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(12/07/2010 16:19:54)

Le cloud bientôt plus important qu'Internet ?

Les développeurs du réseau Internet avaient une vision relativement claire et des outils pour parvenir à la forme actuelle du web. Cependant, Mike Nelson, professeur à l'université de Georgetown, s'est demandé, durant la conférence World Future Society de Boston, si les chercheurs d'aujourd'hui avaient une perspective suffisante pour qu'Internet continue son expansion. « Dans les années 90, on savait ce qu'Internet allait devenir. Mais aujourd'hui, il est très difficile d'appréhender le futur avec le développement technologique et les modifications des comportements des Internautes (réseaux pervasifs, créateur de contenus,etc.) » a-t-il affirmé.

L'argument économique du cloud

Pour lui, le cloud computing va devenir un élément central, « encore plus important que le web ». Le cloud rendra possible l'accès, pour les pays émergents, à des logiciels autrefois réservés aux pays riches. Les PME-PMI économiseront une partie de leur capital en utilisant des services tels qu'Amazon EC2 ou Windows Azure pour stocker et calculer leurs données au lieu d'acheter des serveurs dédiés. Des capteurs devraient par ailleurs commencer à apparaître dans les éclairages, les appareils portatifs et les outils agricoles par exemple, afin de transmettre les données par le web et vers le cloud.

Si les résultats de l'étude « Internet and American Life Project » du centre de recherche Pew reflètent effectivement l'attitude des États-Unis envers Internet, les prédictions de Mike Nelson pourraient au final s'avérer exactes. Le sondage effectué en 2000 sur l'utilisation des services cloud avait récolté moins de 10% de réponses positives, alors que celui de mai 2010 a atteint 66% d'utilisateurs, selon Lee Rainie, directeur du projet d'étude qui s'est aussi exprimé à la conférence. Ce sondage a aussi révélé un usage plus intensif des dispositifs mobiles se connectant à ces données stockées sur le cloud.

Des obstacles menacent le nuage

Pour autant, Mike Nelson, réaliste, a mis en garde contre les éventuels obstacles dus aux instances de régulations et aux éventuelles limites de développement. « De nombreuses forces pourraient nous pousser hors des nuages » a-t-il indiqué. D'après lui, les entreprises devraient développer des services sur le cloud qui autoriseraient le transfert de données d'une plateforme à l'autre, plutôt que de bloquer les clients chez un seul fournisseur attitré à travers des technologies qui pourraient devenir intégralement propriétaires.

Crédit Photo: DR

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Les clouds seraient alors partiellement ouverts, au mieux. Optimiste, il pense qu'il y a « une chance, en insistant, d'arriver vers un cloud unique et universel ». Mais il souligne d'autres risques de perturbation : les régulations gouvernementales, de la lutte contre le piratage par les industries du divertissement, ou bien des pays craignant l'hégémonie nord-américaines et qui voudraient créer leurs propres clouds.

Des études peu pertinentes sur les effets d'Internet

Le centre de recherche Pew ne s'est pas contenté d'étudier le rôle du cloud et d'Internet, il s'est aussi intéressé de près à comment le web réduisait peut-être l'intelligence ou redéfinissait les relations sociales et le partage de données personnelles.

Sur la possibilité d'une intelligence décroissante, le centre a conclu que les caractéristiques personnelles des individus déterminaient leurs usages du web. Entre une utilisation à vocation de recherche, d'exploration et d'apprentissage, et une autre consistant à accepter le premier résultat offert par un moteur de recherche, tout cela dépendrait en effet de l'éducation des individus, et non pas de la technologie. C'est donc un résultat quelque peu couru d'avance et n'apportant pas un intérêt particulier à l'avancée des recherches dans le domaine. Pour les interactions sociales, les interviewés ont déclaré qu'Internet ne leur avait pas nuit, et qu'ils réalisaient que le réseautage social ne menait pas à des amitiés particulièrement approfondies. Pour autant, les jeunes adultes sont fortement critiqués pour le dévoilement de leurs informations personnelles, et l'étude montre que ce partage n'est pas en voie d'extinction. Ces pratiques, d'après Lee Rainie, seraient en effet bien installées dans les habitudes.

 

(...)

