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(14/06/2010 16:48:36)
Les entreprises adoptent lentement les outils sociaux
La conférence, impliquant des fournisseurs, des consultants et des utilisateurs finaux, comporte quatre jours de présentations de gammes d'outils collaboratifs et d'usages qui visent aussi bien à aider les entreprises à accroître leur clientèle qu'à intégrer «l'intelligence collective» dans leur mode d'organisation.
« Même s'il est vrai que nous avons de plus en plus de grandes et petites entreprises qui expérimentent et font le choix de stratégies 2.0 en interne et en externe... la question reste la suivante : pourquoi sommes-nous toujours les premiers à adopter cette nouvelle façon de travailler » déclare Susan Scrupski, fondatrice du Conseil pour l'Adoption de 2.0 et membre du conseil d'administration de la conférence, dans un blog cette semaine. « La bonne nouvelle, c'est que nous sommes tous très en avance sur un phénomène qui est en train de changer le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui, » a t-elle ajouté. « Cette transformation sociale sera plus grande et plus complète que toutes les transformations induites par la technologie dont nous avons été les témoins jusqu'à aujourd'hui (y compris celles liées à l'Internet et à la téléphonie mobile). Et ceux d'entre nous qui ont participé à ce mouvement depuis longtemps le savent instinctivement. »
L'événement de cette année semble comporter plus de témoignages de clients - on note la présence d'intervenants comme le groupe de télécommunications BT, l'université de l'Etat de Pennsylvanie, Sony et le Washington Post pour ne citer que ceux là - que les années antérieures. Ce qui fait dire à un observateur que le salon Entreprise 2.0 semble enfin susciter un réel intérêt auprès des utilisateurs finaux, comme les fournisseurs et les consultants. « J'avais l'habitude d'être un peu décalé, mais maintenant je suis un peu plus optimiste » a déclaré Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Pour la première fois cette année, et depuis longtemps, je sens que les clients ont envie d'essayer et d'acheter l'offre Enterprise 2.0. Jusque là, la plupart disait attendre pour voir ou n'avait pas de budget pour ça. »
« Le fait que de nombreux produits Enterprise 2.0 connexes soient proposés en mode SaaS (Software as a Service) incite aussi les entreprises à les essayer plus facilement, » fait remarquer Michael Coté. « La propagation de la plate-forme de collaboration SharePoint de Microsoft a servi d'étape de validation pour le marché en général, et les produits eux-mêmes ont évolué » a t-il ajouté. « Au début, il y a eu beaucoup d'offres tournant autour des wikis et des blogs, mais je constate que la tendance est plus ciblée vers les plates-formes et les applications, » a t-il déclaré. D'ailleurs, la conférence sera marquée par une salve d'annonces « produits » de ce genre.
La France arrive 9e au dernier classement de l'OCDE
Selon un classement de l'OCDE, la France comptait en décembre 2009 quelque 19,58 millions d'abonnés à l'Internet haut débit (câble, ADSL ou fibre optique), contre 15,55 millions deux ans plus tôt. L'Hexagone affiche ainsi un taux de pénétration de 30,4%, contre 24,6% en 2007. La France pointe au neuvième rang de l'OCDE pour la pénétration du haut débit, loin derrière les Pays-Bas et le Danemark, premiers ex-aequo avec un taux de 37,1%, mais devant l'Allemagne (30,3%), le Royaume-Uni (29,5%), les Etats-Unis (26,4%) et le Japon (24,8%).
En revanche, pour le nombre d'abonnés au haut débit, la France se classe quatrième avec un parc de près de 20 millions d'abonnés, derrière les Etats-Unis (81,15 millions), le Japon (31,6 millions) et l'Allemagne (24,85 millions). A noter que l'hexagone affiche le deuxième meilleur taux de pénétration pour la technologie ADSL (28,7%), juste après l'Islande (30,7%), mais l'un des plus mauvais pour la fibre optique (0,1%). A titre de comparaison, 16,4% de la population en Corée du Sud se connecte via la fibre optique. L'ensemble de la zone OCDE comptait en décembre 2009, quelque 283 millions d'abonnés à l'Internet haut débit, soit un taux de pénétration de 23,3%, contre 20% en décembre 2007.
Crédit photo : Sevenke
Hadopi : la CNIL valide la collecte d'adresses IP
Petit à petit, les procédures de la loi sur la protection des oeuvres se débloquent. Dernier élément en date, l'approbation par la CNIL (Commission Nationale de l'informatique et des libertés) de la collecte automatisée des adresses IP des abonnés téléchargeant sur des sites de téléchargements illégaux. Cette traque est du ressort des sociétés d'ayant droit, comme la SPPF (la première à se réjouir de cette approbation), la Sacem ou l'Alpa. Pour les aider, ils font confiance à TMG (Trident Media Guard) pour effectuer ce recensement.
