'avril, puis début juillet, ces courriers électroniques, faisant partie du système de riposte graduée pour les contrevenants à la loi, ont dû être retardés en attendant la décision de la CNIL. Le Conseil Constitutionnel avait en effet, à propos de la première version de la loi, émis la réserve de l'approbation par la CNIL au sujet de la collecte des adresses IP. L'entreprise TMG (Trident Media Guard), mandatée par les sociétés d'ayants droits comme la Sacem, la SPPF ou l'Alpa, peut donc maintenant procéder à ces relevés, notamment sur les réseaux peer-to-peer, suite à l'avis favorable émis par la commission. Les ayants droits pourront dès lors saisir l'Hadopi en lui fournissant les adresses IP récoltées.
Les derniers obstacles sont tombés
La loi aura parcouru un long et tortueux chemin avant de pouvoir être réellement effective, et l'attente de la décision de la CNIL n'était pas le plus grand obstacle auquel elle a dû faire face. Hadopi 2 est, au final, un complément à la première loi, dont le volet répressif avait été censuré par le Conseil Constitutionnel, et qui réintroduit des mesures de sanctions dans le texte. Le premier volet n'avait d'ailleurs pas été voté à sa première lecture par l'Assemblée, et avait fait l'objet d'un passage en force de la part du gouvernement le 12 mai 2009, à l'issue d'une seconde présentation de la loi aux députés, pouvant cette fois-ci compter sur la présence de la majorité UMP.
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Ces sanctions sous forme de riposte graduée prennent trois formes successives : un mail, puis un courrier d'avertissement en recommandé, et enfin, si troisième avertissement il y a, l'internaute encoure une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 €. En plus de cela, s'il est reconnu comme téléchargeant beaucoup, il risque alors d'éventuelles peines de prison. Introduisant aussi la responsabilité de la sécurisation de la connexion individuelle, Hadopi 2 condamne toute négligence à ce niveau, et ne dédouane pas le propriétaire de l'accès internet en cas d'utilisation frauduleuse de sa ligne. Du coup, en cas de captation d'un réseau WiFi non sécurisé par exemple, une amende de 1500 € est prévue à l'encontre de l'abonné piraté, multipliable par le nombre de récidives, et avec à la clef une possible peine de prison d'un mois.
Plus récemment, un recours au Conseil d'État a été déposé, en mai 2010, par le fournisseur d'accès à Internet French Data Network (FDN) pour non-consultation de l'Arcep dans le cadre de la promulgation de la loi. Ce recours ne semble pourtant pas avoir stoppé la mise en place des procédures prévues par Hadopi 2. (...)
Le moteur crypté de Google déménage
Le moteur de recherche crypté de Google, lancé en mai, a changé d'URL. Moins pratique que la précédente, qui se trouvait directement sur google.com, la nouvelle adresse, encrypted.google.com, offre tout de même la possibilité pour les entreprises et institutions d'en bloquer l'accès sans devoir se priver de tous les services proposés par Google. Très prisées par les établissements scolaires et universitaires, les applications de messagerie et de collaboration resteront donc accessibles indépendamment du module de recherche chiffré, qui était utilisé par les étudiants pour contourner les filtres mis en place (contre la pornographie ou le partage de fichiers par exemple).
« Nous continuons d'explorer des options pour le long terme, comme rebasculer la recherche cryptée sur https://www.google.com en évitant les conflits avec les filtres des écoles », écrit Dave Girouard, responsable de la division Enterprise de Google, sur son blog. L'option permettant de chiffrer ses sessions de recherche utilise la technologie SSL (Secure Sockets Layer) pour éviter que les données échangées via les serveurs Google, telles que les requêtes et les résultats de recherche, ne soient potentiellement observées ou même espionnées. (...)