(12/07/2010 10:25:24)

Netgem affiche son ambition à l'international

Le 8 juillet dernier, Netgem a présenté un bilan du premier semestre de son activité. Le chiffre d'affaires global atteint 74,3 millions d'euros. La part de l'international s'élève à 12 millions d'euros soit dix fois plus qu'en 2009 grâce essentiellement à la signature du contrat avec Telstra (l'opérateur télécoms historique australien). Netgem envisage la Set Top Box comme un agrégateur de fonctionnalités c'est-à-dire un "media center". L'entreprise française estime qu'il faut placer toute la technologie de TV sur IP dans les box et non plus dans les infrastructures de services. Cela permettrait d'optimiser la délivrance des programmes TV. Le logiciel Netgem TV implanté dans la box permet l'accès à de multiples sources de contenus comme du broadcasting, des services web ou encore une plateforme sur le réseau domestique de la maison. Un middleware permet en outre la lecture de nombreux langages internet tels que le HTML et assure la compatibilité avec Linux. Dernier point, un outil de développement (SDK) est placé dans la box afin de créer des application personnalisées à l'instar d'un appstore (magasin d'applications).

Des fonctionnalités déjà présentes chez d'autres

Netgem à également fait une démonstration du fonctionnement de ses solutions via le portail de Monaco Télécom qui comme Telstra est un de ses client. Ainsi les 17 000 monégasques souscrivant à l'offre de Monaco Télécom ont accès à un portail généraliste d'où ils peuvent regarder la TV, et également avoir accès à certains contenus web tels que YouTube ou encore à un système de VOD (Vidéo à la demande) et de vidéo de rattrapage (catch-up TV). Un dispositif de contrôle à distance permet l'enregistrement de programmes. A noter qu'un smartphone (iPhone, iPad, Blackberry etc.) peut faire office de télécommande via une application gratuite téléchargeable en ligne sur un magasin d'applications.

Photo : Set Top Box de Netgem, D.R
(...)

(12/07/2010 11:35:16)

France Telecom conteste le plan THD 92

(Source EuroTMT) La charge est violente. Si le réquisitoire vise, a priori, la Commission Européenne, il s'adresse, en fait au Conseil Général des Hauts-de-Seine. Le document compte 38 pages, sans les annexes, adressé par l'opérateur historique tricolore à la Cour de justice européenne. Il s'agit du recours déposé fin mai 2010 par France Télécom contre la décision de la Commission européenne d'autoriser la subvention de 59 millions d'euros décidée par le département des Hauts-de-Seine dans le cadre du projet de réseau public à très haut débit, baptisé THD Seine. L'opérateur historique juge que cette décision doit être annulée pour deux raisons. La première est que le projet du 92 « ne saurait être qualifié d'intérêt général » et la seconde est que « la Commission ne pouvait pas adopter sa décision sans ouvrir une procédure formelle d'examen ». Sur ce deuxième point, la démonstration de l'opérateur tricolore semble imparable.

La bataille juridique s'annonce longue

Alors que la notification de la subvention est intervenue le 27 juin 2008, la décision de la Commission Européenne n'a été rendue que le 1er octobre 2009. Soit un délai de quinze mois, alors que « dans la grande majorité des décisions similaires, la durée d'examen généralement observée est d'environ 6 mois, ce qui est déjà en soi une dérogation à la règle des 2 mois » note l'opérateur. D'autant que durant cette procédure, les autorités européennes n'ont pas cessé de demander des précisions supplémentaires à l'Etat français. Devant cette durée, l'opérateur en conclut donc qu'il y a avait suffisamment de doutes pour amener la Commission à ouvrir un examen approfondi, qui aurait permis à toutes les parties, y compris aux opérateurs opposés au projet, de faire valoir leurs arguments.

Un intérêt général peu convaincant


Sur le premier point - s'agit-il d'un projet d'intérêt général ?- c'est une attaque en règle à laquelle se livre France Télécom, d'autant que les précisions apportées par la France lors de l'examen montrent que la décision de la Commission s'est basée sur des critères qui ne figuraient pas dans l'appel aux candidatures pour la délégation de service publique !