Cette validation ouvre la voie à la saisine de l'Hadopi par les ayants droits, via des agents assermentés. La Haute autorité pourra ainsi envoyer des messages aux abonnés soupçonnés, via les FAI. Les premiers messages doivent être envoyés au début du mois de juillet.
Les offres FTTH peu plébiscitées
(Source EuroTMT) Près de six mois après la publication par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) de sa décision sur les modalités du déploiement du très haut débit pour les zones denses, l'autorité de régulation des télécoms demeure optimiste. Pour Jean-Ludovic Silicani, le président, le nouveau cycle d'investissement dans la fibre a bel et bien démarré et si ce démarrage est plutôt lent, la situation n'a rien d'inquiétant.
Pour preuve, après la publication des offres d'accès par les trois opérateurs France Télécom, SFR et Iliad, puis la publication par l'opérateur historique de la liste des communes dans lesquelles il compte investir, l'Arcep a publié mardi 8 juin un communiqué se félicitant du lancement par les trois opérateurs des appels au co-investissement dans les zones denses.
Ce projet commun concerne 84 communes, ce qui se traduirait par l'équipement en accès à très haut débit de 800 000 logements, qui viendraient s'ajouter donc aux 850 000 foyers déjà raccordés à la fibre. D'où l'optimisme affiché par l'instance de régulation et le discours très positif tenu par le président de l'Arcep lors de la présentation, mercredi 9 juin, du rapport annuel.
Un intérêt pas encore perçu
Pourtant, cet optimisme est loin d'être partagé par les opérateurs, notamment les deux alternatifs. A les entendre, ces étapes seraient purement formelles et ne préjugeraient en rien d'un réel déploiement des réseaux sur le terrain. « Il ne se passera rien, affirme ainsi l'un d'eux. Le choix par l'Arcep d'un multifibrage dans les immeubles bloque les investissements dans les zones denses. Personne n'est en fait d'accord sur les coûts et leur partage. »
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Selon un autre, l'attentisme des opérateurs alternatifs s'explique autrement. Les abonnés au haut débit ne seraient pas intéressés par la fibre. « Le réseau DSL est excellent et personne ne voit l'intérêt de basculer sur la fibre » souligne cet opérateur. Il est vrai que pour le moment, les offres fibre faites par les opérateurs n'ont pas rencontré un grand succès. Selon le dernier observatoire de l'Arcep du haut et très haut débit, la France comptait, à fin mars 2010, 330 000 abonnés au très haut débit, un chiffre en augmentation de 42 000 par rapport à fin 2009.
Mais l'Arcep indiquait aussi que plus de 4,5 millions de foyers étaient raccordables au très haut débit. Le taux de pénétration serait donc de 6,7 %, ce qui peut sembler plutôt faible. Mais depuis, les deux principaux opérateurs actifs sur la fibre, Numéricable et France Télécom, ont présenté de nouvelles offres d'abonnement, dont les tarifs sont alignés sur ceux du DSL, espérant ainsi accélérer le taux d'abonnement au très haut débit. Un espoir qui serait vain.
Une fidélité à son opérateur DSL
Selon nos informations, une étude réalisée il y a un an par Free auprès de ses abonnés, notamment parisiens, indiquait que 76 % d'entre eux refuseraient de se désabonner pour basculer sur la fibre d'Orange, même si l'opérateur historique affichait un tarif du très haut débit similaire à celui de Free pour le DSL. Malgré l'effort d'investissement réalisé par France Télécom dans les zones denses, sa capacité de regagner des parts de marché sur ces zones seraient donc faibles et en tout cas insuffisant pour menacer sérieusement les positions de ses concurrents.
Dans ce contexte, il se pourrait que le démarrage du nouveau cycle d'investissement prenne plus de temps que prévu. A moins que les modalités de déploiement dans les zones moins denses en cours de finalisation à l'Arcep conviennent aux opérateurs, notamment sur le degré de mutualisation des investissements, les amenant alors à investir plus rapidement dans ces zones que dans les zones très denses.
2 milliards de messages par mois sur Twitter
En mars dernier, Twitter avait annoncé avoir atteint le cap des 10 milliards de tweets publiés depuis son lancement en 2006. Le chiffre de 2 milliards de messages par mois vient ainsi confirmer la croissance spectaculaire de ce site qui permet de partager de courts messages. Près de 65 millions de tweets sont envoyés chaque jour sur Twitter, soit environ 2,7 millions par heure, et 45.000 par minute.