Google revient en Chine pour garder sa licence commerciale
En mars dernier, à la suite d'intrusions dans sa messagerie Gmail, l'éditeur de Mountain View avait fermé Google.cn, la version censurée de son moteur de recherche mis en place pour se conformer aux lois chinoises. Depuis cette date, le trafic vers le site chinois était redirigé vers Google.com.hk, le moteur de recherche non censuré de Hong Kong. À l'époque, Google avait qualifié ce choix de « solution raisonnable, » tout en reconnaissant que la Chine pouvait à tout moment bloquer l'accès au site .hk. Ce qui ne s'est jamais produit. Mais la décision de rediriger le trafic vers Hong Kong avait irrité les autorités chinoises, contraignant finalement Google à y mettre fin.
« Les conversations que nous avons eues avec des représentants du gouvernement chinois indiquaient clairement que les autorités de Pékin trouvaient cette redirection inacceptable. Aussi, en continuant à réorienter nos utilisateurs, nous prenions le risque de ne pas voir renouveler notre licence de fournisseur de contenu Internet en Chine », a écrit David Drummond, vice-président senior, chargé du développement de l'entreprise et de la direction juridique, dans un blog, précisant que la licence devait être renouvelée au 1er juillet prochain. « Sans licence, nous ne pouvons pas exploiter de site commercial comme Google.cn - ce qui aurait pour effet de faire disparaître Google des écrans d'ordinateur chinois », a t-il rappelé.[[page]]
Pour l'instant, le site Google.cn affiche une image de la barre de recherche Google surmontée d'un lien indiquant: «Nous avons déménagé vers Google.com.hk. Merci de visiter notre nouveau site Web. » En cliquant sur le logo ou le texte, les visiteurs sont encore redirigés vers le site Web de Hong Kong. En effet, Google n'a cessé qu'une redirection partielle des visiteurs de Google.cn vers Google.com.hk, mais y mettra totalement fin
dans les prochains jours.
L'entreprise espère que cela suffira à apaiser les responsables en colère a Pékin et évitera la remise en cause du renouvellement de sa licence. « Cette nouvelle approche est conforme à notre engagement de ne pas s'auto censurer et conforme avec le droit local. Nous sommes donc confiant que notre licence sera renouvelée sur cette base, de manière à pouvoir continuer à offrir à nos utilisateurs chinois des services via Google.cn », a écrit très diplomatiquement David Drummond. Le business en Chine a ses propres règles et même Google est obligé de se plier au joug pékinois pour ne disparaitre du marché chinois.
Coupe du monde 2010 : l'utilisation de la bande passante explose dans les entreprises
Selon une étude publiée par la société Ipswitch, spécialisée dans les systèmes de gestion de réseaux, le trafic internet aurait nettement augmenté dans les entreprise durant la Coupe du monde de football. L'utilisation de la bande passante devrait augmenter de près de 40% dans les nations participant au Mondial, et de 87% pendant les matchs.
En Europe, le chiffre moyen d'utilisation de la bande passante devrait grimper de 40% à près de 80% pendant les matches importants. La Coupe du monde 2010, qui se déroule jusqu'au 11 juillet en Afrique du Sud, est le premier tournoi du genre à être diffusé en intégralité et en direct (streaming) sur Internet, via les sites des diffuseurs officiels (les portails de TF1 et France Télévisions). (...)
PayPal lance des solutions de paiement dédiées aux mobiles
PayPal, bien connu des sites d'e-commerce (neuf sites français sur dix en sont équipés d'après Thierry Chopard, responsable mobile de l'entreprise), s'adapte aux plateformes mobiles, de plus en plus utilisées. Le but est de proposer une version simplifiée de ce système de paiement à destination des applications pour smartphones et des pages web mobile. Pour cela, l'entreprise a mis à disposition des développeurs une API de paiement, afin que ceux-ci puissent intégrer à leurs applications les lignes de code ajoutant l'option PayPal. L'application "Wink | from Shutterfly", par exemple, sur iPhone, utilise déjà une version alpha du système intégré, offrant la possibilité de payer les cartes postales personnalisées en trois clics. De même, la monétisation des journaux italiens Corriere della Sera et Gazetta dello Sport repose sur cette bibliothèque de paiement.