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Ainsi, selon l'opérateur, le taux de rendement interne, fixé par le délégataire, Sequalum et non pas la collectivité locale, est de 10,63 %, subvention comprise, soit un taux supérieur au ratio des projets réalisés par les opérateurs privés non subventionnés. De plus, le niveau élevé du TRI (Taux de Rentabilité Interne) est justifié par l'existence de zones non rentables, calculées non pas au niveau d'une commune, comme c'était le cas dans l'appel d'offre lancé par le Conseil Général, mais en fonction d'un découpage par SRO (Sous Répartiteur Optique), un critère qui n'a jamais été communiqué aux candidats et qui ne correspond pas au maillage du département proposé par Séqualum !

69 millions d'euros de subvention ?

D'autre part, en reprenant les données communiquées à la Commission européenne, France Télécom affirme que le montant, déjà trop élevé, de la subvention n'est pas de 59 millions d'euros, mais de 64 millions d'euros. Contacté par EuroTMT, le Conseil Général a refusé de répondre à nos questions. Autre information capitale dévoilée par France Télécom, la DSP (délégation de Service Public) va se réaliser en deux temps, mais seule la première tranche a été autorisée, la réalisation de la deuxième tranche nécessitant un nouveau vote. Or, ce sont les zones les mieux couvertes, celles où les centres d'affaires les plus importants sont concentrés, qui sont concernées par le première tranche. Les zones blanches ou non rentables figurent dans la deuxième.

Des objectifs sociaux et concurrentiels incertains


Ce qui amène France Télécom à considérer que ce projet n'aurait pas dû être autorisé puisque son objectif social n'est pas à ce jour certain. D'autant que, comme le rappelle l'opérateur historique, depuis le lancement de ce projet en 2004, le département l'a toujours justifié pour défendre et améliorer l'attractivité économique du département et non pour des raisons sociales avancées uniquement devant la Commission européenne pour faire passer le projet !

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Enfin, France Télécom enfonce le clou en rappelant que la situation de la fibre optique décrite en 2004 par le département et la situation actuelle n'ont plus rien à voir. Si en 2004, alors que les réseaux xDSL étaient en train de décoller, aucun opérateur ne parlait de la fibre optique, ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'opérateur réaffirme son objectif de couvrir 100 % du département en très haut débit dans les cinq ans qui viennent. Contrairement aux affirmations du département ou de la Commission européenne, il n'y a donc pas défaillance des opérateurs privés, ce qui aurait dû empêcher que le projet soit qualifié de service d'intérêt économique général.

Et l'opérateur de rappeler qu'un autre SIEG (Service d'Intérêt Economique Général), non financé par des fonds publics, existe déjà dans le département, le réseau Irisé, déployé par le Sipperec. D'où la conclusion de l'opérateur que la subvention versée par la collectivité des Hauts de Seine ne vise pas à développer un réseau d'intérêt général, mais à soutenir financièrement un troisième projet concurrençant les deux réseaux déjà en place.

Pour France Telecom, THD Seine ne correspond donc pas aux critères établis par la jurisprudence Altmark invoquée par la commission européenne pour le qualifier de SIEG. La mise en évidence par l'opérateur historique de cette accumulation d'incohérences suscite une question : comment la Commission européenne a-t-elle pu se laisser embringuer dans un dossier aussi mal ficelé ?

(...)

(09/07/2010 16:37:52)

Contrit, Google obtient finalement sa licence commerciale en Chine


Le gouvernement chinois a décidé d'accorder le renouvellement de la licence d'exploitation du site google.cn, d'après l'entreprise. « Nous sommes très heureux que le gouvernement ait reconduit notre licence ICP (Internet Content Provider), et sommes vraiment impatients de pouvoir continuer à fournir notre moteur de recherche et des produits locaux à nos utilisateurs chinois » indique un post obséquieux sur le blog officiel de Google. Les autorités pékinoises ont informé l'entreprise de leur décision vendredi, d'après la porte parole de la firme, Jessica Powell. Pour autant, le ministre chinois de l'industrie et de l'information n'a pu être joint pour commenter cette annonce.