Selon les statistiques du site Pingdom.com, le nombre de tweets publiés chaque mois par la communauté de Twitter a presque doublé entre décembre 2009 et mai 2010. Une progression liée au nombre d'inscriptions sur le site, qui enregistre chaque jour 135.000 nouveaux membres. Site à la mode et symbole, avec Facebook, du Web social, Twitter est un outil de "micro-blogging". Ses utilisateurs ont la possibilité de partager avec leur réseau des informations par le biais de courts messages dont la longueur maximale ne dépasse pas les 140 caractères.
Le principal atout de ce service gratuit créé en 2006 aux Etats-Unis est son interface de programmation ouverte et simple d'utilisation. De nombreuses célébrités du monde de la musique, du sport ou du cinéma s'en servent pour communiquer régulièrement leur agenda. Parmi les 10 milliards de tweets publiés, l'un des plus célèbres demeure le message envoyé depuis l'espace par l'astronaute Timothy Creamer, afin d'inaugurer le premier service de connexion à Internet à bord de la station ISS.
(...)(10/06/2010 15:06:54)Avec Caffeine, Google passe à l'indexation quasi instantanée
Auparavant, Google n'effectuait la mise à jour de son index que tous les 30 jours, et à l'origine, ne le faisait que tous les quatre mois. Ce sont les attentats du 11 septembre 2001 qui ont marqué un tournant, incitant Google à offrir sur ses pages des résultats de recherche mis à jour quasiment en temps réel. Le 11 septembre en effet, Google News n'existait pas. Le géant de la recherche indexée - qui à l'époque n'avait que trois ans d'existence - ne restituait pas les dernières nouvelles dès qu'elles étaient mises en ligne. Mais immédiatement après les attentats, CNN.com et d'autres sites d'information ont eu du mal à répondre à la demande. « Comme Google a pu avoir accès à ces sites, il a commencé à livrer les pages mises en cache, car l'entreprise ne disposait pas de la bande passante nécessaire pour faire face au nombre de visiteurs, » a déclaré Matt Cutts, chef de l'équipe Web en charge du spamming chez Google.
« En quelques heures, nous pouvions mettre à disposition un contenu utile auquel les gens ne pouvait pas avoir accès autrement, parce que les autres sites ne pouvaient pas suivre, » a-t-il déclaré. « Google aurait retiré les pages web mises en cache si les sites propriétaires le lui avaient demandé, » a-t-il dit. C'est, en partie, de cette demande survenue après le 11 septembre qu'est né Google News. Elle a également servie d'impulsion pour orienter l'entreprise vers le choix de rendre compte immédiatement, » a-t-il ajouté. « Ce fut un véritable déclic qui nous a amenés à décider d'être très attentif à la fraîcheur des informations affichées. Nous le savions déjà auparavant, mais nous pensions que l'indexation faite tous les 30 jours était convenable, » a-t-il convenu.
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Jusque-là Google s'employait à parcourir une partie du web toutes les nuits, puis indexait les nouveaux éléments par lot. Avec Caffeine, Google indexe immédiatement les informations mises à jour à mesure que ses robots explorent l'Internet. Mis en action depuis cette semaine - comme l'a annoncé Google lors du Search Marketing Expo de Seattle -, on peut déjà constater que le moteur de recherche affiche des changements immédiats. Le blog I4U News a même décidé de mettre Caffeine à l'épreuve : après avoir publié un article avec un mot rare dans le titre, le site a constaté que son titre modifié était apparu après une minute à peine dans les résultats de recherche de Google. « L'information inscrite dans les recherches de Google et indexée immédiatement avec Caffeine indiquera qu'elle a été mise à jour « il y a quelques secondes », » a déclaré Matt Cutts.
Cependant, tous les changements réalisés sur chaque site n'apparaîtront pas immédiatement. « Google se base sur des critères comme le classement de la page dans les résultats pour déterminer quels sites mettre à jour plus rapidement, » a expliqué Matt Cutts. « Google parcourt également les sites d'information et de blogs plus souvent que d'autres, » a-t-il dit. Le moteur de recherche commence également à s'appuyer sur de nouveaux outils, tel Pubsubhubbub, pour savoir à quel moment les sites sont mis à jour. Utilisé par les blogs, cet outil Open Source envoie un ping vers Google lorsque le site est mis à jour et le moteur peut alors ajouter la nouvelle page à son index.
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