Mais pour les marchands n'ayant pas développé d'applications, et fonctionnant par navigateur mobile, PayPal a aussi mis en place une solution de paiement web mobile, simplifiant les démarches et offrant le même confort que le système intégré aux applications. D'ailleurs, cette solution de paiement est aussi disponible au niveau des softs, qui peuvent faire un lien vers la page Paypal, et un retour sur le logiciel après règlement. Paypal Mobile utilise la reconnaissance automatique du modèle de smartphone par les sites web mobiles afin de proposer la version adaptée : pour iPhone, Android, Blackberry ou Symbian. L'intérêt de cette version web mobile réside justement dans cette adaptation aux différents systèmes d'exploitation. Apple, par exemple, refuse à l'heure actuelle la vente de services à travers les applications en elles-mêmes, mais pas par le web.
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Il faut évidemment posséder un compte Paypal pour profiter de ces avantages. Une fois celui-ci enregistré dans le téléphone ou dans l'application, l'utilisateur ne doit plus passer que par trois pages : login, confirmation de l'adresse de livraison et choix du moyen de paiement. Il existe aussi une option permettant d'éviter la page de login après la première connexion. Paypal Mobile se décline aussi en tant qu'application dédiée, permettant de transférer de l'argent à un autre utilisateur simplement par l'intermédiaire de leur téléphone. Il suffit alors de parcourir sa liste de contacts, de trouver dans les options de la personne sélectionnée l'application en question, et de finaliser l'échange sécurisé.
Lorsque l'on regarde de plus près la taille du marché des transactions mobiles, on comprend que PayPal ait décidé d'améliorer l'ergonomie et la compatibilité de son dispositif de paiement. Le commerce mobile mondial a représenté, d'après Thierry Chopard, près d'un milliard de dollars en 2009, dont 60% pour eBay, suivi par Amazon à 30-35%. La société PayPal estime qu'elle prendra en charge, en 2010, un volume de paiements par mobile de 500 millions de dollars, à travers ses diverses solutions.
(...)(25/06/2010 11:15:10)
Le taux d'attrition des FAI dévoilé par erreur
(Source EuroTMT) Il aura suffi d'une erreur de manipulation de fichiers de la part de l'Arcep, pour avoir une vision très différente du marché de l'accès internet à haut débit en France. Les vainqueurs d'hier apparaissent finalement en moins bonne position que prévu.
Pour mémoire, depuis un an, à la suite du lancement par Bouygues Télécom de son offre d'accès à haut débit "quadruple-play" (téléphonie fixe+internet+TV+mobile), une idée, a priori exacte, s'est installée : l'opérateur a réussi son implantation sur le marché du haut débit au détriment de ses concurrents. Parmi les principaux perdants de cette redistribution des cartes, on retrouve Orange et Iliad. Orange a toutefois sauvé son année 2009 grâce à une excellente performance au cours du dernier trimestre en raison des offres promotionnelles de fin d'année. Quant à Iliad, il est pénalisé par le fort taux de désabonnement chez Alice tandis que Free semblait incapable d'accroître son taux d'acquisition de nouveaux clients. En revanche, SFR consolidait ses parts de marché, contestant même à Orange le leadership dans la croissance trimestrielle.
Cette vision a été confortée avec les résultats commerciaux du premier trimestre 2010. Il y a quelques semaines, Bouygues Telecom a annoncé le franchissement de la barre des 500 000 BBox activées. Oui mais voilà, de nouveaux éléments sur l'état réel du marché du haut débit viennent modérer cette description. L'Arcep a en effet involontairement oublié de purger un document des chiffres gardés d'habitude secrets : les taux de « churn » des différents opérateurs haut débit. Si l'autorité de régulation a vite réparé son erreur, il était trop tard pour empêcher la diffusion de ces chiffres sensibles sur les sites en ligne et par les analystes. Et qu'apprend-on ?