Un pas en arrière

Ce renouvellement serait une bonne nouvelle pour les internautes, d'après Liu Ning, du cabinet de consulting BDA, qui ajoute que « Google est important pour le marché chinois du moteur de recherche. S'il venait à en disparaître,  Baidu le dominerait intégralement et ce ne serait une situation profitable ni pour les utilisateurs, ni pour les publicitaires, à mon avis ». En effet, à la différence du reste du monde, Google occupe en Chine une position de nain face au moteur de recherche local, Baidu. A côté de cela, cette décision entérine le pas en arrière opéré par la firme. Après avoir décidé de fermer la version chinoise de son site et de redouter le trafic vers Hong Kong suite à des attaques contre les services Google, et notamment le piratage de comptes Gmail, l'entreprise a finalement mis fin à sa fronde et humblement demandé le renouvellement de sa licence commerciale.

La punition par le délai

Google aura donc attendu plus d'une semaine la décision des officiels chinois. Cette licence d'exploitation doit être revue annuellement, poussant les entreprises à se plier aux demandes des autorités pour continuer à travailler en Chine. La redirection du trafic implémentée en mars par Google vers la version basée à Hong Kong de son moteur de recherche avait passablement énervé les autorités, et rendu incertaine l'issue de la démarche de renouvellement subséquente. Plus tôt dans la semaine, un porte parole du ministère chinois avait déclaré que la longueur du délai de réponse était due à une soumission tardive de la demande faite par Google. Pour autant, le PDG de la firme, Eric Schmidt, avait affirmé jeudi être confiant dans la reconduction de la licence d'exploitation. (...)

(09/07/2010 13:54:48)

Le gouvernement dit non à la redevance sur les PC

Répondant à une question de Jean-Claude Flory, député UMP de l'Ardèche, le ministre du Budget a écarté l'idée d'une extension de la redevance aux ordinateurs. "Aucune étude ne permet en effet d'affirmer que les ménages français consomment désormais principalement les programmes de télévision sur ordinateur : on observe plutôt des phénomènes de duplication, l'ordinateur devenant "un second écran". C'est la raison pour laquelle le Gouvernement est défavorable à une extension du champ d'application de la taxe aux micro-ordinateurs", a-t-il expliqué. Toutefois, François Baroin juge nécessaire le "suivi de cette question, au travers notamment de l'examen récurrent des modes de consommation des foyers".

L'idée de taxer les ordinateurs de la redevance audiovisuelle avait refait surface ces derniers jours, suite à la remise d'un rapport au Sénat, dans lequel deux parlementaires préconisent de considérer les ordinateurs individuels comme des postes de télévision, et donc de les soumettre à la redevance audiovisuelle. Les deux rapporteurs estiment que les personnes possédant un ordinateur pour recevoir la télévision, mais ne possédant pas de téléviseur dans leur foyer, doivent être soumises à cette taxe.

En janvier 2009, le Sénat avait adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui étend la taxe des téléviseurs aux ordinateurs capables de recevoir les programmes des chaînes TV. Toutefois, cette extension n'a jamais été validée en commission mixte paritaire. (...)

(09/07/2010 12:06:22)

Twitter limite les connexions pour les applis externes

Des applications comme TweetDeck et Echofon, clients de gestion pour Twitter, sont désormais limitées à 175 appels API par heure, contrairement aux 350 autorisés jusqu'à présent. Concrètement, cela signifie qu'elles ne pourront plus mettre à jour les tweets aussi fréquemment qu'auparavant. « Les problèmes d'API de Twitter continuent d'affecter tous les clients, car celles-ci sont maintenant fixées à un niveau moins élevé. Cela mènera très probablement à des erreurs du type « limite de connexions dépassée » pour TweetDeck. Nous vous suggérons donc de vous assurer que vous avez activé « Autoriser TweetDeck à gérer ma limite d'API sur Twitter », dans Paramètres > Mises à jour Twitter. Cela devrait éviter que l'application ne manque de requêtes, même si avec une limite API si basse, la fréquence de rafraîchissement sera relativement lente », peut-on lire sur les pages d'aide du programme depuis la semaine dernière.

TweetDeck révèle aussi que quelques utilisateurs ont fait état de limitations à 75 appels par heure. Reconnaissant que de nombreux utilisateurs ont reçu des rapports de dépassement de limite erronés, le service de micro-blogging affirme mener l'enquête pour en déterminer les causes. (...)