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Qu'à l'exception de Free, tous les opérateurs enregistrent des niveaux de désabonnement assez élevés, y compris Bouygues Télécom malgré une base installée faible. Les chiffres publiés par le régulateur portent sur le quatrième trimestre 2009. Le tableau reprend les croissances nette et brute trimestrielles pour chaque acteur, à partir desquels il est donc facile de calculer le taux de churn.
Comme Xavier Niel, le fondateur de Free, l'indiquait en mars lors de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats annuels, le niveau de désabonnement de Free est faible, de 1,92% sur ce trimestre et autour de 1% sur l'ensemble de l'année selon la société. De son côté, Orange, qui a donc enregistré une excellente performance commerciale sur le dernier trimestre 2009, affiche un taux de 3,08%. Vient ensuite SFR avec 3,85%.
De ces chiffres, on peut retenir différents enseignements. L'abonné Free demeure très fidèle, mais l'opérateur semble avoir du mal à élargir sa cible commerciale. Orange limite la casse grâce à son important parc installé. SFR bénéficie d'une forte image lui permettant d'enregistrer un niveau élevé d'abonnement mais va devoir améliorer la fidélisation de ses clients.
Et puis, il y a les chiffres de Bouygues Télécom. Entre la croissance brute et nette trimestrielles de l'opérateur, la différence n'est que de 7 000. Mais cela représente un niveau de désabonnement de 4,43%, ce qui paraît particulièrement élevé compte tenu de la faible base installée et de l'arrivée très récente de l'opérateur sur le marché du haut débit. Tout l'enjeu va donc être maintenant de savoir si Bouygues Télécom peut maintenir un niveau élevé de prises d'abonnement tout en réduisant son taux de désabonnement, alors que ses concurrents ont amélioré leurs offres.
Enfin, ces chiffres réservent une dernière surprise, finalement plutôt bonne, cette fois pour Numéricâble. Si sa prise d'abonnements demeure faible, 50 000 en brut sur le trimestre, le câblo-opérateur enregistre un taux de désabonnement dans la moyenne, à savoir de 3,62%, confirmant ainsi l'amélioration de la satisfaction de ses clients.
Alter Way renforce son offre de conseil web avec Reciprok
Comme prévu, l'intégrateur de solutions Open Source et hébergeur Alter Way procède à une acquisition, la septième depuis la création de la société en 2006. Il s'agit cette fois d'une agence de communication engagée dans les projets web, Reciprok, qui travaille en partenariat avec Alter Way depuis octobre 2009. Ensemble, ils comptent déjà une dizaine de projets en commun, parmi lesquels la refonte de l'intranet siège de L'Oréal Produits de Luxe.
Alter Way a développé des expertises dans quatre métiers, le conseil, l'intégration d'applications, l'hébergement et la formation. Ces compétences transversales lui permettent de mener un projet de bout en bout. Avec l'arrivée de Reciprok, la société renforce dans son offre les aspects de conseil en stratégie de communication, de studio de création et de e-marketing. Elle-même dispose d'une forte expertise sur le langage PHP pour la mise en place des logiciels Open Source de gestion de contenus (CMS) Drupal, eZPublish, Spip et Typo3, ou encore sur les solutions de e-commerce Magento et PrestaShop. Alter Way recourt aussi au langage Python pour l'intégration des CMS Plone et Django.
L'agence Reciprok a été créée en 2003 par Laurence Seguy et Dominique Brunel. Elle aide ses clients à définir leur stratégie online et les suit jusqu'à la mise en oeuvre opérationnelle. Cette structure de douze collaborateurs a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 640 000 euros (en progression de 31% par rapport à 2008).
De son côté, Alter Way a engrangé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et emploie 95 personnes. L'intégrateur cherche à devenir, d'ici 2011 ou 2012, l'un des deux ou trois opérateurs de services majeurs sur le secteur de l'Open Source en France. Il table sur un objectif de 15 M€ de CA consolidé fin 2010, en additionnant croissance organique et externe.
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