(09/07/2010 11:00:17)

L'audiovisuel s'interroge sur son futur modèle économique

(Source EuroTMT) Dans un premier temps, on serait tenté de se dire : « une étude de plus ! » Mais après avoir écouté les explications fournies par Gilles Fontaine, directeur général adjoint de l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), la nouvelle étude sur l'avenir de la télévision, publiée par le cabinet situé à Montpellier, a, au moins, un mérite par rapport aux études précédentes. Il met les dirigeants de l'audiovisuel face à leurs responsabilités en décrivant très précisément la révolution en cours dans leur secteur.
Si depuis quelques années, la conséquence la plus visible de l'irruption d'internet dans l'audiovisuel, à savoir la dé-linéarisation de la consommation (autrement dit une diffusion à la demande), a déjà été diagnostiquée, l'étude de l'Idate analyse l'ensemble des bouleversements induits par le développement des services en ligne.

Changement de comportements

Selon l'Institut, il y en a deux principaux : le temps passé devant les chaînes de télévision pour regarder les programmes en temps réel se réduit. Cette période se concentre sur les événements à l'exemple des sports, de l'information, des émissions de télé-réalités. Deuxième enseignement, les chaînes télé ne sont plus les seuls prescripteurs de programmes vidéo. Elles sont maintenant concurrencées par les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Principale conséquence de ces bouleversements, on assiste à la fin d'une époque. Depuis le début de la télévision, cet univers était fermé, totalement contrôlé par les chaînes qui contrôlaient les contenus, le canal de distribution et le terminal.

Crédit photo France Télévisions

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Un monde qu'Internet fait voler en éclats, d'autant que le téléviseur devient lui aussi un terminal connecté, permettant à de nouveaux acteurs, comme les éditeurs ou les fabricants d'électronique grand public, d'entrer dans le jeu.

Revoir le modèle économique

La conclusion de l'étude est que les grands noms de l'audiovisuel doivent reconstruire leur modèle économique, sachant que cela  paraît plus facile pour les groupes américains dont les contenus sont consommés sur l'ensemble, ou presque de la planète, que pour les groupes européens. Pour ces derniers, la situation se complique du fait que les contenus d'origine américaine, grands pourvoyeurs d'audience, et donc de recettes publicitaires, sont maintenant disponibles sur des sites en ligne, plus ou moins légaux, avant même que les chaînes européennes n'aient acquis les droits de leur diffusion pour leurs marchés domestiques respectifs. Il existe un délai de six mois entre la diffusion d'une série aux Etats-Unis et en Europe.

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Symbole de cette nouvelle concurrence, le déplacement des pics de trafic sur internet. Selon l'Idate qui a exploité les données fournies par Cisco, le premier pic de trafic qui était jusqu'à présent compris entre 17 et 19h est en train de se rapprocher du prime-time de la télé, 20-22 h, en raison d'une croissance des connexions en début de soirée sur des sites de vidéos en streaming proposant de véritables services de télévision de rattrapage, comme le site www.megavideostreaming.com qui permet de voir les séries américaines deux jours après leur diffusion.

Des pistes de survie

Pour autant, l'Idate estime que tout n'est pas perdu pour les groupes audiovisuels et propose six pistes de travail permettant de s'adapter à la nouvelle donne :

- s'internationaliser pour réduire les coûts et trouver de nouveaux relais de croissance,

- sortir du modèle généraliste,

- s'intégrer verticalement avec les opérateurs télécoms,

- devenir le gestionnaire du foyer numérique vidéo pour garder l'accès aux consommateurs,

- se replier sur la production de contenus,

- reproduire le modèle de diffusion en broadcast sur internet.

Et c'est certainement la mise en oeuvre de plusieurs de ces pistes qui garantira à certains de survivre.

(...)

(09/07/2010 11:05:33)

L'UE dédouane encore Adwords de violation du droit des marques

En effet, les juges ont confirmé que les entreprises utilisant des noms de concurrents comme mots clés pour faire de la publicité sur Internet ne violent pas le droit européen des marques. Ce jugement pourrait donc avoir un impact important sur le modèle économique du service Adwords de Google.

La décision fait suite à une longue bataille entre Google et les propriétaires de marques. Le cas d'espèce impliquait un fabricant d'espace modulaire Portakabin et son concurrent Primakabin, qui fournit des cabines d'occasion (notamment de la marque Portakabin) . Ce dernier a choisi comme mots-clés pour le service de publicité de Google, Portakabin, portacabin, portokabin et portocabin.  Les trois dernières variantes ont été intégrées pour prendre en considération les erreurs de frappe ou d'orthographe.

La juridiction européenne de Luxembourg  a admis que quand un utilisateur effectue une requête sur la base d'un ou plusieurs mots, le moteur de recherche permet de trouver les sites qui semblent le mieux correspondre à ces mots. Il a en outre admis que les clients d'Adwords puissent choisir ces mots, dans des limites raisonnables, sans porter atteinte au droit des marques.  La Cour rappelle « qu'il ne peut être interdit à un revendeur spécialisé dans la vente de produits d'occasion d'une marque d'autrui de faire usage de cette marque en vue d'annoncer au public des activités de revente qui incluent, outre la vente de produits d'occasion de ladite marque, la vente d'autres produits d'occasion, à moins que la revente de ces autres produits ne risque, eu égard à son volume, à sa présentation ou à sa mauvaise qualité, d'amoindrir gravement l'image que le titulaire a réussi à créer autour de sa marque. » (...)

(08/07/2010 11:03:28)

La cotation de Facebook bientôt en orbite ?

(Source EuroTMT) L'idée de l'entrée en bourse n'est pas neuve. L'information avait déjà circulé sur la Toile en 2007. Puis en mars dernier après la publication dans le Wall Street Journal d'une interview du golden boy. « Nous entrerons en bourse un jour, tout simplement parce qu'il s'agit du contrat que nous avons avec nos investisseurs et nos employés. En revanche, nous ne sommes pas vraiment pressés » déclarait à l'époque le fondateur de Facebook. Reste aussi la grande question qui circule dans le milieu des affaires, quelle sera la valorisation de la société ?

Quid de la valorisation

L'an dernier, quelques analystes estimaient que la firme pourrait être valorisée à hauteur de 40 milliards de dollars, voire 59 milliards en 2011. Pour preuve, des analystes américains citaient l'exemple de Google qui avait atteint les 27 milliards de dollars lors de son introduction en bourse en 2004. Aujourd'hui, Google pèse environ 150 milliards de dollars. Du coup, toutes les estimations sont permises en ce qui concerne Facebook. Pour la petite histoire, la décision de faire le triple saut périlleux aurait été prise après la mise au point des résultats financiers enregistrés en 2009. Une année record pour le site créé en février 2004. Depuis décembre 2009 Facebook rassemblerait plus de 400 millions de membres actifs au niveau mondial dont 15 millions en France. Soit une augmentation de 50 % par rapport à 2008.

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Toujours côté chiffres, le site a réalisé 800 millions de dollars de chiffre d'affaires, contre 300 millions l'année précédente. Selon la rumeur, ces recettes seraient par ailleurs assorties d'un bénéfice net estimé à plusieurs dizaines de millions de dollars. Ce rythme de croissance particulièrement exceptionnel en période de crise est justifié en coulisse par l'augmentation du nombre de visiteurs d'une année sur l'autre.

Garder le contrôle de la société

L'entreprise compte aujourd'hui quelque 700 salariés ainsi que des collaborateurs occasionnels éparpillés aux quatre coins du monde. Côté gestion, le passage en bourse ne changera rien au système actuel. De fait, Mark Zuckerberg n'a aucunement l'intention de lâcher les commandes de l'avion au contraire. Cet homme dont le patrimoine personnel est estimé à 4 milliards de dollars par la revue Forbes se dit en effet très à l'aise dans ses bottes de grand patron.

Et son prochain objectif, mis à part l'entrée en bourse, est de rassembler un milliard d'internautes d'ici peu. L'idée est ambitieuse mais elle permettrait à Mark Zuckerberg, de concrétiser un autre objectif, à savoir augmenter le chiffre d'affaires publicitaire. Des accords ont déjà été passés à titre de ballon d'essai notamment avec l'agence Tribal DDB de Chicago.

Rebaptisée «  proximity and delivery system », la formule mise en place permet de toucher les consommateurs équipés de smartphones et de leur offrir des ristournes dans les cafés Starbucks moyennant un message expédié via Facebook. Une idée que Mark Zuckerberg veut développer en s'associant à plusieurs entreprises. Cela devrait avoir lieu avant la présentation en bourse pour augmenter les recettes, et donc la valorisation de Facebook.

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